Cher(e) camarade,
Le grand jour approche. Demain, tu auras à choisir non pas seulement entre trois candidats, mais surtout entre trois conceptions, trois projections de ce parti auquel tu appartiens, et dont tu es tout autant que ses 230 000 militants, un peu responsable.
Chacun essaiera de te convaincre de la pertinence et de la modernité de sa candidature, de son programme et de sa gouvernance, je ne resisterai sans doute pas moi même à t'en dire quelques mots plus bas, mais auparavant permets moi de t'adresser une simple requête: parce que l'enjeu, l'avenir du Parti socialiste, de la gauche, et donc de la France, est si fondamental, ne laisse personne te dicter ni te confisquer ton vote. Et surtout surtout, n'écoute personne t'expliquer que les jeux sont faits. Ils ne le sont pas parce que dans ce parti, soyons en fiers, un homme egale une voix, c'est dire combien ta voix, quelque soit ton age, ton ancienneté, ton sexe ou ton origine, comptera.