Interpellation du directeur de l’école Mas-de-la-Raz à Villefontaine : la ministre diligente une enquête administrative

Éducation nationale Publié le 24 mars 2015

A la suite de l’interpellation du directeur de l’école Mas de la Raz à Villefontaine (Isère) pour des faits présumés de viol sur ses élèves, les services du rectorat ont immédiatement pris la mesure de ces agissements très graves qui appellent la plus grande fermeté.

Le professeur a été immédiatement suspendu par l’inspectrice d’académie-DASEN.

L’inspectrice d’académie a pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner les équipes éducatives, les familles et les élèves. Une cellule médico-psychologique, l’IA-DASEN et l’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) étaient sur place dès l’ouverture de l’école lundi. La cellule médico-psychologique restera en vigueur le temps nécessaire.

Afin de faire toute la lumière sur cette affaire et sans préjudice de l’enquête judiciaire placée sous l’autorité du Parquet, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient immédiatement de diligenter une enquête administrative confiée à l’inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.

8 commentaires sur Interpellation du directeur de l’école Mas-de-la-Raz à Villefontaine : la ministre diligente une enquête administrative

  1. LANCIEN Dominique

    Ce sale individu a déjà été condamné en 2008 pour des faits odieux similaires ! Comment la Justice et le Ministre de l’éducation de l’époque ont ils pu oser laisser cet abject Personnage reprendre l’Enseignement comme si de rien était !!!? Le Ministre de l’époque doit être poursuivi pour négligence scandaleuse!!!

  2. LE VAN

    Comment peut-on laisser enseigner une personne avec un tel pavé dans son casier judiciaire ? Pourquoi faut-il toujours se poser les questions APRES qu’il soit trop tard ! Mais quelle ignominie ! Je suis dégoûtée de constater DE NOUVEAU la défaillance de notre système juridique, éducatif, … au détriment d’enfants qui ne souhaitaient qu’apprendre à lire et non à être projeter sans le comprendre dans un monde qui n’est pas le leur !!!

  3. blibliblabla

    Comment ce fait il que ce prof ait pu agir dans ses actes , alors qu’un prof ne doit pas rester seul avec un seul enfant !? Toutes les victimes doivent obtenir réparation de l’état , car si le traumatisme ne s’enlèvera jamais , la réparation pécuniaire pourra aider ces futurs dépressifs dans leurs besoins matériels quand ils auront des périodes de dépression ! L État
    est fautif de tous les partis !

  4. Jegoux Christine

    Madame La Ministre,
    Il semblerait que dans la région où je vis il se passe des choses graves au niveau de l’école. Après l’histoire de cet enfant de 3 ans que l’on a retrouvé errant tout seul en plein centre ville de Bourgoin-Jallieu après que l’école ait téléphoné à la maman pour lui dire que son enfant avait disparu ce qui a ému de nombreux habitants de Bourgoin-jallieu mais visiblement pas notre rectorat….cette histoire effroyable de Villefontaine. Comment peut-on imaginer que l’on ne demande pas à l’embauche d’un instituteur un extrait de son casier judiciaire?
    Ça me paraît un minimum de ne pas confier des enfants à des pédophiles.

  5. Le Masle Hélène

    Madame la ministre,
    Je suis maman et enseignante et je considère que l’école est un lieu où les enfants doivent être en sécurité.
    Pour travailler dans une école anglaise j’ai dû fournir un extrait de mon casier judiciaire et je pense qu’on devrait faire pareil en France. Les rectorats devrait nous en demander la présentation. Je vous avoue que j’ai même été étonnée, en commençant à enseigner dans un collège français, de ne pas avoir a fournir mon casier judiciaire.
    Ne serait ce pas une décision que vous pourriez prendre ? Ce n’est pas grand chose mais cela pourrait sauver des enfants.

  6. Videau

    Madame,
    cette histoire est tout à fait scandaleuse… au delà de mon écoeurement pour ce qui a été infligé à ces pauvres enfants dans le cadre SCOLAIRE, au delà de la compassion que j’éprouve pour les familles qui avaient confié leurs petits à l’Ecole (je suis moi-même maman), je ressens une profonde colère à cause du discrédit que cette sordide histoire apporte sur notre profession.
    Les parents devraient pouvoir nous confier leurs enfants sans angoisse qu’une telle chose se produise.
    Si quelque chose de positif doit ressortir de ce fait-divers, je voudrais que ce soit la tolérance zéro appliquée aux enseignants ou éducateurs impliqués dans des affaires de moeurs (lorsque les faits sont avérés) que ce soit ou non dans le cadre de leurs fonctions, qu’ils soit renvoyés sur le champs sans possibilité d’exercer à nouveau un métier au contact des enfants, que recteurs et inspecteurs d’académie soient informés lorsqu’un agent est inquiété ou même soupçonné d’être amateur de pédopornogrpahie ou d’attouchements.
    Enfin, qu’il existe une médecine du travail pour les professeurs avec des entretiens réguliers qui permettraient peut-être de déceler le mal-être, la dépression, la honte qui (j’ose l’espérer) précèdent parfois le passage à l’acte.
    13 ans que je suis dans la fonction publique et AUCUNE visite médicale, aucun entretien de routine avec un médecin psychologue… alors qu’on nous confie au quotidien ce que les gens ont de plus cher.
    Merci de m’avoir lue.
    Bien cordialement,
    Mme Videau

  7. Monard hervé

    Madame la ministre,

    Vous devriez devant la gravité des faits présenter des excuses publiques au nom de l’état pour sa négligence !!
    Comment un homme après une condamnation de ce type peut-il encore exercer auprès d’enfants. Vous portez Madame la ministre la responsabilité des actes de cet homme !
    L’état est défaillant ! Une bande de bureaucrates gras et lents assis confortablement sur leurs avantages qui poussent les enfants dans la gueule du loup pourtant condamné 7 ans plus tôt.
    (Pour détention d’images à caractère pedo-pornographique.)
    Madame s’il s’agissait de vos enfants… Peut-être alors réagiriez vous, tous aussi irresponsables que vous êtes !

    Qu’attendez-vous pour mettre en place une liste des personnes dangereuses ou potentiellement dangereuses à destination de l’ensemble des établissements et organismes gestionnaires d’établissements afin de garantir la sécurité de nos enfants !
    Si vous souhaitez d’autres idées a ce propos n’hésitez surtout pas madame la ministre a faire appel à mes services pour enfin mériter un jour votre salaire….versé par les parents contribuables dont vous venez par votre négligence de permettre le viol de leurs enfants !!!

    Merci

  8. GALLIEN

    Madame la Ministre,
    Comment se fait il que lorsque nous faisons partie d’une simple association caritative, nous soyons obligés de fournir tous les ans un extrait de casier judiciaire alors que nos enseignants, qui ont eux, ont la lourde tâche d’éduquer nos chérubins, n’aient pas cette même obligation.
    Je suis moi même maman de deux filles et me révolterait de cette négligence administrative. C’est pourtant pas les moyens humains qui manquent….Voilà une réforme simple mais qui éviterait que l’inspectrice d’académie déclare qu’elle n’était pas au courant de l’avis judiciaire de son personnel.

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