Tout mon soutien à l’enseignante blessée par un élève du lycée Étienne Oehmichen, à Châlons-en-Champagne

Éducation nationale Publié le 12 octobre 2015

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tient à exprimer sa vive émotion et tout son soutien à l’enseignante blessée ce lundi matin par un élève du lycée Etienne Oehmichen, à Châlons-en-Champagne dans l’académie de Reims. Le lycéen, armé d’un pistolet à billes, a été rapidement interpellé par la police.

L’enseignante, qui ne souffrait pas de blessure grave, a été évacuée par les pompiers, tandis que les élèves ont été rapidement évacués vers des lieux sécurisés avec leurs enseignants.

L’IA DASEN s’est rapidement rendue sur place, rejointe par la rectrice de Reims dans l’après-midi. La cellule psychologique de soutien de la préfecture est mobilisée dès ce lundi après-midi pour soutenir la cellule de soutien déjà en place dans le lycée.

La ministre tient à exprimer toute sa solidarité avec l’équipe éducative et réaffirme sa volonté de prévenir et de lutter contre toutes les formes de violence à l’école.

Tags :

5 commentaires sur Tout mon soutien à l’enseignante blessée par un élève du lycée Étienne Oehmichen, à Châlons-en-Champagne

  1. Tout va toujours très bien : Le "Point" de ce soir

    Parmi la myriade de bonnes affaires du site leboncoin.fr, une singulière offre d’emploi attire l’oeil. “L’APE [association des parents d’élèves] de l’école du Rouz prend ses responsabilités et fait un appel à candidatures pour recruter, en CDD, un(e) contractuel(le) qui aura en charge une classe de maternelle (niveau à définir avec les enseignants en place) à partir du 2 novembre 2015.”
    À l’origine d’une telle initiative, la fermeture, à la rentrée 2015, d’une classe de maternelle d’une école de Concarneau (Finistère) et la suppression, par conséquent, d’un poste d’enseignant. Une décision surprenante, à l’heure où les effectifs augmentent, passant ici de 237 à 239 écoliers. Une situation qui a conduit les parents furibonds à adresser dès septembre un courrier au recteur et à l’inspecteur d’académie, ainsi qu’à la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.
    “On ira jusqu’au bout”
    “On leur a laissé une dizaine de jours pour avoir une réponse, après quoi, on a décidé de se saisir du problème”, raconte Régis Campion, le vice-président de l’association, au quotidien régional Ouest-France . Face au silence des intéressés, l’APE a jeté son dévolu sur le plus grand site de petites annonces en France. “On ira jusqu’au bout” en cas d’inaction des pouvoirs publics, ont menacé les parents. Comprendre : recruter et rémunérer eux-mêmes le candidat retenu si aucun remplaçant n’est proposé par la voie officielle.
    Les postulants, eux, devront se présenter à l’école le 17 octobre pour un entretien. Mise en ligne jeudi, l’annonce avait séduit sept personnes vendredi. Reste à résoudre la question de la légalité de cette démarche collective, qui a déjà fait ses preuves l’année passée dans l’Ain. À la suite d’un départ à la retraite, le collège Vaugelas s’était lui aussi lancé à la recherche d’un professeur de français. Résultat ? Un franc succès.

  2. Tout va très bien Madame la Marquise...

    Un lycéen de 15 ans a été placé en garde à vue lundi matin au commissariat de Châlons-en-Champagne, après avoir tiré sur une professeur avec un pistolet à bille en criant “Allahou akbar”, a-t-on appris de source judiciaire. Le jeune homme, scolarisé au lycée technique Oehmichen à Châlons-en-Champagne, est entré dans l’établissement en possession d’un pistolet à bille, d’une grenade “airsoft” à très faible puissance et d’un couteau, avec l’intention de tuer son professeur de français avec qui il avait un différend, a expliqué à l’AFP, Christian de Rocquigny, le procureur de Châlons.
    “Il a raconté aux enquêteurs qu’il avait un plan depuis une semaine qui consistait à poignarder son professeur de lettres puis à voler sous la menace la voiture de son professeur de physique pour se précipiter sur la gendarmerie afin de mourir en martyr”, a précisé le procureur. Selon lui, le lycéen est sorti lundi matin de son cours de physique pour se rendre dans la salle de français, mais “a changé d’avis au dernier moment”. “Il a seulement remis à son professeur de français une feuille contenant un couteau puis a brandi une arme avant de retourner dans son cours de physique pour tirer sur l’enseignante”, a poursuivi Christian de Rocquigny.
    Très détaché
    “L’élève a également poussé cette enseignante qui aurait été légèrement blessée à la main”, a-t-il ajouté. Le lycéen a alors laissé partir l’ensemble des élèves de la classe et appelé lui-même les policiers qui l’ont interpellé sans difficulté puis placé en garde à vue. “Lors des auditions, il est apparu très détaché et a seulement évoqué une punition qu’il avait eue en français, et le fait qu’il ne voulait pas être en filière générale, mais suivre un bac pro. Les policiers étudient par ailleurs la piste d’une radicalisation récente”, a encore indiqué le procureur. Un examen psychiatrique est prévu mardi matin avant un probable défèrement du jeune homme devant le parquet.
    Dans un communiqué, la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, a exprimé “sa vive émotion et tout son soutien à l’enseignante blessée”. “La ministre tient à exprimer toute sa solidarité avec l’équipe éducative et réaffirme sa volonté de prévenir et de lutter contre toutes les formes de violence à l’école”, précise le communiqué. La préfecture a dépêché une cellule de soutien psychologique dans le lycée.

  3. Pimprenelle

    Les enseignants de plus en plus séduits par une « assurance anti-menace ». Comme le révèle Le Parisien ce lundi, plus d’un prof sur deux, soit 461 000 exactement, ont souscrit à l’assurance « offre métiers de l’éducation » pour un peu moins de 40 euros. L’assurance proposée par la Maif en partenariat avec les Autonomes de Solidarité laïques offre aux professionnels de l’éducation en cas d’incident aussi bien un accompagnement juridique qu’un soutien psychologique et moral et une protection des dommages corporels, rappelle le quotidien.
    De plus en plus de profs, et plus particulièrement les jeunes enseignants, souscrivent à ce contrat particulier. Leur nombre a en effet augmenté de 2,7 % en France entre 2011 et 2014, et les moins de 30 ans représentent 10 % des bénéficiaires, indique Le Figaro . La société d’assurance précise au Parisien que sur les quelque 9 000 dossiers gérés tous les ans, 36 % sont liés aux « insultes ou menaces » d’un élève ou d’un parent, et pas moins de 32 % concernent des diffamations ou du harcèlement.
    Plus de dialogue
    L’enquête de l’Insee « Éducation nationale : des métiers exposés aux menaces et aux insultes » publiée au mois de juillet 2014 révélait que « si les violences physiques contre le personnel de l’Éducation nationale sont relativement rares, chaque année en moyenne, 12 % d’entre eux déclarent faire l’objet de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier ».
    Le Figaro précise que la Maif, qui joue le rôle de médiateur, permet parfois d’éviter une procédure judiciaire. D’après le quotidien, la compagnie d’assurance juge que davantage de discussions avec la hiérarchie ou les collègues pourraient permettre de régler de nombreux différends.

  4. Breye

    Prévenir et de lutter contre toutes les formes de violence à l’école « BON COURAGE ,si les moyens sont insuffisants vous soufflez dans un violon , lutter contre le vice ce n’est pas évidant » :::: à mon avis il faut arrêter le tout caméras de surveillances, remettre à poste le concierge qui habitait sur le lieu, au moins lui , il avait une connaissance de tout ce qui entrait et sortait de l’école :::: je pense qu’un concierge prévient et anticipe , on va dire qu’il est sensitif , une caméra est uniquement dans le correctif, on ne peut réagir que quand le coup est porté

Commentaires fermés.