Cécile et Walter : un lancement de campagne joyeux !

Villeurbanne-Lyon Publié le 17 février 2011

Je vous disais il y a quelques jours que j’avais le plaisir d’accompagner activement la campagne de nos deux candidats aux cantonales du 6e. Hier soir, le comité de soutien était lancé en bonne et due forme dans une soirée joyeuse et pleine d’enthousiasme, à l’image de ces deux candidats. Pour le plaisir, je vous fais partager mon propos de Présidente de ce comité ainsi que quelques photos (Tous droits réservés Florent Pessaud).

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Intervention de Najat V. Belkacem

Lancement de la campagne de Cécile Michaux & Walter Graci

Chère Cécile, cher Walter,

Je suis très heureuse d’être à vos côtés ce soir pour ce lancement d’une campagne qui, en réalité, a déjà bien démarré pour vous depuis quelques semaines : il faut bien dire que vous faites un peu l’événement de ce début de bataille électorale dans le Rhône.

Que vous jouiez ainsi les premiers rôles dans les deux cantons sans doute les plus difficiles pour la gauche n’est pas pour me déplaire : on ne peut pas espérer mieux pour vous, le pire étant de se débattre dans l’indifférence générale… donc bravo.

Je disais heureuse d’être-là, d’abord parce que j’ai plus souvent été à votre place qu’à celle que j’occupe aujourd’hui en tant que Présidente de votre comité de soutien: à votre place, c’est-à-dire celle de la jeune candidate inexpérimentée jetée dans la mêlée d’une élection difficile qui fait appel à toutes les bonnes volontés pour venir la soutenir…

Là, vous me donnez l’impression d’avoir franchi une étape, et c’est plutôt agréable !

Heureuse aussi parce qu’évidemment ce local de campagne, devenu entretemps le local de la section des militants du 6e me rappelle immensément de bons souvenirs.

Beaucoup d’entre vous s’en souviennent, nous avons fait campagne depuis ces murs en 2006 contre Dominique Perben pour une législative, disons… pré-municipale, qui n’avait pas si mal tourné pour nous avec un score –perdant certes – mais historiquement haut, et qui avait peut-être posé quelques jalons pour la suite des événements…

On ne sait jamais à l’avance à quoi va vous mener une campagne, je l’ai compris à Montchat,  et je me dis que cette terre de conquête pour la gauche en plein cœur de Lyon est plutôt une terre d’espoir pour celles et ceux qui ont le courage de s’y coller.

Je me demande même, quand je regarde l’âge moyen des candidats de gauche qui se présentent ici à une élection ou une autre,  si nous ne serions pas tout simplement en train d’en faire une sorte de « politique academy » à la Lyonnaise pour former et aguerrir une nouvelle génération d’élus socialistes.

Une génération qui serait d’ailleurs plutôt bien féminisée lorsque je pense à Sandrine (Frih), à Heidi et aujourd’hui à Cécile.

Evidemment lorsque je parle d’inexpérience à votre égard, tout est relatif : c’est un peu pour tromper l’adversaire car vous êtes tous les deux des militants chevronnés, avec de nombreuses campagnes derrière vous.

Je ne suis pas certaine, de ce point de vue, de pouvoir vous apporter beaucoup de conseils : je ferai de mon mieux, ça vous pouvez en être certains.

Heureuse enfin, parce que la confiance que vous m’accordez m’incite à penser qu’on ne fait jamais campagne pour rien, et que toute l’énergie que nous avons pu déployer ici avec les militants du 6, avec l’inépuisable Geneviève Brichet, avec Vincent, Georges, Anna, Pierre, et tous les autres,… Toute cette énergie va aujourd’hui vous servir, servir la gauche, servir le projet socialiste pour le Conseil Général.

Ce que vous êtes en train de faire et que vous allez donner de vous-même jusqu’au 27 mars prépare à son tour le terrain pour d’autres batailles électorales, et nous savons tous qu’elles ne sont pas très loin, et que nous allons avoir besoin de tout le monde pour que la gauche en sorte victorieuse.

Mais parlons un peu du conseil général puisque c’est lui que vous briguez : vous m’avez demandé de vous en raconter le fonctionnement actuel, et quand je l’ai fait ca vous a autant desepéré qu’amusé. Mais je n’y reviendrais pas ce soir car tout cela, c’est de la vieille histoire. Celle qui s’ouvre devant nous reste à écrire.

Elle pourrait prendre les traits d’un rêve que j’ai fait : Nous siégions ensemble dans une assemblée complètement transformée. Dans ce rêve, j’avais pris un sacré coup de vieux, à coté de vous deux et de tous les nouveaux venus, comme Thierry, se retrousser les manches pour redynamiser la vieille dame du Rhône.

Les séances plénières étaient devenus de vrais beaux moments de démocratie et de prise de décision politique. Le département jouait vraiment le rôle de bouclier social qui aurait toujours du être le sien. Les besoins réels des habitants étaient pris en compte, priorisés. L’accueil des jeunes enfants comme celui des personnes âgées était passé d’incantatoire à réaliste.

L’insertion des jeunes devenait un véritable enjeu, la politique du logement social était enfin prise à bras le corps. Dans les collèges, plutôt que de se contenter de refaire les murs, on offrait un accompagnement pédagogique, culturel, sportif aux élèves en difficulté qui jouent tant de leur réussite future à cet âge charnière de leur vie. Bref, on faisait de la politique au sens le plus noble du terme, en faisant gagner nos convictions au service de l’intérêt général.

C’est précisément pour cela que je suis heureuse de présider votre comité de soutien : moi je peux rêver. Maintenant à vous de faire. Les deux cent membres de ce comité, l’ensemble des militants et sympathisants qui vous entourent, et tous ceux qui espèrent le changement, comptent sur vous !

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