En entendant cette annonce mercredi matin à la radio au lendemain du Conseil national qui a entériné l'élection de Martine Aubry au poste de secrétaire générale et après ces jours de grande confusion et de doutes pas vraiment levés, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, mais aussi de me demander si nous étions allé assez loin dans notre contestation des résultats du scrutin. Beaucoup d'entre vous m'ont d'ailleurs interpellé sur ce sujet.
Je comprends et je partage la déception et même la tristesse de beaucoup, mais je crois aussi à la nécessité du rassemblement, ce rassemblement que quelques caciques ont refusé à Ségolène Royal, c'est a elle, forte du soutien de 50% des militants, qu'on le réclame aujourd'hui. Et c'est en responsabilité et sans renoncement aucun que Ségolène ouvre aujourd'hui la porte à l'unité et à la rénovation. Personne ne peut aujourd'hui contester sérieusement que la rénovation et l'espoir sont du côté de Ségolène Royal, il n'est qu'à lire les commentaires des analystes politiques pour en prendre la mesure. Le ton a changé, c'est heureux, mais il était temps !