Un décret d’avance, présenté aux commissions des finances des deux assemblées, prévoit l’annulation de crédits de la MIRES (mission interministérielle « recherche et l’enseignement supérieur »), dont 134 millions concernent les subventions allouées aux organismes de recherche. Ces mesures ont suscité l’inquiétude d’une partie de la communauté scientifique.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tiennent à répondre à cette inquiétude en réaffirmant l’engagement de sanctuarisation des moyens de la recherche qui prévaut depuis le début du quinquennat.
Les annulations prévues dans le cadre du décret d’avance sont des mesures qui n’auront aucun impact sur l’activité des organismes de recherche. Il s’agit de mobiliser en particulier leurs fonds de roulement disponibles et leurs trésoreries, sans mettre en cause l’exécution des budgets prévus. Les dépenses de ces organismes et de leurs laboratoires ainsi que les conditions dans lesquelles les chercheurs exercent leur activité seront intégralement préservées. Ainsi notamment aucun programme de recherche ne sera altéré par ce dispositif de régulation budgétaire de cours d’année.
La ministre et le secrétaire d’État poursuivront leur action en faveur de la recherche afin de garantir son maintien au meilleur niveau mondial.
Tags : Recherche scientifique
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Un commentaire sur Aucun programme de recherche ne sera altéré
Commentaires fermés.
Incroyable avis de la ministre qui ampute le budget de la recherche de 134 millions d’Euro et qui ose affirmer qu’aucun programme de recherche ne sera affecté !!!!!
Quid des projets qui arrivent ?
Quid de la pérennité des projets en cours ?
Madame la ministre, écoutez les huit prix Nobel qui parle de “suicide scientifique et industriel” pour la France.
Mais il est vrai que la ministre est sourde à toute critique.
Elle l’a démontré avec sa calamiteuse réforme du collège dont les effets délétères commencent à se réaliser: les inscrits au C.A.P.E.S de lettres classiques et d’Allemand se sont effondrés depuis le vote de la réforme. Jamais la ministre ne parviendra à faire croire qu’elle veut maintenir l’enseignement de l’allemand et du latin au collège. Il n’y aura de toute façon bientôt plus de professeur pour enseigner ces matières.