L’ambition de la réforme du collège pour l’allemand

Presse Éducation nationale Publié le 16 avril 2015

Je tiens à réaffirmer l’ambition de la réforme du collège pour l’apprentissage des langues vivantes, dont l’allemand. La réforme du collège a précisément vocation à faire bénéficier tous les collégiens des vertus avérées de dispositifs jusqu'à présent dérogatoires qui ne concernaient que quelques-uns.

La LV1 dès le CP profitera aussi à l’allemand

En effet, à compter de la rentrée 2016,

  • L’apprentissage de la première langue vivante étrangère commencera dès le cours préparatoire (CP) pour tous les élèves ;
  • Avec l’apprentissage de la même langue vivante 1 du CP à la troisième, l’exposition à la langue vivante 1 sur l’ensemble de la scolarité obligatoire augmentera fortement et fera progresser les élèves ;
  • Le ministère prépare une « carte des langues » dans les académies, permettant de garantir une continuité de l’offre entre primaire et collège, et veillant à favoriser la diversité linguistique, qui profitera à l’apprentissage de l’allemand. Cette cartographie des langues permettra de flécher un certain nombre de postes de professeurs afin d’assurer une offre optimale du choix des langues sur l’ensemble du territoire.
  • Un travail a par ailleurs d’ores et déjà été lancé avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) afin de  développer les jumelages entre écoles françaises et écoles allemandes qui sont la meilleure promotion de l’allemand dés le plus jeune âge .

Pour tous les élèves ayant suivi l’allemand en primaire, les classes bi-langues demeurent en 6e

  • Avec la nouvelle organisation du collège, les élèves qui ont appris une langue vivante 1 autre que l’anglais à l’école élémentaire, pourront débuter l’apprentissage de l’anglais en LV2 dès la 6e. Cette mesure a vocation à ne pas dissuader les familles qui jugent l’apprentissage précoce de l’anglais indispensable à faire le choix d’une autre LV1. Elle conforte donc bien la diversité linguistique.

 La LV2 dès la 5e pour tous les élèves

  • La deuxième langue vivante sera enseignée à chaque élève dès la classe de cinquième ;
  • Son volume d’heures hebdomadaire sera sensiblement augmenté : de 6h, l’enseignement passera à 7h30 tout au long de leur scolarité au collège (soit une augmentation de 25%), ce qui bénéficiera à toutes les LV2 dont  l’allemand.
  • Les expérimentations conduites sur l’apprentissage de la LV2 dès la 5e depuis la rentrée 2014 dans l’académie de Toulouse et dans 35 collèges de l’académie de Rennes montrent que cela conforte l’apprentissage de l’allemand (le nombre d’élèves choisissant l’allemand en LV2 a augmenté).

Les enseignements disciplinaires en langue étrangère ouverts à tous dans les enseignements pratiques interdisciplinaires

  • La réforme du collège offre enfin la possibilité d’un véritable renforcement linguistique avec la présence des langues vivantes étrangères dans les enseignements pratiques interdisciplinaires sur le modèle de la discipline non linguistique dans les sections européennes de lycée.

Le recrutement des professeurs d’allemand en hausse

  • Le ministère anticipe l’augmentation du nombre d’élèves pratiquant l’allemand en recrutant plus d’enseignants d’allemand : 443 postes en 2014, 514 en 2015, contre 199 en 2010.

355 commentaires sur L’ambition de la réforme du collège pour l’allemand

  1. Blanche

    La consultation qui a débuté ce jour ne nous demande pas notre avis sur la suppression des classes bilangues et des classes euros, ni de celle du latin et du grec !
    Quelle hypocrisie !
    Que vont devenir les professeurs d’allemand qui n’auront plus de classes bilangues?
    La démonstration faite de l’allemand en primaire n’est pas du tout convaincante ! Combien à l’heure actuelle existe-t-il d’écoles primaires où l’allemand est enseigné, mis à part l’Alsace et la Lorraine?
    la grande région Alsace-Lorraine-Chamapgne Ardenne va-t-elle avoir le privilège de conserver ses bilangues ou juste l’Alsace et la Lorraine?
    Dans votre soucis d’égalité des chances on peut supposer que les Champardennais auront les mêmes possibilités de conserver leurs bilangues? Ces classes ne sont en rien élitistes puisque ce ne sont pas des classes mais des groupes d’élèves répartis dans plusieurs classes, regroupés lors des cours d’allemand ! Seul quelques établissements et chefs d’établissements ne jouent pas le jeu, à vous de sanctionner ces mauvais « élèves » mais pas les enseignants d’allemand qui s’évertuent à motiver leurs élèves et se déplacent dans les écoles primaires pour recruter !
    Cessez de politiser le débat droite / gauche, il y va de l’avenir de nos enfants !

  2. blablablablabla....

    “En d’autres termes, nous élargissons la logique des classes bilangues à plus d’élèves, et améliorons l’apprentissage de la deuxième langue vivante pour tous. C’est une réelle avancée”, blablabla blaaaaablaaaaa…. Et vous osez dire ça???2h30 de cours pas semaine une avancée???!!!!! Nous n’avons vraiement pas mérité d’avoir une ministre aussi incompétente et aussi sourde, PARTEZ, DEMISSION!!!!DEHORS!!!!

  3. Philou

    Vous étiez au concours de la résistance et l’avez apprécié … alors oui, vive la résistance. Résistons à votre plan de réforme inique qui prévoit la suppression des classes bilangues et sections européennes. Renseignez-vous sur les bons chiffres (http://blogs.mediapart.fr/blog/pascale-fourier/090515/allemand-les-impenses-de-la-reforme-du-college). Vos conseillers, ne maîtrisaient pas le socle commun et se sont plantés dans leurs calculs. Une réforme du collège est nécessaire oui, mais elle peut se faire sans la suppression des bilangues et classes européennes. Pourquoi supprimer un dispositif qui fonctionne plutôt que l’étendre à tous (ce qui était préconisé par le rapport de décembre 2014!). Non, les bilangues ne sont pas des classes d’élite. Dans mon collège ZEP, elles sont ouvertes à tous, assurant une meilleure mixité sociale. Arrêtez de nous mépriser! Nous nous sentons insultés chaque fois que vous prenez la parole et ressassez invariablement les mêmes arguments erronés. Vous savez très bien que l’allemand au primaire ne prendra pas. Comment voulez-vous mettre en place une carte des langues sans avoir les personnels formés pour cela? Voulez-vous mettre un couteau sous la gorge qui ne choisiraient pas allemand pour leurs enfants? Si vous ne proposez pas l’allemand partout, n’est-ce pas inégalitaire? Alors réfléchissez un peu, reconnaissez que vous avez eu tort et avez agi avec trop d’empressement. Pour résoudre un problème, une équation, il faut avoir les bonnes données, vous ne les avez pas eues. Allez, vous avez droit à l’erreur, revoyez votre copie. En cours d’acquisition … attention, on pourrait basculer dans le non acquis …

  4. Closer et l'allemand

    Collège vranzais kaputt!
    J’arrête l’allemand, mais j’apprends le boche…
    Publié le 08 mai 2015 à 9:00 dans Politique Société
    Mots-clés : allemand, École, latin, Najat Vallaud-Belkacem, réforme du collège

    Parmi les aberrations de la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem, on a relevé le mauvais coup, peut-être fatal, porté à l’enseignement de la langue de Goethe dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. On s’en est ému jusque dans les sphères gouvernementales à Berlin, où des juristes pointilleux estiment que les mesures annoncées contreviennent à l’esprit du traité de l’Elysée de 1963. Cette charte de la réconciliation franco-allemande, signée par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, stipule en effet que « les deux Gouvernements reconnaissent l’importance essentielle que revêt pour la coopération franco-allemande la connaissance dans chacun des deux pays de la langue de l’autre. Ils s’efforceront, à cette fin, de prendre des mesures concrètes en vue d’accroître le nombre des élèves allemands apprenant la langue française et celui des élèves français apprenant la langue allemande ». Longtemps, la lettre, sinon l’esprit, de ce chapitre du traité semblait avoir été respectée : la démocratisation de l’accès à l’enseignement secondaire dans les deux pays avait, en chiffres absolus, fait croître régulièrement le nombre des élèves apprenant l’allemand en France et le français en Allemagne.
    Ce tour de passe-passe statistique masquait le fait que la proportion des apprentis germanophones et francophones était en constante régression : l’obligation de l’apprentissage d’une seconde langue vivante était progressivement réduite en Allemagne, notamment dans la filière professionnelle des Realschule1, et l’espagnol s’impose en France comme seconde langue archidominante. Les enfants et adolescents étant principalement mus par la loi du moindre effort et du plaisir maximum, ils consentent à apprendre l’anglais, ou plutôt le « globish » appauvri, qui vous ouvre l’espace de la consommation matérielle et culturelle mondialisée. Ils ne voient aucune raison de se soumettre à la discipline d’apprentissage pénible d’une langue exigeante, où il ne s’agit pas de « construire son savoir » avec des méthodes ludiques, mais de s’enfoncer dans le crâne des règles de grammaire et de construction du discours notablement différentes de celles de sa langue maternelle. Et puis, pour aller s’éclater en boîte à Berlin le temps d’un week-end Easyjet, le « globish » est largement suffisant pour commander ses bières et amorcer un plan drague…
    À treize ou quatorze ans, lorsqu’il s’agit de cocher la case « langue II » sur la fiche de vœux pour le passage en 4ème, l’ado concerné a affuté ses arguments pour persuader ses géniteurs de l’inscrire en espagnol : l’apprentissage de la langue de Cervantès lui ouvrira les portes du vaste monde, de Madrid à Buenos-Aires en passant par Mexico et Caracas… La ruse pour justifier la paresse est soutenue par la capacité de ces mêmes ados à tanner leurs parents jusqu’à ce qu’ils craquent, y compris sous la pression du chantage : « Si tu m’inscris en allemand, je n’en ficherai pas une rame, d’ailleurs, au brevet, la deuxième langue, c’est qu’une option… ».
    Najat Vallaud-Belkacem vient de priver les parents adeptes de la résistance à la nonchalance juvénile du dernier argument qui leur restait pour contraindre leur progéniture à se colleter avec les subtilités de la déclinaison de l’adjectif germanique. Elle a mis fin d’un trait de plume à l’existence des classes bilangues en 6ème, ou l’on apprend simultanément l’anglais et l’allemand. Trop élitiste ! Manière détournée d’échapper au « collège unique », où tout le monde fait tout, c’est à dire rien. C’est vrai : pour apprendre l’allemand avec un minimum de succès, il convient d’être à l’aise avec sa propre langue, dans le vocabulaire comme dans la compréhension de sa grammaire, ce qui exclut pas mal de monde. Les classes bilangues, pourtant, n’étaient pas seulement un refuge pour gosses de bobos, mais permettaient aussi à une minorité d’enfants issus des milieux dits défavorisés, les plus doués, d’échapper au déterminisme social. S’il s’agit de donner des perspectives d’emploi à ces jeunes, c’est bien l’allemand qu’il faut leur enseigner pour leur permettre d’aller outre-Rhin combler le déficit démographique d’une puissance industrielle vieillissante ! C’est ce qu’ont déjà compris un grand nombre de ressortissants de pays du Moyen-Orient, Palestiniens, Syriens, Irakiens fuyant la guerre, et se construisant une existence acceptable, et parfois confortable, à Hambourg, Munich ou Stuttgart…
    Quant aux jeunes bourgeois de l’Hexagone, s’ils avaient un minimum de jugeote, et même s’ils voulaient exercer astucieusement leur droit à la paresse, ils devraient comprendre que dans un contexte de concurrence effrénée pour l’accès aux bonnes places, la maitrise de l’allemand leur donnerait un avantage certain sur leurs concurrents balbutiant bêtement l’espagnol. Un simple coup d’œil sur la structure des échanges, l’intégration des économies à l’échelle européenne, le marché de l’emploi des cadres suffira à les persuader…
    On trouvera également quelques bénéfices secondaires à pouvoir accéder, dans la langue originale à quelques auteurs pas totalement inintéressants : qui, sinon les profs d’allemands, espèce en voie d’extinction pourra faire apprécier le Faust de Goethe, ou L’Allemagne, un conte d’hiver de Heinrich Heine ? Mais cela est peut-être trop demander à Mme Vallaud-Belkacem.
    Cette dame, par ailleurs, dispose d’un don exceptionnel pour se payer notre cafetière (« Unsere Kaffeekanne zu bezahlen ») : pour calmer l’ire des Germains, elle a précisé que l’on allait pouvoir être initié à l’allemand dès le CP, dans le cadre d’une « carte des langues » sur le territoire, où, en fonction des besoins et des demandes, d’autres langues que l’anglais pourraient être enseignées en primaire. J’entends déjà les hurlements des parents dont les mioches pourraient être privés d’anglais précoce ! Résultat prévisible : l’allemand au CP, ce sera pour les Alsacos !
    Ajoutons, pour conclure, que point n’est besoin d’aimer les Allemands pour apprendre leur langue. On peut arrêter l’allemand et se mettre au boche.
    *Photo : Pixabay.
    En Allemagne, on a abandonné les tentatives de « Gesamtschule » (collège unique) pour rétablir un système dual général (Gymnasium) ou professionel (Realschule). On pourra comparer les résultats français et allemands en regardant le taux respectif du chômage des jeunes… ↩

  5. Blanche

    Je ne peux résister à vous citer un extrait de la lettre de Monsieur Alain MORVAN, Ancien recteur d’académie, Professeur émérite à l’Université de la Sorbonne

    “Que vous dirai-je des dispositions préconisées pour les langues vivantes ? Il se trouve (vous le savez peut-être) que je suis un peu linguiste. Tout angliciste que je suis (et peut-être parce que je suis angliciste), j’ai eu l’occasion de mesurer les périls que charrie avec elle la « globalisation » linguistique. Je les cite : uniformisation de la pensée, des références culturelles (quand la culture est présente, ce qui n’est guère le cas avec le globish d’aéroport) ; affront inutile aux humanités, aussi et à cette universalité propre aux Lumières, qui vivait de cosmopolitisme partagé et non d’alignement réducteur sur un plus petit commun dénominateur ; non-sens économique, enfin, quand on sait par exemple l’importance des échanges franco-allemands. Mais plutôt que de verser dans la déploration, je tiens à rappeler que ma réflexion de linguiste, adossée à une vision géopolitique, m’a conduit, comme recteur, à élaborer une politique des langues forte, volontariste, et que deux ministres aussi différents que MM. Jack Lang et Luc Ferry ont approuvée, encouragée et même défendue – souvent à l’encontre des élus de leurs partis respectifs qui, par faiblesse, auraient préféré que je privilégie la voie du renoncement et du tout anglais LV1/espagnol LV2.

    Premier axe d’une bonne politique linguistique, la défense de langues minoritaires en nombre dans notre système scolaire actuel, mais essentielles à l’échelle de la planète, de l’Europe, ou de la culture : allemand, italien, portugais. Les chefs d’établissement de Clermont-ferrand, d’Amiens puis de Lyon savaient qu’à mes yeux, c’est la demande qui doit précéder l’offre et l’entraîner avec elle. Les résultats ont été quasi prodigieux. L’allemand, toujours menacé, se sentait soutenu. Les germanistes aussi, ce qui les changeait des situations ordinaires où l’anglais et l’espagnol progressent même lorsque nous dormons. Surtout lorsque nous dormons. Je suis donc navré de voir l’allemand désormais menacé. Les projets en cours proposent des classes bilangues avec allemand dès lors que cette langue aura été enseignée en primaire. Mais les documents reçus de vous reconnaissent que seuls 6% d’élèves du premier degré choisissent cette langue, faute d’une offre et de moyens suffisants. Puis-je rappeler que dans l’académie de Lyon, le nombre d’élèves en bilangues anglais-allemand est passé entre la rentrée 2004 et la rentrée 2005 de 1441 à 2814, soit une croissance de 1373 élèves? Ce n’est pas pour rien qu’à la rentrée 2005, toujours dans le ressort de l’académie de Lyon, la pratique de l’allemand en 6ème atteignait son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. C’est cet élan que la « rénovation » des bilangues va remettre en cause. Il m’est douloureux de constater que l’affaiblissement des trois langues précitées (allemand, italien, portugais) reçoive un encouragement officiel. Et qu’advient-il du traité de l’Élysée ? Sans doute Charles de Gaulle et Konrad Adenauer manquaient-ils de prescience politique… Que tous les efforts déployés il y a peu encore par quelques recteurs déterminés soient ainsi compromis ne serait pas à l’honneur de notre pays. Je suis sûr que Mme Vallaud-Belkacem le comprendra.

    Deuxième axe d’une politique linguistique ambitieuse : les sections européennes. Et là – pardonnez la vigueur du trait – les bras m’en tombent. Que des responsables pédagogiques osent écrire, en 2012, dans leur français approximatif, que ces fleurons de notre enseignement, ces pépinières d’excellence « n’ont plus vocation d’[sic] être », conduit les esprits libres à se demander si ce n’est pas là, au fond, que se situerait la véritable intention idéologique, la véritable manipulation politicienne. Ces classes ont amplement démontré leur efficacité. Témoin l’enthousiasme avec lequel parents et établissements les ont plébiscitées. Si je puis une fois encore mettre en avant mon action de recteur – mais j’étais un homme de terrain, non un pédagogue en chambre ou un gourou fréquentant davantage les plateaux de télévision que les vraies classes avec de vrais élèves –, je me permets de porter à votre connaissance que, tous niveaux confondus, de la rentrée 2004 à la rentrée 2005, le nombre de sections européennes de l’académie de Lyon est passé de 177 à 208. Sur ces 208 sections, 121 se situaient en collège. Et ce dispositif n’a pas été étranger, tant s’en faut, à la reprise de l’allemand, de l’italien, du portugais. Les professeurs de ces trois langues ont sûrement gardé le souvenir des années 2002-2007. Au nom de quelle efficacité faudrait-il donc supprimer ce qui a fait ses preuves ?”

  6. Nuits blanches en France

    Madame la Ministre,
    je vous ai entendu dire qu’à l’avenir tous les élèves seraient bilangues dès la 5ème. Votre souhait n’est donc pas d’avancer la LV2 à la 5ème, mais de repousser l’apprentissage d’une langue étrangère en section bilangue à la 5ème? Cela entraine clairement une perte d’heures d’enseignement: 3h pour la 6ème, 0,5h pour la 5ème, 4ème et 3ème, fait 4,5h d’enseignement de perdu sur la totalité des années de collège.
    Je tiens aussi à rappeler que la bilangue n’est pas une classe, mais une section : les élèves sont systématiquement repartis sur plusieurs classes.
    Avec mes salutations distinguées

  7. Höhne

    NON: la grande majorité des collèges de France ne pourra pas proposer l’allemand en bi-langues puisque les écoles primaires ne proposeront pas l’allemand ce qui est d’ailleurs compréhensible puisqu’il est évident que pratiquement personne ne veut faire apprendre à son enfant l’allemand A LA PLACE DE l’anglais. Quelle idée…!
    NON: tous les élèves intéressés ne pourront pas apprendre l’allemand en LVII puisqu’ils ne seront pas assez nombreux pour qu’on leur ouvre une classe dans beaucoup trop de collèges. Ceci est déjà le cas depuis bien longtemps et c’est pour cette raison d’ailleurs que les classes bi-langues ont été intégrés dans des collèges, pour contourner la concurrence avec l’espagnol.
    NON: les traités qui incitent la France à faire en sorte que l’allemand soit renforcé à l’école ne sont pas respectés. La réforme fera en sorte que l’allemand disparaîtra dans de très nombreux collèges où existaient uniquement les classes bi-langues.
    Ces mensonges à répétition sont un vrai scandale.
    Mélanie HÖHNE

  8. Clemens Brentano

    “Cette réforme du collège s’inscrit dans un processus de déconstruction de l’école républicaine et signe sa mise à mort avec le développement du pédagogisme (…) C’est le règne de la confusion et de l’inculture qui s’affirme comme tel au plus haut sommet de l’État.”

    Jean-Pierre Le Goff est sociologue, mais vous ne manquerez pas, Madame, de l’insulter de « pseudo-intellectuel » comme vous l’avez déjà fait pour d’autres !

    http://www.marianne.net/jean-pierre-goff-cette-reforme-du-college-signe-mise-mort-ecole-republicaine-100233254.html

  9. B

    Demain, c’est la Fête de l’Europe, les drapeaux allemands seront en berne!

  10. Philou

    Att__end_d__ez, j’ai du__du mal à é__crcrcr__ire …. je suis immobile! Cessez vos propos méprisants et dégradants! Vous savez très bien que l’allemand ne pourra être enseigné au primaire que dans de rares exceptions du fait du choix des parents pour l’anglais, incontournable de nos jours. Non les options n’étaient pas le moyen d’accéder à certains établissements et pas d’autres. J’enseigne en établissement REP et nous accueillons tous les élèves qui veulent faire allemand en bilangue! Dans un autre département, le Tarn, pour ne pas le nommer: les parents doivent inscrire leurs enfants dans le privé s’ils veulent leur faire apprendre l’allemand. Depuis 3 ans, les demandes de dérogations faites pour accéder aux EPLE publics sont systématiquement refusées: ce n’est pas un motif de dérogation valable balance l’Inspection Académique!!! Alors croyez-vous sincèrement que les recteurs auront à cœur de mettre en place votre réforme. Ils choisiront la voie de la facilité (comme vous d’ailleurs!). Aujourd’hui, j’ai honte, honte d’avoir voté Hollande, honte d’avoir porté au pouvoir un gouvernement et une ministre inconsciente des réalités du terrain. Il faudra vous le dire en quelle langue, l’allemand? puisque vous vous targuez d’être une germaniste … en même temps, c’est vrai qu’avec eins, zwei, drei et ich liebe dich, vous risquez d’avoir du mal à nous entendre si nous nous exprimons dans la langue de Goethe. Déjà qu’en français, vous ne voulez rien comprendre … Je m’arrête là, je suis écœuré par votre obstination … je vous rappelle qu’une réforme, pour être efficace, nécessité l’adhésion de celles et ceux qui doivent la porter sur le terrain. Ne comptez-pas sur moi!

    PS: merci à votre service com’ qui supprime sur facebook ainsi que sur ce site les commentaires qui vous déplaisent. Bel esprit d’ouverture! C’est vous qui parlez de concertation???

  11. Blanche

    Facile d’aller dans un collège des Mureaux quand la voie a déjà été ouverte en avril 2013 ! Le président de la République était venu dans la commune et avait notamment visité le collège Jean-Vilar. C’est toujours plus facile en terrain conquis !
    Pourquoi refuser le dialogue avec les 37 000 signataires, avec l’ADEAF, avec les députés du Groupe d’Amitié France-Allemagne ?http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=rcADEAF
    De quoi avez-vous si peur?
    Votre attitude devient dictatoriale!
    Où sont les valeurs de la République, de la Démocratie dans ce refus de nous entendre?
    Nous ne voulons pas la suppression de la réforme du collège mais une refonte de celle-ci! Qu’y-a-t-il de si compliquer à comprendre?

  12. Céline Bourgeois

    Madame la Ministre,

    Vous prétendez que votre réforme du collège a de grandes ambitions pour l’enseignement de l’allemand.
    Pourquoi refusez-vous de comprendre que la suppression des classes bilangues est au contraire une erreur et qu’elle enlève tout soutien à l’enseignement de l’allemand en France ?
    Actuellement 80% des élèves en France apprennent l’allemand dans des dispositifs bilangues, c’est-à-dire 3 heures par semaine dès la classe de 6ème. Avec l’introduction de la LV2 en classe de 5ème pour tous, l’apprentissage de l’allemand n’est donc pas avancé mais reculé d’un an pour la majorité de nos élèves! Et à raison de 2h30 par semaine au lieu de 3h! Sans parler de la suppression des sections européennes (toutes langues confondues) qui fera perdre 2h de langue par semaine aux élèves de 4ème et 3ème suivant cette option. Il ne s’agit aucunement d’un gain mais d’une perte. Quel progrès !!!

    Les EPI incluant une langue étrangère ne seront pas une sorte de section européenne pour tous, car en collège la section européenne sert à un renforcement linguistique afin de préparer les élèves à suivre un cours d’une autre matière enseignée en LVE en section euro au lycée. Avec leur faible bagage de 7h30 de LV2 sur 3 ans, quels seront les élèves qui voudront se lancer dans ce dispositif sans bonne préparation linguistique ? Ou lesquels voudront intégrer un cursus ABIBAC ? Ceux dont les parents auront les moyens de payer des cours particuliers ou des séjours linguistiques à l’étranger pendant les vacances ? Et les autres alors ???
    Il est d’autre part illusoire de penser qu’avec ce faible volume horaire un collégien sera capable de suivre un cours de mathématiques, de SVT ou d’histoire-géographie en langue étrangère en 4ème ou 3ème.

    D’autre part, vous dites que vous allez créer une nouvelle carte des langues en primaire pour favoriser l’apprentissage de l’allemand. Mais cela ne correspond pas à la demande sociale des familles qui ne souhaiteront pas attendre la classe de 5ème pour que leurs enfants se mettent à l’anglais, ce qui est bien légitime dans le monde dans lequel nous vivons. De grâce, Madame la Ministre, regardez la réalité en face et écoutez un peu les personnels de terrain! Pourquoi vouloir réduire à néant le travail accompli ces 10 dernières années dans les sections bilangues qui ont réussi à maintenir un effectif stable de germanistes aux alentours de 15% ? Pour des raisons budgétaires ? Je ne pense pas que les frais de déplacement que le ministère de l’Education nationale devra payer aux professeurs partageant leur service sur 3 établissements soient une économie pour le budget de l’Etat… Et pourquoi recruter des professeurs que vous ne pourrez pas affecter car il faudra déjà redéployer le service de tous les enseignants de collège ?

    La France a besoin de gens capables de parler l’allemand à l’avenir. La question n’est pas de vouloir que tout le monde apprenne l’allemand au collège, nous avons simplement besoin de maintenir les effectifs pour avoir suffisamment de germanistes en France et de recrues dans les cursus franco-allemands du supérieur ou de la voie professionnelle. Votre réforme met tout cela en péril, Madame.

  13. B

    Oui Madame la Ministre “finissons-en avec les approximations, les polémiques médiocres, les postures qui interdisent le débat.” Vous êtes d’une malhonnêteté intellectuelle sans bornes!

  14. Nuits blanches en France

    Bonjour,
    encore une question : quel sort prévoyez-vous aux classes bilingues (avec deux i), ces classes où certaines matières sont enseignées en langue étrangère à partir de la 6ème et le programme en LV basé sur la littérature? Pour ces classes qui pour l’allemand n’existent à ma connaissance qu’en Alsace, en Lorraine et dans les collèges et lycées internationaux, les élèves sont effectivement sélectionnés. Prévoyez-vous donc leur fermeture?
    Et qu’en est-il des établissements internationaux que je viens de mentionner comme par exemple le CSI à Lyon? Les considérez-vous comme élitistes, doivent-ils disparaitre?
    Avec mes salutations respectueuses
    une professeure d’allemand qui se pose des questions

  15. VANDEWALLE CANEVET Natacha

    Madame la Ministre,

    De quoi aurons-nous l’air, lorsque plus personne ne maîtrisera l’allemand dans notre pays?

    N.V.

  16. LEGER

    Madame la Ministre,
    Je me permets de vous suggérer un peu de lecture:
    http://www.education.gouv.fr/cid4105/la-cooperation-franco-allemande.html (+ liens annexes). Dites-nous comment vous comptez atteindre ces objectifs, avec quels moyens, notamment en personnel qualifié? Par quelles mesures concrètes et précises?
    LV1 dès le CP: très bien, mais le concours des professeurs des écoles comporte-t-il une/des épreuve/s de langue(s)? S’agit-il d’un enseignement? d’une initiation? A quel rythme les élèves seront-ils exposés à cette langue? Une langue étrangère peut-elle être enseignée par un professeur non diplômé en langue? Par un natif formé ni à la pédagogie ni à la didactique des langues?
    LV2 en 5ème: très bien-aujourd’hui 100% des élèves de 4ème apprennent une 2ème langue, majoritairement l’espagnol. Y aura-t-il un choix possible entre plusieurs LV2 dans chaque collège? Quels critères seront retenus pour ce choix?
    (-ils ne sont pas « bilingues », ne le seront pas plus en commençant en 5ème à raison de 2H3O/semaine)
    EPI: module ‘langues et cultures régionales et étrangères’. Quelle langue? la LV2??? Les heures prévues pour cela sont bien prises sur les disciplines, non? Disciplines qui disposeront de fait de moins d’heures d’enseignement. Vous n’imaginez tout de même pas d’autre part qu’un élève débutant puisse faire un exposé en langue étrangère? Et combien de nos collègues sont bilingues (interdisciplinarité en langue étrangère?)?
    Merci de nous répondre!

  17. T. Charier

    Madame,
    Élève en classe binationale je ne peux que défendre et souligner l’immense enrichissement que cela représente pour moi et mes camarades. Les opportunités sont incommensurables, et je pense que promouvoir les langues, quelles qu’elles soient est une bonne alternative.
    Le seul bémol que je pourrais trouver au système éducatif linguistique actuel, est l’apprentissage de l’anglais, auquel je ne distingue aucun programme et contenu défini, d’après mon expérience personnelle.
    Quant aux 20% de “liberté” laissée aux enseignants d’histoire, cela me paraît risquer. Il m’est souvent arriver de constater que mes professeurs craignaient de ne pouvoir “terminer le programme”. Le risque est ici, que certains chapitres se voient “omis” si j’ai bien saisi la nature de ces 20%. Et je ne vois pas, dans ce cas, comment organiser les examens. Une dérogation ou un aménagement par classe ou par professeur me paraît fort complexe.
    Pourriez-vous répondre à mes interrogations? Je vous en serait reconnaissante, car votre réforme me semble plus que perplexe. Et j’aimerai vous suggérer de consulter les classes bilangues actuelles, qui sont les premières concernées il me semble. Il serait dommage qu’elles n’aient pas leur mot à dire.

  18. NAKONZ Elodie

    Expérimentation à Toulouse et Rennes : n’oubliez pas de préciser que les bilangues ont été maintenues dans ces deux académies pour l’allemand, en parallèle de l’expérimentation de la LV2 en 5ème (rapport des IG de décembre toujours … ), et ce sous les pression des familles, qui, elles, voient aussi l’importance et l’efficacité des bilangues ! Maintenez les bilangues pour l’allemand, pour ceux qui veulent démarrer l’allemand en 6ème !!!

  19. NAKONZ Elodie

    Pas de suppression de l’allemand ? Possible de faire de l’allemand en CP ? Permettez-nous d’en douter !
    En Alsace et en Lorraine sans doute, où 60% des enfants l’apprennent (souvent car il n’y a pas d’autre langue enseignée par le professeur des écoles d’ailleurs ), vous serez bien obligés de « recentrer sur l’anglais » ces pauvres égarés … Mais dans le reste de la France, c’est de l’anglais dès le départ! J’en veux pour exemple la ville de Caen : 56 écoles, 1 seule propose de l’allemand car elle a une enseignante habilitée , soient 10 enfants germanistes à Caen en 2016 !!!! Les bilangues permettent à plus de 160 enfants de commencer l’allemand en 6ème, en revanche ! Cessez donc votre com’ insupportable et parlez vrai : vous n’avez pas l’argent nécessaire pour faire commencer la LV2 en 6ème par tous, comme le préconise le rapport des IG de décembre 2014. Ça, ce serait un vrai progrès. N’essayez pas de faire croire que ces arrangements profiterons à l’allemand, nous continuons notre travail de vraie information …

  20. PF

    Recruter massivement ?? A quoi cela va servir ??? Le nombre de germanistes va fondre comme neige au soleil car visiblement vous n’avez toujours pas intégré que 90% des germanistes au collège le sont en bilangues…Renseignez-vous à la fin, c’est usant…

  21. Hans Castorp

    Personne ne peut accepter que vous fassiez passer pour une réforme un programme visant uniquement à économiser des heures et des postes en nous martelant que les élèves ont tout à y gagner.
    Ce déguisement est indigne, et vous le savez bien Madame la Ministre !

  22. Philou

    Je reprend le titre de votre désintox … Nous n’avons JAMAIS dit que l’allemand serait supprimé! Arretez de faire de l’intox! Il sera juste quasiment assassiné! NOUS SAVONS comment cela se passe en primaire, NOUS CONNAISSONS la situation sur le terrain pour la vivre depuis des années. Que veulent les parents dont les enfants arrivent au primaire? Qu’ils apprennent l’anglais! Et ce n’est pas votre cartographie qui y changera grand chose. Les déclarations de bonnes intentions ne sauraient être suivies de faits que si les conditions sont pour cela créées! Peu ou pas d’enseignants du primaire sont formés à l’allemand et ceux qui le sont en anglais avouent eux-mêmes y perdre leur latin (désolé, je fais d’une pierre deux coups), tant ils ont d’autres priorités à gérer. J’enseigne dans une ville comprenant 6 écoles primaires. Comment allez-vous organiser l’apprentissage de l’allemand? Regrouper les élèves? Soyons sérieux deux minutes!! Votre réforme est inapplicable en l’état ou alors elle le sera mais débouchera sur ce contre quoi nous vous mettons en garde depuis des semaines. Vous parlez de discussion, de conciliation mais continuez de nous mépriser. Consultez donc les véritables acteurs du terrain, ceux qui ont à coeur d’offrir aux élèves des parcours non pas d’élistisme mais d’excellence. Dans ma ville, la bilangue est ouverte à TOUS les élèves. Tous les élèves qui souhaitent faire allemand le peuvent par conséquent. Alors, arrêtez de vouloir nous enfumer, n’est-ce pas vous qui avez déclaré il y a peu sur RTL qu’à force de débiter des mensonges, on finit par y croire soi-même? Apparemment, vous avez trop débité les votres!

  23. Almuth Bassier

    Des échanges entre classes du primaire? De l’allemand exclusivement du CP au CM2? Quels directeurs d’école, quels parents seront séduits par ces options? Mais ouvrez les yeux, madame la ministre et regardez ce qui fonctionne bien aujourd’hui et pour quelles raisons? Nous ne sommes pas contre les réformes en général (pour ma part, j’ai soutenu la réforme du baccalauréat en 2013), nous sommes contre des mesures qui visent à supprimer des classes qui fonctionnent bien (les bilangues allemand-anglais) tout en permettent au plus grand nombre de choisir cette voie d’ouverture. Point de sélection, point d’elitisme, les classes sont ouvertes à tous et en ce qui concerne mon collège, pas encore tout à fait remplies. Dans le sud de le France, l’allemand est un choix qui ne va pas de soi. Pour la survie des classes bilangues! Allemand LV2 = fin de l’allemand dans de nombreux établissements!

  24. Brunel

    Madame la Ministre,

    Votre réforme a pour objectif principal la lutte contre le décrochage scolaire .c’est une urgence et je voue félicite de vous atteler à ce problème, on ne peut , en effet , laisser tant de jeunes sur le carreau, douter d’eux- mêmes au point de basculer dans la violence ou la dépression.

    Par contre, il est déjà presque trop tard pour lutter au collège, les problèmes sont visibles des le début du Ce1…et les efforts apportés par l’aide personnalisée sont parfois insuffisants pour les enfants qui ont des parents défaillants .Par contre, ces parents défaillants ( eux-mêmes d’anciens élèves en échec qui ont des comptes à régler avec l’école ) continuent d’empoisonner la liberté pédagogique des enseignants dont le seul souci est de ne pas avoir d’ennui avec ces parents qui ne veulent pas admettent les difficultés d’apprentissage temporaires de leur enfant.

    Non , leur enfant est intelligent, “c’est vous Madame l’instit qui ne savez pas comment prendre mon enfant ” disent-ils .” Vous le traumatisez ” lorsque vous exigez que pendant les explications …il ne s’amuse pas avec ses crayons ! !
    Alors que font la majorité des colllègues? Ils ferment les yeux sur le problème …en le renvoyant au collège …il est urgent , Madame la Minitre de recadrer le rôle des parents au sein de la communauté éducative et de rendre aux enseignants leur mission pédagogique et aux parents leur mission éducative ( transmission de la valeur travail, du respect des règles de vie …).
    Le problème du collège, c’est une accumulation de problèmes non résolus en primaire.
    Traiter le mal à sa racine !

  25. ALG

    Madame la Ministre,
    Dans le socle commun de compétences à acquérir par tout homme ou femme politique, voici les résultats des évaluations obtenus par vos services:
    Maîtrise de la LANGUE DE BOIS –> ACQUIS
    mention Très bien
    Sincérité, honnêteté –> NON ACQUIS
    Capacité à participer à un débat contradictoire –> NON ACQUIS
    Ecoute de l’autre –> NON ACQUIS
    A ce propos, plus de 35 000 personnes s’opposent à la disparition de l’allemand.
    http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=rcADEAF

  26. Hans Castorp

    Inutile de répéter en boucle les objectifs de votre réforme : sur le terrain personne n’en veut ! Toutes ces voix qui s’élèvent à tous les niveaux avec de vrais arguments de professionnels du terrain scolaire ne vous inspirent pas une minimale remise en question ?
    C’est préoccupant …

  27. Mme Duroure-Valentin

    Madame la Ministre,
    L’apprentissage de l’allemand n’est pas du tout réservé à une élite. Dans ma petite ville de province, où existent deux lycées professionnels publics et un centre de formation d’apprentis, de très nombreux échanges ont été réalisés en partenariat avec la Chambre de Métiers de Leipzig, dans les domaines de l’hôtellerie-restauration et du bâtiment. Ils ont été rendus possibles parce que les jeunes concernés avaient pu bénéficier au collège de la présence de classes bi-langues.
    En tant qu’enseignante et présidente de l’association « Haute-Loire / Leipzig », je vous demande instamment de maintenir ces classes et de respecter les engagements de la France à l’égard de notre partenaire allemand.

  28. weballemand

    Allez une petite info pour vous montrer combien il sera facile de mettre en place une classe des langues …

    Aucun effort n’est fait pour développer l’allemand à Marseille 2ème ville de France: 3 postes fléchés seulement ont été ouverts dans les 400 écoles élémentaires marseillaises pour la rentrée 2016!!! Rien dans le 4ème, 5ème, 6ème, 7ème, 9ème, 10ème, 11eme, 12ème, 13ème, 14ème arrondissements. Deux écoles du 8ème ont un poste fléché malgré, et encore celui du Roy d’Espagne risque de ne pas être pourvu car la Conseillère pédagogique langues vivantes a appelé les 3 collègues fraîchement habilitées pour prévenir que l’école est extrêmement difficile et qu’elle recommande de bien réfléchir avant de la demander……..??! Mais alors pourquoi ne pas ouvrir dans les 16 autres écoles de l’arrondissement qui sont plus calmes?!?

    Voilà, devant tant d’hypocrisie et de mépris de la part de votre ministère, je reste sans voix et complètement démotivé!

  29. Jan Scheithauer

    Madame,

    Ai-je bien compris que l’abandon des classes bilingues n’a pas lieu ? Que, bien au contraire, il y aura plein de classes bilingues ? Que partout où on propose une langue vivante 1 autre que l’anglais à l’école élémentaire on proposera également au collège des classes bilingues (allemand-anglais, italien-anglais, espagnol-anglais, etc.)?

    Citation:
    “Pour tous les élèves ayant suivi l’allemand en primaire, les classes bi-langues demeurent en 6e
    Avec la nouvelle organisation du collège, les élèves qui ont appris une langue vivante 1 autre que l’anglais à l’école élémentaire, pourront débuter l’apprentissage de l’anglais en LV2 dès la 6e. Cette mesure a vocation à ne pas dissuader les familles qui jugent l’apprentissage précoce de l’anglais indispensable à faire le choix d’une autre LV1. Elle conforte donc bien la diversité linguistique.”

    Pouvez-vous nous expliquer ce point? Avez-vous pensé aux effectifs qu’il faut pour mettre en place cette réforme ambitieuse ? Et que se passe-t-il avec les anciennes classes bilingues?

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations distinguées.

    Jan Scheithauer

  30. Affeninsel

    Et quand tout le monde sera informé comme il faut de votre réforme et que la moitié de la France sera vent debout contre vos innovations, continuerez vous de clamer que vos détracteurs sont simplement animés par un égoïsme bourgeois ? Ou aurez vous la décence de reconnaitre que vous êtes incompétente sur ce sujet comme sur bien d’autres, et de supprimer ce projet (voire de démissionner, mais ne nous faisons pas d’illusions) ?

  31. prof d'allemand pas pseudo intellectuel

    Madame la Ministre,

    vous dites que vos détracteurs veulent conserver les dispositifs actuels (sections bilangues et européennes) soi-disant parce qu’ils veulent rester des privilégiés et qu’ils ne souhaitent pas que tout le monde y ait accès… Je n’ai jamais entendu d’argument aussi stupide ni d’attaque aussi sotte!

    Savez-vous ce qu’est le quotidien du prof d’allemand? C’est de recruter des élèves, de promouvoir sa discipline, de donner envie d’apprendre cette langue! Pourquoi voudrait-il réserver cela à une partie de la population???

    Tout le monde peut s’inscrire en section bi-langue, il n’y a pas de tri à l’entrée!!! Combien de fois va-t-il falloir vous le répéter?

    Il y a 10 ans, lorsque n’existaient pas encore les sections bi-langues et que l’allemand était encore proposé en LV1, on nous a dit “l’allemand LV1, ce n’est plus tendance, maintenant, la tendance, c’est la bi-langue”! Alors on a supprimé la LV1 allemand – qui au passage était enseignée à raison de 4h en 6ème, comme ça, hop, ni vu ni connu, on supprimait déjà une heure en 6ème puisqu’en bi-langue il n’y a plus que 3 heures – et on a créé les bi-langues.

    Qu’a fait le prof d’allemand? Il a fait de la publicité, il a organisé des voyages, rendu son enseignement attractif, proposé la certification, motivé ses élèves, au point que 10 ans plus tard, l’allemand est choisi non pas pour contourner quoi que ce soit, mais par réelle motivation.

    Que pourrait-on contourner, Madame la ministre? les bi-langues existent dans tous les collèges, ce n’est absolument pas un motif de dérogation pour s’inscrire dans un autre collège!!! Et à l’intérieur d’un collège, les élèves inscrits à cette option sont répartis sur plusieurs classes! Ils sont mélangés et non pas regroupés dans une seule classe!

    Personne ne veut “protéger” quoi que ce soit, Madame la Ministre! Nous tentons seulement de vous expliquer que si vous mettez l’allemand, l’italien et l’espagnol en parallèle au niveau 5ème, autrement dit en concurrence, peu d’élèves choisiront l’allemand…

    Avez-vous bien compris que les langues vivantes sont actuellement des matières à choix? Les seules d’ailleurs… toutes les autres disciplines du collèges sont obligatoires, seules les langues font l’objet d’un choix. Et si vous n’offrez que 2h30 d’enseignement à partir de la 5ème, la majorité des élèves se tournera vers l’espagnol! Peu de parents feront le pari que leur enfant pourra maîtriser l’allemand avec aussi peu d’enseignement! Et c’est en ça que nous affirmons que votre projet de réforme conduira l’allemand à sa disparition!

    L’allemand est attractif parce qu’il est enseigné dès la 6ème avec un minimum de 3h par semaine!!! S’il n’y a plus d’allemand en 6ème et seulement 2h30 de la 5ème à la 3ème, plus personne ne fera le choix de cette langue! Voilà pourquoi nous nous battons, Madame la ministre!

    Oui, nous l’avons lu, votre texte, hélas nous l’avons lu et bien compris, et c’est pourquoi trop, c’est trop! Vous balayez d’un coup tout notre travail, tous nos efforts faits depuis 10 ans, et ce n’est pas pour protéger nos petits postes ou quelques élèves soi-disant privilégiés que nous nous battons, mais bel et bien pour maintenir une diversité linguistique et des germanistes en France!!!

    Quand allez-vous lire nos textes à nous, Madame la ministre? Ce serait bien que vous compreniez enfin nos inquiétudes qui sont malheureusement fondées!

    Une professeure en colère

  32. We are Europe - We want languages

    Dzien dobry Pani Najat, tutaj jest petycja obok reformy. To jest trudno do przekonywać europejskie osob zrobic reformy obok jezyki w Francji. Mme; La Ministre, hier eine Petition gegen die Reformen. Es wird schwer sein, die europäische Bevölkerung von ihren Reformen zu überzeugen. Ce sera difficil de convaincre les personnes européennes de vos réformes. Nous avons besoin d’une europe multilingue et ouverte. Faites un vrai effort pour Europe et les langues: http://www.sylviegoulard.eu/reforme-des-colleges-et-apprentissage-de-lallemand-un-groupe-de-deputes-europeens-francais-et-allemands-lancent-un-appel/

  33. Hans Castorp

    Après avoir été “conservateurs”, voilà vos détracteurs qualifiés ce jour de “pseudo-intellectuels” faisant dans le “n’importe quoi” au point de contaminer la presse allemande , qui , sans doute incapable de vérifier par elle même le contenu de votre réforme, répète (en allemand) ce n’importe quoi. C’est bien Madame le Ministre, on avance là, on construit, ça vole haut. On attend la suite avec impatience.

  34. Anne Delposen

    Madame la ministre, pour tout vous dire, l’enseignement de l’allemand allait plutôt mieux, ces dernières années. C’est depuis que vous vous en occupez. qu’il est en sursis. Madame la ministre, ne faites surtout rien pour nous, merci d’avance.

  35. Ah oui?

    Pseudointellectuel parce qu’on reclame plus des langues et ne pas moins? L’enseignement des langues en France est sous-alimentés jusqu’à maintenant. Il faut être lingustiquement trilingue pour être à l’hauteur du Pays Bas, de la Pologne, du Luxemburg, du Suisse, de la Finlande pour avoir le label: We are qualified in languages- herzlich Willkommen! NO, we are Europe! Dont touch the agreement between De Gaulle -Adenauer – Kohl-Mitterand! Wir brauchen ein sprachlich offenes Europa mit Klassen mit 8 bis 16 Stunden Fremdsprachunterricht pro Woche, nicht diesen fremdsprachlichen Schmalspurunterricht.
    ! You dont have the right. Potrzebuje kwalificatcjy w jezyki i cultury!

  36. Nuits blanches en France

    Merci Mme Cali pour vos sages questions.
    Et merci d’avance pour publier les réponses que vous allez surement obtenir sous peu. ;-)

  37. Mme Cali

    Madame, et chers lecteurs rassurés par cette annonce,
    Ce qui est proposé n’est pas viable. Je vous explique très calmement et très concrètement pourquoi, sous forme de questions adressées à la Ministre:
    1) Sur quels critères allez-vous imposer l’allemand à certains primaires? Vous parlez de choix. Allez-vous accorder des dérogations pour ceux qui veulent faire de l’allemand/ceux qui ne veulent pas en faire? Et si vous n’avez pas assez de volontaires pour aller dans une école primaire “allemand”, que faites-vous, avec votre carte des langues?
    2) Qui va l’enseigner à l’école primaire? Les instituteurs (professeurs des écoles) ne sont pas formés pour cette matière. Les professeurs de collège ne sont pas formés pour enseigner à cette tranche d’âge. Le concours est d’ailleurs différent.
    3) Cas pratique, et c’est bien là le nœud du problème. Vous êtes dans un secteur avec quatre écoles primaires de 25 CM2 chacune. Soit 100 élèves au total. Sur ces 100 élèves, une petite vingtaine s’inscrit actuellement en bilangue. Avec votre réforme, si une de ces écoles propose de l’allemand (on ne sait comment, d’ailleurs), seuls 25 élèves se verront proposer la bilangue en 6e. Sachant que sur ces 25 élèves, certains voudront peut-être arrêter, et que d’autres n’ont jamais voulu commencer, que faites-vous si les effectifs sont trop faibles, allez-vous finalement fermer ces groupes, comme on ferme les groupes de lv2 depuis des années ou voulez-vous nous faire croire le contraire? Comment pourriez-vous justifier, en ces temps de crise, de maintenir des groupes de, disons 10 élèves par exemple, peut-être plus, peut-être moins?

    Les sections bilangues, elles, elles fonctionnent. Nous le savons d’expérience. C’est le dispositif qui, conjugué à nos efforts, permet de maintenir l’enseignement de l’allemand.

    Imposer, cela ne fonctionne pas. Donner le choix, cela fonctionne. Et le niveau pour lequel cela fonctionne le mieux, c’est l’entrée en 6e. C’est aussi simple que cela. Si vos conseillers ne vous l’ont pas dit, changez de conseillers.
    Et s’ils vous l’ont dit, alors j’en reste là.

    Cordialement,

    L. Cali

  38. Sudholt Emmanuelle

    C’est nouveau, ça vient de sortir :
    “Moins d’heures de langues = renforcement des langues ”
    Qui a bien pu dire cela ????….Toto ?

  39. Hans Dampf

    Une collègue, professeur d’allemand en collège (REP+) et fière de ses classes bilangues va emmener ses élèves la semaine prochaine en Allemagne, dans le cadre de l’échange. Sa crainte pour ce séjour? Que les jeunes entendent parler, en Allemagne, de la suppression annoncée de ces classes. Car elle ne leur en a pas parlé, cela créerait une belle panique dans les familles, dans le quartier. Qui comprendrait une chose pareille??

    Avez-vous un conseil à lui donner, à cette collègue passionnée et impliquée dans son travail?

  40. Prof en classse bilangue et en classe européenne

    Prof d’allemand en classe bilangue et en section européenne : c’est quoi ça ? un prof en voie de disparition ! Grâce à notre nouvelle ministre de l’éducation nationale qui a voulu Sa Réforme …

    Mais non ! ça ne peut pas marcher !
    Notre pays a besoin de germanistes, de vrais, qui apprennent l’allemand dans de bonnes conditions, comme on le fait actuellement en classes bilangues et européennes.

    Il faut écouter et changer d’avis, Madame la Ministre !!!! Il est encore temps, vite !!!

  41. Almuth Bassier

    Avec l’allemand en LV2 à 2,5h hebdomadaires, les futurs collégiens sauront dire “eins, zwei, drei” et ” ich liebe dich” au moment de leur bac. Comme vous, mme la ministre! Ils pourront donc embrasser une grande carrière politique. Herzlichen Glückwunsch (Pardon, vous ne l’avez pas appris, ça!).

  42. perret

    Madame,

    Ce sont des centaines, des milliers d’enseignants de langues vivantes qui vous alertent depuis un certain temps, ces enseignants sont des experts des classes bi-langues et des sections euro. Alors, raisonnez-vous: entendez leurs mises en garde, afin de prendre la bonne décision, celle de maintenir un dispositif qui marche et qui fait ses preuves.

    Une enseignante en colère

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