Des engagements forts pour les écoles rurales

Éducation nationale Publié le 20 mai 2016

Depuis 2012, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est mobilisé pour construire avec les élus locaux une école rurale de qualité qui offre de nouveaux services éducatifs pour favoriser les apprentissages, qui répond aux attentes des habitants et permet de lutter contre les fragilités de l’école rurale pour renforcer l’attractivité des territoires ruraux. À l’occasion du 3e comité interministériel aux ruralités, qui s’est tenu à Privas, le Gouvernement a annoncé une série de mesures importantes (voir détails complémentaires dans le document joint) :

  • Pour dynamiser les usages du numérique dans les écoles rurales, l’État investira 50 millions d’euros supplémentaires. Ces financements permettront de soutenir le développement des infrastructures des écoles (montée en débit, réseau wifi de l’école, mise en réseau des écoles et du collège par un ENT) et l’acquisition d’un tableau blanc interactif. Ils pourront compléter les financements issus du plan numérique pour l’éducation. Après un échange avec les associations d’élus locaux, des appels à projets seront lancés en 2016-2017 pour un déploiement en 2018.
  • Le ministère poursuivra son action de soutien en direction des départements ruraux confrontés à des baisses d’effectifs scolaires en développant les conventions ruralités : 15 ont déjà été signées à ce jour et plus de 20 autres départements ont engagé des discussions pour en établir une d’ici la fin de l’année.

Pour l’année scolaire 2016-2017 et au-delà, les possibilités d’adaptation prévues pour la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires sous la forme d’expérimentations (taux d’encadrement des activités périscolaires, organisations de temps scolaires dérogatoires) seront pérennisées pour permettre aux élus d’adapter aux mieux la réforme aux potentialités de leurs territoires. L’accompagnement apporté aux élus par les services de l’État dans les départements sera renforcé pour les aider à développer des activités périscolaires de qualité, accessibles à tous les enfants.

Par ailleurs, à l’occasion de ce Comité interministériel, la sénatrice Françoise Cartron a remis son rapport sur la mise en place des Projets éducatifs territoriaux (PEDT). La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem se félicite de la qualité du travail réalisé par la sénatrice dans le cadre d’un dialogue constructif avec les élus sur le terrain. Le rapport établit un point d’étape précis, démontrant que les nouveaux rythmes éducatifs ont désormais trouvé leur place dans les territoires. Elle remercie la sénatrice pour les recommandations établies pour améliorer encore la mise en œuvre de cette réforme.

La ministre de l’Éducation nationale et le ministre en charge de la Jeunesse, en lien avec les différents acteurs de la réforme, présenteront, d’ici la fin de l’année scolaire 2015-2016, les mesures prises pour mettre en œuvre les préconisations du rapport.

Le sénateur Alain Duran a, quant à lui, remis son rapport sur les conventions pour une politique active en faveur de l’école rurale et de montagne. Le rapport souligne à quel point les conventions ont permis de mettre en place un nouveau dialogue avec les élus locaux, construit, dans la durée, sur la confiance et des engagements réciproques. La ministre de l’Éducation nationale a annoncé, au-delà de la prolongation de la démarche des conventions ruralités et de la poursuite du déploiement, que le ministère poursuivrait le dialogue avec les territoires déjà couverts, de manière à pérenniser les conventions en cours. Des outils seront mis à disposition des acteurs locaux, notamment pour faciliter l’élaboration du diagnostic nécessaire aux conventions. Enfin, un suivi régulier sera mis en place aux niveaux académique et national. Il associera tous les acteurs intéressés et, notamment, les associations d’élus locaux.

La ministre a enfin signé avec le président du Conseil départemental de l’Ardèche la convention de partenariat « Collèges numériques et innovation pédagogique. »

Téléchargez le document détaillant l’ensemble des engagements ici :

2016_CIR_Engagements_MEN

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2 commentaires sur Des engagements forts pour les écoles rurales

  1. laouaj

    Bonsoir madame le ministre belkacem.Mon sujet c hors sujet de ce documents mais pour moi c’est le plus important sujet mm pour ma vie mon fils Laouaj Ayoub il a 5ans il est au grand section a l’école jules ferry a Clermont-Ferrand il est mal traité dans l’école et surtout de sa maitresse elle lui puni tout le temps sans arrêt tellement les punitions non stop il veux pas aller à l’école .il f pas sont travzulil pleur tout le temos si en part svp madame belkacem mon fils est il complexe sa maitrisese est très dur avec lui il est très énervé triste pleure tout le temps je vous soulie madame de me trouve une solution c’est un demande d’une maman qui la le coeur brisé chaque jour en voyant mon fils comme merci à vous je besoin de votre intervention merci bk merci de transmettre le message pour le personne sui entranit de lire aider mon fils pour ne joue pas sur son morale svp

  2. Julie Devillaz

    C’est bien jolie tout ça, mais cela sert vraiment à quelque chose quand l’inspection académique ferme une classe de maternelle, sous prétexte qu’il manque 6 élèves ?
    Ne serait-il pas temps de revoir ces barèmes totalement incohérents et inadaptés dans les villages ruraux justement !?
    Nous sommes un village de 2000 habitants avec une école maternelle et une école élémentaire sur le même site, et à la rentrée prochaine, une des trois classe de maternelle sera fermée car il “manque” 6 enfants. Ce qui donnera 2 classes à plusieurs niveaux surchargées !
    Elle est où l’éducation dans tout ça ? Comment faire pour que les enfants de maternelle qui apprennent les BASES de notre langage, de notre écriture, de notre vie en communauté soient concentrés alors qu’ils seront près de 30 par classes ?!
    Ce ne sont pas des “grands”, ils ne restent pas assis gentiment derrière un bureau à écouter leur professeur ! Ce sont des enfants entre 3 et 5 ans qui bougent, qui se déplacent dans leur classe. Comment voulez-vous entreternir leur développement (dans tous les domaines d’apprentissage) s’ils sont près de 30 dans une classe qui est physiquement non adaptée ?

    Alors, au lieu de faire vos beaux discours, venez voir directement ce qui se passe dans les écoles rurales.
    J’aimerai vraiment vous rencontrer Madame La Ministre, alors si vous avez du temps, je vous donne rendez-vous aux Molières dans le 91 (ce n’est pas trop loin de paris) pour discuter de ces fermetures de classes où l’économie et l’argent passent avant l’éducation de nos enfants.

    Bien à vous

    Julie Devillaz – Maman d’une enfant de Maternelle

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