Numérique à l’école : partenariat entre le Ministère de l’Éducation nationale et Microsoft

Éducation nationale Publié le 30 novembre 2015

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Alain Crozier, président de Microsoft France ont signé aujourd’hui un partenariat renforçant l’accompagnement proposé par Microsoft dans le cadre du Plan Numérique à l’École en cours de déploiement.

Engagement fort du président de la République, le plan numérique était au cœur des discussions entre le président de la République, François Hollande et Satya Nadella, le CEO de Microsoft, lors de sa visite à Paris le 9 novembre.

Le partenariat d’une durée de 18 mois réunit Microsoft et le ministère sur 5 axes clés :

1. L’engagement dans une démarche visant à l’adhésion à une « Charte de confiance » en cours de rédaction sous l’égide des services de l’État, permettant d’assurer la protection de la vie privée et des données personnelles des élèves et des enseignants. Une telle charte s’appliquera à l’ensemble des éditeurs ;

2. L’accompagnement et la formation des acteurs du Plan Numérique à l’École utilisant les technologies Microsoft, des cadres aux enseignants ;

3. La mise à disposition de solutions pour une utilisation pertinente, facile et optimale des équipements mobiles. Ce plan passe notamment par la mise à disposition de l’écosystème Cloud de Microsoft pour tous les établissements scolaires du Plan Numérique à l’École qui le souhaiteraient ;

4. Une expérimentation pour l’apprentissage du code à l’école. Microsoft s’engage à accompagner la formation des enseignants pour les préparer à l’animation de cours spécifiques sur l’apprentissage du code, à mettre à leur disposition une plateforme de « jeux sérieux » et un réseau social interne sécurisé et privé ;

5. Une aide de Microsoft aux acteurs français de l’e-Éducation. Ce plan d’aide se traduira par un support financier, technique, opérationnel et commercial aux différents acteurs français de l’e-Éducation, incluant des constructeurs français de terminaux mobiles, les éditeurs d’applications éducatives et les éditeurs de ressources numériques et de manuels scolaires.

Téléchargez >> l’accord de partenariat avec Microsoft ici.

Signature par la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, d'une convention avec le groupe Microsoft, au ministère, le jeudi 26 octobre 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, d'une convention avec le groupe Microsoft, au ministère, le jeudi 26 octobre 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, d'une convention avec le groupe Microsoft, au ministère, le jeudi 26 octobre 2015 - © Philippe DEVERNAY

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237 commentaires sur Numérique à l’école : partenariat entre le Ministère de l’Éducation nationale et Microsoft

  1. Pierre B

    Cet accord est une honte !
    Préformattons nos enfants afin qu’ils n’échappent pas à la pensée unique et monopolistique.
    C’est une honte :
    – pour l’emploi : qui tire les bénéfices de ceci. Certainement pas les PME françaises. FrenchTech tout ça, ça fait bien pour la com, on peut faire des photos si vous voulez. Par contre l’argent et les marchés on préfère les envoyer aux géants étrangers
    – pour la fiscalité : M. Microsoft pour vous remercier d’éviter de payer vos impots chez nous et pour vous assurer que cela pourra continuer, voila nous vous livrons nos enfants et étudiants
    – pour l’égalité : Microsoft va-t’il fournir un PC flambant neuf pour permettre de faire tourner sa dernière version de son système à tous les enfants ? Avec Linux l’égalité est nettement plus respectée
    – pour la pédagogie : n’apprenons pas à nos enfants les principes de l’informatique, ils pourraient avoir des idées ensuite. Apprenons leur plutôt un logiciel

  2. Pascal

    Le gros problème du logiciel libre : c’est justement son absence d’infrastructure globale : quand on lit les termes de l’accord : peut-on imaginer d’avoir un acteur du monde libre prenant en charge l’ensemble de ses actions ?
    Après on peut discuter du bien fondé de “privatiser” à ce point l’e-Education..c’est un choix surement pragmatique à l’heure actuelle mais qui peut se relever sacrément dangereux sur le long terme…

  3. Gostrim

    Hier l’armée , Aujourd’hui l’Éducation et Demain : La santé !!! Merci Madame le ministre pour n’écouter que ces lobbyistes américains et merci pour l’Irlande (MIOL), qui va récupérer l’argent des contribuables Français….

    J’ai honte et dire que j’ai voté pour vous ….

  4. Thierry Murgue

    Bonjour,

    Comme tout le monde ici, je suis passé par la colère, la nausée, et maintenant la déception.

    Quid de la LOI n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche – Article 9 ?
    Comment faire un partenariat avec cette société éditant des logiciels privateurs de liberté, tout en “utilisant en priorité” les logiciels libres ?

    N’hésitez pas à demander conseil avant de prendre des décisions aberrantes.

  5. COLLIN

    “La politique n’a ni yeux, ni oreilles, ni coeur ; en politique le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair, le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix.”
    Les Soleils des indépendances de Ahmadou Kourouma

    Il semble que votre objectif soit bien de faire de nos enfants des consommateurs à l’esprit fermé et moutonnesque…
    On ne vous laissera pas faire

  6. CC

    Les bras m’en tombent… Une telle méconnaissance des enjeux de l’informatique, un tel abandon des valeurs sous-jacentes de la République (absence d’esprit critique, introduction d’une entreprise dans des domaines sensibles car touchant aux données personnelles), dans l’Éducation des futurs citoyens me donne envie de pleurer. Madame la Ministre, vous devez être bien mal conseillée et un peu naïve je pense. C’est dommage…

  7. Rochais

    Imaginez un peu les économies que l’on pourrait faire dans l’Education Nationale en utilisant les logiciels libres ! On a tout ce qu’il faut en libre pour travailler efficacement avec les élèves mais aussi pour les logiciels de gestion. Les lobbys sont les plus forts, c’est ça ?

  8. Benjamin Deceuninck

    Mme la Ministre, nous sommes tout à fait disposer à vous faire découvrir qu’un nouveau monde est possible.

    La SCOP Ordi Solidaire équipe chaque année des établissements scolaires avec plusieurs milliers d’ordinateurs reconditionnés sous logiciels libres dans un cadre d’Économie Sociale et Solidaire et d’Économie Circulaire :
    http://www.ordi-solidaire.fr

    Nous sommes dès à présent disponible pour signer un partenariat entre le minitère de l’EN et le monde du logiciel libre.

  9. fatina

    Consternant ! mais qui a conseillé cette ministre ? nos élites sont vraiment victimes de la fracture numérique pour tomber dans la gueule du loup de cette façon. Rendez-vous compte de l’impact de cette alliance ? nous luttons contre ces geants et vous venez sapper tout par ingorance.

  10. PatAnNaoned

    serait-il possible de passer un accord avec les laboratoires Janssen-Cilag : ils produisent le motilium : c’est un anti nauséeux : on en a bien besoin lorsque l’on lit de telles annonces…
    Quid de l’argent public?
    Quid de l’éthique?
    Quid de la sécurité?

  11. Sébastien G

    Allons-y franchement : établissons un partenariat avec MacDo en leur confiant toutes les cantines scolaires et l’éducation des plus jeunes pour une alimentation variée, ce ne sera pas moins choquant.

  12. SCHLOSSER Claudie

    Madame la ministre,
    Depuis quelques années, j’essaie de lutter contre la fracture numérique à mon humble niveau de prof en expliquant et démontrant aux élèves qu’il existe aussi un monde numérique en dehors des grosses sociétés qui vendent et créent des dépendances à leurs outils : oui madame la ministre, je dois l’avouer, je leur ai fait connaître les outils libres et en ai incité l’utilisation. Est-ce à dire qu’à partir d’aujourd’hui je suis en faute professionnelle ? et que faute de pouvoir installer la toute dernière version de Windoz sur mon vieil ordi perso -pour rappel, l’état ne nous fourni pas d’outil de travail en dehors des établissements, et pourtant… -qui tourne sous Ubuntu, je ne vais plus pouvoir actualiser mes connaissances comme il se doit et suis donc dès aujourd’hui un vieux prof ringard et dépassé ? (mes élèves sont morts de rire là) Shame on me. Madame la ministre, vous venez d’anéantir des années d’efforts et d’argumentation. Vous venez de donner raison aux marchands du temple. Madame la ministre, je ne vous remercie pas.

  13. Roland Noé

    Quand va-t-on se pencher sur des solutions qui permettront à l’école publique de subsister, de rester attractive et de continuer à former des citoyens? Au lieu de ça, on vend tout à perte à des entreprises privées, et c’est un scandale! Personne n’est convaincu par ce que devient l’école aujourd’hui, et surtout pas dans la communauté enseignante!

  14. Sébastien

    Apprendre les valeurs républicaines à nos enfants en concluant un accord avec une société privée, monopolistique et ne payant pas ses impôts en France…

    Quelle intégrité de votre part !

  15. Mathgon

    Aussi bien sur le fond (utilisation de logiciels propriétaires) que sur la forme (coût exorbitant envers une société qui pratique l’optimisation fisclae), ce partenariat est aberrant!

  16. Hélène Serin

    Honteux, quand on sait que des logiciels libres équivalents existent ! Combien d’argent qui aurait pu être dépensé pour la réussite des élèves a-t-il été mis dans ce partenariat commercial ?

  17. Provost Sylvie

    Notre mission d’enseignants est-elle de former des citoyens ou des consommateurs ? Il y a de quoi s’interroger.
    A quand une VRAIE gauche cohérente et courageuse dans ses choix?

  18. Guy DERIDET

    J’étais agent comptable dans l’Éducation Nationale avant d’être un heureux retraité. Ayant débuté seul l’informatique dans les années 80, Outre-Mer de surcroît (je fus le premier agent comptable des Îles du Nord de la
    Guadeloupe : St Barth et St Martin) je me suis battu tout au long de ma carrière pour les logiciels libres dans l’Éducation Nationale et contre la collusion avec Microsoft. J’ai mis en place des serveurs et des applications Linux dans mes établissements bien avant que les personnels des directions informatique des rectorats ne soient “invités” à se recycler. Ce problème n’est donc pas nouveau.

    Il y eut effectivement un espoir en faveur des logiciels libres du temps de Sarkozy (un comble) mais la ministre actuelle retombe dans les errements douteux de ses prédécesseurs.

    Une seule remarque : pour choisir Microsoft contre les logiciels libres, en cette période de vaches maigres, il faut d’une part ne pas savoir compter (le “Plan Microsoft” va coûter très cher au Ministère, et Microsoft coûte déjà très cher dans les budgets des établissements, rien qu’en en licences Office) et d’autre part ne rien connaître de l’informatique.

    De la part d’un ministre, cela n’a rien d’étonnant. De la part de ses conseillers, c’est impardonnable.

  19. Annick S

    Après une réforme dont personne ne veut , l’accord commercial dénoncé par tous …une constante : foncer envers et contre tous les avis des VRAIS professionnels , ceux qui sont sur le terrain et ont de VRAIS élèves en face d’eux …..et qui les incitent à utiliser des logiciels LIBRES ….Quand je pense que je vote à gauche….j’en pleure

  20. Balois Jean-Marc

    Comble de l’ironie, c’est sous le mandat de Nicolas Sarkozy, libéral s’il en est, qu’avait été décidé le développement des logiciels libres!
    Madame le Ministre vous rendez-vous vraiment compte de ce lamentable volte face?
    Citoyen que je suis et contribuable assidu, je ne peux taire la forte présomption de conflits d’intérêts dans ce dossier, le réseau CANOPE (ex SCEREN) en fut un bel exemple il y a quelques temps…
    Quant au tout numérique, rappelons succinctement ce qu’en disent les “pédopsy”, le tout numérique à outrance c’est comme proposer une dose supplémentaire à un héroïnomane…

  21. Sylvia Couvez

    Et le coût de ce partenariat ? Est-il financé par les économies permises par la réforme du collège ? Question de priorité sans doute…

  22. SheebyPanda

    Je n’attendais pas grand chose de ce gouvernement. Cette décision est aussi absurde qu’anti-démocratique. On dirait une néophyte qui se fait avoir par un vendeur.

  23. Pug Geneviève

    C’est navrant de constater que l’EN établit de tels partenariats au lieu de développer la collaboration avec le Libre. Mais peut-être que le mot Libre, parfait contraire de Microsoft, fait peur … ou ne rapporte pas assez d’argent? Je n’adhère pas du tout à cette démarche qui a l’air de ravir notre ministre sur la photo…

  24. Isabelle Moro

    Mme la Ministre,

    je croyais (naïvement…) qu’un des grands principes de l’Education nationale était la neutralité : qu’en faites-vous ici? Heureusement qu’à défaut de votre engagement pour la défendre, nos jeunes pourront compter sur celui de la communauté éducative !

  25. Arnaud

    De tels partenariats sont totalement contraires à l’esprit de l’école républicaine française. Microsoft n’apporte rien de plus que les logiciels libres, si ce n’est l’aliénation.

  26. Jimmy

    Bonjour,

    Comme tout le monde sur cette page de commentaire, je suis particulièrement déçu de voir que vous choisissez de ne pas respecter la deuxième proposition ayant reçu le plus de votes citoyens sur le projet de loi numérique: favoriser le logiciel libre.
    Au lieu de cela, vous favorisez le logiciel propriétaire, et la dépendance à un acteur du numérique ne participant pas au financement de l’enseignement: qu’est-ce que quelques millions face à toutes les entreprises françaises travaillant sur des logiciels libres, et surtout payant des impôts en France, créant de l’emploi en France…
    Quel dommage, et quel gâchis!
    Espérant, quand vous verrez les réactions à cet article, que vous analyserez les procédés permettant de remettre en cause cet accord, et de respecter une décision démocratique, dans un Etat qui se veut démocratique…

  27. Sébastien Villepou

    vendre l’école à Microsoft… et moi qui croyais œuvrer pour l’intelligence, la liberté, la curiosité…
    on voit bien que tout le monde se frotte les mains
    je suis atterré, et comme citoyen et comme enseignant !

  28. Polachowski

    Je rejoins de nombreux avis postés précédemment. Pourquoi s’attacher à une entreprise payante et fermée quand de nombreuses ressources gratuites et libres existent ? Je croyais que nous devions faire des économies ? N’avez-vous pas lu les rapports et études qui montrent l’inintérêt du suréquipement informatique pour la scolarité de l’élève ? Et équiper (à la rigueur) mais sans cours approprié ? Pourquoi faire ? Je l’observe chaque jour en collège les nouveaux élèves de 6e savent à peine allumer un ordinateur…

  29. Bégeault Cédric

    Madame la Ministre,
    le partenariat entre le MEN et l’entreprise est une erreur. Au lieu d’apprendre aux élèves à travailler correctement, on promet la formation auprès des outils microsoft. C’est un peu qu’au lieu d’apprendre à écrire, on apprend à tenir le stylo.

    Ce partenariat, même si le MEN veut développer le numérique à l’école, ne permettra pas aux élèves de mieux appréhender l’avenir des nouvelles technologies qui les attendent. Dépendre d’une seule entreprise pour le Plan au numérique est d’une navrante candeur, notamment par une Ministre qui a dit comprendre les attentes du professorat.

    Ne soyez pas surprise du rejet massif de votre initiative, ne soyez pas surprise de ne pas être renouvelée à ce poste. Vous avez de plus en plus de personnes contre vous, professeurs ou non. Vous avez simplement perdu le respect de l’ensemble des agents du terrain.

  30. RV

    Bonjour,

    Cette annonce est en effet affligeante. Ce serait faire insulte à la Ministre que vous êtes que de supposer qu’il existe une contrepartie personnelle à cet accord. Il est cependant probable que vos conseillers y ont vu un intérêt en terme de carrière, de retombées médiatiques ou de visibilité.

    Beaucoup d’acteurs de la société civile, de bénévoles engagés dans les établissements scolaires, de personnels pédagogiques ou d’encadrement se mobilisent depuis des années pour utiliser les Logiciels Libres dans les démarches vis à vis des élèves. Les réussites sont nombreuses et des sociétés de services *locales* sont maintenant directement associées à cet éco-système. Il est inconcevable que vous cassiez cet élan en fournissant à une société commerciale, n’acquittant pas d’impôts en France et qui ne génère aucune activité de service au plan local, les clefs d’accès aux établissements. L’élément le plus caractéristique de la légèreté ou de l’incompétence qui anime vos conseillers est cette notion de “18 mois”. Nous savons que 18 mois, à l’échelle des rentrées scolaires ne représente pas grand chose ; une fois que les outils seront installés et que des habitudes seront prises, combien d’années faudra-t-il pour renverser la vapeur et se désengager ? Idem pour l’accès au “Cloud” : un fois que les usages seront établis et que les infrastructure réseau des établissements auront été détruites pour assurer ce passage au “Cloud” : combien d’années faudra-t-il pour que les acteurs récupèrent la propriété de leurs infrastructures et de leur données ?

    Rien n’est dit non plus quand aux contenus pédagogiques, qui restent le point le plus critique, puisqu’il s’agit au final de la “charge utile” de l’informatisation. Les données utilisées dans ces contenus seront-elles, à nouveau, soumises à des droits restrictifs qui empêchent leur libre ré-utilisation dans d’autres démarches pédagogiques ? Leur contenu pourra-t-il librement être amendé ou enrichi par les acteurs pédagogiques ? L’appropriation de ces contenus permettra-t-elle de créer des fonds documentaires ou utilitaires de nature à capitaliser sur des outils pédagogiques évolutifs ?

    Un mauvais accord, qui casse des années d’efforts d’acteurs économiques, pédagogiques ou associatifs, au profit d’une société commerciale en situation de quasi-monopole qui s’apercevait qu’elle risquait de perdre du terrain sur le terrain de l’éducation. Cet accord ne leur coûte rien en cash puisqu’il il s’agit de licences gratuites, pour une période limitée.

    Vous détruisez un vaste élan qui aurait permis, à terme, de récupérer la maîtrise de nos outils pédagogiques et aurait soutenu l’activité de millier d’acteurs économiques locaux, de proximité.

    Un effroyable gâchis.

    RV, l’un des milliers d’acteurs économiques de proximité qui voit des années d’efforts anéantis par des décisionnaires incompétents.

  31. Cath Puyg

    dégoutée. comment continuer à enseigner les valeurs citoyennes portées par le libre et l’open source auprès de nos élèves ? leur montrer qu’il y a d’autres alternatives aux GAFA et autres multinationales vampiresques quand notre ministère ne pense qu’à former de futurs consommateurs dépendants ? c vraiment énervant à la fin !

  32. legsxr

    Vive la pensée unique !

    Il est désolant, alors que l’école a pour vocation de forger l’esprit critique de nos enfants, d’éveiller leur esprit critique, de voir comment notre ministre vend l’Education au plus offrant. Microsoft peut enfin vérouiller le marché français, en formatant les élèves dès les plus petites classes à l’utilisation seule de ses produits.
    C’est proprement scandaleux, à l’heure où nombre de logiciels libres existent pour l’éducation (Debian Educ, par exemple), et où on nous demande de faire des efforts budgétaires : combien va coûter à l’Etat ce contrat juteux ?

  33. John Doe

    Juste pour dire… Affligeant… Avec tout le savoir faire francais notamment en logiciels libre, ce type de decision est catastrophique. Quelle ignorance alors que les ressources intellectuelles et techniques sont juste sous vos yeux, et formees par la Republique…

  34. mbosquet

    Je suis scandalisé.
    C’est une honte de vendre nos enfants au plus offrant alors que les logiciels libres offrent dans un esprit de partage et d’entraide toute l’infrastructure qui a bâti Internet.

  35. Bocquel

    Pourquoi Microsoft quand le libre propose quantité de logiciels performants ? Pourquoi payer quand on peut avoir aussi bien gratuitement ?

  36. De Natale Christophe

    Madame la Ministre,

    Je suis extrêmement choqué par ces prises de décision ou de position que vous prenez encore une fois sans concertation préalable de vrais professionnels et connaisseurs du sujet (je ne parle pas des gugus qui vous entourent, des charlots pour la plupart).
    Je ne vous remercie donc pas de ce beau cadeau fait à cette société qui ne paie même pas ses impôts en France.

    N’avez-vous pas d’enfants Madame la Ministre, n’avez-vous pas un brin de conscience pour vous qui vous permettrai de remettre en question les conséquences fort regrettables de certains choix que vous faites depuis votre prise de poste au sein de ce gouvernement ???

    Excusez-moi mais on s’en fout de la valise de dollars, merci de rester attachée aux vrais valeurs que vous inculquées vos parents …

    La France est devenue un pays de m….

    Bonne journée,

  37. Laurent Lehoux

    Dans le cadre du PAI (programme d’investissements d’avenir), la DINSIC (direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information et de communication) exige que les appels d’offres imposent aux candidats des solutions libres. C’est plutôt encouragent.
    Et là, l’éducation nationale, égale à elle-même, se démarque en signant un accord avec Microsoft !!!
    On marche sur le tête…

  38. Moatti Daniel

    Après les enquêtes PISA qui prouvent que le numérique n’aide pas les enfants à s’approprier la culture scolaire, bien au contraire, après les preuves apportées d’une cyberdépendance massive de nos élèves aux écrans, ce type d’accord avec les industries du numérique est néfaste. Nous laissons nos enfants et nos adolescents entre les mains d’industriels et d’actionnaires qui recherchent plus la rentabilité financière que la formation des jeunes à la culture, à la réflexion et à l’esprit critique.
    Daniel Moatti
    dernier livre édité
    Les ados pris dans la Toile, corédacteur Pascal Lardellier, les éditions du Manuscrit/Paris 1, 2014

  39. Désidérius

    C’est une honte !!!!

    Donner nos enfants en pâture à une société privée monopolistique !

    Émigrons tous en Afrique : là bas des ONGs donnent des ordinateurs sous logiciels libres pour éduquer les enfants !

  40. Florian Reynaud

    Alors que les enseignants appliquent avec conviction le principe de développement du logiciel libre dans les établissements scolaires, et présentent ce secteur comme faisant partie de valeurs de partages et d’alternative intelligente et collective au logiciel propriétaire peu respectueux de ses utilisateurs, cette démarche du gouvernement est regrettable, voire absurde. On peut la concevoir comme un manque de respect envers la population, envers la communauté éducative, envers les enfants.

  41. razon

    Regrettable ….

    Ou soont les logiciels libres …..
    Merci les loby ….
    Sans commentaire …

  42. Pierre-Olivier Dybman

    Heureusement que la consultation populaire see prononçait pour le logiciel libre, hein…

  43. Mayjo

    Ce partenariat est extrêmement regrettable :-(
    Je suis très triste d’autant que cela vient après l’exclusion des propositions sur les logiciels libres, du récent projet de loi numérique.

  44. Billy Rouquin

    “Gouverner c’est prévoir”?… Mouhahahaha! Et on prévoit quoi là? Hein? Franchement?…

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