Chat à l’Institut Montaigne

J'aime ! Publié le 19 juillet 2008

Institut Montaigne Je m’apprête à prendre quelques jours de repos durant lesquels il me sera sans doute un peu difficile de dialoguer avec vous. Je vous renvoie, si cela vous intéresse, à la lecture du Chat auquel l’Institut Montaigne m’a invité il y a quelques jours en attendant de vous retrouver bien vite. Fidèlement à vous toutes et tous. Najat

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110 commentaires sur Chat à l’Institut Montaigne

  1. Gérard ELOI

    @ Adonis,

    Je crois ( mais je peux me tromper) que les ronchons sont faits…pour ronchonner. Et il faut sans doute du ronchonnement pour qu’il y ait suffisamment de diversité dans ce monde qui sinon serait peut-être trop monotone ? En plus, ce serait très difficile de changer ce monde : on a déjà essayé, et pas tout à fait réussi…
    Que les ronchons ronchonnent, que les bâtisseurs tentent de bâtir, et regardons comment tout çà tourne. Des fois çà tourne mal, çà peut aussi tourner au vinaigre, peut-être qu’un jour çà tournera bien ?
    En plus, de ces ronchonnements naît quelquefois la lumière : le comm 94 m’a bien plu, surtout certains passages.
    Mais je suis peut-être encore en train d’écrire pour ne rien dire d’intéressant, donc je vais m’arrêter là, pour me reposer un peu.

    Bon WE

    GE

  2. adonis

    @ Hafrit: Bonjour.. Tu es bien gentil mais on sait tout que BHL était le soutien de Ségolène Royal,..et que personne ici n’as nié le contraire donc tu te plains que certains écrivent pour ne rien dire, alors que c’est justement ce que tu fais dans ton commentaire 97 ^^.. sacré Hafrit! ^^.. Sur ce, Bonne journée Mr le ronchon ^^

  3. TRAMBOUZE

    Bonjour Mme VALAUD BELKACEM

    pr vs dire que notre quartier commence à changer depuis votre
    election et ceci en bien vous etes formidable il vrai que vous n’etes
    pas seule vous avez avec vous une très bonne equipe qui faut egalement félicitée.
    Avec beaucoup de retard je vous souhaite de très bonne vacance
    à vous et votre equipe.
    A bientôt
    mr trambouze

  4. hafrit

    UPMS est atlantiste ,Gde DE GAULE reviens les politiques francais sont devenus fou ,la FRANCE sera le 52 ou 53 ou 54 ieme etat americain .

  5. François-Xavier BOFFY

    @hafrit

    Ce que je révèle ici en exclusivité est que cet article est truffé d’approximations, de raccourcis hasardeux qui en affectent profondément la crédibilité. Je n’ai rien pour prouver ce que je dis, mais je le dis, match nul.

    Cela n’empêche pas que le parcours de Nicolas Sarkozy soit jalonné d’amitiés avec de puissants financiers et chefs d’entreprises.

    Sur la pétition, le système de filtrage des signataires est intriguant, je n’en dirai pas plus…

    Bonnes vacances.
    Amitiés belkacemiennes.

  6. hafrit

    bon la dernière avant d’aller me coucher , je vais essayer de profiter de mes vacances , vous qui aimez tant le métissage , idéologie du métissage(OK métisse ça veut dire pas français), je remercie Denise Hamouri de nous faire comprendre qu’eux nous sommes pas français ou juste français pour les élections, ok betancourt , l’arche des zozos , ghilat saidit eux sont de bons français , délit d’opinion , je comprends pas mais j’ai vu personne d’entre vous la signer cette pétition je la reposte au cas ou :

    http://www.france-palestine.org/...

    http://www.dailymotion.com/video...

  7. hafrit

    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.
    Secrets de famille

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].

    Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française
    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.

    Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc.

    Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer. Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.
    La fabrication de Nicolas Sarkozy

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran. S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.
    La traversée du désert

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).
    Dernier acte

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et de le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations.

    Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.
    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].
    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.
    Premiers jours à l’Élysée

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :
    – Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
    – François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
    – Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    – Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9].

    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

    Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les l’avionneur français Dassault [11].

    Nouvelle escapade durant l’été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ». L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?

  8. adonis

    @ Hafrit: Bonjour…. alors plantade totale de ta part ^^ puisque BHL n’est pas Socialiste, et qu’il n’est pas très apprécié de la grande majorité des Socialistes.. De plus, je ne sais même pas si l’on peut dire que BHL est un intellectuel de gauche.. tout juste un intellectuel de centre gauche.. et son soutien à S.R as plutôt plombé cette dernière durant les présidentielles de 2007.. Sur ce, Bonne journée à toi Hafrit le ronchon ^^

  9. François-Xavier BOFFY

    @GE

    Sur la trilogie, personnellement je ne peux pas te répondre, n’ayant pas eu l’heur de lire les ouvrages cités. Je suppose que c’est pour partie la raison pour laquelle la réponse tarde à te venir de la part d’autres commentateurs et lecteurs.

    @hafrit

    Le laisser-faire de la France au Rwanda n’est pas plus glorieux que celui des Nations Unies. Son rôle actif et incitatif n’est pour moi pas avéré par une "commission indépendante chargée par les autorités rwandaises de rassembler les preuves montrant l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994" (intitulé très officiel de la commission, avec des missions tout aussi explicites et orientées, cf. http://www.commirofrage.org.rw/m... ). Mais cet exemple terrifiant nous montre l’importance de faire vivre dans le cadre des pays des collectivités par-delà les communautés.

    Amitiés belkacemiennes.

  10. hafrit

    mimi tonton,l’ affaire continue umpsistes , viendra le jour de payer les pots casses , j’espère que mitterand est en enfer :

    http://www.dailymotion.com/video...

    une preuve des faux humanistes et des comme ca je vais en poster au lieu d’endormir la jeunesse , avec des soit disant bienfaiteur, sauveur .

  11. Gérard ELOI

    @ FX,

    La " Théorie Gaïa" de Chattam présente une certaine similitude avec la " Main invisible" de Smith.

    Mais personne n’a encore voulu répondre à la question " trilogie" que je pose depuis mon comm 48 !

    J’attends…et je croise des trucs comme ce comm 85 auquel j’ai perdu du temps à répondre !

    Bonne soirée

    GE

  12. Gérard ELOI

    @ Cleanthe,

    En clair, çà signifierait quoi ce ramassis de ragots non argumentés, venant de nulle part après quasi deux ans ( il te faut du temps pour t’exprimer, on aurait pu espérer que çà t’ait donné…le temps de penser, mais bernique : mordez, mordez, il en restera toujours quelque chose), et exprimés de manière injurieuse, méprisante, calomnieuse,…
    Et tout çà en six lignes. Tu n’as pourtant même pas la qualité de l’esprit de synthèse : traîner du néant pendant six lignes…fallait le faire.

  13. CLEANTHE

    A trop en faire ça va finir par se voir !

    J’étais au 282 pendant la dernière présidentielle et j’ai eu à traiter la lettre dans laquelle melle belkacem faisait offre de service : depuis elle n’a de cesse de se mettre en avant , d’une manière tellement peu habile que ça commence vraiment à se voir !!

    Dehors les arrivistes !

  14. François-Xavier Boffy

    Euh…

    Une erreur m’a fait attribuer la notion de "main invisible" d’Adam Smith à son habile contradicteur, JM Keynes, par-delà 2 siècles d’histoire de la pensée économique. Oups.

  15. adonis

    @ Chris (ancien chris…): Pour répondre à ta question, je vais te répondre comme Gérard ELOI, si les cadres et personnalités importantes du PS ne correspondent plus sur le 11 septembre 2001, c’est tout bonnement parcequ’il n’y as plus rien à dire.. Bonne après-midi à toi.. N.B: Pas d’appel de Fox Mulder? ^^

  16. adonis

    @ Chris (ancien chris…): Bonjour.. Rassure-moi, ta question ne laisserais quand même pas sous-entendre que le PS fait parti d’une conspiration mondiale? ^^.. parceque si tel est le cas, je te le dis direct, sans aucune agressivité ni manque de respect,.. tu es entrain de pêter un câble mon pauvre Chris ^^.. Merci d’avance pour ta réponse.. N.B: Ah tu as reçu un sms de Dana Scully sur ton portable? ^^

  17. Chris(ancien chris...)

    Bonjour à tous et à toutes,
    Merci GE de votre réponse…
    Et je finis par une petite Histoire d’une étoile:
    reopen911.info/Images/Mar…

    Dans le numéro double de l’été (Juillet-août 2008, N°276) du magazine Psychologies dont elle fait la Une, l’actrice française Marion Cotillard répond sans détour et en toute honnêteté à la rédaction sur le sujet ô combien épineux du 11 Septembre. Elle ne serait probablement pas d’accord, mais sa modestie et sa franchise, son courage aussi, la situent au sommet du cinéma mondial, à côté de personnages aussi admirables que Simone Signoret et Jeanne Moreau ; deux femmes qui, à différents moments de leur carrière exemplaire, n’ont pas hésité à prendre position et à braver le "qu’en dira-t-on", s’attirant du même coup les attaques odieuses d’une presse de caniveau.

    Extraits de l’interview qui, soulignons-le, ne traite pas uniquement du 11 Septembre.
    (NB: Tous les liens ont été rajoutés par ReOpen911 et ne figurent pas dans l’interview originale)

    Psychologies Magazine : Peu après les oscars, la presse a ressorti une interview télévisée de Paris Première, où vous mettiez en doute l’explication terroriste du 11 septembre. Qu’en dites-vous aujourd’hui ?

    Marion Cotillard : « Que c’était très maladroit de ma part d’évoquer un sujet aussi sérieux que le 11 septembre dans une émission de télévision. Ce n’est ni le sujet ni l’endroit pour le faire. Et je suis loin d’être la personne la mieux placée pour en parler. Mais je n’ai jamais affirmé, comme on l’a écrit et dit, que c’étaient les assurances qui avaient détruit les tours. J’ai juste expliqué que je ne croyais pas tout ce que les gouvernements et les médias racontent. Mes propos ont été sortis de leur contexte et détournés. »

    PM : Alors quelle est votre explication du 11 septembre ?

    MC : « Qui suis-je pour avoir une explication ? Néanmoins, je pense qu’il subsiste beaucoup de zones d’ombre dans la version officielle. De nombreux citoyens américains demandent la réouverture de l’enquête. Une enquête digne de ce nom. Cet événement a changé beaucoup de choses dans le monde, il me paraît légitime de se poser certaines questions quand il y a un tel manque de clarté. »

    PM : Je pensais que vous alliez me répondre : « J’ai dit des bêtises, je le regrette vraiment et je m’excuse auprès des Américains que j’ai blessés. » Vous maintenez une position qui n’est pas facile à tenir.

    MC : « Je respecte le peuple américain, et je regrette sincèrement que mes propos – encore une fois, détournés et sortis de leur contexte – aient choqué ou blessé. Ce serait en effet plus facile de déclarer : "J’ai dit des bêtises, l’histoire officielle est la bonne." Mon entourage préférerait que j’adopte cette position. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas être quelqu’un que je ne suis pas, je ne peux pas mentir. J’ai été traitée d’abrutie, mais je préfère passer pour une abrutie que pour une menteuse. Je suis juste quelqu’un qui essaye d’avoir un regard large, de se renseigner, de comprendre. »

    PM : Comment avez-vous supporté la violence de certains articles à votre égard ?

    MC : « Mal. C’était 3 jours après les oscars, et une partie des médias – surtout en France d’ailleurs, d’avantage qu’aux Etats-Unis – s’est déchaînée. C’était presque un lynchage. Cela m’a beaucoup blessée. J’espère que les gens ont conscience de l’importance disproportionnée qui a été donnée aux propos d’une petite actrice maladroite, alors qu’il se passe tant d’événements importants dans le monde qui ne sont pas relayés. Je suis choquée de l’attitude de certains médias dans cette affaire. Mais j’ai aussi beaucoup appris de cette expérience. J’ai appris que je n’ai pas le droit de m’exprimer sur ce que je connais mal, surtout quand le sujet est grave. Ça m’oblige à faire des efforts, et je les fais ces efforts. J’ai envie de savoir, d’apprendre, d’autant que j’ai pas mal de lacunes. »

    Commentaires de l’association ReOpen911 :

    Nous saluons le courage et la lucidité de cette jeune femme réellement admirable. Son attitude est la nôtre, très précisément : nous dénonçons les zones d’ombre (et les invraisemblances) de la version officielle des attentats du 11 Septembre, et comme des millions d’Américains, et plus encore de citoyens dans le monde entier, nous appelons de nos vœux la mise en place d’une nouvelle enquête, internationale et réellement indépendante. Cela n’a pas été le cas durant les travaux de la Commission d’enquête gouvernementale bipartisane. À tel point que plusieurs membres ont pris leurs distances avec le rapport finalisé par M. Philip Zelikow, un proche de la Maison Blanche et en particulier de Condoleezza Rice.

    Pour ce qui est des « lacunes » de Mlle Cotillard, nous tenons à la rassurer : apparemment, elle s’est suffisamment renseignée sur le sujet, avec des sources "alternatives" aux médias de masse pour entamer une salutaire réflexion. (Nous l’invitons à poursuivre sa collecte d’informations : ce site est fait pour cela !) Il n’en est malheureusement pas de même pour la grande majorité de ceux qui font l’opinion, journalistes et éditorialistes en tête !

    Nous souhaitons d’ailleurs saisir cette occasion pour en appeler aux acteurs et aux artistes hexagonaux doués d’une conscience éthique aussi développée que celle de Mlle Cotillard (dont la modestie lui ferait sans doute préférer le terme plus simple d’"honnêteté intellectuelle"), ainsi qu’au milieu de la science, (le débat scientifique sur l’écroulement du WTC étant ouvert par exemple), voire, même si cela relève d’un vœu pieux, aux journalistes (voir par exemple le travail de leurs confrères suisses ou encore belges ) :

    – il est temps de vous intéresser sérieusement au sujet du 11 Septembre, sans a priori, sans penser qu’il y a d’un côté la « vérité » et de l’autre des théories du complot, puisque la version officielle est en soi une théorie du complot islamiste ;

    – il est temps de prendre conscience de l’existence au cours des décennies passées de nombreux cas de terrorisme sous faux pavillon ;

    – il est temps de comprendre que la « guerre sans fin contre le terrorisme » n’est qu’une mascarade, comme le disent aussi bien le député britannique et ancien ministre de l’Ecologie Michael Meacher, l’ancien ministre allemand de la Recherche et de la Technologie M. Andreas Von Bülow, le général Léonid Ivashov (chef de l’Etat-major des forces armées russes le 11/9/2001) ou encore, dernièrement, la Sénatrice de l’Arizona Karen Johnson, parmi beaucoup d’autres personnalités.

    Non, Marion Cotillard n’est décidément pas isolée et encore moins la seule à se poser des questions et à faire preuve d’honnêteté intellectuelle. Plus de 700 personnalités ont pris position et chaque jour de nouveaux courageux s’allient à notre cause. Enfin, qu’elle se rassure: son image auprès de nos concitoyens n’a pas été entamée par les attaques malfaisantes et mensongères de Marianne (qui ose à nouveau ressortir cette affaire malgré les vives protestations de ses lecteurs) et autres bouffons de l’info, sa carrière n’est pas non plus menacée ; bien au contraire, elle est même, d’après un récent sondage de l’institut Ipsos, la femme qui incarne le mieux la France d’aujourd’hui !

    Ajoutons, n’en déplaise à Marianne2, que les Américains ne tiennent pas rigueur des opinions exprimées par Mlle Cotillard: Hollywood, via la prestigieuse Académie des arts et des sciences du cinéma, vient de l’inviter à rejoindre le corps électoral des Oscars ! Un beau pied de nez aux tristes censeurs franchouillards qui ont voulu plomber sa carrière internationale naissante…

  18. adonis

    @ Gérard ELOI: Bonjour.. Je suis entièrement d’accord avec vous,.. si des cadres du PS ne s’exprime plus sur le 11 septembre 2001, c’est qu’il n’y as plus rien à dire.. c’est d’une telle évidence que moi-même, je ne comprends pas le sens de la question de Chris (ancien Chris…)…. ou au contraire, j’ai trop peur de comprendre la question ^^.. Je crains que Chris (ancien chris…) laisse sous-entendre que le PS fait parti de la conspiration ^^.. Bonne après-midi à vous

  19. Gérard ELOI

    @ Chris,

    " PS…11 septembre…é

    Je crois qu’il y a eu des réactions à l’époque. Qui a dit quoi ? Evidemment, je ne sais plus !

    Pourquoi on ne s’exprime pas maintenant ?
    Sans doute parce qu’il n’y a rien de nouveau à dire.
    S’il y a une enquête à faire ou à refaire, ce n’est pas le PS français qui va s’en charger.
    Donc, je ne comprends de nouveau pas la motivation de ta question.

  20. Chris(ancien chris...)

    @GE
    En fait,dans le passé qui est derrière nous il y a non seulement ce qui a été, mais aussi ce qui aurait pu être. De même, par symétrie, dans le futur il n’y a pas seulement ce qui sera, mais aussi ce qui pourra être. Ainsi, le mouvement dans l’espace n’est que l’illusion d’une brève lueur de notre conscience éclairant une construction donnée de conscience. L’escargot se fait tuer parce qu’il a suivi un état plus de sensations( odeur de nourriture, une source de chaleur) au lieu d’un état de conscience.

    Je sais, et je comprends et applaudis, que " tu cherches". Donc, tu agis, et quand tu auras " trouvé", vraisemblable que tu agiras encore. ( Et si t’agis, c’est que tu sens pas tout prédestiné…).
    Mais je ne comprends pas l’utilité dans le débat actuel de reparler de ce livre ( avec video datant de 2006) " Le choix de la défaite " de Annie Lacroix-Riz. Son ouvrage parle des années 40 et du pétainisme !
    ———-
    No comment…
    Pour le reste de votre commentaire, on a pas la même perception des choses. Peux tu m’expliquer pourquoi les hommes politique en France PS ne s’expriment pas sur le 11 septembre 2001? Je veux savoir juste votre avis.

  21. hafrit ami de Siné

    POPOPOPO , bientot les negros et les bougnouls vont prendre la liberte d’assault , mais que fait la police mais que fait la justice .
    "http://www.plumedepresse.com/spi...
    Cela continue et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Des groupes terroristes comme le Betar et la Ligue de Défense Juive (LDJ), qui s’entraînent militairement dans des locaux connus de la police, et qui agressent régulièrement des manifestations pacifistes ou se livrent à des ratonnades, sont tolérés par le gouvernement français malgré leur dangerosité. Ils suscitent nécessairement la formation de bandes constituées de jeunes qui en ont assez de se faire attaquer et qui ne demandent qu’à en découdre. Crier à l’antisémitisme quand un jeune nervis juif, qui a plusieurs agressions à son actif, se fait à son tour rouer de coups, c’est couvrir une fois de plus les agissements de ces groupes violents au lieu de de prendre la seule mesure qui s’impose : l’interdiction !

    Ci-dessous un article pertinent d’Olivier Bonnet, journaliste indépendant qui épingle sur son blog les réactions des politiques et des médias qui crient comme d’habitude à l’antisémitisme, pour mieux cacher la réalité des faits. Déjà en avril 2002, un de ces nervis juifs avait poignardé un commissaire de police qui tentait de s’opposer à une ratonnade organisée par le Betar et la LDJ, place de la République à Paris. Ce policier soigné pendant plusieurs semaines en soins intensifs à l’hôpital Saint-Antoine, avait dû retirer sa plainte contre le jeune nervis qui l’avait agressé et qui avait été arrêté. Une intervention des plus hautes instances juives en sa faveur avait permis de relâcher ce terroriste, et le commissaire avait été muté dans une autre région.

    On apprenait il y a quelques mois que ce même dangereux raciste, qui était allé se faire oublier en Israël, avait égorgé un chauffeur de taxi palestinien à Jérusalem, question de se "faire un arabe".

    La liste des agressions commises en France depuis plusieurs années par les nervis de Bétar et de la LDJ serait trop longue à dresser : militants blessés, locaux saccagés, appels au lynchage… La police la connait parfaitement, mais elle obéit aux ordres du gouvernement : ne pas intervenir. Le sentiment d’impunité est tel, de ce fait, chez ces bandes de voyous fascistes qu’ils se permettent même d’aller menacer et narguer, à l’intérieur du Palais de Justice de Paris, leurs victimes quand elles portent plainte !

    Donc, Rudy Haddad, présenté comme un pauvre petit juif à kippa, qui ne faisait de mal à personne, est en fait une victime de ses propres exactions. Il est connu des services de police pour différentes agressions, notamment au sein du parc de Bercy que le maire de Paris, Bertrand Delanoe, a choisi de transformer en terrain d’affrontements, en affichant des portraits géants à la gloire de trois soldats de l’armée d’occupation israélienne.

    Ci-dessous un article pertinent d’Olivier Bonnet, journaliste indépendant qui épingle sur son blog les réactions des politiques et des médias qui crient comme d’habitude à l’antisémitisme, pour mieux cacher la réalité des faits.

    A noter : Olivier Bonnet sera à la librairie Résistances (http://www.librairie-resistances... ) mercredi 2 juillet prochain à 19 H 30 pour la présentation de son dernier livre : "Sarkozy, la grande manipulation".

    "Affaire Rudy H. : antisémitisme, extrémisme sioniste et récupération politique

    Où il est question de l’agression d’un jeune juif, présenté d’abord comme victime innocente, tabassé parce que porteur d’une kippa, avant que l’on ne s’aperçoive que les choses sont un peu plus compliquées que cela ! Rudy H. est-il proche du Betar et de la Ligue de défense juive ? Que sont ces groupuscules ? Comment son agression s’est-elle déroulée ? Les médias ont-ils été manipulés ? Pourquoi les politiques se sont-ils empressés de crier à l’antisémitisme ? Enquête.

    Il y avait aussi des actions plus musclées, comme la protection des manifestations. On débarquait en scooter, casques sur la tête. On encerclait les opposants à nos idées et, à coups de matraque ou à mains nues, on les tabassait. J’ai participé à plusieurs actions dont la presse a parlé. Aujourd’hui, à cause de ça, je suis sous contrôle judiciaire pour violence en réunion" : ainsi parle Mickaël Tolédano, ancien membre du Betar, interviewé par le site Recherches sur le terrorisme. Le Betar ? Un mouvement de jeunesse ultrasioniste effectivement connu pour ses pratiques violentes. Le jeune Rudy H., laissé sur le carreau dans le coma, le 21 juin dernier, après avoir été tabassé square Petit, dans le XIXè arrondissement de Paris, en était-il proche ? Oui, d’après Le Figaro : "Selon des sources informées, il est proche de la Ligue de défense juive comme du Betar, ce dont se défendent ces mouvements". La LDJ, c’est le Betar en pire : cette organisation est interdite, car considérée comme terroriste, aux États-Unis et même jusqu’en… Israël ! Qu’elle soit autorisée en France ne lasse du reste pas d’étonner. Un de ses militants, Anthony Attal, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve pour sa participation à l’agression de quatre étudiants d’extrême gauche de l’Association générale des étudiants de Nanterre, perpétrée le 30 décembre 2003 à l’intérieur même du tribunal administratif de Paris. Un autre de ces extrémistes, du Betar – les frontières entre les deux groupuscules sont poreuses -, Joseph Ayache, a été pour sa part condamné en août 2004 à quatre mois de prison ferme pour agression raciste (celle de militants pro-palestiniens et d’organisations pacifistes juives, lors d’une manifestation devant le siège de la délégation palestinienne en France à Paris). Le président du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouloud Aounit, fut lui aussi agressé le 13 novembre 2003. Signalons également les attaques contre l’intellectuel d’extrême droite Alain Soral en 2004 (dans une librairie où il dédicaçait son livre) et contre l’humoriste Dieudonné en 2005 (dont on pense par ailleurs ce qu’on veut). Pire, le 7 avril 2002, en marge d’une manifestation organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France "contre le terrorisme et l’antisémitisme avec Israël pour la paix et sa sécurité", un policier avait été poignardé, un crime attribué à un membre du Betar, jamais interpellé. Des scènes de ratonnades se sont aussi déroulées dans le sillage de la manifestation du 26 février 2006 en hommage à Ilan Halimi, assassiné par Fofana et le "gang des barbares". Le 15 mai dernier encore, 25 nervis de la LDJ ont agressé 5 personnes fermant le Centre international de culture populaire, où est par exemple domiciliée l’Union Juive française pour la paix, au terme d’une conférence sur la Palestine. Voyez le genre d’énergumènes. Mais à ce stade de l’enquête, restons prudent à propos de la fréquentation ou pas par Rudy H. de ces groupuscules extrémistes.

    Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il était "connu des services de police", suivant la terminologie usuelle : il a été interpellé, en compagnie de deux camarades, pour "violences volontaires avec arme par destination" (son casque de scooter) et placé en garde à vue à la suite d’une manifestation en faveur des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah organisée en décembre dernier. Et les policiers ont retrouvé sur les jeunes hommes des "projectiles de défense" et des poings américains, comme le narre Le Figaro. Rudy H. n’est donc pas un ange. Or la présentation de son agression par les médias a d’abord laissé croire à une victime innocente frappée au hasard, comme dans l’article du 22 juin de Libération, Un jeune juif entre la vie et la mort après avoir été lynché, qui donne la parole à Raphaël Haddad, le président de l’Union des étudiants juifs de France, qui "considère que les agresseurs ont voulu « fracasser le premier juif qui leur tombait sous la main ». 20 minutes écrit pour sa part : "Samedi, vers 20 h, un jeune homme de 17 ans a été violemment agressé par une bande d’ados alors qu’il marchait, seul, dans le 19e arrondissement de Paris. « Comme tous les jours de shabbat, il portait la kippa », a expliqué son père à RTL, convaincu « à 90% » que c’est pour cela qu’il a été frappé." Le Parisien présente quant à lui l’affaire ainsi : "Coiffé d’une kippa, ce mineur âgé de 17 ans appartenant à la communauté loubavitch, domicilié à Pantin (Seine-Saint-Denis), sortait de chez un ami, vers 20h 30, pour se rendre à la synagogue de la rue Petit (XIXe), lorsqu’il a été stoppé par une quinzaine d’adolescents âgés de 15 à 18 ans. « D’origine maghrébine et africaine, ces jeunes, probablement du quartier, l’ont frappé à la tête avec des béquilles », précise une source proche du dossier. « Ils se sont attaqués à lui parce qu’il est juif, estime Ariel Goldman, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), présent hier sur le lieu de l’agression. Aujourd’hui, c’est toute la communauté qui est sous le choc. » Décrit par ses proches comme un « gentil garçon de constitution assez fluette », Rudy est scolarisé en deuxième année dans une école de plomberie. Ses parents, rassemblés hier devant l’entrée de l’hôpital Cochin (XIVe ) avec une trentaine de proches, ne comprenaient toujours pas ce qui a motivé « tant de violence » sur un jeune « seul et sans défense". Le Monde enfin livre une version semblable : "Le jeune Rudy H., 17 ans, portait un jean, un tee-shirt et une kippa. Il était seul lorsqu’il a été violemment agressé, samedi 21 juin, aux alentours de 19 heures, rue Petit, dans le XIVe arrondissement de Paris, en se rendant à la synagogue. Les témoins n’ont rien entendu, rien compris. Ils ont juste vu une quinzaine de jeunes hommes d’origine africaine et nord-africaine s’acharner sur le jeune homme et le rouer de coups de pieds, de poings, avec une béquille. L’un de ces témoins a décrit un agresseur sautant à pieds joints sur la victime." Comment dès lors ne pas se scandaliser d’une telle agression, sauvage et raciste ? C’est du reste ce que s’empresse de faire avec une belle unanimité la classe politique, au premier rang de laquelle nos gouvernants, rivalisant d’indignation, du président Nicolas Sarkozy au Premier ministre François Fillon, en passant par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie ou celle de la Justice Rachida Dati.

    Or il semble bien que chacun soit tombé dans le piège de la pauvre victime qui n’avait rien fait qu’être juive. Outre les révélations du Figaro sur les drôles d’accointances de Rudy H., les événements de ce 21 juin ne se seraient pas exactement déroulés comme les journaux les ont racontés ci-dessus. Cité par Le Point, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, livre une toute autre version, précisant que l’agression s’est produite "au terme d’une échauffourée opposant une bande d’une vingtaine ou 25 jeunes appartenant à une bande de jeunes noirs à des jeunes européens, dits de la communauté juive en nombre nettement inférieur. Ces jeunes prennent la fuite, l’un d’entre eux (Rudy, ndlr) s’est retrouvé dans un voie sans issue pour lui. Il s’est retrouvé bloqué contre le portillon du square puis bloqué entre deux véhicules où il s’est fait rouer de coups". Le patron du bar tabac situé à 50 mètres du square, interrogé par RTL, a vu toute la scène et il est formel : le jeune homme n’allait pas à la synagogue mais "au front", pour se battre. "J’ai vu passer une vingtaine de jeunes juifs très excités, ils disaient « on va les taper, on va les niquer ». Ils sont allés vers le square et la bagarre a commencé", a-t-il rapporté à l’AFP, cité par L’internaute. Son récit est complété par l’un de ses clients : "J’ai entendu des cris, je me suis mis à la fenêtre et j’ai vu des gens éparpillés dans le square qui se battaient, ça courrait partout, au début il y a plus de juifs que de noirs, puis d’autre noirs sont arrivés et le rapport de force s’est inversé, et les juifs sont partis, abandonnant un de leurs copains. Le seul qui est resté est un jeune juif tombé entre deux voitures, il a été frappé, un type lui a sauté à deux pieds dessus." L’altercation était la troisième de la journée entre ces bandes et Rudy H. avait déjà été impliqué dans l’une d’elles. Il s’agit par conséquent d’un enchaînement de représailles et contre-représailles. Pas question d’excuser ceux qui se sont acharnés sur Rudy H., évidemment, mais on obtient au final, en lieu et place d’une victime innocente, un petit voyou tombé à l’occasion d’une bagarre entre bandes. Et nos politiques ont comme d’habitude parlé trop vite. Le pire étant que, même une fois les faits rétablis, ils maintiennent leur dénonciation d’une agression antisémite, alors qu’on a vu que les choses sont un peu plus compliquées que cela ! Ainsi Sarkozy, qui se dit "particulièrement choqué de ce qui est arrivé à un jeune Français, sous prétexte qu’il portait une kippa". Non, Monsieur le président ! Il a été tabassé parce qu’il avait participé à une expédition punitive pour se venger d’une première bagarre. Mais évidemment, cette version est moins efficace pour cajoler l’opinion communautariste juive, dont on sait qu’elle est toute acquise à Sarkozy. En quatre mots pour conclure : démagogie et récupération politicienne.

    PS : sur le Betar et la LDJ, voir les dossiers consacrés à ces groupuscules par le blog Libre Cours et l’Observatoire du communautarisme.

    PS 2 : la librairie parisienne Résistances a elle aussi été prise pour cible par la LDj, ce qui me rend d’autant plus fier d’y être convié le 2 juillet pour un débat où je présenterai mon livre, Sarkozy, la grande manipulation. Je vous en reparlerai. http://www.plumedepresse.com/spi... ?article318

    http://www.plumedepresse.com/spi...

  22. hafrit

    VIVE LE JUIF NOHAM CHOMSKY ,

    quand je vois les ideologe juifs et piflousophe juif francais , y a rien a dire j’adore ce juif de chomsky , si ils pouvaient etre de vrai intelelctuel comme lui :

    http://www.legrandsoir.info/spip...

    les peuples a gauche des poltiques , la fin remballer l’umps , c’est la fin .

  23. Gérard ELOI

    @ Adonis,

    Ton comm 68 était particulièrement aimable à mon égard.
    Merci de cette attention.

    @ Chris ( ancien…)

    J’ai trouvé TB ton comm où tu prends l’exemple de l’escargot pour donner une illustration de la " liaison espace-temps", et de soulever ainsi un voile de cette quatrième dimension qu’est le temps.
    Par contre je suis tout à fait opposé à ton hypothèse de " prédestination". Admettre çà serait la porte ouverte à toutes les dérives : " Tout étant écrit, pourquoi lutter ?, Tout étant écrit, pourquoi vouloir améliorer quoi que ce soit ?…"

    Venons-en à tes videos des comm suivants.
    Je sais, et je comprends et applaudis, que " tu cherches". Donc, tu agis, et quand tu auras " trouvé", vraisemblable que tu agiras encore. ( Et si t’agis, c’est que tu sens pas tout prédestiné…).
    Mais je ne comprends pas l’utilité dans le débat actuel de reparler de ce livre ( avec video datant de 2006) " Le choix de la défaite " de Annie Lacroix-Riz. Son ouvrage parle des années 40 et du pétainisme !

    Je ne comprends pas non plus cette avalanche de videos sur le 11 septembre.
    T’as d’abord des trucs…que même moi, je trouve assez excessifs. Puis tu proposes le débat Arte, qui donne l’impression que l’extrême gauche est anti-sémite, préparant inconsciemment le terreau du terrorisme, et…finalement proche de Ben Laden et même de l’extrême droite !
    Les premières videos étaient excessives, les dernières aussi.

    Enfin, ton dernier comm ( 71).
    Voir clair dans le cynisme ambiant.
    Ce que l’auteur définit comme cynisme, je l’appellerais plutôt individualisme à outrance. Car, éthymologiquement, cynisme signifie à peu près " Comme les chiens".
    Or, je connais beaucoup de chiens qui ont dans les yeux des éclairs chaleureux qu’on ne trouve plus chez certains inhumains que j’ai -hélas- croisés aussi…

    J’espère que nous serons un jour du même avis.

    Amitiés

    GE

  24. Chris(ancien chris...)

    Extrait:Eric Dupin – "Une société de chiens – Petit voyage dans le cynisme ambiant"

    Sans foi ni loi
    Un salarié doit-il viser le travail bien fait ? Plaire à ses supérieurs
    hiérarchiques ou, à tout le moins, ne point leur poser de
    problèmes est autrement plus efficace. Un intellectuel doit-il
    dire ce qu’il pense ? Répéter ce que racontent ses voisins
    de coterie est infiniment plus prudent. Un homme politique
    doit-il oeuvrer au bien public ? Soigner son image et sa communication
    est incomparablement moins risqué. On pourrait
    égrener longtemps les nouvelles normes comportementales
    générées par le cynisme ambiant. Croire à sa fonction sociale
    est devenu le signe d’une pathétique naïveté. Comme si les
    dés n’étaient pas pipés ! Comme si chacun ne poursuivait pas
    son strict intérêt personnel au mépris, plus ou moins dissimulé,
    de valeurs désormais surannées ! Quand tout le monde
    triche ou presque, bien sot est celui qui demeure honnête.
    Gare à ce demeuré qui s’écarte du mode de vie dominant
    de l’époque. Il sera pris pour un lâche, un prétentieux, un
    archaïque, un bigot, un idéaliste, bref, un crétin.
    Ne pas être dupe est devenu l’obsession contemporaine.
    Surtout ne pas croire une seconde aux vieilles injonctions
    morales. Se persuader que la société n’est qu’une immense
    jungle où la survie suppose la ruse, la tromperie et la rouerie.
    Ne jamais faire confiance à quiconque. Ne se fier qu’aux purs
    rapports de forces. Se dire que le monde se divise entre les
    poires et ceux qui les mangent. Se défier comme de la peste
    de tous les beaux discours, mais exceller à les tenir avec un
    sérieux papal pour abuser les gogos. Cultiver un scepticisme
    systématique aux confins du nihilisme. Au final, ne vénérer
    que la réussite, et l’argent qui en est devenu l’universelle
    mesure.
    J’exagère ? Sans doute. Le cynique intégral est heureusement
    une espèce assez rare. Le bestiaire social présente tout
    un dégradé de caractères et de comportements. On est toujours
    le cynique de quelqu’un. Mais le cynisme moderne est si
    proliférant qu’il apparaît comme un des modes d’expression
    du conformisme. Le phénomène est trop répandu pour relever
    de la tare morale personnelle. Il a pris une dimension de
    masse qui autorise une approche de type sociologique.
    À sa source se situe probablement la crise des identités collectives
    qui caractérise la modernité (1). Les croyances d’antan
    ne sont plus que l’ombre de ce qu’elles étaient. En Occident,
    du moins, la religion a énormément perdu de son emprise sur
    les esprits. L’injonction morale en a fatalement été atteinte.
    Plus récemment, les croyances idéologiques ont également
    été frappées de décrépitude. La morale sociale s’en est trouvée
    fortement dévaluée. Lorsqu’on ne croit plus ni aux
    dieux ni même aux hommes, il est pour le moins étrange
    de s’astreindre à « bien se comporter ». Dans un monde
    désenchanté (2), privé de toute illusion transcendantale et
    orphelin d’espérance historique, rien n’incite à se préoccuper
    du sens moral de ses actes.
    Le cynisme contemporain est parallèlement adossé à la
    profonde crise des institutions. Pourquoi diable s’imposer de
    l’ardeur au labeur si l’entreprise n’est plus perçue que comme
    un lieu d’exploitation et de manipulation ? Ils font semblant
    de nous payer, nous faisons semblant de travailler, philosophaient
    les travailleurs des dictatures communistes du siècle
    dernier. Aujourd’hui, la suprématie incontestée et arrogante
    du capitalisme n’empêche pas le « monde de l’entreprise »
    d’être miné par la défiance et le soupçon. D’un bout à l’autre
    de la hiérarchie, ceux qui adhèrent sincèrement aux objectifs
    déclarés de l’entreprise – qu’il s’agisse de servir le client ou
    d’enrichir l’actionnaire – semblent de moins en moins nombreux.
    Les autres privilégient judicieusement leur petit confort
    ou leur grand plan de carrière.
    Moins les institutions parviennent à remplir correctement
    le rôle qui leur est théoriquement assigné et plus leurs agents
    sont guettés par la tentation cynique. Pourquoi s’échiner à
    être un «bon prof» lorsque le système éducatif patauge dans
    l’impuissance? Juges ou journalistes, cadres ou fonctionnaires,
    nombreux sont ceux qui, au fond d’eux-mêmes, ne croient
    plus véritablement à leur fonction sociale. Ils se réfugient
    alors dans une sorte de jeu de rôle. Devenus imposteurs
    malgré eux, ces individus miment leur place dans la société.
    Font comme si. Imitent piteusement leurs collègues. Évitent
    soigneusement les questions qui font mal. Exercent leur
    métier avec une morne routine. S’abstiennent de toute prise
    de risque ou initiative. Veillent à la permanence des situations
    acquises. Pas de vague, pas d’introspection critique, pas de
    contestation des absurdités environnantes. Ces cyniques ordinaires
    se caractérisent encore par un respect absolu pour les
    détenteurs du pouvoir, qu’ils soient grands ou petits. Et par un
    mépris de fer pour les insignifiants qui n’ont pas les moyens
    se faire entendre. Pas de pitié, et encore moins de considération,
    pour ceux qui ne représentent aucune espèce de menace
    pour sa propre position.
    La vie en société se transforme alors en farce, souvent
    drôle, parfois cruelle. Chacun joue consciencieusement sa
    partition et tous se jouent subrepticement de chacun. Les rôles
    sociaux deviennent parodiques. On songe ici à la célèbre
    scène du garçon de café imaginée par Jean-Paul Sartre dans
    L’Être et le Néant (3) :
    « Considérons ce garçon de café. Il a le geste vif et appuyé,
    un peu trop précis, un peu trop rapide, il vient vers les
    consommateurs d’un pas un peu trop vif, il s’incline avec un
    peu trop d’empressement, sa voix, ses yeux expriment un
    intérêt un peu trop plein de sollicitude pour la commande
    du client, enfin le voilà qui revient, en essayant d’imiter
    dans sa démarche la rigueur inflexible d’on ne sait quel
    automate, tout en portant son plateau avec une sorte de
    témérité de funambule, en le mettant dans un équilibre perpétuellement
    instable et perpétuellement rompu, qu’il rétablit
    perpétuellement d’un mouvement léger du bras et de la
    main. Toute sa conduite nous semble un jeu. Il s’applique à
    enchaîner ses mouvements comme s’ils étaient des méca-
    nismes se commandant les uns les autres, sa mimique et sa
    voix même semblent des mécanismes; il se donne la prestesse
    et la rapidité impitoyable des choses. Il joue, il s’amuse.
    Mais à quoi donc joue-t-il ? Il ne faut pas l’observer longtemps
    pour s’en rendre compte : il joue à être garçon de
    café. »
    Par les temps qui courent, beaucoup jouent à être cadre
    dynamique ou rebelle farouche, employé zélé ou intellectuel
    indépendant, et tant d’autres figures de la comédie humaine.
    Ce jeu de masques est paradoxalement stimulé par le
    brouillage des identités sociales. Moins son rôle professionnel
    est défini et plus on est enclin à s’auto-caricaturer. Or précisément,
    dans de nombreux domaines, les frontières entre
    métiers sont devenues floues. Que l’on songe, par exemple,
    au journalisme et à ce que l’on appelait naguère les « relations
    publiques ». Ces deux activités théoriquement bien disjointes
    (dire ce qui se passe contre défendre un dossier) se sont largement
    acoquinées sous le vocable de « communication ». La
    presse n’est guère plus séparée de la com’ que de la publicité.
    L’information s’est même accouplée avec le divertissement
    pour enfanter ce que les Américains nomment « infotainment
    ». L’indifférenciation croissante des rôles sociaux qui
    caractérise certaines sphères de la modernité est un puissant
    facteur de cynisme.
    Crise des identités, des institutions et des métiers : la morale
    sociale est aujourd’hui en berne. Le discours moral omniprésent
    d’autrefois se doublait d’un long cortège d’hypocrisies.
    Les comportements étaient loin d’être toujours en cohérence
    avec les propos affichés, mais ceux-ci avaient au moins le
    mérite de rappeler la norme et de culpabiliser les transgres-
    sions. Cette gestion pharisienne de la question morale a cédé
    la place à un amoralisme de principe, si l’on ose cette variété
    d’oxymore. La norme n’est même plus affichée. Totalement
    dévalué, le mot de « morale » est systématiquement associé
    à la cucuterie et à la perversité moraliste. La « morale » est
    significativement remplacée par l’« éthique », un concept
    au contenu trop souvent étique. Nous vivrions, paraît-il, au
    milieu d’entreprises citoyennes qui s’adonneraient, pour
    les plus vertueuses d’entre elles, au « commerce équitable ».
    Difficile de ne pas réagir à ces contes par un certain cynisme !
    L’hyper-individualisme des sociétés développées sape
    efficacement la morale sociale. Le cynisme est l’attitude
    logique de ceux qui ramènent le monde à eux-mêmes. L’individu
    ne se reconnaît alors pas d’autre guide que la poursuite
    de ses propres intérêts. Aucune espèce de conviction ne
    saurait entamer sa superbe liberté. Un utilitarisme myope (4)
    sert de philosophie implicite à tant de nos contemporains. La
    vie en société est considérée sous l’angle d’une performance
    finalement plus tactique que stratégique : réagir jour après
    jour aux circonstances pour maximiser son profit personnel.
    L’individu ne se préoccupe plus du « sens » de son existence,
    une question apparemment obsolète à l’heure du postmodernisme.
    Obsédé par le souci d’être dans le sens du vent, il pratique
    un mimétisme social supposé garantir son intégration.
    Ce personnage sacrifiera toujours ses convictions – quand
    il lui en reste – à ses intérêts. On objectera peut-être que
    l’humanité vit mieux guidée par ses intérêts que par des
    convictions dont le fondement est toujours problématique.
    C’est le point de vue du philosophe Jean-François Revel : «La
    majeure partie de l’histoire humaine montre que les hommes
    ont généralement agi contre leurs intérêts, par fidélité sectaire
    à des convictions absurdes (5).» Mais ne sommes-nous pas, en
    Occident du moins, sortis de cette période historique ?
    C’est bien une morale du résultat – c’est-à-dire une absence
    de morale – qui sert le plus fréquemment de boussole dans
    les pays riches. Ce qui est bien, c’est ce qui marche. Point à la
    ligne. « Qu’importe qu’un chat soit noir ou blanc, pourvu
    qu’il attrape les souris », affirmait le très cynique dirigeant
    chinois Deng Xiaoping. La fin justifie les moyens, jurent tant
    d’autres. Peu leur chaut si ce genre de postulat a engendré des
    catastrophes historiques comme celle du communisme. La
    religion du succès évacue sans complexe tout questionnement
    moral. On pardonne tout à celui qui réussit. Personne
    ne lui cherche noise. Peu d’importuns se risquent à l’interroger
    sur les bizarreries de son parcours (6). Gare toutefois aux
    revers de fortune. L’échec réveille toujours brutalement la
    critique sociale. L’insuccès repeint très vite en noir une destinée
    hier encore encensée de toute part. Le jugement moral ne
    sert plus à jauger une action. Il est devenu, au contraire, un
    simple sous-produit de l’action. La réussite, c’est le bien.
    L’échec, c’est le mal. Qu’importe la méthode.
    En ces temps d’hyper-consumérisme, l’argent est naturellement
    l’étalon absolu de la réussite. Le cynisme ambiant est
    inséparable du nouveau culte du veau d’or. Chacun est de
    plus en plus jugé d’après sa rémunération. La hiérarchie des
    professions a cessé d’être dominée par le prestige d’un métier
    ou son utilité sociale. Elle se décline désormais d’abord sur
    un mode monétaire. D’où le désarroi des enseignants, des
    magistrats et de toutes les professions qui souffrent d’un décalage
    entre le rôle que leur attribue la société et les émoluments
    qu’elle leur offre. Or travailler exclusivement pour l’argent
    mène tout droit à une variante de nihilisme social. La société
    devient un pur moyen de jouissance personnelle. Tout s’achète,
    dit-on. Équivalent général des marchandises, l’argent, lorsqu’il
    est sacralisé, pousse à tout mettre sur le même plan.
    L’individu cynique préserve son confort intellectuel en se
    dispensant explicitement de tout choix moral. N’ayant nul
    besoin de savoir ce qui est bon ou mauvais, il poursuit son
    intérêt du moment défini selon les codes en vigueur de la
    comédie sociale. Tous les coups sont permis, à la seule condition
    de ne pas se faire prendre. L’astuce consiste à reporter
    sur l’ensemble de la société la charge de faire respecter un
    semblant de morale. C’est pourquoi un étonnant moralisme
    baigne tant de discours officiels. Moins les individus se
    sentent concernés par la dimension morale de leurs actes
    et plus diverses institutions et comités sont officiellement
    chargés d’assurer un certain « ordre moral ». Fleurissent ainsi
    les « codes de bonne conduite » et autres « chartes éthiques ».
    La judiciarisation des rapports sociaux s’inscrit dans ce
    mouvement de défausse institutionnelle du questionnement
    moral. C’est désormais à la société d’être « morale », et non
    plus aux individus. Alain Caillé évoque « le triomphe d’une
    morale objectiviste ou procédurière qui décharge les individus
    de toute exigence personnelle (7) ». Le «mal» ne réside dès
    lors que dans la sanction et la condamnation. Sinon, pas vu,
    pas pris.
    Écrire sur le cynisme est à coup sûr périlleux. On risque
    d’apparaître comme un incorrigible grincheux ou comme
    un moraliste d’un autre âge. Avouons-le d’emblée : l’auteur
    de ces lignes a beaucoup péché par idéalisme même s’il a
    tenté de se soigner. Comme d’autres, il a eu son lot d’enthousiasmes
    et de déceptions. D’abord, une petite dizaine d’année
    de militantisme politique dans les années soixante-dix. À une
    époque où l’on ne s’engageait pas encore au PS – puisque
    c’est de lui qu’il s’agissait – pour faire carrière. La plupart
    de mes jeunes compagnons d’affichage, de tractage ou de
    réunionnite ont abandonné le militantisme après l’alternance
    mitterrandienne. Beaucoup de ceux qui croyaient naïvement
    à la « rupture avec le capitalisme » et à l’« autogestion » ont
    quitté les socialistes sur la pointe des pieds. J’ai moi-même
    cessé de cotiser au PS en 1980, à la fois pour cause de désaccord
    politique et parce que cet engagement ne me semblait
    pas compatible avec mon nouveau métier de journaliste.
    Le journalisme fut précisément mon deuxième engagement.
    Essentiellement au sein de l’équipe de Libération,
    rejointe en 1981 et quittée en 1996 avant un éphémère retour
    dans la période 1999-2002. C’est peu dire qu’il s’agissait à
    l’origine de foi militante. Payés au SMIC, travaillant six jours
    sur sept au rythme frénétique d’AG quasi quotidiennes, les
    journalistes de « Libé » avaient l’impression enivrante de
    réinventer la presse au début des années quatre-vingt. Et
    l’actualité avait à l’époque un sacré talent. Des insondables
    mystères du mitterrandisme aux redoutables défis posés à
    « l’expérience de gauche », il y avait matière à enquêter et à
    écrire. Cette aventure reste pour moi un très beau souvenir.
    Malgré ses défauts récurrents, Libération est devenu un des
    meilleurs journaux de Paris – sans que la concurrence soit très
    nombreuse. Mais j’ai aussi assisté à l’échec des ambitions de
    ce journal et à son repliement sur un pré carré identitaire.
    L’enthousiasme de l’équipe s’est mué en fatalisme plus ou
    moins désabusé. L’arrivée d’Édouard de Rothschild comme
    actionnaire de référence sanctionne l’épuisement d’un journal
    contraint de subir faute d’avoir osé. Comme par hasard,
    bon nombre de ceux qui furent les principaux acteurs de la
    montée en puissance de Libération l’ont quitté – à l’exception
    d’un tout petit noyau dirigeant.
    La politique comme la presse ne sont pas telles que je
    les avais rêvées. C’est ainsi, et le principe de réalité interdit
    les lamentations comme la vaine nostalgie. Peut-on néanmoins
    se dépouiller de ses naïvetés sans sombrer dans un plat
    cynisme ? Est-il vraiment impossible de tenir les deux bouts
    de la chaîne, un réalisme sans complaisance et une fidélité
    à un certain idéal ? Il est certes aussi difficile de devenir
    réaliste quand on a un idéal que de garder son idéal quand on
    découvre les réalités. Mais ce n’est pas impossible à condition
    d’accepter la tension inévitable entre ces deux niveaux.
    Un autre piège auquel s’expose l’auteur serait de découvrir
    la lune. Le cynisme n’est pas une invention de la modernité.
    Il y a bien longtemps, ce fut même une prestigieuse école
    philosophique. Aussi ce livre tentera-t-il d’abord une mise en
    perspective historique. À première vue, le cynisme contemporain
    est à mille lieues du cynisme antique. Diogène en
    son tonneau ne sacrifiait pas spécialement à l’arrivisme. De
    surprenants éléments de continuité expliquent pourtant le
    glissement de sens du mot des anciens Grecs à nos jours. Le
    cynisme moderne est plus proche de ses origines kuniques
    qu’on ne le croit d’ordinaire.
    Sa nouveauté tient aux désillusions contemporaines qui ont
    précipité sa spectaculaire démocratisation. La mise à distance
    des croyances est de longue date pratiquée par des élites qui
    savent ne pas être dupes des beaux discours prodigués au
    commun des mortels. Les traités classiques de gouvernement
    – qu’il s’agisse de Machiavel ou de Baltasar Gracián – sont
    largement basés sur ce principe. Or il se trouve que le secret
    est éventé. Le cynisme n’est plus l’apanage des dominants.
    Les dominés le retournent de plus en plus contre eux. Quand
    on a compris que l’entreprise, au fond, se moque éperdument
    des prétendues « ressources humaines », il est parfaitement
    logique d’essayer de lui soutirer le maximum en lui donnant
    le minimum. « Bonjour paresse », comme le proclame le bestseller
    de Corinne Maier (8).
    L’exhibition de la corruption des puissants, médias aidant,
    exerce des effets dévastateurs sur la morale sociale. Comment
    condamner les petits trafics illégaux qui assurent la survie
    économique des quartiers dits sensibles lorsque chaque journal
    télévisé apporte son lot de nouvelles scandaleuses ?
    Que représente un modeste trafic de haschisch par rapport
    au cachet qu’une star de cinéma obtient en échange d’une
    douteuse opération commerciale ? C’est ainsi que le cynisme
    se répand par capillarité dans le corps social.
    L’auteur n’étant ni sociologue, ni philosophe – et encore
    moins moraliste autoproclamé –, cet ouvrage se limite à examiner
    les multiples facettes du phénomène. Celui-ci peut être
    appréhendé sous plusieurs angles. La mascarade des codes
    sociaux en est un, tout comme la confusion des genres professionnels,
    caractéristique de la modernité. Le froid utilitarisme
    qui aimante nos sociétés éclaire la question sous un
    autre jour. On sera encore conduit à examiner les ravages
    exercés par le nombrilisme sur les relations sociales. Des
    manipulateurs de symboles qui sévissent dans l’économie de
    l’information aux intellectuels s’autorisant à plier le réel à
    leur volonté subjective en passant par les arrivistes sans scrupule,
    les figures du cynisme ambiant sont bigarrées. On en
    visitera quelques-unes au fil des chapitres. La « moraline »,
    complément obligé du cynisme, sera enfin questionnée avant
    que l’on s’interroge sur la fatalité de cet amoralisme qui jaillit
    de toutes parts.
    Il serait ridicule de prétendre à une totale neutralité axiologique
    sur un tel sujet. Si le cynisme me préoccupe – et je suis
    loin d’être le seul – c’est à coup sûr parce qu’il me blesse et
    me semble appeler une solide critique. Argument empirique :
    on rencontre en réalité très peu de cyniques véritablement
    heureux. Le cynisme est souvent une réaction de défense
    de l’individu déboussolé par son environnement social. Aussi
    mon propos n’est-il nullement de dénoncer ce « mal » en
    moraliste. Simplement de tenter d’y voir un peu plus clair.
    ___________

  25. Chris(ancien chris...)

    Bonjour à tous et à toutes,

    Comme quoi les puzzles commencent à montrer quelque chose de critique.
    Etienne Chouard a raison sur ce point :"On retrouve là les mœurs du Comité des forges et les Barons voleurs décrites par Annie Lacroix-Riz. C’est révoltant.Mais notre apathie est bien la cause première de tous nos maux, bien plus que le cynisme des cupides :
    Celui qui voit un problème et qui ne fait rien fait partie du problème.
    http://www.dailymotion.com/video...

  26. adonis

    @ Stephane: Non mais dites-donc, vous êtes qui pour agresser gratuitement Gérard ELOI?…. Ah ce que je sache, il ne vous as pas agressé.. et il as le droit de s’exprimer, comme tout à chacun, sur ce Blog

  27. Gérard ELOI

    @ Stéphane,

    Je ne te comprends pas bien : je n’ai pas l’impression d’ennuyer mon monde, aujourd’hui, je réponds à quelques questions. Et j’ai parfois invité les personnes à venir les poser plutôt sur mon blog.

    @ Adonis

    C’était sur ce que l’on peut appeler un " compartiment" de nos Illuminati.

  28. Stephane

    @Gérard Eloi
    Gérard, n’as-tu rien d’autre dans ta vie que ce blog?
    Je te lis toutes les deux lignes.
    Tu te dis "ami" de Najat. Prend garde à ne pas tisser des liens imaginaires…..

  29. adonis

    @ Gérard ELOI: Oui je vous fais mes excuses, j’ai lu très vite votre commentaire, et comme un crétin, j’ai zappé la suite de votre commentaire où vous me répondiez.. En effet, c’est vraiment flippant ce que vous écrivez, mais excusez-moi de poser encore une question indiscrète mais lorsque vous étiez correspondant de presse, vous enquêtiez sur quoi svp?.. sur les pistes d’une éventuelle conspiration mondiale?.. Merci d’avance pour votre réponse.. C’est pour m’aider à mieux comprendre

  30. adonis

    @ Gérard ELOI: Bonsoir.. Sans vouloir vous manquez de respect, on ne peut pas sérieusement comparer ce grand écrivain qu’était Nerval avec Maxime Chattam…. enfin chacun son opinion.. maintenant vous avez oublié de répondre à ma question, vous avez été victime de quel type d’intimidation?.. Merci d’avance pour votre réponse.. Bonne soirée à vous

  31. Chris(ancien chris...)

    Bonjour à tous et à toutes,
    @GE
    Tu crois vraiment à ce que tu as écrit ? Peux-tu développer un peu ?
    —–
    Oui, quelque "Chattam " oups! "Chaman" de Mexique savaient depuis très longtemps de cette situation . Les anciennes traditions en Afrique en parlent .En fait, j’essaie de comprendre , analyser et trier comme d’autres ("Gnosis " de Boris Mouravieff , Laura ..etc ).

    Même la physique Terre-à-Terre commence à s’y mettre sous forme "4th dimension".Le Ph.D Ouspensky explique le concept,il parle d’un escargot voyageant dans un jardin:
    Ses mouvement sont gouvernés par le plaisir et la douleur. Il avance toujours vers l’un et tâche d’éviter l’autre. Il avance toujours sur une ligne , allant du désagréable vers l’agréable. Et selon toute probabilité, il ne sent et ne sait rien, que cette ligne.
    Cette ligne de mouvement, l’escargot perçoit tout ce qui vient de l’extérieur. Et tout cela en dehors du temps (*très important):de la potentialité tout devient actualité. Pour un escargot, tout notre univers existe dans le futur et passé, c’est -à-dire dans le temps.

    L’escargot n’est probablement pas conscient de lui-même, c’est-à-dire conscient qu’il fait partie du paysage, dont tous les éléments existent simultanément, et dont l’escargot ne pourrait prendre conscience que s’il pouvait étendre sa conscience par quelque processus de métamorphose élevant sa conscience loin au -dessus du jardin, pour étendre sa portée. Mais il ne perçoit les différents phénomènes ( la feuille, le brin d’herbe, la brindille, le sable, le chemin ) qu’au moment où il interagit avec eux, et alors très peu à la fois. Ce sont des événements de courte ou longue durée, passés et futurs, qui passent à mesure que l’escargot progresse de centimètre en centimètre.
    (commentaire personnel c’est la dérivée du temps linéaire en physique).

    On peut dire que nous sommes des escargots qui traversent les champs de fleurs de l’univers, conscients seulement un petit fragments de l’univers, et nous continuons à nier l’existence de n’importe quoi d’autre, quoi d’autre, et notamment que le passé et le futur co-existent., et qu’il est possible de percevoir cela. Le futur du monde est prédestiné et existant, mais il est prédestiné « conditionnellement » . C’est-à-dire l’escargot peut choisir de changer de direction s’il entend ses connaissances et devient plus conscient. L’escargot peut suivre une odeur de nourriture, ou être attirré par une souce de chaleur , et il peut se trouver sur le chemin d ‘une voiture ou se diriger vers un champ PLEIN OISEAUX prêts à le manger(***). Cela signifie que les escargots et les humains qui poursuivent leur chemin à travers l’univers en rampant et sont dépourvus de connaissances, se trouvent sur « les Oiseaux ».

    ——–***——–

    Ou fais-tu comme moi, en avoir écrit " trop ou pas assez", et ne développer que quand…?

    On en parlera surement, je ne fais que participer. C’est une bonne intention et sincère.
    Nous ne sommes pas au sommet de la chaîne alimentaire. C’est un coup à l’égo de gens qui sont élevés dans la croyance que nous sommes le centre de l’univers et faits à l’image de Dieu…
    Beaucoup de personne soupçonne vraiment que c’est le secret ultime du Consortium qui gouverne notre planète.

    @ Cécile
    J’étais choqué aussi au début mais depuis je regarde le monde différemment.
    En fait toute personne critique qui peut basculer l’humanité en dehors de la cage est massacrée ou éliminée (directe ou indirectement).
    Peut être que Dieu a beaucoup de visage : Le bien, le Mal , l’être , le non-être , le Ying, Le Yang. Après, c’est à nous de choisir quel visage on veut voir.Enfin, cette perception peut évoluer…

    @Adonis
    Si tu veux des preuves, il suffit de regarder le deMon oups! Monde, après tu peux le nommer comme tu veux, pour l’ identifier… En fait, Scully et Murder vont revenir au cinéma 8).

    Notre Histoire telle qu’elle est:

    On nous assure que non seulement nous avons évolué en tant que être humains , mais que notre culture évolue également. La science nous rend notre vie tolérable, mais l’homme n’a jamais été aussi près de la destruction totale…
    Nous avalons d’innombrables pilules pour nous endormir, nous réveiller, faire notre travail, calmer nos nerfs et nous permettre de nous sentir bien. Les habitants de notre terre dépensent plus d’argent à acheter des drogues que des logements, des vêtements, de la nourriture, de l’instruction…etc

    Les maux anciens sont toujours parmi nous: Les sécheresses, famines, désastres naturels,les massacres militaires, les injustices sociales, le revers de fortune personnels, qui moissonnent toujours leur part annuelle de vies. Plus de 100 millions d’enfants sont morts de faim pendant les dix dernières années du 20em siècle.

    Beaucoup de manipulateur exploite aussi cette situation, c’est-à-dire, il trouve un moyen d’allier subtilement leur message à une certaine quantité de vérité, de manière à engendrer la confusion. Le mal devrait être étudier objectivement. « Ignota , nulla curatio morbi » : Il n’est pas possible de traiter une maladie que l’on ne connait pas .

  32. Gérard ELOI

    @ Adonis,

    Je ne souhaite pas te " convertir" à mes opinions, qui sont peut-être un peu exagérées, mais objectivement, je sais pas, je suis dans le flou, je n’ai que des intuitions.

    Chattam est un romancier, oui. Mais vraisemblablement aussi plus qu’un romancier.
    Comme Nerval était un poète, et aussi plus ( quel plus ?) qu’un poète.
    Exemples au-sujet de Nerval :
    -dans le poème " Le Christ aux Oliviers", aux strophes
    " En cherchant l’oeil de Dieu, je n’ai vu qu’une orbite…
    …spirale engloutissant les mondes et les jours ".
    C’est la description d’un Trou noir. Qui ne fut découvert que par Einstein. Et Nerval est mort en 1855. Même Jean-Pierre Luminet ( astrophysicien, CNRS, auteur de la théorie des " Univers chiffonnés") dit la même chose que moi. Tu peux vérifier sur le net.

    Nerval a parlé aussi ( Aurelia) du " Serpent qui entoure le monde…et qui aspire dans sa gueule béante…la fleur mortelle du soleil". Ce qui est une parfaite définition de la magnétosphère ( ou " Ceintures de Van Allen"). Un truc qu’on n’a découvert qu’en 1957, avec le lancement du premier satellite artificiel.

    Nerval avait écrit aussi " Les Illuminés". Pas loin des Illuminati.
    La question que je pose ( toujours sans réponse bien que je sois en train d’écrire une étude sur le sujet) : " Où avait-il trouvé ces informations ? "
    Idem avec Chattam, et aussi Werber…qui délivrent un message qu’on ne comprend pas encore tout à fait.

    Tu me demandes aussi " Quelles intimidations…?"
    Un peu indiscret, mais bon.

    Cela remonte à une époque où j’étais correspondant de presse, et où j’avais entamé une enquête sur…( Je dis pas qui ou quoi tout haut).
    Il y a eu :
    – Un camion très menaçant ( pas loin de l’accident mortel, j’ai eu de la chance) un jour en revenant du bureau du journal ;
    -deux coups de téléphone très "inquiétants";
    -deux autres "manifestations" dont je ne parlerai pas plus, l’une étant peut-être liée à une autre " enquête" que j’avais eu le culot d’entamer.

    Il y a " des choses", Adonis. C’est vrai que je les grossis peut-être ?
    Je ne sais plus.
    Mais je comprendrai peut-être mieux quand il y aura quelques réponses à ma question " Trilogie".

    Désolé d’avoir été si long : j’ai perdu mon esprit de synthèse.
    Amitiés

    GE

  33. adonis

    @ Gérard ELOI: Oui désolé, j’ai fait une erreur sur Maxime Chattam, c’est un écrivain qui écrit des Thrillers, mais il as quand même écrit un roman fantastique "le 5ème règne" sous le pseudo Maxime Williams.. Je suis allé sur son site ^^

  34. adonis

    @ Gérard ELOI: Bonjour.. Je ne connaissais pas Maxime Chattam, j’ai été sur Wikipédia,.. et Maxime Chattam est un romancier de thriller fantastisque…. Gérard, ça n’est qu’un romancier! ^^…. Bonne après-midi à vous

  35. Pauline Collet

    Bonjour, j’ai 13 ans et je m’intéresse à la politique. Je voudrais savoir ce que je pourrais faire de ma place pour aider les gens et pour changer le monde. Je voudrais assurer tout mon soutien à Ségolène Royal qui est l’avenir du monde !!
    Cordialement,

  36. adonis

    @ Gérard ELOI: Bonjour.. Vous avez eu quel type de manoeuvre d’intimidation?.. et en rapport avec votre commentaire 48, le désordre mondial est dû au capitalisme financier mondialisé qui n’est pas réguler (ou si peu..).. Le désordre mondial, c’est la mondialisation, les multinatinales qui délocalisent à tout va, la spéculation financière.. maintenant qu’une conspiration mondiale existe depuis des siècles (c’est bien de cela dont il s’agit?), il faudra m’apporter de sérieuses preuves pour que j’y crois

  37. Gérard ELOI

    @ Cécile et Adonis,

    J’avoue que certains des sujets que j’aborde parfois ont l’air trop gros pour être vrais.
    Néanmoins, on me croira on non, j’ai été victime ( il y a une dizaine d’années) de " manoeuvres d’intimidation". Il y a environ un an, un de mes amis, pour un sujet comparable, a eu droit aussi à des menaces à peine déguisées.
    Peut-être que je deviens parano ?
    Pour le savoir, j’aimerais bien que quelqu’un réponde ( ici ou sur mon blog) à la question " Trilogie" que je pose à Chris au comm 48.

    Amitiés, et merci

    GE

  38. Gérard ELOI

    @ Mous,

    Tu es bien aimable ! Mais en réalité, c’est surtout le dynamisme qui me manque. J’ai du temps disponible ( retraite), mais trop peu d’efficacité ( rythme réduit suite à maladie). Un exemple : il y a cinq ans, j’étais capable d’écrire ( pour l’école), la pièce de théâtre annuelle des élèves en trois jours. Maintenant ( bien que retraité, je continue cette activité, devenue pourtant stressante, or qu’avant, je n’avais jamais le trac), j’ai besoin de trois semaines !
    Idem pour mon rythme sur les blogs. Il m’arrive souvent de répondre à un billet. Je dois cherher mes mots, rechercher une donnée…Quand enfin ma réponse est prête, j’envoie. Et je constate, puisque les heures de dépot sont affichées, et qu’un autre billet s’est intercalé entre deux, que j’ ai mis plus de…des fois dix minutes pour trouver dix lignes !
    Parfois j’essaie d’aller plus vite, et je fais des erreurs…Enfin c’est pas si grave. Suffit d’accepter ses limites.

    Au sujet des maisons à 15 euros, il y a un truc qu’on ne comprend pas. Elles seraient à rembourser en 20 à 25 ans, auraient un prix de 160 à 185 OOO euros. ( Ce qui n’est pas donné pour des petits trucs de 85m.carrés plantés sur des terrains de 250 m.carrés).
    Ce que je ne comprends pas, bien qu’ayant été prof de math,c’est que le remboursement de 15 euros par jour pendant 25 ans va coûter à l’acheteur 136 875 euros. Pourquoi parle-t-on alors de prix de 160 à 185 OOO ? les intérêts du prêt sont-ils dans ce cas…à l’avantage de l’acheteur ?
    Si c’était le cas, ce serait çà la trouvaille, et c’est sur ces "intérêts négatifs" qu’il aurait, me szemble-t-il, fallu axer la pub !

    Affaire Blanchard: çà ne nous étonne plus. Dommage qu’on n’en parle pas plus. Peut-être le Canard ? Dommage aussi que beaucoup de gens ne s’en inquièteront pas.

    Et ta conclusion : " Le reste du monde finance l’ardoise". Terrible aussi. J’ai déjà parlé du fait que le fuel de chauffage coûte(au litre)…quatre fois plus cher que le kérozène des avions. Scandale que trop peu de personnes dénonce. Alors, je tourne en rond : lutter, je veux encore bien un peu. Mais comment ?

    Amitiés

    GE

  39. Mous

    Salut à tous,
    Merci Gérard pour tes mots sympas. Juste pour te dire que je pense que la jeunesse est davantage un état d’esprit et pour le peu que j’ai pu interagir sur ce blog, tu donnes l’impression d’être jeune, très jeune même et donc Bravo pour ce dynamisme constructif. Le manque d’expérience est un handicap pour les jeunes, le manque de temps en est un pour les anciens ; Les deux réunis peuvent faire, je pense, de grandes choses…

    Quelques commentaires rapides en ce début de semaine. Ce matin, j’ai lu un papier sur la situation économique des US. Comme je le disais il y a qq jours, la campagne électorale ici prends une dimension clairement économique. En tout cas, le débat d’idées bat son plein, surtout dans les campus ou endroits branchés de New York ou il n’y a pas une discussion, par un moment ou on parle politique. Et croyez moi, les arguments sont bien rodés et le militantisme actif et activiste. On plante des pancartes dans son jardin, on indique sur sa voiture pour qui on vote…

    Le financial times, Washington Post et US todays consacrent de plus en plus d’analyses sur ce sujet. Vous me direz, pour le FT, c’est un peu normal, mais la nature et l’orientation des analyses sont clairement orientées sur l’élection de novembre.

    Je lisais en particulier un papier sur la situation sur le marché immobilier américain. Et, ce qu’il faut noter, c’est que les prix des logements aux Etats-Unis ont enregistré une baisse record, accusant un recul de 16% sur un an. Pas mal quand même ! Bien sur les subprimes ont joué de plein ! Alors toutes choses égales par ailleurs, est ce que cela va avoir un impact en Europe en et en France. Ma réponse est non a court terme et très probablement Oui au cours du premier semestre 2009. Donc si vous voulez acheter un logement, attendez un peu, les taux risquent de baisser un peu. Aujourd’hui, les taux sont proches de 5.3%. Ils baisseront en dessous de 5 dans les prochains mois mais pas immédiatement. Pourquoi il n’y a pas de « pass through », de transmission, avec le vieux continent ? D’une part, la situation immobilière est différente. Aux US, les prix vont continuer de baisser parce que le nombre de logements sur le marché reste élevé alors qu’en France, l’offre est inélastique par rapport à la demande, et surtout dans les grandes métropoles. Lyon, Paris, inclus bien sur !

    Que pensez de la maison à 15 euros dans ce contexte? Franchement, je trouve que ca change rien, politique spectacle. Apres le permis à 1 euro, la maison à 15 euros. Franchement, c’est grave ! Construisons des logements et obligeons les communes à construire un minimun de logement social pour commencer tout en assurant une véritable mixité sociale. Le pbs que j’ai avec cette politique réside dans le fait que je ne sais plus ou commence l’information et ou s’arrête la communication. En politique, on le sait, les deux sont liés parce qu’il faut expliquer les mesures (aussi bien avant qu’après) prises pour qu’elles soient comprises et donc efficaces, mais quand l’information est travestit par la communication, cela pose un vrai problème de déontologie, mais pire à moyen terme de démocratie. Regardons juste le service intergouvernemental de communication entre les mains de Saussez ! Payer des boites de comm pour nous dire que la situation sociale en France est dure et que les francais morflent de plus en plus ! C’est grave ! Je regardais le site web de notre garde des sceaux, c’est plus un site web qu’on a place vendome, mais une annexe de TF1. C’est reportages sur reportages ! 7 à la une ou le droit de savoir ont du souci à se faire ! Mais vous me direz, cela fait certainement parti de la réforme de l’audiovisuel !!!

    Autre info que vous devez certainement savoir, mais qui est passée très inaperçue en France. Et vous comprendrez pourquoi !
    DSK vient de nommer son nouveau chef économiste au FMI. Ce poste est stratégiquement important, car c’est « le chief economist » qui oriente les idées et la philosophie du Fonds.
    Vous savez tous que DSK a été soutenu fortement par le gouvernement, et c’est normal. Quand on a un bon candidat, il faut le soutenir. Pour Sarkozy, ca ne coûte rien, et le gain est optimal. Exiler DSK, un concurrent sérieux, et montrer qu’il est ouvert en le soutenant, coup double. Comme dit le proverbe en anglais « with one stone, you killed two birds ! » Vous aurez compris le sens !
    Pourquoi je parle de cela, car figurer vous que durant la campagne présidentielle, il y a un très bon économiste francais, prof au MIT, potentiel nobélisable francais, Olivier Blanchard qui s’est porté un peu caution du programme économique de Sarkozy. Je vous rappelle qu’à gauche, Thomas Piketty et d’autres en étaient les cautions intellectuelles. O. Blanchard écrivait durant la campagne : "Après avoir écouté ces deux candidats et lu leurs programmes, j’ai l’impression que Sarkozy a mieux identifié les problèmes de la France, et a une idée plus claire des solutions et des stratégies à suivre. Il me parait plus à même d’améliorer le sort des jeunes, de diminuer le chômage, d’engager une vraie reforme de l’université."

    Et ben, vous l’aurez bien compris, DSK, vient d’ « appointer » le prof O. Blanchard comme chef économiste ! Un beau prêter pour un rendu ! Bien sur, DSK nous dira pourquoi se priver d’un très bon économiste, parfaitement bilingue, reconnu, respecté, mondialement pour l’aider dans sa tache, sauf que ce grand économiste était la caution scientifique de Sarko en 2008. Je vous laisserai en conclure ce que vous voulez ! A mon avis, il aura bien besoin du soutient d’O. Blanchard pour non pas redonner sa crédibilité au Fonds mais surtout sa légitimité. La crédibilité est difficile à obtenir mais très facile à perdre ! Le Fonds vit avec les intérêts des prêts qu’il octroie aux Etats (pauvres), or ces Etats pauvres vont voir ailleurs ! Ils vont voir les banques régionales de développement, les fonds souverains. Etc…Pourquoi, parce que ces agences conditionnent peu leurs soutiens !

    Autre point, sur lequel je conclurai ce post. Vous le savez, W, s’en va prochainement ! Mais, il fêtera son départ (farewell) en laissant une ardoise astronomique.
    Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteindra un montant record de plus de 300 milliards d’euros en 2009. Je souligne que le coût des guerres en Irak et Afghanistan n’est pas comptabilisé dans ce chiffre ! D’un montant de 5600 milliards de dollars quand W a pris ses fonctions en 2001, la dette atteint 9500 milliards de dollars aujourd’hui. En 8 ans de mandat, une ardoise de 4000 milliards de dollars. Soit par an, 350 milliards d’euros. A titre de comparaison, le déficit de la France est de l’ordre de 60 milliards d’Euros. La dette en France étant de 1200 milliards d’Euros, soit environ 20000 euros par habitant ! Aux US, la dette on s’en moque, pourvu qu’il y ait suffisamment d’essence pour alimenter les moteurs et les industries ! On s’en moque car le reste du monde finance cette ardoise !

    Bien à vous

    M.

  40. adonis

    @ Gérard ELOI et Chris (ancien chris… ): Bonsoir.. Quand on lit vos commentaires à tous les deux (les maîtres du monde, une éventuelle conspiration à l’échelle mondiale,.. on se croirait dans le nouveau "X-Files" qui vas sortir au cinéma ^^…. Évidemment, je vous taquine! ^^.. Bonne nuit à vous

  41. Cécile

    Hello,
    @ Gérard, @Chris : Vous faites drôlement flipper avec vos comm. plus haut..
    Perso. je pense qu’il y a le bien et le mal, même si je ne suis pas "reliée" à une religion (je les respecte sauf quand elles mènent au fanatisme : vaste sujet d’actualité d’ailleurs… ) mais je me suis forgée ma propre religion , enfin je crois qu’il y a des forces , positives et négatives..
    (Et malheureusement dans l’histoire, beaucoup d’hommes et de femmes de paix, d’avant garde, ont été lâchement "tués" (Luther King, Bénazir Buttho, Massoud, etc.. )
    Cela fait réfléchir…

  42. Gérard ELOI

    @ Chris ( ancien…)

    Prédateurs,…, Humanité dans une cage,…

    Chattam ( Prédateurs), Werber ( Cage : " Nos amis les humains").

    Tu crois vraiment à ce que tu as écrit ? Peux-tu développer un peu ?
    Ou fais-tu comme moi, en avoir écrit " trop ou pas assez", et ne développer que quand…?

    A première vue, ton comm a l’air très ironique, à cause de certaines expressions qui ne sont pas de ton style habituel.
    D’un autre côté, d’autres expressions suggèrent une certaine sincérité.

    Je te connais trop peu, Chris.
    Et c’est sans doute dommage…

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