Avec la disparition d’Henri Emmanuelli, c’est une grande et belle voix qui s’éteint

Presse Publié le 21 mars 2017

J’ai appris avec tristesse et émotion la disparition d’Henri Emmanuelli. J’adresse à sa famille et à ses proches mes pensées les plus sincères.

Homme d’État et homme d’action, ministre de François Mitterrand et président de l’Assemblée Nationale, premier secrétaire du Parti socialiste, Henri Emmanuelli était une grande conscience de gauche et l’ardent avocat d’un socialisme exigeant et ambitieux.

Son socialisme était un combat collectif, au service de convictions fortes et d’un souci viscéral de la justice et de l’action au services de plus faibles. C’était l’engagement d’une vie. Ses justes et mémorables colères nous rappelaient le sens de l’histoire et la justesse de nos combats.

Avec sa disparition, c’est une grande et belle voix de la France et de la gauche qui s’éteint.

D’une grande rigueur intellectuelle et morale, et d’une loyauté sans faille aux siens, il fut un modèle et une énergie pour des générations entières. Il restera toujours pour moi un exemple. Il me manquera, il manquera à la gauche, il manquera à la France.

 

Avec lui, à Mont-de-Marsan, le 15 février 2014, impressionnée ce jour là par son engagement contre les violences faites aux femmes :

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