Je veillerai à ce que partout où ces jeunes réfugiés seront accueillis, ils puissent aller à l’école


La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem a estimé dimanche que l’accueil des enfants réfugiés pouvait être “une chance” pour certaines communes rurales qui ont des classes menacées de fermeture pour cause de baisse de la démographie.

Dans une petite commune qui s’apprêtait à voir disparaître une classe à cause de la baisse démographique, c’est vrai que c’est formidable. Bien sûr que cela va être aussi une chance pour un certain nombre de communes rurales“, a expliqué Najat Vallaud-Belkacem lors du “12/13 dimanche” de France 3.

La ministre de l’Éducation nationale était interrogée sur la proposition de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (LR) d’inciter des réfugiés à s’installer dans des communes rurales, là ou il y a des classes ou des écoles qui ont fermé, pour permettre de les rouvrir.

Oui, bien sûr il a raison“, a approuvé Najat Vallaud-Belkacem. “Et, c’est le travail que conduit avec nous le ministre de l’Intérieur pour bien répartir sur le territoire l’accueil des réfugiés“. “J’ai d’ailleurs déjà eu beaucoup de remontées de ces communes rurales qui voient dans l’accueil de ces enfants réfugiés une opportunité“, a-t-elle souligné.

Pour la ministre, l’école a d’une manière générale “un rôle fondamental à jouer dans cet accueil de réfugiés”.

Le droit à la scolarité est garanti dans notre pays et je veillerai (…) à ce que partout sur les territoires, on puisse assurer à ces enfants, à ces jeunes, un accès à l’école ou à l’université, bref la poursuite de leurs études qui leur permettront de s’insérer normalement dans notre pays“, a-t-elle dit.

Revenant sur l’estimation d’un accueil sur deux ans de 8 à 10.000 enfants de réfugiés annoncée par ses services, la ministre a précisé qu’elle se basait sur l’idée qu’un réfugié sur trois est mineur.

On a la chance d’avoir dans notre école française un dispositif qui s’appelle les centres académiques de scolarisation des enfants allophones, qui nous permet d’avoir des classes spécifiques pour accueillir ces enfants, leur faire apprendre très vite le français et un certain nombre de valeurs républicaines avant de les mettre dans des classes ordinaires. C’est comme cela que les choses vont se passer“, a-t-elle expliqué, en précisant que 45.000 enfants allophones fréquentaient déjà ces structures.

L’éducation nationale compte aussi s’adresser aux parents pour faire en sorte qu’ils comprennent le fonctionnement de l’école et apprennent eux-mêmes le français. Nous développons pour cela un dispositif qui s’appelle +ouvrir l’école aux parents+“, a ajouté la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.


Avec AFP.

Éducation nationale Publié le 13 septembre 2015

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3 commentaires sur Je veillerai à ce que partout où ces jeunes réfugiés seront accueillis, ils puissent aller à l’école

  1. ulma

    Bravo…Mais revenons à l’égalité des chances pour tous à l’école et expliquez moi comment nos enfants qui rentrent en 2ème au Lycée dans des classes de 35 ont les même chances que tous…(Lycée Clémenceau Montpellier) et tout le monde trouve ça normal…la rentrée c’est bien passée!

  2. Gérard Eloi

    Comme Renault, un grand bravo pour cette belle démonstration d’humanisme constructif et réaliste !

  3. renault

    Bravo pour cette intervention! de plus, en ruralité, ces enfants peuvent être une chance d’ouverture culturelle et… de maintient des effectifs. Nous nous pouvons leur donner une stabilité sociale et culturelle… intéractif donc!
    LES pep 23 ont déjà organise quant à leur prise en charge psychologique… d’autres associations se tiennent prêtes.

    continuez votre action pour ces populations!

    respectueusement votre

    respectueusement votre!

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