Je vous invite à participer à la manifestation virtuelle et citoyenne pour exiger une véritable protection des femmes étrangères victimes de violences.
Les femmes étrangères subissent en effet une double discrimination: en tant que femmes, elles sont confrontées à des discriminations spécifiques dans leur pays et en France; en tant qu’étrangères elles sont soumises à un ensemble de textes qui se révèlent, dans la pratique, plus restrictif à leur égard. Le fait qu’elles soient étrangères fait trop souvent obstacle à la reconnaissance et à l’application de leurs droits fondamentaux. Cette violence institutionnelle vient prolonger les violences vécues en tant que femmes.
Il s’avère dès lors urgent de mettre en place une véritable défense des femmes étrangères victimes de violences.
C’est pour moi un engagement de tous les jours dans mes fonctions d’élue: c’est tout naturellement que j’ai signé la charte de la campagne “Ni une Ni deux”.
Soutenez la campagne “Ni une Ni deux” sur le site de la Cimade.
Tags : association, cimade, discrimination, droit des femmes, Égalité
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Moi aussi.
En tant qu’être humain, athée voire agnostique sans foi ni religion mais homme de convictions sur des valeurs réelle et non illusoires, j’estime qu’il n’est de plus lâche que celui qui se cache derrière de pseudos morales religieuses ou politique, pour se vouloir supérieur à celles qu’il devrait chérir au lieu de maltraiter.
Le silence d’une religion qui s’avance pernicieusement au nom d’un idéal qui bafoue le bon sens humain, ne peut être accepté.
Mais, il est une autre cible de femmes soumises, moins visible qui pourtant subit les mêmes principe de soumission.
Nous retrouvons ainsi dans toutes les religions et les régimes politiques extrêmes,la même configuration d’esclavagisme d’une pensée unique.
Notre société se construit sur une maladie expiatoire lorsqu’elle se dirige uniquement sur des fondations religieuses.
La violence faite aux femmes ne peut être acceptée et que ce soit au nom de toutes les religions ou les les régimes politiques souvent si proches – ne dit-on pas que les deux s’assemblent pour mieux se conjuguer à l’imparfait du subconscient ?
Il m’apparaît important que l’on rende la dignité à celles qui sont nos mères, nos femmes, nos soeurs, nos filles, en leur offrant la liberté de vivre leur vie, comme nous savourons la nôtre.
Mais malheureusement, je constate que souvent au nom d’une idée, elles deviennent sujets soumises.
Et ne nous cachons pas le voile sur des pratiques usités aussi chez nous.
Mais cela, n’est-il pas une autre violence, plus propre, plus saine, parce que catholique ?