Vincent Peillon a insisté sur l’importance de l’apprentissage, dès le plus jeune âge, du respect, de la dignité de la personne, de la justice ou encore de l’égalité entre les femmes et les hommes, autant de valeurs sur lesquelles est fondée notre République. Je partage totalement cette conviction.
L’école, en plus d’offrir à chaque jeune les outils pour choisir son avenir librement, doit être un outil d’émancipation pour les individus. Personne ne l’a mieux formulé que Condorcet : « Les lois prononcent l’égalité des droits, l’instruction publique seule peut rendre cette égalité réelle ». Cette introduction d’un enseignement laïque à l’école doit notamment permettre de travailler avec les enseignants, les acteurs éducatifs et les élèves autour de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.
Nous le savons, l’école participe malgré elle comme de nombreuses autres institutions à la reproduction des stéréotypes sexistes. Les inégalités y sont tenaces entre les garçons et les filles dans la répartition de la parole comme dans la nature des interactions au sein des classes. Ce sera une formidable occasion d’interroger les rôles assignés aux filles et aux garçons que véhicule encore trop souvent notre société. Cette attention à la question de l’égalité entre les femmes et les hommes doit être permanente si nous voulons atteindre notre objectif, celui d’une société dans laquelle les femmes et les hommes sont à la fois pleinement libres et pleinement égaux.
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Article plein de bon sens, je ne peux qu’approuver.
Au fait vous étiez pas en photo pour la banque chaabi ?