Pour une école de la réussite, des enseignants formés, soutenus et reconnus



Ce mercredi 4 mai 2016, à l’Assemblée nationale, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche répondait à une question au Gouvernement posée par Pascal Demarthe, député de la Somme.

Retrouvez ici la réponse de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

S’il fallait retenir une chose, monsieur le député, de ces deux journées de débat, d’échanges et de réflexions qui viennent de s’écouler, c’est que la loi pour la refondation de l’école telle que vous l’avez adoptée dans cet hémicycle au mois de juillet 2013 est à l’œuvre dans nos écoles et sur tous les territoires.

Elle est à l’œuvre pour offrir un meilleur temps scolaire à nos élèves, avec neuf demi-journées, elle est à l’œuvre pour offrir un meilleur encadrement aux élèves, avec 60 000 créations de postes, elle est à l’œuvre pour faire réussir tous les élèves, dans leur diversité, en luttant résolument contre le décrochage, avec une réforme des programmes et de l’évaluation qui permet à chacun de s’épanouir.

Elle est à l’œuvre pour préparer nos élèves au monde de demain, avec le grand plan numérique ou avec une meilleure préparation aux langues étrangères mais également à l’expression orale. Elle est à l’œuvre, enfin, dans un domaine qui nous tient à tous à cœur, je le sais : la réparation des injustices, la lutte contre les inégalités sociale et ce déterminisme socio-scolaire qui nous insupporte tant, grâce aux moyens supplémentaires dévolus à l’éducation prioritaire et au travail pour favoriser la mixité sociale.

Mais pour la réussite de cette école… de la réussite, il fallait des professeurs formés, soutenus, reconnus. Nous avons restauré la formation initiale dès 2013 avec la création des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation – ESPE. Je ferai en sorte de graver dans le marbre l’exigence de formation continue. Et nous n’avons cessé de renforcer l’accompagnement des enseignants.

Restait la question de la rémunération des enseignants. Avons-nous attendu 2016 pour l’améliorer ? Non ! C’est en 2013 que la prime ISAE dont vous venez de parler a été créée, alors dotée d’un montant de 400 euros. C’est en 2014, lors de la réforme de l’éducation prioritaire, que nous avons considérablement augmenté les indemnités des enseignants qui y exercent. Et c’est en 2016, en effet, que nous réparons une injustice historique en portant l’ISAE à 1 200 euros. Ce sera le cas dès le mois de septembre prochain pour les enseignants du premier degré.

Éducation nationale Publié le 4 mai 2016

Tags : , , ,