Lettre aux enseignants à la suite de l’attentat contre “Charlie hebdo”

À la une Éducation nationale Publié le 8 janvier 2015

À la suite de l'attentat meurtrier contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo, la ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'est adressée à l'ensemble des personnels enseignants.

Et retrouvez, sur le site Eduscol du ministère de l’Éducation nationale, quelques outils pour travailler avec les élèves sur la Liberté d’expression et la liberté de conscience.

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4 commentaires sur Lettre aux enseignants à la suite de l’attentat contre “Charlie hebdo”

  1. brigitte paternot

    L’Ecole respecte toutes les religions, mais la religion musulmane est en décalage avec les préceptes de la République – Vous Madame, êtes la personne qui connaît le plus cette religion pour aborder le problème qui se pose aux professeurs – qu’avez-vous pensé du témoignage de cette professeure d’histoire entendu à France Inter dans le 7/9 et repris à 13 h ? La réponse lapidaire de Mme Florence Robine m’a choquée. (réponse peut-être tronquée par le manque de temps) Néanmoins, ce témoignage doit être pris au sérieux, il reflète ce que nombres d’enseignants vivent. Ce témoignage vous appelle, vous et vos équipes à vous pencher sur ce problème et non à la renvoyer à ses émotions et à un travail d’équipe. On attend de votre ministère, cet espoir que vous seule, Madame, pouvez porter.

  2. David

    Madame,

    Vous écrivez dans votre lettre aux enseignants :
    “L’École éduque à la Liberté : la liberté de conscience, d’expression et de choix du sens que chacun donne à sa vie ; l’ouverture aux autres et la tolérance réciproque.”
    “tolérance réciproque”…

    Alors, veuillez m’expliquer comment les malheureux dessinateurs de Charlie Hebdo appliquaient cette “tolérance réciproque” ?
    Par leurs caricatures abjectes qui exprimaient une haine de toutes les religions, et par là, un profond mépris de leurs fidèles ?

    Hélas, Madame, cette “tolérance réciproque” n’existe que sur le papier de votre lettre, et j’aurais aimé que ces citoyens français, lâchement et horriblement assassinés, en aient un peu plus fait preuve. Ils seraient sans doute encore en vie, et auraient pu nous réjouir d’un humour beaucoup plus spirituel et, surtout, plus humain…

    Veuillez agréer, Madame, mes sincères salutations.

  3. Raffin

    Mon aîné est en CE1. Il est âgé de 7 ans et demi. Il ne regarde pas les informations et ne lui avons pas parlé du drame car il est encore un peu jeune pour comprendre. Il est revenu hier de sa journée d’école angoissé. Sa maîtresse leur a expliqué ce qu’il s’était passé. Il a pleuré et n’a cessé de nous interroger sur ce sujet. L’école doit jouer un rôle explicatif auprès des jeunes mais selon nous pas avant un âge minimum. En parallèle, doit on autoriser la diffusion des films montrant l’exécution d’un policier ? Attention aux effets pervers sur notre jeunesse : effets anxiogènes ou au contraire banalisation de la violence !!!

  4. LANCIEN Dominique

    En effet Najat. Il était nécessaire de rappeler que c’est à la Maison et à l’école que TOUT se joue.

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