C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès d’une très grande figure du combat pour les droits des femmes, Renée Dufourt.
Sa vie, son parcours, ses nombreux engagements ainsi que son exigence intellectuelle, morale et politique forçaient le respect et l’admiration de chacune et de chacun : elle incarnait le meilleur de la tradition de l’humanisme lyonnais, au féminin.
Philosophe, résistante, engagée au sein de la Jeunesse Etudiante Chrétienne de France dès 1942, membre du Comité National d’Ethique, Renée Dufourt n’a jamais cessé de s’impliquer, notamment aux côtés d’Yvette Roudy et de Michèle André, en faveur des droits des femmes, du progrès social et de l’égalité républicaine. Sa contribution à la vie associative au niveau local et national est immense.
J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille, et toute ma solidarité à l’égard de celles et ceux, si nombreux, qui ont milité à ses côtés : je m’associe pleinement au dernier hommage qui lui sera rendu demain samedi, à Lyon.
Sur le même sujet
- J-M Ayrault : « Quand les droits des femmes avancent, ce sont les droits de l’Humanité toute entière qui progressent »
- Une grande et belle voix du féminisme s’est tue
- Le ministère des Droits des femmes aux commandes pour faire avancer l’égalité des droits