En 2007 : Votez !

Éditos Publié le 4 décembre 2006

Marché 2J’ai passé plusieurs heures ce week-end à la rencontre des habitants de la 4ème circonscription de Lyon, sur les marchés de Mermoz, samedi, et de Laennec, dimanche, dans le cadre d’une action pour l’inscription sur les listes électorales. Les discussions que j’ai pu avoir ont été très intéressantes, très enrichissantes et je voudrais profiter de ce billet pour prolonger les échanges que j’ai eu avec certains d’entre vous et en particulier avec ceux qui s’interrogeaient sur l’opportunité de s’inscrire sur les listes électorales et de voter.

Marché 2J’ai passé plusieurs heures ce week-end à la rencontre des habitants de la 4ème circonscription de Lyon, sur les marchés de Mermoz, samedi, et de Laennec, dimanche, dans le cadre d’une action pour l’inscription sur les listes électorales. Les discussions que j’ai pu avoir ont été très intéressantes, très enrichissantes et je voudrais profiter de ce billet pour prolonger les échanges que j’ai eu avec certains d’entre vous et en particulier avec ceux qui s’interrogeaient sur l’opportunité de s’inscrire sur les listes électorales et de voter.

J’appartiens, comme une grande partie de la population, à cette génération qui n’a jamais connu les Trente Glorieuses, c’est à dire, à une génération qui, à peu de chose près, n’a jamais connu ni la croissance, ni le plein emploi. Dans ces conditions, il est légitime de s’interroger sur l’efficacité de l’action publique ainsi que sur celle des hommes et des femmes politiques. A bien des égards, et je le comprends parfaitement, il y aurait de quoi désespérer de la politique, incapable semble-t-il de tenir la promesse d’un avenir meilleur. A bien des égards encore, je suis, comme beaucoup d’autres, le prototype de l’abstentionniste.

Pourtant, j’ai toujours voté, parce que dans une telle situation, je crois que nous pouvons opposer à la résignation, une forme de révolte. D’une certaine manière, j’ai choisi la révolte, et elle passe pour moi par l’engagement politique et par ces élections législatives. Je ne veux pas culpabiliser les abstentionnistes comme on l’a trop fait, car j’ai la conviction que l’abstention est moins le signe d’un désintérêt des citoyens pour la politique, que le signe du désintérêt des politiques pour les citoyens. Je considère, en effet, que les femmes et les hommes politiques sont au premier chef responsables des très forts taux d’abstention de ces dernières décennies, car ils ont donné à bien des Français le sentiment (parfois fondé malheureusement) qu’ils n’étaient l’électorat de personne.

Marché MermozC’est pour cela que je revendique le fait d’être une candidate qui ressemble à ses électeurs et si je suis élue, je revendique aussi le fait d’être et de rester une députée citoyenne. C’est-à-dire pleinement investie dans la vie quotidienne, à l’écoute des attentes de ses concitoyens et de leurs difficultés. C’est-à-dire aussi une députée qui n’oublie pas qu’elle a des mandants et donc des comptes à rendre. Que son mandat n’est pas un privilège mais une charge.

C’est parce que je ne crois pas à la fatalité, que je ne crois pas à l’impuissance du politique, à la dictature du marché ou au déclin de la France que je m’engage. J’ai la conviction que nous pouvons changer notre destin et que ce changement passe par les urnes ; c’est pour cela que j’invite chacun à s’inscrire sur les listes électorales et que j’ai envie de vous dire en 2007, voter d’abord pour vous !

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