L’Éducation nationale mobilisée pour faire comprendre la Laïcité à ses élèves

Éducation nationale Publié le 23 octobre 2015

Ce vendredi 23 octobre 2015, le journal Le Parisien – Aujourd’hui en France consacre un dossier à la pédagogie de la Laïcité. Retrouvez ci-dessous l’encadré consacré aux actions du ministère de l’Éducation nationale en la matière, notamment celles engagées par Najat Vallaud-Belkacem en 2015.

Des formations à la laïcité sont désormais proposées aux professeurs, élus locaux et habitants des quartiers populaires. DES RÉFÉRENTS LAÏCITÉ À L’ÉCOLE. Depuis 2013, la charte de la
laïcité à l’école, recensant « les règles qui permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire », est affichée dans l’ensemble des établissements. Pour la première fois depuis cette rentrée, les parents ont été invités à la signer. Ces derniers mois, à la suite des attentats visant « Charlie Hebdo » et l’Hyper Cacher, puis aux minutes de silence perturbées dans certains collèges et lycées, il a été décidé de former 1 000 ambassadeurs de la laïcité (enseignants, proviseurs, inspecteurs…), tous volontaires. A l’issue d’un séminaire de deux jours animé par des recteurs, préfets, historiens, juristes… ces référents servent de relais auprès de leurs collègues. Au total,
300 000 enseignants devront avoir été sensibilisés. Le ministère vient également de distribuer à tous les directeurs du public, de la maternelle au lycée, un livret laïcité afin de permettre aux équipes de « répondre de façon appropriée à d’éventuelles contestations ».

DES ÉLUS SENSIBILISÉS. De plus en plus d’élus mais aussi d’agents territoriaux sont sensibilisés, à travers des conférences ou de véritables ateliers, à la laïcité. Il y a quatre mois, quelque 400 agents des huit communes et de la communauté d’agglomération de Sénart (Seine-et-Marne) ont eu une formation de trois jours sur « la laïcité à la française, garante du vivre-ensemble ». Olivier Bobineau, sociologue des religions et directeur du cabinet d’études et de conseils en sciences humaines The Olive Branch, forme, lors de quatre demi-journées, des élus et des cadres
administratifs de six villes de l’Hexagone, notamment dans l’Essonne et la Seine-Saint-Denis. Il
répond à toutes les questions, comme « Que faire si un employé municipal ne veut pas travailler sous les ordres d’une femme ? » ou « Un agent a-t-il le droit de porter le voile ? » « Quand on gratte un peu, on s’aperçoit que chacun a sa conception de la laïcité. On doit lutter contre le choc des ignorances », explique cet expert.

DES CITOYENS CONCERNÉS. Olivier Bobineau intervient également en banlieue parisienne auprès des citoyens, notamment dans les centres de loisirs et les maisons de quartier, pour échanger avec les enfants puis leurs parents.


Par Vincent Mongaillard pour Le Parisien / Aujourd’hui en France.

Tags :

3 commentaires sur L’Éducation nationale mobilisée pour faire comprendre la Laïcité à ses élèves

  1. Pat

    De notre temps, je parle des années 50 à 70, nous n’avions pas ce problème car nous étions éduqués par nos parents d’une part et par les heures d’instructions civiques.Nous connaissions le respect .

  2. raymond Chermat

    Bonjour ! Le ci-dessous est un extrait d’un livre en devenir titré : Sommes-nous civilisés ?

    L’école ?

    Il est important d’apprendre à apprendre !
    Quoi de plus important ? La VIE !
    RIEN d’autre !

    C’est à l’école que nous pouvons éviter de surcharger notre justice et nos prisons.
    Rien n’est plus important que l’école.
    Il y a si loin du monde rêvé dans l’enfance au monde créé par l’adulte soumis à la cupidité, l’égoïsme et la jalousie.
    Qu’est-ce- que la VIE ? Est la question principale à poser en classe.
    Pour l’école il y a au cours des pages de ce livre de nombreuses suggestions à traduire en « leçons de choses », c’est une expression qui voulait dire, modestement « faisons un peu de science ». Apprendre à apprendre la VIE est très important dès le plus jeune âge.
    Claude Bernard fondateur de la médecine expérimentale disait : « L’homme ne peut apprendre qu’à condition d’aller du connu vers l’inconnu »
    À l’école, obéissons à Claude Bernard, étudions la nature, nous en sommes issus, et ainsi nous nous étudierons et nous obéirons aussi à Socrate !

    Afin d’apprendre à apprendre si nous sommes civilisés ou pas dès l’école, et, afin d’apprendre ce qu’est la VIE, l’idéal serait une drastique diminution du nombre d’élèves par classe.
    Vingt élèves par classe serait le maximum supportable.
    En classe il serait indispensable d’éviter l’esprit de compétition dans le sens, les dits : « bons » ne seraient plus chouchoutés et/ou récompensés, les dits : « mauvais » ne seraient plus punis et/ou exclus, pas de mise en infériorité, pas de brimade.
    Il faudrait former des tables de travail destinées à provoquer l’entraide et l’émulation -ce sont deux sentiments qui portent à égaler-.
    Cinq tables de quatre élèves est une disposition idéale pour tous.
    Un « très bon », un « bon », un « moyen » et un que l’on aurait supposé « mauvais » souvent selon de douteux critères.
    Il faut prendre en compte le fait que les « très bons », les « bons », les « moyens » et les dits « mauvais » ont des raisons fondamentales d’être ce qu’ils sont et ces raisons ne sont pas fondamentalement issues de leur bonne volonté ou de leur faute.

    Cette façon de procéder, dès l’élémentaire, voire dès la maternelle jusqu’au baccalauréat serait une source d’entraide et de solidarité.
    Le travail des enseignants serait surement plus intéressant.
    Une telle disposition en classe éviterait des phrases humiliantes du genre : « Tu es nul, tu ne comprendras jamais rien », au bénéfice de phrases plus positives du genre : « Ne te décourage pas, nous allons résoudre ce problème ensemble ».

    N’oublions pas que dans la VIE le travail en équipe doit être source de solidarité, apprendre l’inverse à l’école n’est pas bien ! Cela peut mener à de l’égoïsme, à des compétitions malsaines et, à des hiérarchies où la compétence est souvent absente.

    Il me vient à l’esprit l’excellent film « Le cercle des poètes disparus » Le rôle de professeur était interprété par Robert Williams. J’ai eu les larmes aux yeux dans la séquence où les élèves montent sur les tables pour dire un au revoir.
    Les élèves, ensemble, savent quand ils ont été bien ou mal enseignés.

    Il se trouve que juste au moment d’écrire ce chapitre, L’école, s’agissant d’un chapitre dans cet essai en cours sur ma bécane, j’entends à la radio qu’une initiative est née : Liberté, Egalité, Improvisez. !
    C’est une excellente exclamation ! Elle est exprimée par : Mélissa Teuriau et Jamel Debbouze.
    Cette magnifique idée est bien née !
    Il arrive parfois que l’exemplarité prenne racine chez l’autodidacte.

    La barbarie semble être enfouie en l’être « humain ». Afin de l’éteindre ; à propos de guerre, peut-on poser aux élèves la question suivante ?
    Pourquoi l’ethnie A tente d’éliminer l’ethnie B pour que les survivants puissent vivre une paix promise en cas de victoire ?

    Cette paix a toujours été espérée ! Nous l’attendons encore !
    Pourquoi ?
    Sommes-nous civilisés ?
    Même entre deux guerres la paix n’existe pas vraiment ! Donc faire la guerre pour obtenir la paix ne sert à rien !
    Sommes-nous civilisés ?
    L’aptitude à vivre, c’est à dire la vitalité, à ma connaissance, n’a jamais été clairement ni durablement inscrite au programme des écoles. C’est l’endroit par excellence où il faut absolument semer les graines d’un monde meilleur.
    Existe-t-il un meilleur dans le pire des « humains » ?

    Il y a doute quand « l’humain » devient adulte ! L’excellence sur tous est une tâche difficile, mais, mettre l’élève sur la route de sa VIE serait passionnant pour les enseignants de toutes catégories et, pour l’élève ! Il s’agit de sa VIE !

    Albert Einstein disait : « Je n’enseigne rien à mes élèves j’essaie simplement de créer des
    conditions dans lesquelles ils peuvent apprendre ».

    Et si on écoutait Albert !

    Les conditions sont réunies ! Il suffit d’anéantir nos conneries humaines et de réunir à l’école les idées pour que le monde futur soit meilleur.
    Souvent, en parlant avec la jeunesse, on est agréablement surpris par la richesse issue de leurs libres pensées.

    Pourquoi ne pas mettre le buste de Socrate sur le bureau avec l’inscription : « Connais-toi toi-même »

    Socrate n’a pas écrit : il aurait dit cette phrase.

    Corrompait-il les jeunes en disant cela ?

    Aujourd’hui, les instituteurs, institutrices et professeurs corrompraient-ils les élèves en leurs démontrant que le monde dans lequel ils vivent n’est pas exemplaire d’humanité ?
    Corrompraient-ils leurs élèves en leur démontrant que le monde dans lequel ils vont tenter de vivre pourrait être meilleur ?
    Serions-nous corrompus ou honnêtes en leurs disant que nous sommes responsables de leurs laisser, en héritage, les moyens de s’autodétruire ?

    Un programme des écoles doit donner aux élèves l’envie d’être précurseurs d’un autre destin !

    Imaginons simplement inciter les élèves à réfléchir scientifiquement, philosophiquement et poétiquement sur les principales indispensabilités nécessaires à leur VIE.

    L’indispensabilité de la nature et son art.

    L’indispensabilité de l’agriculture et son art.

    L’indispensabilité du tisserand et son art.

    L’indispensabilité de l’architecte et son art.

    L’indispensabilité de l’ouvrier et son art.

    L’indispensabilité du médecin et son art.

    L’indispensabilité de la science liée à la philosophie afin de couvrir le tout de leur art de chercher et parfois de trouver une ouverture sur une VIE plus décente, plus saine.
    Tout cet ensemble, d’utilité absolue, il appartiendra aux élèves devenus adultes de le mettre en œuvre. Un tel ensemble peut donner un sens à la VIE, l’art de vivre mieux, et ainsi anéantir toutes idées de provoquer la mort artificielle par cupidité, égoïsme et jalousie.

    Pourquoi pacser science et philosophie sans oublier un éventuel enfant : la poésie ?

    Si les chiffres prévisionnels à propos du nombre d’habitants sur terre sont exacts, il y a urgence pour un autrement !

    Assumons : Nous avons été très mauvais. Donnons dès aujourd’hui du courage à nos enfants et petits enfants.

    Dix milliards d’individus sont envisagés dans un proche avenir. Par ailleurs, à l’aide de nos conneries humaines nous nous autodétruisons mais : est-ce une solution ?
    La terre est vaste, cultivable et généreuse.
    Un avenir implique obligatoirement une profonde réflexion de chacun sur la recherche d’un lien entre démographie et confortabilité.
    Ainsi les élèves apprennent très vite que le choix d’un métier, d’une profession, est sans limites et que leur VIE en dépend.
    À la recherche du petit génie du bonheur –l’eudémonisme- les élèves éviteraient que leurs éventuelles violences soient à l’instar de celles des adultes. Il suffit de lire notre histoire pour constater qu’elle est cousue de morts artificielles !
    Exceptée « La guerre des boutons ! »**
    * * Film de Christophe Barratiers – 1962

    Un intellectuel à l’école n’est pas forcément quelqu’un qui porte des lunettes ; – cette expression est souvent entendue dans les écoles – c’est aussi un élève qui apprend à apprendre et ainsi, ne cesse de penser comment lui vient à l’esprit son imagination.
    Pourquoi pas une imagination qui mène à la VIE et pas à la mort artificielle ?

    Comment faire ?

    Pour répondre à cette question il est indispensable d’ouvrir les portes sur l’avenir.
    Cela ne peut se faire qu’à l’école, le plus tôt possible !
    Pour nous, adultes, il est trop tard, actuellement nous sommes devenus définitivement nuisibles par cupidité, égoïsme et jalousie, faute d’avoir appris que la nature nous avait engendrés et qu’elle était notre maîtresse à VIE. Elle nous parle tous les jours et nous ne l’entendons pas.
    Nous avons été très prétentieux et nous avons manqué d’humilité.
    Nous n’avons pas été fichus de réaliser que la nature a su tout faire sans nous ! Nous la critiquons parfois, alors qu’elle nous montre tous les jours comment bien faire et, nous n’avons aucun respect pour elle.

    Pourquoi nous nous autodétruisons en essayant de la détruire ?

    Et si on copiait son génie ! Il n’y aurait pas de honte à cela puisque c’est elle qui nous nourrit ! Et que, sans manger et sans boire on meurt, c’est simple !
    Engageons nos enfants à cela, ils montrent souvent qu’ils sont plus passionnés par la VIE que par la mort, surtout quand la mort leurs est présentée sans leur dire que, souvent, nous la provoquons et, qu’elle est alors artificielle.
    Cette mort que nous avons inventée pour tuer l’autre ne sert qu’à nous tuer en tuant la nature. Ainsi, nous avons pensé que nous étions civilisés et l’autre pas.
    Est-ce intelligent de s’adapter à l’intolérable ?
    Nous inventons de quoi nous détruire avec une facilité déconcertante. Et, nous avons beaucoup de difficultés à organiser le travail de recherches nécessaires à l’éradication des maladies, dont nous sommes les principaux vecteurs à l’aide de nos propres inventions maléfiques.
    On se tue facilement, les bombes se déversent sur les peuples ; bébés, enfants, adolescents, mères et, futurs mères et pères innocents, ils nous sont montrés ensanglantés.
    Sommes-nous civilisés ? Posons la question à l’école ?

    Je l’ai déjà dit, je le répète, les bombes ne se déversent jamais sur les palais où s’élaborent les guerres inutiles. Dans ces réunions les femmes sont rares ou absentes, les hommes élus sont en trois pièces et cravates assorties. Regardent-ils les images que nos enfants voient ?

    À propos des femmes, j’en reparlerai dans le chapitre cerveau en fin de livre.

    Par ailleurs, dans les milieux religieux, le nombre incalculable de prières quotidiennes n’a d’égal que le nombre incalculable de conneries humaines que nous avons effectuées depuis que nous prétendons être des « humains ».
    Apparemment ces milliards de prières ne servent à rien !
    Doit-on tolérer encore longtemps l’intolérable ? Notre intelligence marquera-t-elle encore longtemps ce temps d’absence de réflexion versus nos conneries «humaines » ?
    Un blocage de la pensée est trop souvent provoqué par sectarisme. Le prosélytisme de type religieux et/ou autres idéologies, politico X ou Y, maintient des jeunes cerveaux dans l’ignorance et la peur.
    La peur ?
    Les peurs du diable, les peurs de l’enfer, les peurs de ne pas mériter le paradis après la mort, les peurs des autres, les peurs des invraisemblances, toutes ces peurs s’installent dans les cerveaux d’où s’échappent la science, la philosophie et la poésie.
    Ignorer la science et avoir peur, rend un énorme service aux créationnistes.
    Qu’il soit culturel de réfléchir sur les nombreux écrits religieux et/ou sur des idéologies prônant l’intolérable est concevable mais, où est la vérité ? Cherchons-la !
    Les religieux se croient-ils dépositaires de la vérité ?
    Les dictateurs de tous poils détiennent-ils la vérité ?
    La vérité se loge peut-être dans les sciences -physiques, chimies, biologies- pour faire court !
    La vérité n’est pas dans les textes écrits par des hommes qui ont tenté de dire le monde.
    Un regard questionneur sur la nature est plus bénéfique que de lire des phrases écrites à partir de réflexions mystiques nées en l’absence de sciences. Il faut apprendre pour découvrir que l’on ne sait rien.
    La VIE c’est quoi ? C’est la question !
    Dans beaucoup d’écrits il y a tellement d’invraisemblances qu’il est très difficile d’y trouver la vérité !
    Il arrive parfois que l’on dise à un futur kamikaze : « Tu te fais sauter et dans l’au delà tu rencontreras Dieu et tu seras couvert de fleurs »
    Il croit ! Parce que à l’Ecole il n’aura pas appris à réfléchir, sa pensée n’est plus libre. Il obéit et n’a aucun droit à la désobéissance puisqu’il n’a pas appris à réfléchir.

    Cherchons encore ! Savoir c’est mieux que croire !
    La science n’avait pas encore pris naissance dans les cerveaux des peuples anciens et ils ont imaginé un « maître de forge » dans les cieux, – Dieu – ?
    Dieu, à cette époque, était-il omniscient ? L’est-il aujourd’hui ?
    Il est urgent de penser que c’est impossible !
    Pourquoi ne pas suggérer la recherche du possible à l’école ? Endroit où peut naître une philosophie basée sur la VIE naturelle, afin de ne plus avoir à glorifier les morts artificielles au nom d’une divinité quelconque.
    Puis, vinrent les écrits, la théogonie qui est la généalogie des nombreux dieux, et, la théologie qui est l’étude des religions et, la bible qui est l’ensemble des textes sacrés.
    De nombreux textes sacrés, cousus d’invraisemblances, furent détaillés.
    Parallèlement, la libre pensée, la réflexion, les nombreuses questions posées donnèrent, enfin, naissance à la science.

    La curiosité des chercheurs s’exacerba.

    La science dans ces nombreux domaines avance à l’aide d’expérimentations successives effectuées à partir d’hypothèses. Elle obtient des résultats parfois positifs, parfois négatifs. Les résultats d’une expérimentation qu’ils soient positifs ou négatifs font naître d’autres hypothèses et, la science avance. La sérendipité s’y cache parfois. Alors, on découvre que l’infini existe.
    C’est ainsi que gentiment les sciences posent des problèmes aux religieux et autres sectes créationnistes versus l’origine de la vie.

    La science aime la philosophie et la poésie, elle déteste les invraisemblances.
    Exemple : Récemment nous avons appris qu’une sonde joliment nommée Rosetta a voyagé dix ans à une vitesse impossible sur terre, pour rencontrer une comète. Des calculs d’une précision à toutes épreuves, issus d’hypothèses émises, ont été effectués.

    Quel quidam aurait pu croire à un tel exploit il y a seulement un demi siècle ?
    La science fondamentale est la recherche d’une vérité dans l’infini, elle tente d’être précautionneuse en conservant, espérons-le, certains résultats présumés dangereux dans ses cahiers de laboratoires, afin d’éviter qu’ils ne s’évadent vers la science appliquée qui aboutit parfois à notre destruction ! C’est le cas du nucléaire !
    Trop souvent l’insidieuse cupidité trouve le moyen d’ouvrir ces cahiers, alors, la science appliquée intervient sous le fallacieux prétexte de faire avancer les peuples, déjà nantis, dans plus de confortabilité.

    Constatons que les bombes, A et H, les centrales nucléaires et autres sophistications sont mises en œuvre pour tuer plus efficacement. Cette science appliquée nous mène à la destruction de la nature et à la prédation de nous-même.
    Dire tout cela à l’école aujourd’hui, peut faire naitre dans les cerveaux de nos jeunes élèves l’envie de vivre dans un monde meilleur, moins tueur de leur futur nature – végétation, « humanité », animalité. La VIE ? Comment a-t-on osé la mener sur le chemin de l’anéantissement. Est-ce un manque de réflexions profondes ?
    Et pourtant, Pierre et Marie Curie, Irène leur fille, Frédéric Joliot-Curie son époux, à la lecture approfondie des résultats d’expériences, inscrits dans leurs cahiers de laboratoires, avaient prévenu que les résultats de leurs recherches fondamentales, mises en applications non contrôlées, deviendraient des dangerosités inégalées.
    À cette époque, Frédéric Joliot Curie avait dit : « Des chercheurs brisant et construisant des atomes à volonté sauront réaliser des réactions nucléaires en chaines, explosives »
    Il a dit aussi : « Une guerre atomique pourrait signifier la fin de toute vie sur terre ».
    Albert Einstein et d’autres savants disaient : « L’armement nucléaire est source de péril ».
    Albert lança un appel à la paix en disant : « La destruction de toute vie sur terre devient du domaine des possibilités techniques ».
    Il faut dire tout cela à l’école, sans créer la panique, simplement en incitant les esprits au respect de la nature.
    Ces scientifiques avaient tous travaillé à partir du polonium découvert par Marie Curie en 1898, ils effectuaient des expériences à l’aide d’un élément radioactif, la Pechblende, composée de dioxyde d’uranium précurseur du radium.
    Polonium et Radium sont radioactifs.
    Ces chercheurs fondamentalistes ont souffert, ils nous avaient prévenus.
    Il eut été sage de ne pas laisser ces molécules s’évader des cahiers de laboratoire. Elles ont exacerbé la cupidité de certains qui ont semé la frayeur dans le monde entier.
    Ces molécules en liberté ont-elles provoqué et/ou provoquent-elles encore des maladies ? Des incidents ? Des accidents ? Surement ! Mais il faut dire aussi qu’en médecine par exemple, elles ont permis des progrès quant aux explorations internes chez l’être humain et l’animal. Souvent il est important d’effectuer un calcul des doses efficaces dépourvues des dangereux effets indésirables. Je rappelle ici combien les doses sont incommensurables dans les bombes A et H et dans les centrales nucléaires et leurs déchets.
    À propos de doses j’en parlerai aussi dans un prochain chapitre titré : Médicaments.
    Cependant, avant et après 1945 pendant les 2050 explosions expérimentales, que sont devenus les radioactivités ? Où sont-elles ? Dans les airs ? En mer et océans ? Dans la nature, les eaux, les herbes, et ailleurs ?
    Ensuite : Hiroshima 06 août 1945, Nagasaki 09 août 1945. Bientôt 70 années se seront écoulées et de nombreux survivants – innocents – souffrent encore des séquelles de ses explosions atomiques. N’oublions pas les 140 000 morts en quelques secondes dans ces deux villes japonaises en 1945 !
    Par la suite quelques imbécilités dangereuses doivent être signalées.
    En 1979, à la centrale de Three Mile Island aux USA.
    1986 Tchernobyl ! 2015 La catastrophe n’est pas terminée. Ecoutons l’entretien du Docteur Michel FERNEX : Trouvez sur INTERNET
    En 1999, à la centrale du Blayais en France.
    En 2006, à la centrale de Forsmark en Suède.
    En 2007, à la centrale de Kashiwasaki au Japon.
    En 2011, il existait dans le monde 450 centrales nucléaires de puissances entre 300 et 350 gigawatts.
    Un gigawatt = 1 milliard de watts.

    En 2012, il existait dans le monde 19000 armes nucléaires dont 4 400 opérationnelles.
    Pour en savoir plus il suffit de consulter l’échelle internationale des évènements nucléaires. La liste est trop longue pour être citée ici.
    En 2014, notons les silences assourdissants –excusez l’oxymoron- à propos des suites de Tchernobyl et Fukushima.
    À propos de Fukushima, le professeur japonais Mitsuehi Murata de l’université Takaigakuen en 2012, a fait un plaidoyer pour une interdiction totale du nucléaire. Il ajoute que l’utilisation du nucléaire est immorale.
    Personnellement, depuis de nombreuses années, je dis que, non seulement c’est immoral ; c’est inhumain !
    Quelle terre, quel air, quelle eau laissons-nous à nos enfants et petits enfants ?
    Allons-nous les laisser devant une impossibilité de payer le démantèlement de toutes nos conneries et, peut-être, devant une impossibilité de vivre ?
    Aujourd’hui – 2015 – nous sommes universellement obligés à une réflexion profonde à propos de ces incommensurables recherches scientifiques que nos enfants et petits enfants seront obligés de mettre en oeuvre afin d’essayer de vivre plus sainement.

    La graine de leur avenir du futur doit être semée dans leurs écoles pour un monde meilleur avec amour.

    Nous ne pouvons être aimés de nos enfants en leurs cachant les conneries humaines dont nous avons été les semeurs.

    Espoir ! Les recherches sur les futurs démantèlements des centrales nucléaires et peut-être des bombes, ne sont malheureusement, pour l’instant, que des hypothèses inscrites dans les cahiers de laboratoires. Bon courage les enfants d’énormes recherches débouchant sur d’énormes travaux vous attendent !

    Enseignons les mathématiques, la physique, la physiologie, la biologie et autres nombreuses spécialités en science, indispensables aux futurs travaux nécessaires à notre survie. La philosophie et la poésie peuvent aider à cette tâche incommensurable.

    Faire école autrement est indispensable !
    Passionnons l’élève avec la VIE ! Avec sa VIE !
    Pour que la VIE soit l’horizon de l’enfant, il serait bénéfique, qu’au cours de sa nuit de sommeil, le rêve illumine sa journée du lendemain afin que l’équilibre soit la pierre de base de son avenir.
    L’école peut provoquer ce rêve.

    L’élimination de la connerie humaine est indispensable !

    Au cours de lecture des pages de ce livre, des idées pour les « leçons de choses » peuvent jaillir.
    La « leçon de choses » est la toute première plongée dans la vaste science où l’on peut trouver les indispensabilités à une VIE meilleure.

    Les enfants ont intrinsèquement le sens de la VIE. Nous devons leurs montrer tout ce que nous avons fait de bien, leurs suggérer tout ce qu’ils auront à faire pour participer à un monde meilleur et tout ce que nous avons fait et faisons comme mauvais pour la VIE.
    Ils ont spontanément les antithèses des maux avec lesquels nous avons mal évolués.
    Le fait que nous avons fait du mal à la nature dépasse leur entendement.
    En comparant nos comportements, celui des enfants n’est heureusement qu’une très pâle copie des nôtres en effet, constatons que nous ne sommes pas civilisés !

    Faire lire et expliquer la charte de la laïcité à l’école est une des nombreuses graines à semer !

    La non violence est insolente il faut apprendre à s’en servir.

    Peut-on métamorphoser à l’aide de l’éducation, de l’instruction, de la culture ?

    Pourra-t-on remplacer : cupidité, égoïsme et jalousie par science, philosophie et poésie ?

    C’est pour la VIE que l’on doit VIVRE !

    C’est à l’école que l’on doit emblaver le bon grain de la VIE !

Commentaires fermés.