Chroniques estivales (III)

Éditos Publié le 28 juillet 2007

Pour cette chronique encore, je ne parlerai pas de l’affaire Clear Stream et de la mise en examen de Dominique de Villepin, je me contenterai d’un soupir consterné ! Je ne m’étendrai pas non plus sur la libération des infirmières bulgares, sinon pour m’en réjouir vivement et saluer le travail collectif de tous ceux qui en France et ailleurs en Europe ont contribué

Pour cette chronique encore, je ne parlerai pas de l’affaire Clear Stream et de la mise en examen de Dominique de Villepin, je me contenterai d’un soupir consterné ! Je ne m’étendrai pas non plus sur la libération des infirmières bulgares, sinon pour m’en réjouir vivement et saluer le travail collectif de tous ceux qui en France et ailleurs en Europe ont contribué

220 commentaires sur Chroniques estivales (III)

  1. Mistress Bdsm Chicago

    Wow! It’s Cool!

    <a href="s-url.net/0y6e/">… bdsm chicago</a> | s-url.net/0y6e/ | <a href="s-url.net/0y6f/">… discussion forum</a> | s-url.net/0y6f/ | <a href="s-url.net/0y6g/">… slave punishment</a> | s-url.net/0y6g/ | <a href="s-url.net/0y6h/">… forum megaupload</a> | s-url.net/0y6h/ | <a href="s-url.net/0y6i/">… humiliation story</a> | s-url.net/0y6i/ | <a href="s-url.net/0y6j/">… bdsm japanese</a> | s-url.net/0y6j/ | <a href="s-url.net/0y6k/">… bdsm story</a> | s-url.net/0y6k/

    Keep Doing!

  2. Gérard ELOI

    @ Kallisté

    J’ avais déjà tenté de te répondre, mais pas paru :peut-être à cause de spamplemousse, qui laisse pourtant encore passer de vrais spams !

    Tu t’informais d’une opposition valable et non centrée uniquement sur la diabolisation.

    Je crois que Najat, qui est responsable culturelle pour la Région et prépare ses projets pour septembre, est déjà à l’oeuvre avec ces attributions culturelles régionales.

    La culture (éducation, connaissances,…) est la "base de tout l’édifice social".
    Avec un modèle exemplaire, basé sur la motivation, la mise en évidence des spécificités locales et régionales,… Najat a magnifiquement démarré : il n’ y aura plus besoin de "diaboliser" Sarkozy (il s’embourbe quand même tout seul !), les initiatives intelligentes et humanistes suffisent à démontrer clairement les valeurs de notre programme.

    Ce qu’il faut espérer, c’est que dans les autres Régions à majorité socialiste, il y ait, comme en Rhône-Alpes, une personne comme Najat pour mener à bon port les barques "culture", "environnement",…en faisant comme dans le pacte présidentiel la liaison entre ces deux points et l’économie.

  3. asse42

    @ Corinne

    C’est pourquoi les régions se sont regroupés pour faire valoir ensemble leurs actions au près des citoyens (Association des Régions de France). Il faut valoriser l’action des régions pour que les gens comprennent que c’est grâce à leur politique volontariste et sociale qu’ils vivent mieux. Les livres scolaires gratuits, les équipements pour les lycées professionnels, le permis gratuit pour les titulaire du CAP, le prêt d’ordinateur portable aux étudiants boursiers,… sont des mesures à la charge des régions et non de l’état. Le but est donc de promouvoir les actions de la région et des collectivités locales par ailleurs.

    Salutation ségolèniste.

  4. Corinne Arquillière

    pascal

    oui je suis adhérente à une section PS, mais je n’en ai même pas entendu parler (du 25 septembre). je ne reçois même plus l’hebdo des socialistes (à moins que ce soit normal en août)

    le PS est mourru? lol

  5. Corinne Arquillière

    pascal

    oui je suis adhérente à une section PS, mais je n’en ai même pas entendu parler (du 25 septembre). je ne reçois même plus l’hebdo des socialistes (à moins que ce soit normal en août)

    le PS est mourru? lol

  6. Corinne Arquillière

    pour ce qui est de contrer le prg de sarkozy, je pense que le meilleur moyen est d’utiliser nos collectivités territoriales. La gauche gère des collectivités territoriales, régions, départements, communes, et bien il faut être offensifs dans nos politiques locales, montrer que l’on peut obtenir des résultats probants avec des moyens différents de ceux de l’UMP. cela permettra de montrer, exemples concrets à l’appui, que la politique du pire n’est pas forcément la seule efficace. Les gens se foutent des grandes théories, ils n’y adhèrent que si leurs applications concrètes améliorent leur quotidien.

  7. Corinne Arquillière

    @pascal
    oui je suis adhérente à une section PS, mais je n’en ai même pas entendu parler. je ne reçois même plus l’hebdo des socialistes (à moins que ce soit normal en août)

    pour ce qui est de contrer le prg de sarkozy, je pense que le meilleur moyen est d’utiliser nos collectivités territoriales. La gauche gère des collectivités territoriales, régions, départements, communes, et bien il faut être offensifs dans nos politiques locales, montrer que l’on peut obtenir des résultats probants avec des moyens différents de ceux de l’UMP. cela permettra de montrer, exemples concrets à l’appui, que la politique du pire n’est pas forcément la seule efficace. Les gens se foutent des grandes théories, ils n’y adhèrent que si leurs applications concrètes améliorent leur quotidien.

  8. Corinne Arquillière

    @pascal
    oui je suis adhérente à une section PS, mais je n’en ai même pas entendu parler. je ne reçois même plus l’hebdo des socialistes (à moins que ce soit normal en août)

    pour ce qui est de contrer le prg de sarkozy, je pense que le meilleur moyen est d’utiliser nos collectivités territoriales. La gauche gère des collectivités territoriales, régions, départements, communes, et bien il faut être offensifs dans nos politiques locales, montrer que l’on peut obtenir des résultats probants avec des moyens différents de ceux de l’UMP. cela permettra de montrer, exemples concrets à l’appui, que la politique du pire n’est pas forcément la seule efficace. Les gens se foutent des grandes théories, ils n’y adhèrent que si leurs applications concrètes améliorent leur quotidien.

  9. Frédéric

    @ asse42:

    Pourquoi le nier Nicolas Sarkozy est un homme habile et trés doué. Quand je parle de se mettre au niveau, je ne parle pas de sa vision politique, mais se poser en véritable adversaire.

    Pour ma part , je pense que Ségolène Royal en a les capacités. Sa rentrée sera peut-être offensive mais cela ne suffira pas, il faut que ce soit constructif.
    Dans la position ou elle se trouve, il n’y a que deux solution: soit on s’écroule, soit on se transcende.
    Donc la question est: Va-t-on retrouver la Ségolène Royal de 2006, sur de sa vision, mais avec un niveau supèrieur?

    Quant à attendre que Nicolas Sarkozy s’écroule, je ne voudrais casser l’ambiance, mais il y a des chiraquiens qui ont attendus, on connait le résultat. Il y a d’ailleurs un bouquin qui est sorti sur le sujet, fait par une journaliste du Monde, je crois.

    Au sujet des vacances, je lui souhaite qu’elles soient studieuses.

    Cordialement.

  10. Gérard ELOI

    Bonsoir à toutes et à tous,

    @ Pascal :
    Ton idée de promouvoir les taxis en tant que "mode de transport alternatif à la voiture personnelle" est excellente ! A lancer sans modération à partir de ta Région, avec des arguments du genre : " Un taxi pour quatre = moins cher qu’une voiture tout seul". Initiative rentable économiquemernt et écologiquement…Ah ! Si on en avait parlé dans le pacte présidentiel…

    @ Frédéric
    Un communiqué sur le sujet "Libye" aurait été peu utile : ne pas oublier la main-mise démontrée sur les medias par le sarkozysme…
    Rappels :
    -un geste de Ségolène (vers une personne handicapée), fut considéré comme une bourde…car Sarkozy a analysé la situation en déclamant : "La compassion n’est pas une politique".
    -un grave dérapage de Sarkozy est considéré normal : sa menace de virer toute la direction de FR 3 avait suscité bien peu de remous…

    Tu demandes maintenant qui à gauche va se dresser "au niveau de Sarkozy" ? Comme mon ami Asse42 quelques commentaires plus haut, je réponds que je ne voudrais pas tomber si bas ! Il va mathématiquement finir par s’étouffer tout seul !

    @ Kallisté
    Tu voudrais savoir pour Najat " quelle est la meilleure manière de tenir son rôle dans l’opposition".
    Je crois qu’elle l’ a bien compris et déjà bien défini : elle est responsable du programme culturel pour la Région Rhône-Alpes. Avec une oeuvre efficace, dynamique et enthousiasmante dans ses attributions (Conseil Régional), elle a démarré de belle manière son rôle d’opposition constructive !
    Tu demandes aussi "comment ne pas diaboliser ?".
    A mon avis, vu la chronique estivale ci-dessus et les commentaires se rapportant au périple sénégalais de Sarkozy, Najat n’a rien diabolisé du tout : elle a synthétisé, dans un style agréable parce que très précis quant à l’analyse mais réservant une touche d’ironie pour la "chute", ce qu’avait écrit la presse sénégalaise. Conclusion : il ne faut plus diaboliser Sarkozy, puisqu’ il arrive à se diaboliser tout seul !

    Amicalement

    GE

  11. Kallisté

    Bonjour à tou(te)s les fidèles de ce rendez-vous estival
    Je ne souhaite pas argumenter sur le service minimum,les peines planchers,les franchises,etc…etc…chacune et chacun le fait ici très bien et puis les sujets ne manquent pas.Je souhaite en revanche,après 3 mois de présidence Sarkozy,connaitre la tendance des fidèles de Najat concernant la meilleure manière de remplir son role "d’opposition" à ce pouvoir,non pas tant sur le fond que sur la forme:en d’autres termes comment "ne pas diaboliser" comme le préconise M. Valls,proposition louable mais à caractère inhibiteur,sans se départir d’une pugnacité oratoire,celle qu’affectionnait F. Mitterand("coup d’état permanent,argent qui dort",etc…) ?J’attends beaucoup de vos réponses avant de revenir aux choix politiques.Merci et à bientot.

  12. asse42

    @ Frederic

    On se demande plutôt quand l’empereur va rater son numéro d’illusioniste et faire tomber son masque.
    Et on espère que personne à gauche ne se mettra à son niveau. Trop bas. Trop de manque de respect pour le peuple.

    Quant à ségolène elle est en vacances méritées après sa campagne et elle fera sa rentrée politique le 25 Août à Melle. Ca sera offensif ne t’inquiétes pas.

    Salutation ségolèniste

  13. pascal wilder

    Bonjour à tous,

    @Corinne

    je n’ai pas plus d’information pout l’instant, mais si tu est adhérante à une section du Rhône, ton secrétaire devrait te prévenir par mail de ce séminaire ainsi que de la marche à suivre pout y participé.

    Amicalement Pascal.

  14. Frédéric

    Arad, tu poses certainement la bonne question de fond, le problème du PS c’est la confrontation de vision qui semble difficilement compatible.

    Au sujet de la Libye, les articles tombent les uns après les autres, même s’il est difficile de démeler cette affaire, il y a peu de chances que Kadahfi est libéré les infirmiéres sans contrepartie.

    Je surpris de ne pas entendre Ségolène Royal sur le sujet, même si je conçois qu’elle est prévue sa rentrée politique à la fin août ou qu’elle veuille en savoir plus avant de se prononcer, mais un petit communiquer n’aurait pas été de trop, non?

    Loin des yeux, loin du coeur.

    De plus pas la peine de trop forcer le trait sur les causes de la défaite, car vu à la vitesse ou vont les choses, le point qui va intéresser l’opinion publique, c’est qui est capable de se mettre au niveau de Nicolas Sarkozy dans l’opposition.

    Enfin moi je dis ça, je dis rien…

    Cordialement

  15. arad

    La refondation du PS, consistera à apporter des réponses claires à des problèmes contradictoires :

    exemple : comment concilier la contradiction entre droit de grève des salariés du transport, et gêne des usagers qui n’ont pas d’autres solutions que d’attendre des heures sur les quais de gare.
    exemple : idem pour l’éducation nationale entre le droit de grève du personnel et le parent d’élève qui n’a pas de solution pour faire garder ses enfants.
    dans les 2 cas j’ai l’impression que le PS a fait l’autruche, en ne se préoccupant pas du pb des usagers et en ne leur apportant pas de réponses.
    D’où le vide laissé dans lequel Sarkozy s’est engouffré, pour surfer sur la vague démagogie, et faire passer sa loi sur le service minimum

    autre exemple : la contradiction entre téléchargement gratuit sur internet des films et disques et la sauvegarde de l’industrie du disque et du cinéma et des auteurs. Si on ne parvient pas à trouver des réponses claires, l’oppression sarkozyenne s’abattra sur les utilisateurs.

  16. Gérard ELOI

    @ Najat

    Bonjour Najat,

    Les commentaires à ta chronique estivale ayant dérivé vers d’autres sujets d’actualité (service minimum,…), nous avons un peu perdu de vue les données de ta chronique.

    Ton sous-titre "culture et développement " est déjà tout un symbole : comme tu l’avais déjà dit, "la réussite éducative et culturelle est la base de tout l’édifice" (Je mélange un peu deux citations !).
    Tu nous relates avec enthousiasme le festival international de rai, enthousiasme qui prouve encore une fois ta motivation. Tu es maintenant chargée de la politique culturelle en Région Rhône-Alpes.
    Avec ton enthousiasme et ta motivation qui seront communicatifs, nul doute que le programme que tu es en train d’établir sera une belle réussite. Car, aux points de vue connaissance, culture, découvertes,…la motivation est le levier essentiel !

    Plus loin, tu parles de ce voyage présidentiel en Afrique, en insistant sur le fait que "les Africains attendent q’on leur parle d’avenir, et on leur parle du passé !"
    Je crois que çà dure depuis…des siècles !

    Dernièrement, une voix s’était enfin élevée : celle de Ségolène, avec dans son programme le "co-développement".
    Hélas, pour 53 % des électeurs, ce "co-développement" ne voulait rien dire…

    Avec toi aux affaires culturelles, et tes initiatives régionales inspirant les autres Régions, les gens vont maintenant comprendre, et nous gagnerons lors des prochaines échéances !

    Bravo et merci pour tout, Najat

    Amicalement

    GE

  17. François-Xavier B.

    Bonjour Najat,
    Bonjour à tous,

    Bravo tout d’abord de ne pas faire de chronique que sur les sujets à la mode. Je manque malheureusement de temps pour en "tirer toute la substantifique moëlle". Sans vouloir faire de la psycho-analyse de bas étage, je pense en effet que Nicolas Sarkozy (et ses proches) sont obsédés par le regard qu’on peut poser sur le passé, alors que ce qui nous intéresse, Européens, Français, Africains, citoyens du monde, c’est de tirer des enseignements raisonnés du passé pour construire l’avenir.

    Alors que la doctrine UMP se pose contre toute manifestation mémorielle négative en valorisant artificiellement les souvenirs positifs, la voix de la raison (socialiste) serait de privilégier l’histoire vis-à-vis de la mémoire.

    Bonne vacances à ceux qui en bénéficient, bon courage aux autres,
    Amitiés Belkacemiennes

  18. pascal wilder

    @ Gérard

    Ne t’inquiète pas je n’ai pas mal pris ton commentaire sur le taxi, ma réponse était simplement pour te préciser que si le taxi est un mode de transport relativement cher, on peut toujours trouver une solution qui limite les frais en cas de grève des modes de transports en commun que les personnes ont l’habitude de fréquenter.D’ailleurs l’une de mes revendications est de faire reconnaitre le taxi dans les modes de transports alternatifs à la voitures particulière.

    Salut Gérard et à bientôt sur le site, amitiés socialiste.

  19. asse42

    à Gérard

    Désolè de ne pas te voir à Melle mais nous mettrons plein de vidéos sur le site!

    @ Pascal

    Tu peux même venir en taxi! Tout est bienvenue dans les déplacements. Je crois que Corinne serait prête à venir avec toi! (euh je m’engage là). Quant à Rilleux la pape j’y réfléchirai dès que j’aurais reçu ma carte d’adhérent PS (tu sais ceux qui sont à 20 euros,les cons quoi!). Humour bien sûr que j’apprécie aussi .

    salutation socialo-ségolèniste

  20. Gérard ELOI

    @ Pascal

    Salut Pascal,

    Je ne voulais évidemment pas dévaloriser l’importance des taxis (j’ai d’ailleurs été bien heureux d’en profiter lors d’un long traitement médical).
    Mais je donnais un exemple, qui rejoins un peu tes arguments : "Une grève porte toujours préjudice à quelqu’un".
    Grève = revendication (juste, si nous avons des syndicats clairvoyants) contre certaines options de l’employeur. Donc, pour qu’une grève, telle que nous la connaissons actuellement, soit efficace, il faut qu’elle porte préjudice…à l’employeur !

    Mes "propositions", très "taillées à la hache" rejoignent donc sans doute ta philosophie…

    Un exemple (déjà cité) de "pression sur l’employeur" : dans les transports, on "oublie" de faire payer…C’est peut-être un peu gros, mais il faut démarrer une discussion à partir de divers éléments…

    Diamétralemnt opposé : grève d’une catégorie de fonctionnaires. Comme tu le soulignais, s’ils sont payés, c’est profondément injuste. Mais s’ils ne le sont pas…çà devient ubuesque : ils veulent plus de moyens, et, en faisant grève…ils permettent à leur employeur (Etat) de réaliser des économies !

    Mes propos sont peut-être un peu décousus…Je pense que des personnes (employeurs, pouvoirs publics, travailleurs,…) honnêtes et de bonne volonté doivent arriver à des situations viables pour tous.

    C’était l’un des objectifs de Ségolène, mais ce n’est pas celui du pouvoir en place…

    Dans un autre commentaire, tu parlais de l’Afrique, en disant : "Qu’avons-nous fait de mieux (que le paternalisme de Sarkozy)…?"
    De mieux ? Rien ! T’as raison…
    Mais Ségolène voulait faire mieux, avec son programme de co-développement…Hélas, çà a désintéressé 53 % des électeurs…

    Pour conclure, je ne serai malheureusement pas à Melle (vacances prévues fin août, avec repos indispensable après cette campagne tellement chargée…), et je ne pourrai non plus m’associer au séminaire du PS des Bouches du Rhône du 15 septembre : je suis du Nord-Est, donc assez loin de Lyon.

    Assez loin de Lyon et intervenant pourtant sur le blog de Najat : j’ai découvert cet espace de fraîcheur grâce à la campagne électorale, et, malgré nos désillusions des 6 mai et 17 juin, je pense que nous sommes sur l’un des sites où l’on prépare un avenir humaniste…

    Amicalement

    GE

  21. pascal wilder

    Bonjour à tous,

    @ Gérard

    Salut Gérard je viens de lire ton dernier écrit qui m’oblige à te réveler un plus sur ma profession, je suis tout simplement taxi et comme je l’ai déja dit j’ai des respnsabilités syndicales, tu dit que si on habite à 100 kms de son lieu de travail prendre un taxi ferait payer pour travailler sauf que si tu te met d’accord avec d’autres salariés de ta boite pour partager les frais cela permet d’aller travailler sans que ton salaire ne soit trop entammer ( compte 30€ par personnes sur la base de 4 pour 100 kms). Maintenant faire grève porte toujours préjudice à quelqu’un, pour exemple une grève de la SNCF contrairement à ce que pense les gens porte préjudice aux taxis, pourtant j’en accepte le préjudice, car demain si je fais grève il y aura certainement quelqu’un à qui je porterai préjudice pour x raisons.

    Pour ceux qui ne son pas encore au courant le 15 septembre 2007 aura lieu à Rillieux la Pape à côté de Lyon le séminaire de rentré du PS du Rhône c’est moins loin que Melle, c’est moins chère et tout aussi intéressant et mêmes les ségonéliste sont les bienvenues! ( un peu d’humour, cela ne fait pas de mal par les temps qui courent, qu’en pense tu ASSE 42)

  22. asse42

    @ A mes amis lyonnais et d’ailleurs

    Je signale qu’un bus sera à disposition de quiconque souhaitera se rendre à Melle pour la rentrée politique de ségolène Royal le 25 Août.
    Ce bus fera une halte devant le stade mythique qu’est geoffroy-guichard le 24 Août aux alentours de 14h30, il reviendra dans la journée du 26. Pour le tarif aller-retour + nourriture + logement il vous en coûtera environ 100 euros (deux nuits + repas+ boisson!).
    Pour ceux qui sont intéressés veullez contacter au plus vite le mél suivant:f.ducray@yahoo.fr.
    A noter que ce bus est en partance de Nice, passera par Aix, Orange, Valence. Suivant les demandes il y aura possibilité de louer d’autres bus. Merci de vous faire connaitre rapidement.

    Amitié ségolèniste.

  23. Corinne Arquillière

    il ne faut pas exagérer, je voudrais savoir combien de salariés ont perdu leur emploi suite à une grève des transports alors même qu’ils habitaient à 100km de leur boulot…

    De toutes façons, la question n’est pas là, il faut avancer avec logique:
    a) la grève des transports entraîne-t-elle un risque vital? la réponse est non, de fait, l ‘Etat n’a pas à intervenir pour instaurer un service minimum par la loi.
    b) faut-il pour autant négliger les difficultés rencontrées par les gens lors d’une grève des transports? la réponse est non, il faut donc arriver à un consensus entre les travailleurs et les usagers.
    c) comment fait-on alors? et là, je pense que Najat a été très claire dans son interview, par le dialogue social = dialogue en amont = pas de grève
    d) ce dialogue peut-il aboutir? ça a abouti en Rhône-alpes donc…

    Encore une fois, le résultat escompté est le même : les usagers ne sont pas abandonnés en cas de grève. sauf que dans la façon de faire PS, les travailleurs ont pu obtenir des contreparties, dans la façon UMP, les travailleurs sont spoliés…
    c’est bien là-dessus que nous devons nous battre, la politique du résultat certes, mais avec des moyens différents.

  24. Gérard ELOI

    Service minimum : le problème est vaste et bien complexe !
    L’ objectif du gouvernement est évidemment de parvenir à briser le droit de grève, ce qui va renforcer les pouvoirs des employeurs (publics ou privés, puisque les deux sont parfois "complémentaires").
    C’est une politique libérale et inféodée à la mondialisatiojn dominée par le capitalisme sauvage.
    Et, service minimum garanti : çà va plaire au public, qui se soucie peu des conditions de travail de cex qui sont "de service" (que ce soit dans les transports, la santé, la sécurité, l’enseignement,…). Je crois que nore civilisation a créé une majorité d’individualistes !
    Corinne, quand tu dis : "Le transport n’est pas une priorité, comme la santé,…", tu as raison…encore que celui qui va bosser à 100 km de son domicile, s’il doit prendre le taxi va finalement "payer pour aller travailler"!
    Pascal, quand tu dis qu’en cas de service minimum la frontière devient floue entre géviste et non gréviste, quand tu parles des droits gagnés par une grève,…tu as raison aussi !

    Premier exemple : "supprimer un fonctionnaire sur deux", et 10 000 (ou plus) emplois en moins dans l’enseignement. Il y aura donc peut-être des grèves en septembre…Faut-il un service minimum ?

    Si oui, la grève aura moins d’effet, et l’objectif sera plus difficille à atteindre. Si non, les programmes scolaires vont être bousculés.

    Ma conclusion : s’il n’y avait pas de motif de grève, il n’y aurait pas de grève !
    Cas de figure fort idéaliste, mais que l’on pouvait voir inscrit dans le pacte présidentiel de Ségolène, qui voulait plus de syndicalisme responsable, avec plus de pouvoir (concertation,…)
    A noter : un syndicalisme fort et inventif peut trouver d’autres moyens que la grève.
    Dans les transports : on ne fait pas payer l’usager pendant la période de "grève" ;
    Ecole : on soigne son programme éducatif, mais on néglige volontairement certaines tâches administratives ;

    On pourrait peut-être trouver des exemples d’action dans chaque secteur professionnel…

    Cela fait peut-être un peu "chantage", mais tant qu’il y aura des décisions aberrantes, il faut que les travailleurs disposent de moyens de "pression". Evidemment, on pourrait brandir le spectre de la délocalisation…Rappel : dans son programme, Ségolène Royal avait prévu des parades contre cette délocalisation…

    C’est parti pour encore quatre ans, douze semaines et deux jours de régime dur…Situation qu’un PS redevenu plus fort pourrait tempérer dans les municipalités et les régions.
    D’où l’importance de la Fête de la Rose à Melle le 25 août, puis de l’Université d’été du PS à La Rochelle.

  25. asse42

    @ Najat

    Bien sûr je viens de visionner cette vidéo et je me demande si tu te rends compte du bien énorme que tu fais au PS en particulier et à la politique en génèral. Ta fraicheur, ton sourire, tes idées et la manière de les transmettre sont une bouffée d’air frais pour nous tous qui avons un désir d’avenir.

    Au fait tu n’as pas répondu pour savoir si on aurait la chance de te voir à melle le 25 Août.

    Amitié ségolèniste du fond du coeur.

  26. henri

    Bonjour à Tous,

    Merci pour vos réponses sur le « service minimun » ci-joint le lien vers ce projet de Loi à consulter :
    http://www.legifrance.gouv.fr/ht...

    Je trouve vos idées très intéressantes, mais pas très « opérationnelles » rapidement,

    Ma remarque porte sur l’attitude et la réaction immédiate du PS, majoritaire ds les Conseils Régionaux , autorités organisatrices des transports et de son rôle à jouer pour contrer ce projet très difficile à appliquer et à gérer , car les Conseils Régionaux ( donc le PS ) seront responsables de son application ( CQFD )

    Ce projet, porte en premier lieu sur la mise en place du dialogue social ( qui existe déjà, mais à sens unique direction-salariés ) en second lieu sur la continuité du service public,

    Je pense qu’il cache en fait une atteinte au droit de grève pour casser toute résistance sociale ultérieure.

    Pour répondre à qques uns de vos commentaires, évidemment, un salarié n’a jamais envie de faire grève ( surtout les cheminots attachés au service du transport pour tous ) , c’est vraiment l’ultime et seul recours de discussion actuel, et dans la majorité des conflits récents ou anciens, il n’y a pas de « gains », ni de paiement des journées de grève ( seule exception en 1968 ) en ce qui concerne le plus important récent conflit à la SNCF en 1995, seul un gain de temps contre les réformes des retraites et santé, pas de moyen,

    Effectivement, les salariés sont demandeurs de dialogue social, mais n’oublions pas leur subordination à l’Entreprise, c’est ici, de mon point de vue, qu’il faut modifier le Code du Travail, d’accord pour la présence des syndicats dans les CA par ex et pour plus de concertation et de prises de décisions concertés ds la gestion des services publics notamment, mais pour les PME ?

    A la SNCF, il y a eu ds les années 80 / 90 la création de cercles d’initiatives, de conseils de bureaux….etc , c’était bien, mais la direction n’a pas « jouée « le jeu », ni les gouvernements successifs…

  27. Corinne Arquillière

    Bonjour,
    Najat est passée sur i-télé ce matin, la video se trouve sur mon site et dailymotion. J’ai envie de faire une remarque sur le service minimum en général. pourquoi un service minimum dans certains services et pas dans d’autres. pour moi, il s’agit de services essentiels, voire vitaux: les pompiers, la police, les hôpitaux, les pannes d’électricité, les services de voirie pour les risques d’accidents etc… la question est: le fait qu’il n’y ait pas de transports publics pendant un temps plus ou moins long entraîne-t-il un risque vital pour certains? Je n’en suis pas convaincue. Je rappelle qu’en l’absence de transports communs, il reste les pieds, les trottinettes, rollers, velo, voiture et… taxis! ben oui, ça existe aussi. C’est cher, mais ça existe. Donc le service minimum dans les transports en commun ne me semble pas vital. J’ajouterai que lorsqu’il n’y a pas de transports, les gens s’organisent, la solidarité renaît. avec le service minimum, encore une fois, ça va être chacun pour sa pomme…

  28. titi

    Petite question hors sujet mais assez urgente pensez-vous que l’ université de droit Lyon 3 est une bonne fac?
    Et si quelqu’un s’y connais sur les enseignements cela serait pas mal

  29. asse42

    à Corinne

    En accord total avec toi. C’est d’ailleurs ce que j’ai proposé mais tout en acceptant l’idée du service minimum. Bien sûr l’objectif serait de ne pas avoir à l’utiliser.
    Comme toi je pense qu’il faut développer les négociations en amont plutôt que de toujours vouloir régler après. C’est fatiguant.

    salutation ségolèniste

  30. Corinne Arquillière

    je pense que l’administration se doit d’être innovante, montrer que par des changements simples on peut arriver à qlqchose:

    Déjà, imposer une baisse des cotisations aux syndicats, ensuite, donner une voix décisionnaire à ces syndicats lors des votes (cap, ctp..). éventuellement augmenter d’un facteur proportionnel le poids de ces voix en fonction du nombre de syndiqués. Obliger les syndicats à revoir leur mode de consultation des syndiqués.
    si les discussions avec les employeurs tournent au vinaigre, obliger à chaque conflit la désignation d’observateurs extérieurs, pour trancher et/ou servir à la médiation. observateurs qui seront les seuls habilités à faire des déclarations dans la presse, avec obligation même d’en faire, pourquoi pas…

    MAIS, en amont de tout cela, savoir faire un suivi des employés, réunion hebdomadaire obligatoire, laisser la place aux propositions, rapprocher les élus des employés etc… on peut tellement faire de choses en amont des problèmes, des choses simples, que je ne comprends pas comment on peut encore en arriver aux grèves…

  31. asse42

    @ Corinne

    Tout à fait d’accord avec toi. Ce que je dis ce n’est qu’une partie de la pensée sur DA. Mais j’avoue que ça me plaisait ce concept de gagnant-gagnant maintenat vos arguments avec Pascal me font plus réflechir même si je ne m’inscrivais pas dans l’optique gouvernementale mais dans l’optique du ségolènisme pragmatique.

    En fait je n’ai pas d’avis tranché sur la question et cela montre combien il est difficile de tracer une voie en ne mécontentant personne. La politique c’est tout un art et je me ferais une joie de lire toutes les pensées sur ce sujet. Parce que je pense qu’il faudrait quand même revoir notre action syndicale pour la rendre obligatoire et plus efficace. Donc comment imposer d’un côté sans donner de l’autre? Et puis réfléchir à une autre définition du service minimum peut -être et s’il y a grève génèrale ,comme le dit Pascal ,et bien supprimer le service minimum car dans ce cas ce sera synonyme de crise grave. Et contrairement à l’UMP je n’ai aucune envie de supprimer le droit de grève. Mais je l’aimerais ultime…

    Salutation ségolèniste à tous les deux.

  32. pascal wilder

    Bonjour à tous

    @ ASSE 42

    Je viens de lire ton texte sur le service minimum, tu es d’accord pour le service minimum dans le service public donc allons plus loin ceux qui ne se déclareront pas grèvistes ne pourront pas bénéficier des acquis de la grève, qu’en pense tu? J’ai posé la question en direct sur RMC à Hervé Mariton "dépité" UMP lui pense que les non grèvistes doivent profiter des mêmes avantages que les grèvistes tu trouve cela juste?Moi pas. Dans la loi du service minimum tu doit te déclarer grèviste 48 h à l’avance, mais tu à le droit au dernier moment de te déclarer non grèviste, comment appliquer un service minimum si au départ il y a 100% de grèvistes? La réquisition serait le seul moyen, est-ce envisagable? De plus une grande parti des services publics sont délégués à des entreprises privées et la il y a un "hic" car depuis le début le gouvernement à dit que cela ne s’apliquera pas au privé, cette question je l’ai également posé à H. Mariton et la réponse fut? La loi s’appliquera aux entreprises privées qui ont des délégations, donc attention ce gouvernement ne veut pas de services minimums mais il veut s’attaquer au droit de grève.

    @ Titoune

    Je crois que tu te trompe sur les inspecteur du travail et je ne peut pas dire que je les porte spécialement dans mon coeur en tant qu’artisan car je trouve parfois leurs métodes à la limite du supportables, mais leur rôle est avant tout de défendre les salariés contre des patrons voyous, car malheureusements ils en existe, ils ne sont là que profiter de la misère humaine et notament des travailleurs clandestins qui sont maléables à souhait, beaucoup d’inpecteur du travail sont des syndicalistes convaincus et qui pense comme moi que le travail non déclaré fait parti des éléments destructeurs des acquis sociaux que sont la Sécurité Social et la retraite, donc plutôt que de critiquer les inspecteurs du travail milite pour la régularisation de ceux qui travail depuis des années en France.

  33. Chris

    Bonsoir Najat et les autres

    J’ai posté ici après la défaite de la campgne 2007, un extrait du livre de Louis Chauvel. Sarkozy a certainement lu à sa manière ce livre…
    Extrait de "chat":

    "Les jeunes découvrent qu’on leur a menti"
    Le sociologue Louis Chauvel était notre invité lors d’un tchat le 19 octobre. Voici la retranscription de sa discussion avec les internautes.

    CAPP : Quelles sont les années de naissances des baby-boomers et de leurs enfants ? Sont-ce des populations homogènes ou ont-elles des spécificités (villes/campagnes, ouvriers/cadres, etc.) ?

    s2c : Pourriez-vous tout d’abord préciser les années de naissance prises en compte pour définir la génération des baby-boomers ? La limite est-elle fixée à 1955 ou 1964 (comme on le trouve souvent aux Etats-Unis) ?

    Louis_Chauvel : En France, il y a deux façons de définir le baby-boom : d’un côté, par baby-boomer on entend les soixante-huitards, grossièrement ceux nés entre 1944 et 1952-1953 grand maximum. De l’autre, les générations nombreuses en France, ça va de 1944 à 1971. Evidemment, quand on parle de baby-boomers dans le débat public, c’est avant tout des soixante-huitards qu’on parle. Bien évidemment, dans toute cette classe d’âge, il y a des femmes, des hommes, des enfants de bourgeois, des enfants de prolétaires, des Alsaciens, des Parisiens, tout ça est extrêmement diversifié.

    Malgré tout, il y a une part d’homogénéité symbolique : avoir 20 ans en 1968, c’est être pris dans une société où il existe un vrai espoir de progrès. Du haut au bas de la pyramide sociale, il existe l’idée d’une progression économique, culturelle, sociale, et que l’avenir est ouvert. Il y a des choses à inventer : la contraception, l’autogestion, la révolution, "changer la vie"… Pour les gens qui ont 20 ans au début du XXIe siècle, l’avenir de progrès, la croissance, tout cela suscite de vraies angoisses.

    Château des Rentiers : En l’absence depuis 1996 de données concernant les revenus du patrimoine des Français et l’évolution de sa répartition, comment peut-on prétendre sérieusement que les enfants de baby-boomers sont sacrifiés ?

    Louis_Chauvel : En 1968, on pouvait être instituteur à 19 ans, avec un baccalauréat. On pouvait se faire tout seul sans parents derrière soi. Il y avait de vraies marges d’ouverture pour se réaliser soi-même par le travail salarié. Il y avait de vraies capacités de progression. Aujourd’hui, dans le monde académique, plus encore dans les médias, le show-biz, la presse, l’édition, on assiste à une multiplication des "fils de-fille de", parce qu’il est de plus en plus difficile de se faire tout seul soi-même. C’est vrai que l’accumulation patrimoniale est une ressource grandissante. L’ennui, c’est qu’elle est extrêmement inégalitaire. Les enfants nés à Bully-les-Mines ou à Lens n’ont rien à espérer du patrimoine des parents. Ceux qui sont nés dans le 7e arrondissement à Paris, et pas exclusivement, ont de plus en plus d’espérances d’héritage. Le problème, c’est qu’on hérite de plus en plus à l’orée de la retraite, quand les enfants sont grands.

    Est-ce que cette nouvelle société patrimoniale est vraiment favorable à la génération suivante ? Dans Les Classes moyennes à la dérive (Le Seuil, 2006), je pose effectivement ces questions ayant trait au patrimoine (voir page 27, par exemple). On peut saisir là un élément des difficultés des nouvelles générations. La société salariale (Robert Castel), qui s’est développée au temps des Trente Glorieuses, était une société qui offrait des droits égalitaires, des inégalités salariales qui allaient de 1 à 3 entre le dixième le plus pauvre et le dixième le plus riche. Depuis, nous assistons à une repatrimonialisation de la société dans le cadre d’une hiérarchie sociale qui va de 1 à 70 entre le dixième le plus pauvre et le dixième le plus riche. Les nouvelles générations sont aussi des générations orphelines de la société salariale égalitaire.

    Sandrine : Je suis fille de papy-boomer, et c’est vrai que je connais des difficultés que mes parents n’avaient pas. Mais je me demande si ce "conflit des générations" n’est pas une pure invention pour trouver des boucs émissaires ?

    Louis_Chauvel : La situation aujourd’hui, c’est que des jeunes plus si jeunes que ça (ils peuvent avoir 35, 40, 45 ans même) découvrent qu’on leur a menti depuis assez longtemps : on leur a dit qu’avec plus d’études ils arriveraient plus haut ; qu’ils connaîtraient le chômage autour de 20-25 ans, mais qu’ensuite ça n’existerait plus ; et 20 ans plus tard, ils attendent toujours leur entrée dans la vie adulte.

    Que se passe-t-il du côté politique ? En 1981, 38 % des députés avaient moins de 45 ans. En 1981, l’âge médian des titulaires d’un mandat syndical ou politique était de 45 ans. En 2002, on est passé à 59 ans pour ces derniers. Il y a moins de 10 % de députés de moins de 45 ans. Les jeunes aujourd’hui, de 7 à 47 ans, n’ont plus d’accès au politique pour transmettre, mettre en forme, discuter leurs difficultés. On peut dire que les jeunes sont défaillants politiquement, mais il suffit d’aller dans un parti politique pour voir que les jeunes sont avant tout là pour coller des affiches, et pas pour discuter véritablement du fond des choses.

    Papyboomer : Ce sacrifice des générations, est-ce une expérience spécifiquement française ? Ou est-ce plutôt un phénomène occidental ?

    Louis_Chauvel : En France, on est allé assez loin, par comparaison. L’Italie, l’Espagne, le Québec, d’autres pays encore, ont connu des difficultés de cette nature. Mais comme chez eux la fécondité a baissé depuis plus de 20 ans, ils n’ont plus de problème d’intégration de leurs jeunes, parce qu’ils n’ont plus beaucoup de jeunes. Notre problème en France, c’est qu’on a trop de jeunes par rapport à ce qu’on peut intégrer. Beaucoup de jeunes Français, par exemple, sont au Québec, au Royaume-Uni ou à Singapour, parce qu’ils y trouvent une place qui en France n’existe pas. Ce problème est repérable dans beaucoup de pays occidentaux, mais il atteint en France un degré extrême.

    fafa2000 : Dans le contexte actuel de montée des communautarismes, pensez-vous que nous assisterons à la montée d’un "communautarisme générationnel" visant à défendre des avantages et des acquis de telle ou telle tranche d’âge face aux autres ?

    Louis_Chauvel : Plus concrètement, à l’horizon des dix prochaines années, il va se passer un phénomène que nous attendons depuis longtemps : le départ des premiers baby-boomers à la retraite. On va assister à une situation inédite : le niveau de vie du retraité moyen sera supérieur à celui d’un couple autour de 35 ans travaillant à temps plein toute l’année. Ce ne sera pas sans poser de vraies questions. A partir de là, il est possible que des communautarismes se développent, les uns pour conserver tous leurs droits, les autres pour exiger plus de justice sociale.

    youl8 : Ne pensez-vous pas justement qu’avec les départs en retraite plus important que les entrants sur le marché du travail, les enfants de baby-boomers vont pouvoir profiter de ce retournement démographique pour accéder plus facilement à l’emploi ?

    Louis_Chauvel : C’est une vraie hypothèse, mais il faut réfléchir aussi à ce qui se passe. Prenons la presse quotidienne. Les grands journaux quotidiens ont une pagination de plus en plus réduite, on arrive maintenant à faire de la presse avec très peu de salariés.

    Les départs en retraite seront-ils tous remplacés ? Par des salariés qui gagneront combien ? Prenons par exemple Maastricht et la maîtrise des déficits publics. Un fonctionnaire à la retraite coûte en moyenne plus cher qu’un fonctionnaire de moins de 45 ans. Les départs en retraite massifs du baby-boom dans les prochaines années n’offriront guère de marge de recrutement. C’est vrai dans le public, ça le sera certainement aussi dans un grand nombre de secteurs du privé, dans l’assurance par exemple. Cette opportunité est actuellement discutée pour dégager des gains de productivité, notamment par les délocalisations dans d’autres pays francophones…

    chaji : J’ai 31 ans, je voulais réagir par rapport au manque de réaction de ma génération que soulignait l’article paru dans Télérama. Personnellement, je me dis que je ne suis pas en position de force. Je suis réaliste par rapport aux rapports de force actuelles : ma génération n’a pas le poids du nombre dans une société régie par un fonctionnement démocratique, donc par la loi du plus grand nombre. Qu’en pensez-vous ?

    Louis_Chauvel : Le nombre et la force politique, ce sont parfois des choses qui vont ensemble. C’est vrai que Johnny Halliday, à son premier concert, à la Nation, s’était exclamé : "Vous savez pourquoi les vieux ont peur de nous ? C’est que nous sommes nombreux." En même temps, les générations qui n’ont pas fait 68 sont maintenant majoritaires. Pourquoi ne s’expriment-elles pas en politique ? Cela fait effectivement 38 ans que l’essentiel du personnel politique est directement lié au mouvement issu de 68, mais en même temps, il faut s’attendre prochainement à un retournement, simplement parce que la situation actuelle est de plus en plus instable.

    pipop : J’ai 27 ans. Pour ma génération, c’est sans doute plus dur professionellement que pour mes parents au même âge. Par contre ma génération a connu l’abondance durant l’enfance, alors que nos parents au même âge ne mangeaient pas toujours à leur faim au sortir de la guerre. La vraie difference n’est-elle pas là ?

    Louis_Chauvel : Naître en 1948, c’est différent que d’être né en 1930. Ceux nés en 1930 ont vraiment connu de très lourdes privations pendant la guerre, juste après, en 1950 au moment d’entrer dans le monde du travail. Ceux qui sont nés en 1948 sont entrés dans la vie dans une société qui avait déjà vraiment progressé, en particulier pour les jeunes. En 1968, il y avait 6 % de taux de chômage dans les 12 mois de la sortie des études, et on pouvait choisir son employeur plus que l’inverse.

    Maintenant, ça a totalement changé. Il y a 25 % de taux de chômage dans les 12 mois de la sortie des études, les jeunes ont de vrais soucis personnels, ils peuvent moins s’investir en politique, dans les syndicats, où d’ailleurs ils n’ont pas leur place. D’une certaine façon, la chance des premiers baby-boomers, c’est d’avoir pu se faire soi-même, d’être des enfants prodiges de parents qui ont eu de vraies difficultés, et d’être aussi les parents prodiges d’enfants qui commencent à avoir de vraies difficultés matérielles. Il n’y a qu’à voir la crise du logement, que les soixante-huitards n’ont jamais connue.

    Arnaud1971 : Y aura-t-il, avec cette génération sacrifiée, la poussée d’un "vote générationnel" qui exprime justement cette conscience collective d’un sacrifice ?

    Louis_Chauvel : En politique, les résultantes des problèmes sociaux ne sont jamais linéaires. La souffrance débouche rarement sur une prise de responsabilité. Les jeunes aujourd’hui font face à une société qui est de moins en moins une société de classe moyenne en construction. Les inégalités augmentent. Les jeunes sont de plus en plus rattrapés par le cercle de la précarité. Il existe une angoisse grandissante, et l’angoisse est rarement propice à une vraie construction politique positive. Je crains que, sauf réel sursaut, le vote générationnel soit surtout un vote instable, imprévisible, mal construit, sauf si la société française retrouve la voie de la responsabilité. C’est possible. La société française a souvent montré, dans l’Histoire, à la suite de décennies de stagnation et/ou d’humiliation, qu’elle pouvait se ressaisir et construire du neuf et du postif.
    Sommes-nous mûrs pour cela ? Je l’espère.

    uiox : Comment expliquez-vous le fait qu’aussi peu d’intellectuels dénoncent le fait évident d’avoir sacrifié une génération ? Mauvaise foi ? Avez-vous des adversaires déclarés qui réfutent votre propos ?

    Louis_Chauvel : Je pense surtout que le mouvement contre le CPE a aidé à prendre conscience d’un profond problème de long terme et d’avenir de la société française. En 1998, à la première édition du Destin des générations, j’étais vraiment isolé. Beaucoup d’intellectuels à l’époque s’efforçaient de réfuter mes démonstrations de la fracture générationnelle. A voir l’abondance récente d’ouvrages sur la fracture générationnelle, je note un vrai progrès du débat social et politique en France. En revanche, c’est vrai que la robustesse du constat des inégalités intergénérationnelles n’a d’égale que la robustesse de l’entêtement de ceux qui ne veulent pas en entendre parler.

    Margaux : Marre d’entendre dire que les retraités du baby boom sont "riches" : la retraite moyenne d’une femme en 2004 (donc née avant le baby boom) = 800 euros (source INSEE). On se trompe de combat, vous ne trouvez pas ?

    Louis_Chauvel : Le combat qu’il faut poser, c’est : quel Etat-providence existera en 2020 pour les jeunes qui arrêtent leurs études à 24 ans, qui ont des interruptions de carrière de plus en plus nombreuses, à qui on va demander 45 années de cotisations ? Pour moi, cette question-là est véritablement essentielle. Je pose aussi cette question pour les jeunes qui travaillent à temps plein, depuis plusieurs années, en stage, rétribués à 350 euros par mois, sans cotisation pour leurs vieux jours. Toutes ces questions-là sont d’une extrême importance. L’Etat-providence va-t-il progresser ? Réellement et au long terme ? Je crains malheureusement que la défense de très court terme du modèle social d’aujourd’hui ne soit souvent une façon de cacher notre mépris du long terme. Depuis quelques mois, depuis le CPE notamment, on a pris conscience des difficultés des nouvelles générations.

    Le problème, c’est que la crise sociale a pris encore de l’intensité. Le vrai problème, c’est en particulier celui du devenir des classes moyennes. Les seniors aujourd’hui vivent encore dans une société de classe moyenne, avec un Etat-providence solide, où le taux de pauvreté n’a cessé de baisser pour les classes d’âge de plus de 60 ans. Les jeunes vivent dans une nouvelle société où les classes moyennes sont entrées en involution. De plus en plus d’enfants de parents de classe moyenne ne trouvent plus leur place dans la classe de leurs parents, mais font face à un profond déclassement social, mais aussi éducatif. Le problème, c’est que les jeunes d’aujourd’hui sont les vieux de demain, et que nous assistons sans le savoir vraiment à la fin de la société française comme société de classe moyenne. Les jeunes aujourd’hui vivent cette nouvelle fracture sociale, ce sera au prix du niveau de vie de leurs parents. Qui paie pour les stages à 350 euros par mois ? Pour la crise du logement de leurs enfants ? Pour les bas salaires jusqu’à des âges canoniques ? Ce sont les parents de ces jeunes, qui paient peut-être moins d’impôts depuis cinq ans, mais qui sont bien obligés de faire un chèque en fin de mois pour leurs enfants qui ne trouvent pas de place décente dans la société. Est-ce vraiment l’avenir que nous voulons nous donner ? Cette crise des classes moyennes, malheureusement, pourrait aussi se payer politiquement, parce qu’elle n’est pas propice à un débat démocratique raisonnable et équilibré. C’est pour cela que cette crise générationnelle, qui est aussi une crise des classes moyennes, est aussi dangereuse.

    @+

  34. titoune

    Bonjour Najat,

    Parle nous du décrêt hortefeux qui fait des inspecteurs du travail des "ouvres boîtes", " des flics qui peuvent perquisionner toutes les entreprise à la recherche d’immigrés clandestins". Najat tu sais certainement que cela viole la convention 81 de l’OIT.

    Parle nous Najat du ministère de l’immigration et de l’identité nationale, parle nous de l’entrée en vigueur de la partie règlementaire du CESEDA.

    Bref Najat, fait quelque chose pour nous Najat ne soit pas comme Azouz, comme Rachida, des gadgets qu’on utilise, qu’on expose devant les caméras tous comme sait le faire ADECCO avec ses affiches pronant la diversité sur la porte d’entrée.

    Adecco qui avec GARNIER que tu connais certainement vient de se faire condamner pour discrimination raciale à l’embauche.

    Najat, j’espere que tu n’es pas au PS pour remplacer MALIK

    A bientôt Najat

    Au passage un site sympa à voir :

    http://www.parti-multiculturel-f...

  35. Corinne Arquillière

    @asse42
    tu as une façon très particulière de résumper désirs d’avenir à ta pensée… bref….
    il y a ceci de paradoxal dans ta proposition qu’elle part du principe que ça ne fonctionnera pas.

    soit ce que tu proposes pour régler les conflits fonctionne et je ne vois pas alors pourquoi tu veux toucher au droit de grève en instaurant le service minimum, vu qu’il n’y aura plus besoin de faire grève…

    soit ce que tu proposes ne fonctionne pas, et dans ce cas-là, en ôtant cette possibilité ultime de la grève, tu exposes la population, soit à de nombreux suicides, soit à une montée de la violence…

  36. Corinne Arquillière

    bref, vous allez me dire, sympa ton analyse mais maintenant qu’est-ce qu’on fait? D’une part, pas le service minimum, à moins que l’on veuille encore plus enc… ses employés. d’autre part, ne pas seulement se contenter de refuser le service minimum, car cela ne change rien aux problèmes.

    Déjà, imposer une baisse des cotisations aux syndicats, ensuite, donner une voix décisionnaire à ces syndicats lors des votes (cap, ctp..). éventuellement augmenter d’un facteur proportionnel le poids de ces voix en fonction du nombre de syndiqués. Obliger les syndicats à revoir leur mode de consultation des syndiqués.
    si les discussions avec les employeurs tournent au vinaigre, obliger à chaque conflit la désignation d’observateurs extérieurs, pour trancher et/ou servir à la médiation. observateurs qui seront les seuls habilités à faire des déclarations dans la presse, avec obligation même d’en faire, pourquoi pas…

    Quoi qu’il en soit, le droit de grève doit rester tel quel, mais il ne doit être que le dernier recours…

  37. asse42

    Au sujet du service minimum

    Voilà ce qu’il ressort d’une partie des commentaires sur DA et qui m’ont convaincu:

    Sortons des dogmes révolutionnaires et rentrons dans une société responsable. Alors OUI au service minimum, OUI à la déclaration de grève 48h avant pour que les patrons puissent organiser efficacement le service public, OUI au vote secret pour éviter les pressions.

    Mais en contrepartie demandons la présence des syndicats dans les conseils d’administration, le droit de mandater des experts lors de débats d’orientation stratégique, le remplacement automatique des salariés syndiqués donner plus de poids aux représentants du personnel pour favoriser la formation des salariés.

    En conclusion le PS doit travailler pour favoriser les intérêts convergents des usagers, des travailleurs et des entrepreneurs qui est de garantir à tout un chacun l’accés aux services publics et leur efficacité.
    Nous rentrons ici de plein pied dans l’ère du gagnant-gagnant et dans une société de responsabilité.

    Amitié ségolèniste aux usagers, aux syndicats et aux patrons!

  38. Corinne Arquillière

    concernant le service minimum, je pense que l’Etat encore une fois met des pansements sur une hémorragie. La vraie question, c’est "pourquoi à notre époque, les gens sont encore obligés d’user du droit de grève?" Si les gens ne faisaient pas grève, il n’y aurait pas besoin d’instaurer de service minimum, ben oui… de plus, la grève, c’est dépassé et de plus en plus inefficace. Or, le but d’un Etat n’est pas de rendre ses concitoyens malheureux. Autrement dit, il faut faire en sorte que lorsqu’un pb surgit, une solution soit apportée qui satisfasse la majorité des gens concernés.

    Je vais donner un exemple dans la fonction publique: lorsqu’un pb surgit, les gens râlent tous dans leur coin. tous comptent sur les syndicats. mais ya pas de syndiqués. du coup, aux réunions, le syndicat n’a aucun poids. un préavis de grève est dont posé. mais peu font la grève parce qu’ils n’y croient pas trop. du coup la grève fait un flop. du coup, les fois prochaines, il n’y a plus de grèves. les gens sont malheureux et ne croient plus ni dans les syndicats, donc se syndiquent encore moins, ni dans les politiques donc ne vont plus voter. (car je rappelle que je parle de fonction publique, donc les patrons sont les élus)

    Alors on va me rétorquer que d’une part, finalement, ce manque de défense des employés permet à l’administration d’imposer ce qu’elle veut, et d’autre part, elle impose pas vraiment, vu qu’il existe des cap ctp et réunions etc…
    pour la première remarque, elle est débile, comment peut-on être décemment content de pouvoir enc… ses employés parce qu’ils ne savent plus se défendre? je ne pense pas que ce soit là un ojectif pour des élus.
    pour la deuxième, sachant que la voix des syndicats est uniquement consultative, cela revient à ne pas discuter vraiment…

  39. Corinne Arquillière

    Bonjour,

    pour ce qui est des classes pauvres, moyennes et riches, moi ce que je voudrais voir, c’est la courbe de répartition des gens en fonction de leurs revenus avec une correction sur le patrimoine. Là, on aurait une vraie vision des pauvres, des moins pauvres et des riches. Les chiffres que l’on nous sort sont toujours succints et les biais importants. Quand on fait une courbe de salaires, on oublie les autres revenus. ensuite le pouvoir d’achat d’un propriétaire est différent de celui d’un locataire. de même, en fonction du loyer etc…
    bref, je pense que ce serait édifiant à voir, avec un fort tumulus sur les pauvres, une vallée profonde sur les classes moyenne et un pic aigu sur les riches.
    D’ailleurs j’ai tendance à ne pas parler en terme de classe pauvre, moyenne et riche. J’ai envie de parler de classe désespéréé, de classe pauvre, de classe riche et de méga-riche. et éventuellement de parler de classe moyenne pour ceux qui gagnent plus de 6000 euros par mois, sans avoir les fortunes des riches. ne l’ayant pas vue, vous aurez compris comment j’imagine la courbe dont je vous parlais précédemment.

    maintenant, je ne suis pas pour la lutte des classes, il y a juste qlq principes qui me tiennent à coeur: le premier, c’est que toute personne qui travaille toute sa vie a doit pouvoir toucher un salaire qui lui permette de vivre correctement toute sa vie. le deuxième, c’est que ces mêmes personnes doivent toucher une retraite digne et leur permettant de vivre correctement. Ensuite chaque être humain a le droit de vivre, je n’accepte pas qu’une personne décède pour des raisons matérielles. enfin je n’accepte pas qu’une personne puisse gagner en un an ce que d’autres ne gagneront pas dans toute une vie.
    A partir de ces principes simples, il faut donc une intervention de l’Etat pour obtenir un résultat en conformité. Il faut donc définir jusqu’à quel point l’Etat peut ou doit intervenir. Il va donc falloir distinguer ce qui est un dû de ce qui ne l’est pas: par exemple, j’estime que l’accession à la santé sest un dû, le droit au logement est un dû, le droit aux sanitaires est un dû. par contre, le fait de devenir propriétaire n’est pas un dû, le fait d’être exonéré d’impôts n’est pas un dû etc… trop de gens pensent que l’Etat doit tout fournir aux pauvres, ce n’est pas ma vision des choses. On pourra en discourir bien sûr…

    concernant le service minimum, je pense que l’Etat encore une fois met des pansements sur une hémorragie. La vraie question, c’est "pourquoi à notre époque, les gens sont encore obligés d’user du droit de grève?" Si les gens ne faisaient pas grève, il n’y aurait pas besoin d’instaurer de service minimum, ben oui… de plus, la grève, c’est dépassé et de plus en plus inefficace. Or, le but d’un Etat n’est pas de rendre ses concitoyens malheureux. Autrement dit, il faut faire en sorte que lorsqu’un pb surgit, une solution soit apportée qui satisfasse la majorité des gens concernés.

    Je vais donner un exemple dans la fonction publique: lorsqu’un pb surgit, les gens râlent tous dans leur coin. tous comptent sur les syndicats. mais ya pas de syndiqués. du coup, aux réunions, le syndicat n’a aucun poids. un préavis de grève est dont posé. mais peu font la grève parce qu’ils n’y croient pas trop. du coup la grève fait un flop. du coup, les fois prochaines, il n’y a plus de grèves. les gens sont malheureux et ne croient plus ni dans les syndicats, donc se syndiquent encore moins, ni dans les politiques donc ne vont plus voter. (car je rappelle que je parle de fonction publique, donc les patrons sont les élus)

    Alors on va me rétorquer que d’une part, finalement, ce manque de défense des employés permet à l’administration d’imposer ce qu’elle veut, et d’autre part, elle impose pas vraiment, vu qu’il existe des cap ctp et réunions etc…
    pour la première remarque, elle est débile, comment peut-on être décemment content de pouvoir enc… ses employés parce qu’ils ne savent plus se défendre? je ne pense pas que ce soit là un ojectif pour des élus.
    pour la deuxième, sachant que la voix des syndicats est uniquement consultative, cela revient à ne pas discuter vraiment…

    bref, vous allez me dire, sympa ton analyse mais maintenant qu’est-ce qu’on fait? D’une part, pas le service minimum, à moins que l’on veuille encore plus enc… ses employés. d’autre part, ne pas seulement se contenter de refuser le service minimum, car cela ne change rien aux problèmes.

    Déjà, imposer une baisse des cotisations aux syndicats, ensuite, donner une voix décisionnaire à ces syndicats lors des votes (cap, ctp..). éventuellement augmenter d’un facteur proportionnel le poids de ces voix en fonction du nombre de syndiqués. Obliger les syndicats à revoir leur mode de consultation des syndiqués.
    si les discussions avec les employeurs tournent au vinaigre, obliger à chaque conflit la désignation d’observateurs extérieurs, pour trancher et/ou servir à la médiation. observateurs qui seront les seuls habilités à faire des déclarations dans la presse, avec obligation même d’en faire, pourquoi pas…

    MAIS, en amont de tout cela, savoir faire un suivi des employés, réunion hebdomadaire obligatoire, laisser la place aux propositions, rapprocher les élus des employés etc… on peut tellement faire de choses en amont des problèmes, des choses simples, que je ne comprends pas comment on peut encore en arriver aux grèves…

  40. henri

    Bonjour Najat :

    Mon précédent commentaire a franchit les anti-spams…,

    Je profite de l’occasion sur ce blog pour parler d’une actualité brûlante càd le projet de Loi sur , en abrégé, le service minimum dans les transports, et lancer le débat…

    Si ce commentaire n’est pas dans la bonne rubrique, merci Najat de l’orienter,

    Déjà, il existe des solutions de discussions ou de concertations préalable à la grève et la mise en place de services garantis.

    A mon sens , c’est un projet de loi destiné à paralyser l’ultime forme de revendication des salariés du transport et au-delà, et de casser les derniers systèmes de santé et de retraites solidaires.

    Il reflète très bien l’abandon des moyens du service public et de la SNCF en particulier, et l’absence de politique des transports, surtout « marchandises »,

    Enfin, sur ce texte, le PS, a je pense une carte majeure à jouer, du fait que les conseils régionaux, ( à majorité de gauche ) sont autorités organisatrices des transports et parmi les premiers concernés dans l’application du service minimum, envisagé ( comment et avec quels moyens ? ) .

    Je voudrais dire, connaissant bien le milieu ferroviaire, que la SNCF,malheureusement, en dehors du TGV ( et encore , vu l’incident récent à Rennes, panne de 9 heures de TGV, suite à rupture de caténaire, aucune locomotive diesel pour remorquer ! , dans un passé récent, il y avait un secours quasi immédiat des trains en « panne » par l’avant ou l’arrière…) et du matériel TER, fonctionne déjà à service minimum…

  41. henri

    Bonjour Najat :

    Quelques lignes en espérant qu’elles passeront les spams…

    Félicitations pour ton nouveau mandat à l’exécutif régional, attendons tes premières propositions… la culture et l’éducation c’est fondamental !

    Sur le voyage en Afrique de notre actif Président, en effet, pas de changement de politique en vue, l’Afrique restera considérée, dans la politique française en vigueur, comme une source de matières premières et humaine ,

    Sur les classes moyennes : l’ascenseur social descend déjà depuis plusieurs années, et de plus en vite, à quel niveau s’arrêtera- t-il ? et quand il ne restera que 2 deux classes : les riches et les pauvres, qui paiera les impôts ?

    Que de choses à remettre en ordre !

  42. Gérard ELOI

    Salut Pascal, content de te "revoir"!

    T’as raison, c’était pas la peine, mais :
    -j’ai pas pu m’empêcher ;
    -suis trop fatigué pour entamer une discussion "sérieuse", il me restait juste la force d’une petite pointe d’ironie ! Il y a des jours comme çà…

    Bon WE, amicalement

    GE

  43. pascal wilder

    Bonjour à tous,

    @ Gérard

    Personnellement je n’aurai même pas pris la peine de répondre a Phan San c’est lui faire trop d’honore.

    @ Najat

    Je voudrais te répondre sur les classe moyenne puisque en tant qu’artisan il parait que j’en fait parti, la classe moyenne est la batarde de la république qu’elle que soit les parties qui dirige la France nous somme les oubliés nous en avons encore la preuve aujourd’hui avec les mesures prisent par le gouvernement, elles concernent soit les très riches, soit….. les très riches, lorsque nous étions au pouvoir ce n’était pas mieux, dans les programes de la campagne ou dans les meetings, je n’ai rien entendandu qui me concernais directement, cela est très grave car beaucoup se tourne vers l’extrèmisme et particulièrement le FN.
    en ce qui concerne l’Afrique tu parle du discours paternaliste de Sarko, est ce nous avons fait mieux? Non. J’ai beaucoup d’amis africains et aucun d’eux ne souhaitaient quiter leurs pays pour pouvoir vivre de leurs travails, donc plutot que de continuer de les "plumer" par l’intremédiaires de consortiums plus ou moins nationaliser, il faut les aider à s’éduquer, à devenir autonomes économiquement, à produire dans le cadre d’un dévelopement durables et surtout ne pas vouloir constament leurs donner des lecons, si nous le faisons je pense que ces pays ce débarasserons de leurs maux comme la corruption, les despotes etc., ils deviendrons démocratiques, autonomes, fiers et pourrons créer l’Eurafrique qui leurs permettras de traiter d’égal à égal avec l’Europe, les USA etc.

  44. Gérard ELOI

    @ Phan San

    Puisque tu affirmes interroger on n’a pas très bien compris quoi quant à l’avenir, communiques nous les chiffres gagnants du loto plutôt que des élucubrations injurieuses.

    Si tu n’y arrives pas, on aura compris que tu es un charlatan !

  45. Phan San...

    A la question que j’ai posée sur toi :

    "Qu’en est il de l’avenir de la prétentieuse petite Belkacem ?"

    Voici la réponse :
    —————-

    Hexagramme 23 : Po / L’Éclatement

    En haut Ken : L’Immobilisation, la Montagne
    En bas K’ouen : Le Réceptif, la Terre

    http://www.afpc.asso.fr/wengu/wg...

  46. asse42

    Bonjour Najat,

    Je voudrais revenir sur le dernier point plus précisément, celui de notre rapport avec l’Afrique.
    Je voudrais dire que la mondialisation telle qu’elle est se construit sur le dos des plus faibles. On le constate dans les pays riches où les populations de plus en plus nombreuses se sentent déclassées parce qu’elle ne sont pas rentrés dans le cercle vertueux indispensable pour réussir: l’argent attire l’argent. Cette analyse se confirme lorsque l’on regarde ce continent l’Afrique qui vit sous perfusions financières et dont, en plus, on met des freins insurmontables à son épanouissement. Car on lui demande le même rendement la même efficacité que des pays technologiquement développés.

    Il me semble qu’il faudrait proposer des échanges nouveaux avec l’Afrique. Leur accorder des parts de marché pour leur permettre de vendre leurs produits, faciliter l’accés au micro-crédit pour permettre à des familles de créer une activité, permettre aux jeunes de s’instruire chez nous et dans le même temps participer à leur retour chez eux en les aidant à créer des activités dans leurs pays,dénoncer très fortement les atteintes à la démocratie, changer les pratiques colonialistes de nos multinationales qui spolient les richesses de ces pays (dernièrement Areva qui se fait épingler en Guinée alors qu’elle exploite des mines d’uranium). Il faut voir que le PIB de ces pays est ridicule par rapport au poids des multinationales. le PIB du sénégal est de 80 milliards d’euros environ, contre 2000 milliards à la France ou 200 milliards de CA pour Total… Le rapport de forces n’est pas le même et donc il crée des déséquilibres insupportables.
    En ce sens la nomination au FMI de DSK, si elle se confirme, doit marquer un net tournant dans la politique de ce fond. Il doit protéger ces pays et non essayer de les ouvrir pour les livrer aux lois du marché. Le FMI doit créer des liens d’investissement dans ces pays et notamment dans les infrastructures qui sont indispensables au développement et trop coûteux pour ces états. En fait on doit créer une bulle protectrice pour ce continent, le mettre à part du libéralisme à tout crin pour lui permettre de se développer "tranquillement". j’aurais aimé que la France soit à la pointe de cette vision portée par ségolène Royal plutôt que de vouloir créer un éniéme marché commun.

    Je tiens à te remercier Najat pour ton implication à la culture à Lyon où tu montres que l’on peut être fière de ses origines, de sa langue et parvenir à l’exprimer librement tout en ne reniant pas son appartenance à une certaine idée de la France. En ce sens tu exprimes toute la fierté de notre identité nationale.

    Amitié ségolèniste.

Commentaires fermés.