Réaffirmer la valeur éducative de la sanction

Éditos Publié le 9 mai 2008

Ken Livingstone, Rachida Dati

Bonsoir à tous, je suis heureuse de lire vos échanges toujours riches et intéressants. Certains sujets mériteraient que nous organisions des soirées débats, qu’en dites vous ? Un peu débordée ces derniers temps, j’ai quand même été frappée dans notre actualité récente par le croisement de deux sujets qui m’inspire le billet d’aujourd’hui. D’un côté la défaite des travaillistes aux élections municipales et à Londres singulièrement sur un sujet qui nous a coûté, à nous-mêmes, cher en 2002 : la sécurité ! Singulier non ? Cette débâcle électorale méritera une analyse d’autant plus précise que beaucoup souhaitent que le parti socialiste devienne une sorte de new labour à la française… De l’autre, actualité plus insidieuse, le travail engagé discrètement par la Garde des Sceaux consistant à réformer l’ordonnance de 1945 dans le sens d’un durcissement de la justice des mineurs.

Le projet du gouvernement est à dire vrai conforme aux engagements de campagne de Nicolas Sarkozy et consiste en une politique de plus en plus sécuritaire et répressive qui assimile la prévention de la délinquance à la pénalisation croissante des mineurs et à un contrôle de plus en plus strict sur le corps social. Police municipale, travailleurs sociaux, enseignants épousent, contraints et forcés, le rôle de supplétifs de la police nationale ou de la justice.

Je crains qu’à la faveur de la chute de popularité du président de la république, la tentation soit grande pour lui de surfer à nouveau sur ce qui a fait sa popularité : un discours sécuritaire régressif. On dit la gauche mal à l’aise avec les questions de sécurité, ce qui en fait un sujet incontournable de sa rénovation… raison de plus pour avancer des idées alternatives.

Ken Livingstone, Rachida Dati

Bonsoir à tous, je suis heureuse de lire vos échanges toujours riches et intéressants. Certains sujets mériteraient que nous organisions des soirées débats, qu’en dites vous ? Un peu débordée ces derniers temps, j’ai quand même été frappée dans notre actualité récente par le croisement de deux sujets qui m’inspire le billet d’aujourd’hui. D’un côté la défaite des travaillistes aux élections municipales et à Londres singulièrement sur un sujet qui nous a coûté, à nous-mêmes, cher en 2002 : la sécurité ! Singulier non ? Cette débâcle électorale méritera une analyse d’autant plus précise que beaucoup souhaitent que le parti socialiste devienne une sorte de new labour à la française… De l’autre, actualité plus insidieuse, le travail engagé discrètement par la Garde des Sceaux consistant à réformer l’ordonnance de 1945 dans le sens d’un durcissement de la justice des mineurs.

Le projet du gouvernement est à dire vrai conforme aux engagements de campagne de Nicolas Sarkozy et consiste en une politique de plus en plus sécuritaire et répressive qui assimile la prévention de la délinquance à la pénalisation croissante des mineurs et à un contrôle de plus en plus strict sur le corps social. Police municipale, travailleurs sociaux, enseignants épousent, contraints et forcés, le rôle de supplétifs de la police nationale ou de la justice.

Je crains qu’à la faveur de la chute de popularité du président de la république, la tentation soit grande pour lui de surfer à nouveau sur ce qui a fait sa popularité : un discours sécuritaire régressif. On dit la gauche mal à l’aise avec les questions de sécurité, ce qui en fait un sujet incontournable de sa rénovation… raison de plus pour avancer des idées alternatives.

La gauche doit réaffirmer avec force la valeur éducative de la sanction comme alternative à la politique conduite actuellement.

Il s’agit d’abord, en matière de prévention de la délinquance juvénile, de s’opposer avec force à la pénalisation croissante des mineurs et de se garder de toute réforme de l’Ordonnance de 1945 en ce sens. Il faut donc continuer de faire le pari de l’éducation sur la répression et améliorer à cette fin la prise en charge défaillante des mineurs multi-réitérant, car en condamnant la justice des mineurs, on condamne un système qui n’a pas les moyens de fonctionner correctement.

Il faut ensuite poser, et de façon corrélative, la question de la responsabilité (de la responsabilisation aussi), y compris pénale, des majeurs qui utiliseraient des mineurs à des fins pénalement réprehensibles, et de celle des parents en particulier.

Enfin, c’est tout bonnement la question de l’enfermement qui se trouve posée et des alternatives aux poursuites.

Garantir le traitement éducatif de la délinquance des mineurs :

Aux velleités de pénalisation croissante des mineurs, je persiste à opposer le postulat que le mineur délinquant est aussi un mineur victime. Pour s’assurer de la valeur éducative de la sanction, celle-ci doit être suivie d’un effort de réinsertion en faveur de ceux qui ont été sanctionnés ce qui signifie notamment qu’il faut développer les alternatives aux poursuites et à l’enfermement des mineurs. Trois idées phares peuvent être soutenues :

a. Améliorer la prise en charge des mineurs délinquants en constituant des équipes pluri-disciplinaires sur le mode des Youth Offender Teams (YOTs). Ces équipes rattachées aux PJJ pourraient être constituées d’un agent de probation, d’un éducateur, d’un pédopsychiatre, d’un travailleur social, d’un inspecteur de l’éducation nationale et d’un fonctionnaire de police. Elles seraient notamment chargées d’organiser les mesures de réparation pénale ou l’exécution des peines dans des délais convenables ;

b. La justice dite « restaurative » est incontestablement une voie à développer dans des proportions beaucoup plus importantes, notamment à l’égard des primo-délinquants. Cela signifie notamment qu’il faut développer les travaux d’intérêt généraux (TIG) et les réparations pénales , qui permettent à la fois la sanction et la réhabilitation du mineur ainsi que l’association de la victime. Pour s’assurer de l’efficacité de ces mesures éducatives, elles doivent être exécutées dans des délais brefs et être, autant que possible, individualisées ; Comme aux Pays Bas, des agences spécialisées pourraient être chargées de l’individualisation des peines et de leur mise en œuvre.

c. Enfin, à la marge, on peut suggérer que le juge des enfants puisse être membre de droit des Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance.

Poser sans tabou la question de la responsabilité des adultes dans la délinquance des mineurs :

Dans un souci de protection des mineurs, il apparaît fondé de chercher la responsabilité des majeurs dans les dérives délinquantes des adolescents, que cette responsabilité soit passive ou active. En effet, dans bien des cas, des mineurs sont utilisés par des adultes pour commettre des infractions, notamment parce que le régime pénal qui leur est applicable est plus favorable. A cet égard, il convient de combiner les mesures éducatives et pénales existant déjà, mais peu utilisées dans les faits :

a. Utiliser la plénitude des moyens de mise sous tutelle (notamment des allocations familiales, ce qui coupe court au débat sur la suspension) et développer les réseaux d’aide à la parentalité mis en place en 1999 en s’appuyant sur des professionnels formés.

b. Engager systématiquement la responsabilité pénale des majeurs (y compris des parents) ainsi que le prévoit le code pénal dans la commission d’acte de délinquance par les mineurs dont ils ont la responsabilité.

c. Sanctionner lourdement le recel des adultes et en particulier des parents ;

d. Faire du recours à des mineurs, agissant en qualité d’auteur ou de complice, une circonstance aggravante dans la commission d’actes de délinquance déterminés (trafic de stups, violences urbaines…).

S’interroger sur la fonction de la prison et de l’enfermement dans la prévention de la délinquance :

Trop c'est trop La question de la valeur éducative de l’enfermement se pose récurrement, notamment lorsque l’on évoque la récidive. Pour ma part, et à la différence fondamentale du gouvernement, je ne crois pas que l’enfermement puisse être le fer de lance d’une politique de prévention de la délinquance. Deux propositions découlent de cette interrogation :

a. Le recours au numerus clausus en prison, principe que j’ai déjà défendu sur ce blog et que l’on peut résumer en ces termes : une place, un détenu ;

b. Le concours de sortie de prison (idée séduisante que j’emprunte à un ami) : l’idée du concours de sortie de prison se fonde sur une triple réflexion : l’intérêt des longues peines, l’enseignement en prison, et enfin la réinsertion des sortants de prison. Le débat est d’une particulière actualité.

Le concours de sortie prison consisterait dans la faculté offerte au juge, au moment du prononcé de la peine, de décider de la sortie anticipée de prison par concours. Ce concours serait un concours de recrutement, soit dans la fonction publique, soit dans un emploi aidé.

Le niveau et la nature du concours ainsi que le moment du passage seraient fixés par le juge.

Cette possibilité inciterait les détenus condamnés à de longues peines à faire des études et résoudrait la question de la réinsertion par l’accès à l’emploi. On constate, en effet, qu’en prison, pour l’essentiel, seuls ceux qui ont déjà fait des études en font une fois incarcérés. Après une période probatoire (5ans), l’effacement du casier judiciaire pourrait également (comme au Canada) être prononcé.

Ce concours de sortie de prison nécessite, entre autre, de revenir sur l’interdiction de passer un concours si l’on a un casier judiciaire (ce qui m’apparaît constitutif d’une double peine).

Voilà quelques réflexions que je livre à votre sagacité…

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70 commentaires sur Réaffirmer la valeur éducative de la sanction

  1. Norbert Van der Meulen

    Bonsoir Madame Najat Vallaud-Belkacem,je revien vers vous en vous rappelant que vous écriviez:
    "Pour s’assurer de la valeur éducative de la sanction, celle-ci doit être suivie d’un effort de réinsertion en faveur de ceux qui ont été sanctionnés ce qui signifie notamment qu’il faut développer les alternatives aux poursuites et à l’enfermement des mineurs. Trois idées phares peuvent être soutenues ….",
    Je vous avait alors répondu ce ci entr’autre le 11 mai dernier:
    "Evidemment ,une sanction ne peut avoir qu’une valeur si son contenu existe et si effectivement on met en place un système permettant soit aux primo-délinquants de se rendre utile et d’apprendre quelque chose en prison,soit aux multirécidivistes de faire de même et d’y adjoindre un système de suivi à l’intérieur d’un centre de détention.Les expériences que vous citer en Hollande sont effectivement très prometteuse,telles les YOTS.D’accord avec vous quand vous appeler à développer les TIG avec un suivi pluridisciplinaire,tout en gardant le sursis,qui selon moi a beaucoup plus de valeur éducative de prévention.Je ne suis pas favorable à la prison systématique,mais à un travail social efficace à l’extérieur des prisons.Bien sûr, je ne parle pas des cas les plus graves,qui nécessiterait eux aussi à un travail en détention très appronffondi.Il n’empêche que ces derniers cas seraient mieux dans leur vie et la lisibilté de leur peine si ont leur donnaient des lieux dignes et décents et des objectifs à atteindre lors de leur incarcération.
    Quand on parle de prison,on parle rarement de prise en charge des prisonniers,c’est un tort,ils méritent ,malgré leur peine,un début rapide de réhabilitation pour les rendre humains à la société."
    Depuis,plusieurs suicides de jeunes délinquants ont eu lieu en prison et ceci m’a fortement choqué,des jeunes,peut-être pas des anges,mais des êtres humains qui étaient en souffrance psychologique,et qui avec les nouvelles lois du code pénal et les peines planchers,se voient jeter en prison avec un surcroit de peine sans accompagnement,il apparait visiblement que quelque chose ne va pas,c’est pour cela qu’il ne faut pas systématiquement incarcérer des jeunes qui ont l’esprit fragile ou qui sont en crise d’adolescence,il faudrait que les acteurs de notre justice et le ministère de la justice en est conscience pour éviter d’autres drames,et surtout ,ne pas nous faire croire qu’on se suicide par bravade!si un jour quelqu’un vous parle de suicide,croyez-le,quelqu’un de normal ,ne sort pas ce genre de propos par fierté!
    Quand aux autres détenus,je maintiens qu’une réelle prise en charge dès le début et une vie décente auraient des effets bénéfiques pour leur avenir;madame Aurélie Philipetti qui s’est rendue à la prison de Metz-le Meheu a du se rendre compte de visu ,ce que signifie une prison française en 2008,manque de moyens,surpopulation carcérale,et prisonniers sans vie sociale réelle.Une sanction,oui,mais pas l’effacement du condamné.
    Norbert Van der Meulen
    Officier marine marchande retraité

  2. Norbert Van der Meulen

    @adonis,vous écrivez:" Prenez Michel Onfray, philosophe libertaire, issue de la gauche libertaire camusienne, est également un anti-libéral (contre le libéralisme économique)",je suis en tital accord avec votre analyse,mais l’explication du sociologue Michel Clouscard n’est pas mal non plus,on ne peut niez que pas mal de Bobos et pas de Bonobos!se soient convertis assez facilement au libéralisme ambiant,qu’il soit européen ou mondial comme de nos jours.S’il se trouvent libertaires,ils peuvent le croire fermement,c’est parce qu’il ont les moyens de s’acheter ce que le prolétaire ne pourra jamais faire,un appart ,rue Montorgueil,et des petits légumes hors de portée de sa bourse parce que bio!Mais ça fait bien de faire du roller ou du vélib,laissant ainsi les trains surchargés du matin aux banlieusards de la grande couronne!
    salut et fraternité
    Norbert Van der Meulen

  3. Nobo57

    Bla,bla,bla…le gouvernement sait bien qu’il n’y a pas de places disponibles pour les mineurs et dans la loi il y a tant de dispositions pour les mineurs et qui sont inappliquées…Vraiment Sarkozy veut vraiment donner l’impression qu’il travaille et Rachida Dati veut justifier les dépassement de son budget à la "Justice" …dépassement récurant

  4. adonis

    @ maxime: Bonjour….. Les Libéraux-Libertaires??….. Excusez-moi mais cela ne veut strictement rien dire…. Car si on se dit libertaire (soit de la gauche camusienne ou du socialisme-libertaire de Bakounine), on ne peut pas être également libéral (pour le libéralisme économique), ça n’as aucun sens….. Prenez Michel Onfray, philosophe libertaire, issue de la gauche libertaire camusienne, est également un anti-libéral (contre le libéralisme économique)

  5. maxime

    Libéral-libertaire est un terme forgé en 1972 par le philosophe et sociologue marxiste Michel Clouscard dans son livre Néofascisme et idéologie du désir (voir aussi Critique du libéralisme libertaire).

    L’auteur considère que Mai 68, dans ce qu’il appelle ses aspects gauchistes estudiantins, fut une sorte de contre-révolution libérale, un cheval de Troie du libéralisme, sous un avatar libertaire. Il aurait produit un marché du désir, une société qui confond liberté et libéralisation, qui implique la permissivité pour le consommateur et la répression pour le producteur. Tout cela servant, selon lui, à sauver un capitalisme en crise radicale.

    Cette critique a été reprise récemment par l’écrivain Alain Soral, notamment dans son livre Jusqu’où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante. Il donne aussi à ce qu’il considère comme une idéologie un support dans la société : les "li-li-bo-bo", ou libéraux-libertaires bourgeois-bohèmes, assimilables à ceux que d’aucuns appelleraient les "soixante-huitards" ou "gauchistes" convertis au libéralisme économique.

    De nos jours, des hommes politiques comme Édouard Fillias ou Daniel Cohn-Bendit[1] se définissent comme étant des libéraux-libertaires

  6. adonis

    @ asse42: Bonsoir…. Je désire te faire mes excuses mais sois stp plus cool et plus tolérant, merci d’avance.. J’ai été jeté un coup d’oeil sur le Blog de Manuel Valls pour voir ce qu’il écrit (ça fait peur!) et j’ai vu que tu as posté dans le dernier post du blog de Manuel Valls.. J’avoue que tu l’as bien remis à sa place le sarko du PS, c’est vrai qu’il critique mais qu’il ne propose rien, et que c’est un opportuniste qui n’as aucune conviction, avide de pouvoir

  7. adonis

    Bonsoir Madame Belkacem…. Sans prendre parti pour Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal, je constate que Bertrand Delanoë mélange la phylosophie libertaire et phylosophie libéral…. Être libéral, c’est avant tout être pour le libéralisme économique, c’est être pour la spéculation…. Exemple: Margaret Tatcher était ultra-libérale sur le plan économique, mais très conservatrice sur le reste…. De plus, le socialisme n’est pas compatible avec le libéralisme

  8. Norbert Van der Meulen

    @ GENeSE,tout à fait partant pour soutenir Madame Ségolène Royal avec conviction et ardeur,le libéralisme,trop connoté pour moi et tellement galvaudé.Si seulement beaucoup de nos camarades relisait Marx,mais prenez simplement l’introduction à l’analyse économique de jean-marie Chevalier,editions découvertes,Université Paris Nord…le libre date de 1984,vous verrez ce qu’est le libéralisme,tel que les anglo-saxons l’ont élaboré,Adam smith,ricardo et Hayek!
    Plutôt Mademe Ségolène Royal,qui connait les tenants et les aboutissants de l’économie et de possibilités étatiques de la réguler,et on ne le dis pas assez,parce que c’est une femme,cela parait incroyable,mais oui,elle avait plus d’idées que DSK,lui ,que nous proose-t-il,gérer la crise,et maintenat la famine,à quoi sert ,je vous le demande le FMI???,le Banque mondiale,à financer la banque alimentaire en cas de catastrophe,pas à aider économiquement l’economie de ces pays pauvres,.Quant à l’OMC,tous nous malheurs financiers sont venues de ces accords sans mettre la moindre régulation entre pays anciennement développées et pays riches.Oui,il nous faut une régulation,française,européenne économique et mondiale,avant que les plus graves évènements sur cette planète n’atteigent leur paroxysme.Oui,je crois que Madame Royal a trouvé la ligne et la charpente idéologique et économique sur les quelles nous fondrons le socialisme du XXI siècle,mais pas en suppriment le marché,en en écartant,les rentiers et les profiteurs,ceux qui concoivent l’économie comme une source de profit pour une caste mondiale,de pipeule et d’aristocrates en mal de distractions,ce que nous voulons,c’est l’arrêt immédiat de ces coups tordus financiers,qui vont jusqu’à spéculer sur la famine,une honte,depuis quand les banques ne doivent plus avoir de déontologie,depuis quand le capital doit ne servir que des privilégiers?
    Et le livret A doit servir ,une bonne fois pour toutes à l’épargne et au logement social,la France en a un besoin pressant!

    lucky.blog.lemonde.fr/ allez sur la collonne de gauche pour trouver l’article

    15/05/2008

    La famine fait spéculer (un petit article accablant paru hier dans “Libération”).

    On admirera la ligne de défense de cette banque d’affameurs et de véritables “criminels économiques contre l’humanité” (si les mots ont un sens) qui ne concède jamais qu’une anodine erreur de communication, comme d’habitude.

    Quant à la conclusion de l’article, elle est sidérante : Déjà 140 fonds financiers spéculatifs indexés sur ces tout nouveaux “profits” du changement climatique, de la misère, de la faim et de la pénurie d’eau ?

    Parmi eux, combien de produits financiers made in France ?

    LD

    —————————————————————
    Carte postale de Bruxelles. Chaque mardi, la mondialisation en histoire
    De notre correspondante à Bruxelles JULIE MAJERCZAK
    Libération : mardi 13 mai 2008

    Salut et fraternité,et parler à vos enfants,ça c’est de l’éducation,même de politique,ils aiment cela!Car c’est le monde de demain qu’on va leur laisser…Il est de notre devor de les informer de ce qui se passe en coulisses!
    Salut et fraternité
    Norbert Van der Meulen

  9. génèse

    Juste un petit coucou! en avant pour la conquête du PS avec Ségolène!

  10. Norbert Van der Meulen

    Bonsoir à toutes et à tous,au risque de me répéter la sanction en tant que telle n’a pas de valeur éducative.La seule valeur éducative pour un être humain est la prise de conscience de ses actes et de son existence,et comment en arriver là ,justement par l’éducation,la pédagogie et l’apprentissage des valeurs humaines et sociales.Toute sanction contribue à une humiliation et une frustration,une dévaloraisation et un rabaissement de la dignité humaine.La seule façon pour faire comprendre un acte répréhensible,est d’expliquer ce que la norme de la loi existante est,encadre et réglemente.C’est dans l’enfance qu’il faut amener l’enfant à comprendre le plus tôt possible les raisons qui font que les hommes et les femmes sont heureux dans un vivre ensemble dans le partage de leur vie ,capital humain et capital travail.Donnez aux enfants l’essentiel pour vivre sur cette terrre,et vous verrrez la délinquance diminuer naturellement.Ce sont des professionnels de l’évolution de l’enfance(psychopédiatre,pédiatres,spécialistes de la psycholinguistique,de la psychologie de l’enfance et du langage,avec compétence dans les supports médias,les significations langagières,enfin tout ce qui construit un enfant et ce qui le structure qui vont développer ses capacités,compétences et pertinences)qui seuls peuvent nous apporter de vraies réponses,pas des sanctions après coups.L’idée de Madame Ségolène Royal sur des maisons d’encadrements émises lors de sa campagne n’est pas si farfelue que cela,il suffit d’y adjoindre du personnel compétent en matière de pédagogie et de valoriser le devenir d’enfants à la dérive.Je crois que c’est possible,il suffit de s’en donner les moyens,doublons déjà le budget de l’éducation nationale,et récupérons sont qui en ont été écartés.Les cas les plus durs méritent une autre réflexion et une autre forme d’encadrement,amis toujours axé sur la maitrise du sens de la vie.
    salut et fraternité
    Norbert Van der Meulen,officier marine marchande retraité.

  11. François-Xavier BOFFY

    Bonjour à tous, en particulier aux Lyonnais de naissance et/ou d’adoption,

    A quand un doublé élections locales – élections nationales pour le PS ? la moitié du chemin est fait !

    Amitiés belkacemiennes.

  12. adonis

    Bonjour Madame Belkacem….. Je m’excuse, je vais être encore hors sujet, mais j’ai regardé, hier soir sur France 2, l’excellent "Farenheit 9/11" de Michaël Moore,…. et en le regardant, je me suis posé la question suivante: Est-ce qu’un réalisateur Français aurait autant courage qu’un Michael Moore pour faire un documentaire politique comme "Farenheit 9/11" ?……….. Farenheit 9/11 est sorti en 2004, flingue littéralement les Bush Père et Fils (entre autres), et as eu la Palme d’or à Cannes en 2004

  13. adonis

    @ pascal wilder: l’essence est tellement chère que si ça continue, je vais passer une annonce dans une agence matrimoniale afin d’épouser une gérante de station service ^^…..non mais sérieusement, il faut espèrer que le prix du carburant arrête d’augmenter, parcequ’autrement, cela vas devenir intenable même pour les particuliers…..et il ne faut pas compter sur N.S et son gouvernement pour faire quoique ce soit…. et pour les marins pêcheurs, je crois bien qu’ils vont encore se faire "ballader" par N.S

  14. adonis

    @ pascal wilder: Bonjour…. Oui en effet, le prix du carburant ne cesse d’augmenter,..et maintenant le gazole est aussi cher que l’essence sans plomb 95….. C’est sûr que pour les Taxis, cela ne doit pas être la joie,…. Pourtant N.S et son gouvernement pourrait allèger un peu "la facture" avec la TIP flottante, mais non….. Bref l’essence est tellement chère que lorsque je fais le plein de ma moto, j’ai l’impression d’acheter la station service avec ^^…. Bah il vaut mieux en rire!

  15. adonis

    […] en revanche, je trouve que le nombre de candidature, est totalement surréaliste ^^….. maintenant ce n’est pas bien grave car les militants feront, eux-même, vite "le tri",….je pense que le choix des militants vas se jouer principalement sur Royal, Delanoë, voir Martine Aubry puis Julien Dray si ils confirment leur candidature…. Sur ce, Bonne soirée à vous Madame Belkacem

  16. adonis

    Bonsoir Madame Belkacem, j’espère que vous allez bien…. J’ai appris samedi soir, au JT de 20H, que Madame Royal as présenté sa candidature pour le poste de secrétaire générale, cela n’as pas été une surprise et en ce qui me concerne, je ne vois pas trop où est le problème que des présidentiables (comme Ségolène Royal et Bertrand Delanoë) se présentent à la candidature de secrétaire général du P.S…. surtout que tous les deux (Royal et Delanoë) travaillent sur leur programme réciproque […]

  17. MOZER

    bonjours Mme najate,
    juste une question pour vous, pourquoi ne pas privatiser le partie socialiste ? comme ça si quelqu’un veut faire une contribution d’idée pour le congrés du PS alors il doit ramene de l’argent pour acheter des actions avant,,,,,( jai remarqué maintenant tous les elephons veul ent faire des contribution avant le congrés)

    salutations

  18. François-Xavier BOFFY

    Bonsoir GE et Pascal,

    Pour ajouter à vos propos je rappellerais que tous ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy comme tous ceux qui ont voté pour Ségolène Royal n’ont pas forcément voté avec une connaissance complète et juste de leurs programmes respectifs… La personnalité, quelques phrases deci-delà, des raccourcis médiatiques ont aussi beaucoup pesé sur le choix final.

    Je suis en effet persuadé que sur le plan du programme pur le pacte présidentiel de SR était bien meilleur (même si perfectible) que celui de NS, mais si tout se jugeait sur le plan du programme Jospin n’aurait pas été battu par Le Pen en 2002.

    Amitiés belkacemiennes.

  19. Gérard ELOI

    @ Pascal,

    Je pourrais dire, par exemple, que le pacte présidentiel a été accepté par 47 % des Français. Un score qu’ étaient loin d’atteindre, auparavant, Jospin, Fabius,…

    Cet argument mérite quand même un peu d’attention !

    Bonne soirée

    GE

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