Bonjour à toutes et à tous,
Heureuse de vous retrouver pour évoquer avec vous quelques uns des faits marquants de ces derniers jours particulièrement agités, encore et toujours, pour les marchés financiers malgré les plans de sauvetage des Etats, malgré les gestes convergents des banques centrales destinés à rassurer les marchés. Et certains, dont nombre d’entre vous sur ce blog, de s’interroger légitimement sur cette capacité inédite des gouvernements à mobiliser des sommes considérables qu’on ne pensait pas disponibles, ou qui ne l’ont en tous les cas pas été pour d’autres politiques, pour d’autres sauvetages plus nécessaires encore, en Afrique par exemple. Des explications seront nécessaires…
La crise financière se propage désormais à l’économie réelle, le BTP ayant annoncé 180.000 suppressions d’emplois en France dans les années qui viennent. Quand le bâtiment ne va pas… Car il faut bien le dire, ni l'Etat, ni les collectivités locales aujourd’hui étranglées par les transferts de charges, par le rétrécissement et le renchérissement du crédit comme par le repli inédit des recettes fiscales, n’ont la possibilité de conduire une politique contra-cyclique. Les lendemains qui chantent ne sont pas à l’ordre du jour, sauf peut être pour les banques et pour le système financiers auquel les Etats offrent aujourd’hui un super parachute doré ! la proposition de Bernard Accoyer d’amnistier ceux des fraudeurs qui rapatrieraient leurs capitaux en France n’en est que plus grotesque…