ivg.gouv.fr : enfin un site officiel pour une information objective et accessible sur l’avortement

Site ivg.gouv.fr site officiel dédié à l’information sur l’Interruption Volontaire de Grossesse
Droits des femmes Publié le 27 septembre 2013

Chaque année, environ 220 000 femmes, de tous les âges et tous les milieux, font le choix d’interrompre une grossesse non désirée. Plus d'une femme sur 3 a recours à une interruption volontaire de grossesse au cours de sa vie. A l’automne dernier, j’ai été alertée par nombre de ces femmes.

J’ai notamment reçu le courrier de Jennie, qui devait alors faire face « au difficile choix d’avorter ». Elle m’expliquait comment par le biais d’une simple recherche sur Internet, elle s’était  retrouvée, au téléphone, confrontée à des personnes qui cherchaient à forcer son choix :
« Après 15 min de conversation, où quelqu’un vous parle de votre « bébé », qu’il faut écouter votre cœur, forcément les larmes vous viennent et vous êtes déstabilisée. »

Ces sites web culpabilisants et trompeurs sur lesquels Jennie et bien d’autres sont tombées profilèrent.  Ils n’affirment pas frontalement leur opposition à l’avortement. Mais insidieusement, ils usent de méthodes inacceptables pour nier aux femmes leur droit à disposer de leur corps.

C’est pourquoi, j’ai souhaité que le gouvernement apporte à toutes les femmes de manière simple, accessible et objective les informations dont elles ont besoin pour prendre librement leur décision lorsqu’elles font face à une grossesse non désirée.

Ce site ivg.gouv.fr dédié à l’information sur l’Interruption Volontaire de Grossesse, nous l’avons construit avec Marisol Touraine, ministre de la Santé, et voulu le lancer ce 28 septembre, journée internationale pour le droit à un avortement légal, occasion de rappeler que si l’IVG est légale en France, nombreux sont les pays du monde ou elle est encore pénalisée et ou le combat doit continuer.

Renforcer la loi pour la rendre plus efficace, garantir l’accès à ce droit fondamental est pour notre gouvernement, pour moi, un travail permanent. En janvier dernier, nous rendions l’IVG gratuite pour toutes les femmes. En mars, nous revalorisions les tarifs des actes pour mettre fin au désengagement des praticiens. Il y a 10 jours au Sénat, nous complétions la loi Égalité femmes-hommes que je présente actuellement pour étendre le délit d’entrave à l’IVG aux empêchements exercés contre des personnes cherchant a s’informer sur l’IVG. Aujourd’hui, avec ce nouveau site, c’est un pas de plus vers la garantie réelle de ce qui est non pas une faveur ou une tolérance, mais un droit.

Vous pouvez contribuer à renforcer l’accès à l’information sur ce droit et la visibilité sur Internet du site ivg.gouv.fr en diffusant son adresse sur les réseaux sociaux, en le référençant sur vos sites, en publiant des articles sur vos blogs. C’est grâce à une mobilisation collective et citoyenne que, très vite, ce site neutre et fiable deviendra la première des  réponses proposées sur les moteurs de recherche.

Site ivg.gouv.fr site officiel dédié à l’information sur l’Interruption Volontaire de Grossesse

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22 commentaires sur ivg.gouv.fr : enfin un site officiel pour une information objective et accessible sur l’avortement

  1. Tom de LesBonnesPates

    L’ivg est une évolution majeure pour toutes les femmes, celles qui la refuse pour des raisons idéologiques ne le pratique pas, mais au non de quoi obliger celles qui ont une autre approche de la pratiquer ?

  2. Hoggan

    Mon seconde message semble ne pas passer… C’est 110 millions d’euros par an que coûtera au contribuable les effets de la nouvelle loi proposée (et non 11 millions).

  3. Hoggan

    Bonjour.

    L’avortement lorsque l’on a subit un viol ou qu’il y a un problème médical, oui, évidemment OUI, 100 fois OUI, 1000 fois OUI ! Mais l’avortement présenté comme un choix de vie, et en faire assumer les conséquences financières à toute la société via nos impôts, NON. 220 000 avortement par an, c’est 11 millions d’Euros à financer chaque année par la société. Pourquoi devrions-nous assumer ce coût sans pouvoir dire notre mot, lorsque ces avortements relèvent de choix personnels et de convenance de certaines personnes ? Qu’elles aient le choix, d’accord, mais alors qu’elles assument alors leurs choix.

  4. jourdain

    LES femmes CONTRE L’avortement et bien c’est simple elle n’avorte pas, aucunes entraves à leur libertés (cette page n’est pas une menace pour les femmes désirant leur grossesse.)
    Garder vos jugements personnel voir MOYENÂGEUX pour certains dans votre sphère privé, chaque utérus appartient à une seul Femme et il n’est du ressort de personne de décider pour un tiers.

  5. Raymond SAMUEL

    J’ai posé deux commentaires (successivement) par lesquels je présentais un fait rigoureusement exact, incontestable. Ces deux commentaires ont disparu…
    Incontestables, c’est sans doute la raison pour laquelle ils ont été censurés.

  6. Raymond SAMUEL

    J’ai posé deux commentaires. Tous deux ont disparu…
    Je disais pourtant quelque chose qui est rigoureusement exact. C’est probablement là la ra

  7. Arthur

    J’aime que vous vous sentiez obligé de mettre le mot “objective” dans le titre de l’article. Car voyez vous Madame, cet article, ce site, ne l’est pas. S’il l’était il pointrait vers des méthodes alternatives à l’IVG et des organisations républicaines qui proposent ces alternatives. Là, vous seriez “objective” !

  8. Assistante sociale

    Bravo. On ne prendra jamais assez soin des femmes en demande d’ivg. Certaines font ce choix par défaut, d’autres l’assument et n’en ressortent pas toujours traumatisées. Avoir un enfant peut etre merveilleux, mais pour certaines c’est d’une violence inouie. Sinon pourquoi subsisteraient encore des infanticides ou autant de maltraitance sur mineurs? L’instinct maternel n’existe que dans les contes de fées…Si vous étiez depuis 20 ans au coeur des banlieues à etre confrontés à la misère nouvelle affective et intellectuelle, vous comprendriez mieux. Les femmes ne négligent pas la contraception mais connaissez vous la méthode qui fonctionne à 100%? Est bien malin celui qui ne dérape jamais dans toute sa vie. Et si un jour vous etes dans la détresse je vous souhaite de rencontrer des professionnels comme moi qui pansent les douleurs du coeur et de l’esprit.

  9. Psychologue

    Un avortement voulu ou subi n’est jamais une chose légère pour une femme , laissez les femmes recevoir toute l’information ,tout le soutien dont elles ont besoin dans un moment toujours difficile et non banalisable . Et par ailleurs encouragez la contraception et l’aide maternelle …

  10. Tioutia

    Pourquoi cet acharnement à vouloir qu’on avorte encore plus? Madame Belkassem, vous êtes vous déjà demandé ce que peuvent ressentir les personnes qui “auraient dues” être avortées? C’est mon cas (mais comme j’ai eu la bonne idée de pointer mon bout du nez avant 1975, j’ai eu la chance de naître!) et c’est les cas de mes enfants: tous adoptés y compris quelques handicapés. Comprenez que pour eux, c’est insoutenable! Vos propos, avec votre air aimable, leur font l’effet d’un coup de poignard dans le dos: “tu n’aurais pas dû vivre, ta présence est une insulte à la liberté”…

  11. Swaz

    Madame la ministre ; votre neutralité vous est toute personnelle ; je ne vois pas en quoi aider une femme en détresse à prendre une décision éclairée constitue une violence à son égard.
    Tellement de femmes ont avorté et le regrette leur vie durant ; c’est un fait et pour celles qui veulent de l’aide pour mettre au monde leur bébé il est nécessaire d’avoir accès à une forme d’aide que vous n’avez pas jugé utile de faire figurer sur votre site.
    Heureusement, d’autres prennent le relais….. merci à eux.

  12. HEYERE

    Merci d’avoir fait cette page internet claire et nette.
    Pour les adresses de la région Bretagne, elles ne sont pas
    conforme à la région, pouvez vous faire le nécessaire.
    Merci à toute l’équipe de cette mise en page et de votre
    diligence en quelques mois de cette réalisation, de ce qu’il
    y a de plus délicat à ce moment de conscience de vie dans
    le parcours de sa propre vie, cela est dans l’intime de la vie
    de femme et des femmes, les moyens de dire et où le dire et
    à qui le dire et faire, en ce moment de la dualité du corps
    et de l’esprit, que ce combat depuis peu encore est réalisable
    tant médicale que légal. Maintenant l’information est internet,
    Merci Madame La Ministre et tout votre cabinet.

    Patrice

  13. Conseillère conjugale à Paris

    Je me sais quelque peu hors sujet, mais je tenais à attirer votre attention sur un problème rencontrée par les femmes et les jeunes filles démunies en demande d’avortement.
    L’accès à celui ci a été rendu gratuit, cependant, la recherche du groupe rhésus, indispensable pour l’IVG médicamenteuse et l’échographie de datation de grossesse restent à la charge des patientes et pour certaines, c’est un obstacle en raison du coût de ces examens. Pourquoi ne pas les inclure dans le montant du forfait IVG où en permettre la gratuité par le biais des centres de planification et d’éducation familiale ?

  14. spire

    Mettre l’accent en priorité sur la contraception.Les jeunes la négligent.Réellement,un peu plus d’avis et de sévérité dans les recommandations pour éviter l’avortement.

    Après,ne pas laisser les femmes dans la détresse

  15. RUSSO Nicole

    L’avortement pour des cas bien précis et dans des situations désespérées, d’accord, mais pour le reste, les moyens de contraception sont à utiliser en priorité au lieu d’avoir recours à l’avortement de confort.

  16. ramain charles

    voila un domaine ou il faudra être plus sévère contre les intégristes “catho” qui empêche par la force les interruptions de grossesses …mais aussi certains docteurs qui malgré la loi refusent de les pratiquées
    il y a en ce domaine un recul certain il est urgent d’y
    remédier

  17. Un autre gars en colère (si vous ne les supprimez pas tous, il y en aura beaucoup)

    Cet article est immonde tant sur la forme que sur le fond ! Madame le Ministre, je n’ai plus rien à vous dire.

  18. Andrée

    @ Padreseb
    Entraver l’exercice d’un droit fondamental est contraire à la loi, rien à voir avec la liberté. C’est une contrainte, une violence qui s’exerce en plus sur des personnes qui ont besoin de sérennité pour faire LEUR choix.

  19. Padreseb

    Si je comprends bien, Madame la Ministre, avoir une pensée qui n’est pas la votre c’est entraver la liberté? Je ne suis pas sur qu’une telle attitude participe à la défense de l’égalité…

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