Loi et mesures #Villefontaine : une année pour mieux protéger nos enfants des prédateurs sexuels



Après un dernier vote du Sénat, ce mercredi 6 avril 2016, le Parlement a définitivement adopté et à une très large majorité le projet de loi dit “Villefontaine”.

Cette loi définit le cadre juridique de l’information de l’administration par l’autorité judiciaire et à la protection des mineurs. Ainsi, la loi prévoit l’obligation pour le procureur de la République d’informer l’administration lorsqu’une condamnation aura lieu, y compris si elle n’est pas encore définitive. Et ce chaque fois que les procédures porteront sur des infractions sexuelles, violentes ou commises contre des mineurs.
Retour en vidéo, ci-dessus, sur une année de travail pour mieux protéger nos enfants des prédateurs sexuels.

Et retrouvez aussi l’entretien accordé à Complément d’Enquête sur le sujet de la lutte contre la pédophilie :


À la une Éducation nationale Publié le 7 avril 2016

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2 commentaires sur Loi et mesures #Villefontaine : une année pour mieux protéger nos enfants des prédateurs sexuels

  1. adonis

    Bonsoir Madame la Ministre …. Concernant le commentaire absolument obscène précèdent le mien , la pédophilie n’est pas une orientation sexuelle ( comme l’Hétérosexualité , l’Homosexualité ou la Bisexualitée ) , la pédophilie est une maladie mentale ,.. et les pédophiles sont des prédateurs sexuels .

  2. Lamothe

    Oui: au risque de vous choquer il est même des enseignants pédophiles très engagés (sans aucun mauvais jeu de mots) auprès de leurs élèves et qui ne représentent aucun danger pour eux ni pour aucun enfant d’ailleurs. La pédophilie est une orientation sexuelle (qu’elle soit déviante je vous en laisse juge et ce n’est pas le sujet) et que je sache l’orientation sexuelle en tant que telle, et quelle que soit sa nature, n’est pas condamnable. Mais il n’est nul besoin d’avoir agressé des enfants, ni même d’être pédophile, pour être désigné du terme à la fois infamant (pour ceux qui en font les frais) et bien commode (pour vous) et que vous répétez à l’envi sur tous les plateaux, dans tous vos discours et dans toutes vos interviews tel un mantra propre à conditionner l’opinion publique (c’est ce qu’on appelle de la propagande)de prédateur. Le mot est lancé et il n’y a plus rien à dire. Le débat est clos. L’utilisation du mot en lui-même interdit à elle seule d’aller plus loin. Elle justifie a priori tous les amalgames, toutes les inexactitudes, tous les a peu près, tous les paralogismes de circonstance et tous les mensonges. Par exemple, un mec qui dégoupille pour quantité de raisons à un moment de sa vie parce qu’il a vécu certaines choses, se sent mal, dépressif, suicidaire, mais qui ne représente strictement aucun danger pour les enfants (ce dont peut attester même une décision de justice, une expertise psychiatrique etc) mais qui va consommer voire télécharger des fichiers pédopornographiques sur une période de temps délimitée (et il ne s’agit pas de minimiser les faits mais seulement de les mettre en perspective) pour compenser un manque affectif ou un vide existentiel ou autre, pour autant que l’on admette qu’il ait commis une faute qui mérite d’être sanctionnée à sa juste mesure, est-il lui aussi un prédateur? Mérite-t-il d’être révoqué sans discussion possible ni particularisation de son cas au même titre qu’un violeur, qu’un agresseur sexuel (en série ou pas), qu’un véritable prédateur (pour le coup)? Aucune distinction donc? Ne peut-on pas protéger les enfants sans assassiner un prof de ce profil en le révoquant de ses fonctions? Et je ne choisis pas le mot “assassiner” à la légère: essayez d’imaginer toutes les conséquences d’une décision pareille … Doit-on s’en moquer au nom du sacro-saint “principe de précaution” (il a bon dos). Céder à la panique, au sensationnalisme (chez les médias), aux décisions hâtives, aux lois de circonstance, à la démagogie, aux amalgames dangereux, aux discours confus et qui ne résolvent rien. A quoi cela rime-t-il? Sauver la face? Caresser l’opinion publique dans le sens du poil: oui, l’opinion publique est trop bête, il est vrai. Elle ne comprendrait pas qu’on y réfléchisse à deux fois: après tout, un petit dessin vaut mieux qu’un long discours. Et le peuple ne s’intéresse qu’aux images. Il n’est pas sur qu’il ait bien appris à lire.
    Vous me trouvez cinglant? Ironique? Voire cynique? Vous n’y êtes pas. Désespéré serait plutôt le mot exact.
    Pourquoi ne laisserions nous pas vous et moi notre égo de côté. Le sujet est trop important et nos égos (le vôtre comme le mien) ne devraient rien avoir à y faire. Je jette le mien aux orties bien volontiers. Alors, veuillez svp rompre ce silence absurde et comportons nous en personnes intelligentes , cultivées, réfléchies et respectueuses l’une de l’autre. Dans l’intérêt des enfants .. J’espère (en vain très certainement) une réponse de votre part. Mais permettez moi de vous dire que le temps presse et qu’il s’agit d’une question de jours. Car nous avons déjà trop attendu …

    Veuillez recevoir mes salutations respectueuses.

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