#Collège2016 Tirer tous les élèves vers le haut, tous


Ce mardi 21 avril 2015, Najat Vallaud-Belkacem était l’invitée de la matinale d’iTélé. L’occasion de répondre aux inquiétudes sur l’enseignement de l’Allemand mais aussi de réaffirmer l’objectif de la réforme Collège 2016 : tirer tous les élèves vers le haut, tous.

À la une Éducation nationale Publié le 26 avril 2015

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96 commentaires sur #Collège2016 Tirer tous les élèves vers le haut, tous

  1. Sudholt Emmanuelle

    Toujours en poste ? Mais qu’attendez-vous pour laisser le dossier à quelqu’un de compétent ? On est au bord de l’incident diplomatique: Fabius et Steinmeier doivent en parler ensemble !! Quelle fierté ce serait d’être LA ministre à l’origine de la disparition de l’allemand en France ?!!!!!!..

  2. jean dupond

    NVB démission!!!

    vu sur eduscol:
    “La réorganisation conduira-t-elle à baisser les horaires des différentes disciplines ?
    Il n’y aura de baisse horaire pour aucun enseignement disciplinaire.”

    mensonge d’état!!!

  3. Warum? Dlaczego? Pourquoi?

    Comment le conducteur volontaire peut progresser dans une charette si médiocre et vieil esprit. Le bon élève ou déjà natif en langue perdra son temps avec les niveaux A0 au lieu de progresser jusqu’au niveau C2, l’élève avec des difficultés ou débutant A0 peut difficilement progresser à cause de la hétérgogenité enorme dans ces classes, la démotivation toujours etre le plus faible et un professeur qui doit faire un cours à trois vitesses (mais comment?), dites “unique”, mais tout le monde perd. L’impression: les élèves n’aiment pas l’école et l’allemand, et cela se comprends…Les classes bilangues et Euro sont la seule chose qui marche dans les langues étrangères déjà assez méprisées. La charette, die alte Karre: il ny a même pas des langues étrangères dans un brêvet et l’importance devient plus en plus petit. Education nationale ira le chemin dans le 19 ième siècle, mais elle n’est pas arrivée dans ce monde plurilingue d’aujourdhui …(par exemple arabes, allemand..; être performante dans les langues). On reste crispé avec la globlisation, c’est mon impression, meme avec une ministre dorigine plurilingue?. Education nationale restera linguistiquement médiocre avec ces réformes, la valorisation des langues étrangères reste poussièrieuse. Le résultat est là: La France perd dans la globalisation et c’est le cas. Pourquoi investir dans un pays esprit monolingue? Avec qui parler? Avec qui faire le commerce? Avec qui produire des moteurs, si on sait juste dire A,B,C. Il faut le contraire, il faut l’ouverture.

  4. Genevrier Jean-Michel

    Madame la Ministre,

    Je reviens de deux semaines d’échange scolaire avec les élèves de ma cité scolaire, et qui ont tous fréquentés une classe bilangue dans mon collège (en REP) ou dans le voisin (en REP depuis plus longtemps encore). A l’avenir, quand nous travaillerons tous, professeurs d’allemand sur deux à trois établissements, qui leur offrira la possibilité de participer à des échanges scolaires? Pas nous, nous n’en aurons ni le temps, ni la possibilité (nous ne pourrons pas favoriser un établissement et pas l’autre). Vérifiez vous-même, les professeurs d’allemand sont les seuls à organiser aussi massivement des échanges scolaires si profitables à nos élèves et qui permettent réellement à TOUS de progresser dans la langue apprise: Venez dans mon collège, venez voir qui est l’élite de la France de demain (en vous citant): pas un fils de médecin ou de notaire, que des enfants d’ouvriers, de parents isolés. Qui leur permettra d’aller découvrir l’Europe demain? Ce ne sera plus les professeurs d’allemand. Sous prétexte de réduire les inégalités, vous n’allez que les aggraver.

  5. Maria Charvolin

    J’ai du lire deux fois, voire trois, l’encadré page 18 de votre projet de programmes concernant le niveau de maîtrise attendu en fin de cycle. Mais non, j’ai bien compris, c’est bien comme cela que vous prétendez tirer nos élèves vers le haut: en ne fixant comme objectifs de fin de cycle 4 que l’acquisition de DEUX compétences sur cinq du niveau B1 pour les LV1, après 9 ANS d’apprentissage!!! Mais enfin, c’est pas sérieux! Au fait, pouvez vous me citer une des compétences du niveau B1? … Du A2? …A1?
    Votre réforme est une aberration, Madame la Ministre, ayez le courage de faire machine arrière.

  6. Jörg STERNER

    Bonjour Madame la Ministre, pourriez-vous faire traduire par une de vos petites mains cet article de la F.A.Z./F.A.S.
    Je crois, aucun journaliste en France osera vous parler avec autant de franchise de l’état de notre système éducatif et de vos réformes. Bien cordi@llemand, Jörg STERNER

    Utopie ohne Ironie
    Frankreichs Schulreform
    gegen das Deutsche
    GENF, 26. April
    Das französische „Collège“ dauert vier Jahre und endet mit der Mittleren Reife. Es geht auf das Mittelalter zurück und wurde 1975 unter Giscard in der Folge des Mai ’68 „unique“. „Unique“ heißt: Es gibt keine unterschiedlichen Studiengänge mehr. Auch keine Selektion. Aber fast dreißig Prozent der Fünfzehnjährigen sind einmal sitzen-geblieben – bis diese Möglichkeit vor einem Jahr praktisch verboten, allerdings durch keine Alternative ersetzt wurde.
    Alle Jugendlichen eines Jahrgangs gehen gewissermaßen ins Gymnasium. Das anschließende Lycée führt in drei Jahren zu den unterschiedlichen Abiturtypen, zwischen denen es nun große Anforderungsunterschiede gibt. Auch sprachlich oder geisteswissenschaftlich orientierte Schüler ziehen mit guten Gründen das Wissenschaftsabitur „Bac S“, das erst die Königswege erschließt, dem Literaturtypus L – ohne Mathematik im Abschlussjahr – vor.
    Zehn Jahre nach dem „Collège unique“ proklamierte Mitterrands Volksfront das Ziel von achtzig Prozent Abiturienten. Dieses ist längst erreicht. Die Universitäten für Durchschnittsstudenten sind überfüllt, der Zugang zu den Eliteschulen „Grandes Ecoles“ führt über die brutalen Vorbereitungsklassen „classes prépas“. Das noch elitärer gewordene System produziert aber auch viele Schul- und Studienabbrecher. 25 Prozent der Jugendlichen sind arbeitslos. Wer nach dem Collège eine Berufslehre beginnt, gilt als gescheitert.
    Die Utopie von der Gleichheit ist zur gesellschaftlichen Lebenslüge geworden. Man entscheidet sich für prestigeträchtige Wahlfächer, die in den angeseheneren Collèges in den nobleren Vierteln angeboten werden. Gute Schulen ziehen bessergestellte Schüler an und bekommen die besten Lehrer. Die jungen und unerfahrenen müssen in den Vorstädten ihre Sporen verdienen und werden verheizt. Das Prinzip „Wohnort gleich Schulort“ wird ausgehebelt – manchmal mit Hilfe von falschen Adressangaben. Und durch die privaten, gar nicht mehr so sehr katholischen Schulen (mit einem Anteil von rund zwanzig Prozent), in die auch die Sozialisten ihre Kinder schicken. Das Schulgeld ist gering und für die Mittelschicht kein Hindernis.
    Ihre Reformpläne begann Unterrichtsministerin Najat Vallaud-Belkacem mit der Primarstufe, der sie das „ABCD de l’Egalité“ als Pflichtstoff verschrieb. Von konservativen Kreisen, die gleichzeitig gegen die „Ehe für alle“, die Adoption für homosexuelle Paare und die Leihmutterschaft Sturm liefen, wurde das neue Abc als Gleichschaltung der Geschlechter unter dem Einfluss der Gendertheorien empfunden. „Dieses Land ist in die Gleichheit verliebt“, erklärt Vallaud-Belkacem, die jetzt mit gleichem Eifer die Gleichheit im Collège verwirklichen will. Ihr erstes Opfer sind die zweisprachigen „classes bilangues“, auch „europäische Klassen“ genannt. Für Deutsch wurden sie vor einem Jahrzehnt geschaffen. Sie gelten als die besten mit den besten Schülern und als „elitär“: Es gibt eine Aufnahmeprüfung, die nicht alle bestehen. Es ist die einzige im Collège.
    Der Widerstand ist gewaltig. Er kommt auch aus Deutschland. Die Botschafterin in Paris und der Leiter des Goethe-Instituts sind auf nicht sehr diplomatische Weise in der Öffentlichkeit aktiv geworden. In der Tat verletzt die Reform den Geist und die Abkommen der deutschen-französischen Freundschaft. In Paris und Nancy organisiert die Kulturabteilung „Informationsveranstaltungen“ mit den Lehrerverbänden. „Noch immer setzt man Deutschland mit den Nazis gleich“, stöhnt eine Lehrerin. Sie bezeichnet das Projekt als „Todesstoß für Deutsch“.
    „Die alten Sprachen müssen sterben“, beschreibt „Libération“ den Umgang mit Griechisch und Latein. Régis Debray, dem die Ideale der Republik weiß Gott nicht fremd sind, bescheinigt der Ministerin eine „Nivellierung nach unten“. In der Sorbonne wetterte der Ex-Guerrillero an der Seite Che Guevaras und Berater von Allende wie Mitterrand gegen diese „falsche Reform“. Sie illustriere die „Weltsicht unserer herrschenden Klasse“ mit ihrem Verlust des „historischen Bewusstseins“ und dem „Aberglauben an die Ökonomie“.
    Die frivolen Antworten der stets lächelnden Ministerin scheinen dem Kulturpessimisten vollends recht zu geben. Anstelle der Wahlfächer Griechisch und Latein verspricht sie das Modul eines „interdisziplinären Unterrichts“ mit der Bezeichnung „Sprachen und Kulturen der Antike“. Von Homer bis Cicero in einem Aufwasch, höhnen die Kritiker: und ohne Vokabeln, Konjugieren, Deklinieren. Vallaud-Belkacem hält ihre Reform, die „gleichzeitig die Programme, die Praxis des Unterrichts und die pädagogische Organisation betrifft“, für einen revolutionären Fortschritt. Und nennt ihre Utopie ohne Anflug von Ironie: „Latein für alle“. Jürg Altwegg

  7. Audrey Mangin

    C’est un des objectifs de la réforme: monter les collègues les uns contre les autres, la compétitiondes disciplines. @Rosie: nous avons besoin de classes bilangues dans toutes les langues! L’espagnol ne va pas disparaître avec cette réforme et je reconnais que vous êtes maltraités depuis l’année dernière dans l’academie de Toulouse. Où sont-ils les collègues d’espagnol? Pourquoi se contenter d’être une LV2 à 2h30/semaine. Resistez aussi! Mes collègues d’espagnol résistent et organisent des heures de vie syndicales pour informer les autres enseignants! Indignez-vous aussi de cet enseignement au rabais! On vous a enlevé les bilangues. Aidez-nous à les garder. Battons-nous et soyons solidaires!

  8. Sandrine

    @Rosie
    Vous avez le droit d’être choquée par ce “déferlement de haine aveugle et irraisonnée qui s’exprime ici” … et moi j’ai donc le droit de l’être par votre mépris du travail effectué par vos collègues de langue intervenant en bilangue car si j’ai bien compris, vous exprimez mais par les chemins détournés et jamais franchement votre frustration pourtant évidente. On sent la professeure d’espagnole qui a bien des comptes à régler…ne vous inquiétez pas, vous ne risquez pas comme les professeurs d’allemand, voir la langue qu’il enseignent quasiment disparaître de la carte des langues … et on parle d’interdisciplinarité, le chemin est encore long!! Je suis heureuse d’avoir une collègue d’espagnol sympathique, ouverte et lucide dans mon établissement avec laquelle je partage mes pratiques…

  9. Weissmann

    Madame,
    Je n’ai rien contre vous personnellement, mais votre réforme est très inquiétante pour l’école publique. Elle va renforcer les inégalités que vous prétendez combattre, en faisant partir les élèves méritants vers le privé. C’est ce que vous voulez ? Ecoutez les enseignants, ouvrez les yeux !!

  10. marieg

    Madame La Ministre,
    toutes vos interventions dans la presse pour tenter de justifier votre “réforme” ne peuvent convaincre personne, il suffit de se pencher sur la question pour comprendre qu’il n’y a aucune logique : vous constatez que les Français doivent progresser en langues vivantes, donc vous supprimez des dispositifs efficaces ! L’argument de l’élitisme des classes euro et bi-langues n’est pas valable, vous l’aurez compris si vous lisez toutes les contributions apportées ici, entre autres. Proposer une LV2 en 5è, l’idée peut paraître bonne, mais pas au prix des classe bi-langues et européennes, qui permettent justement à ceux qui en ont les capacités et l’envie de s’épanouir dans l’apprentissage efficace d’une deuxième langue un peu plus tôt que les autres.
    Et si vous persistez malgré tout dans votre lubie, ayez au moins l’élégance de ne plus affirmer le faire au nom de votre ambition pour nos enfants ! Quel gâchis !

  11. L'ALLEMAND EN FRANCE ET LE FRANÇAIS EN ALLEMAGNE : c'est réciproque

    Voici un petit rappel de la situation. Cela ne peut pas faire de mal.

    Le 12 novembre 2004, à Sarrebrück, le PLAN DE RELANCE DE L’ALLEMAND EN FRANCE ET DU FRANÇAIS EN ALLEMAGNE a été présenté.
    Il comporte :
    • la diffusion, chaque année depuis 2005, d’une brochure publiée conjointement par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère des Affaires étrangères, le Goethe Institut et le DAAD (Office allemand d’échanges universitaires), visant à promouvoir l’apprentissage de la langue allemande auprès des parents d’élèves de CE1, de CM2 et de cinquième.
    4 mesures applicables en France et ayant leur équivalent en Allemagne :
    1. la mise en place à la fin du collège d’une certification de langue institutionnelle sur la base du Cadre européen de Référence ;
    2. la possibilité pour tout élève apprenant la langue du partenaire et titulaire de cette certification de faire un séjour à but linguistique et culturel dans le pays du partenaire, appelé programme Heinrich Heine ;
    3. la possibilité pour tout élève de seconde ayant passé son année dans un établissement allemand de la faire valider par son établissement d’origine ;
    4. l’introduction de l’ AbiBac dans toutes les académies.
    4 mesures applicables en France :
    1. le maintien de l’enseignement de l’allemand sur la totalité du territoire des académies ;
    2. l’augmentation de 20 % en 5 ans des effectifs d’élèves apprenant l’allemand à l’école primaire ;
    3. la poursuite de l’enseignement de l’allemand au collège partout où il est assuré à l’école ;
    4. l’augmentation de 50 % en 5 ans du nombre de classes bi-langues anglais / allemand en sixième.

    D’autres mesures pour relancer l’allemand en France sont également prévues.
    Des mesures pour relancer le français en Allemagne figurent également dans le plan.

    Bien cordialement
    W. Danelzik – Lyon

  12. Rosie

    On a le droit d’être choqué par ce déferlement de haine aveugle et irraisonnée qui s’exprime ici. Certes la réforme proposée par votre ministère n’est pas parfaite et ça aurait pu être mieux, mais s’il y a une chose qui est positive c’est bien la remise en question des sections bilangues – ceux qui parlent de disparition ont soit mal lu l’arrêté ou se font acteurs de la désinformation du public non averti. Certains professeurs de langue vivante, qui ne sont peut-être pas professeurs d’allemand, se réjouissent qu’enfin les sections bilangues soient ramenées à ce qu’elles devaient être au départ, à savoir la continuité en sixième de la langue apprise en primaire tout en commençant l’anglais plus tôt. Des enseignants – avec la complicité des parents et des chefs d’établissement – les ont détournées en moyen de sélection, en faisant même parfois des classes (voir ici-même la fréquence avec laquelle certains emploient le mot classe pour ce qui devrait être une section), en faisant commencer la LV2 en sixième après avoir fait de l’anglais en primaire. Ce sont ceux-là qui sont mécontents. Ceux qui faisaient le choix de faire espagnol, arabe ou italien (par exemple) en primaire en continuant par une section bilangue en collège, (et ceci est aussi vrai pour l’allemand dans l’est de la France) ne le faisaient pas par souci d’élitisme mais par envie de vouloir continuer la langue de leurs ancêtres ou d’apprendre la langue du pays où ils vont en vacances ou en weekend de l’autre coté de la frontière. Alors souhaitons que vous preniez enfin en main la politique linguistique de la France, à laquelle aucun de vos prédécesseurs n’a voulu s’attaquer, et que vous teniez votre promesse d’assurer la diversité linguistique en primaire, faites que plus un seul professeur des écoles qui a une licence ou un master d’allemand ou d’espagnol ne soit obligé d’enseigner l’anglais, et de mal l’enseigner (savez-vous que l’anglais est très mal enseigné en primaire, et que c’est pourtant pour un français une des langues dont l’apprentissage les premières années est le plus difficile ?). Faites que l’anglais et l’allemand ne soient pas les seuls choix possibles en primaire. Faites que l’espagnol soit à nouveau enseigner en primaire dans l’académie de Toulouse dès la rentrée 2015 ; car l’expérimentation de la réforme dans cette académie l’a fait disparaître du primaire suite à l’annonce de la fermeture des sections bilangues espagnol anglais en sixième à la rentrée 2014 alors que les sections bilangues allemand anglais, elles, ont été conservées. Quelle injustice, cette décision rectorale, céder à celui qui crie le plus fort et céder à de fausses raisons politiques de surcroît, est indigne d’un membre de l’éducation nationale. Ne faites pas la même erreur Madame la Ministre.

  13. GIRARD

    Madame, j’ai oublié de vous poser une question: connaissez-vus les résultats des élèves en allemand? On dit toujours que les élèves français ne sont pas bons en langues étrangères. Savez-vous que le système bilangue permet aux élèves d’avoir un bon niveau en allemand, que cela leur sert pour l’anglais et que le fait de participer à des voyages et des échanges leur permet d’apprendre autrement?
    Sincères salutations.
    E.Girard

  14. GIRARD

    Madame la Ministre, n’ayant toujours pas de réponses à mes interrogations, je veux quand même vous faire part du témoignage d’une de mes élèves qui est en seconde et qui fait le programme Voltaire en ce moment . Elle a été d’abord choquée d’apprendre que vous vouliez supprimer les classes bilangues et ne s’est pas reconnue dans un parcours élitiste. Dans le collège, la bilangue est proposée à tous les élèves et il s’agit d’un choix. Les élèves viennent de tous les milieux sociaux et ils n’ont pas l’impression d’être une élite, mais seulement des élèves qui ont envie d’apprendre, d’aller en Allemagne comme ils l’ont déjà fait en décembre pour un coût modique, je me répète. Je ne vais pas m’étendre car je n’aurai sûrement pas de réponse, mais je pense sincèrement que vous ne connaissez pas le terrain.
    Sincères salutations.
    E.Girard

  15. Axelle Laffont

    Pas bons en langues vivantes, les Français?? Oh……C’est vrai que cette réforme va tout changer pour améliorer le niveau…Demander un minimum de 2 compétences validées au bout d’un plus grand nombre d’heures d’étude de la langue, c’est ambitieux…LOL…On demandait une validation à plus des 3/4 des items pour le niveau A2 (LV2 à raison de 3h par semaine) pour les 5 compétences, et là, on tombe à 2 minimum?? OUPS…
    Et 2 compétences sur 5 pour le niveau B1 en fin de 3ème en commençant en CP?
    Heu…Personnellement, je ne vois pas en quoi cela tire les élèves vers le haut. Sans oublier la suppression des classes bilangues et européennes…Ce qui pouvait vraiment tirer vers le haut nos élèves…

  16. Voltaire, germanophile

    Madame La Ministre,

    Seriez-vous aujourd’hui, avec un retard certes bien navrant, en phase de réflexion ?
    En effet, malgré les alertes de députés, de très nombreux professeurs, de l’ADEAF, d’un ancien premier ministre, de la presse française, de la presse allemande, suisse …, vous ne semblez plus aussi imaginative et pleine d’allant que naguère. Au contraire, vous répétez les propos incohérents dont on ne sait quelle part de responsabilité revient à vos conseillers ou à vous-même.
    Nous avons aujourd’hui atteint le stade de l’incident diplomatique avec nos amis allemands.
    Il semble en effet qu’ Outre-Rhin, on se sente un peu plus engagé par les traités que l’on signe ! Et votre reniement ne passe pas !
    Votre réflexion aurait décidément dû précéder votre action !
    A quoi pouvez-vous réfléchir aujourd’hui ?
    A l’expression de vos excuses à nos partenaires, aux professeurs d’allemand, à la communauté éducative dans son ensemble ?
    A une nouvelle méthode de gouvernance, faite de respect des engagements et des personnes, de propositions réfléchies qui pourraient emporter une adhésion large ? …
    Ou peut-être regrettez-vous amèrement d’avoir trop longtemps écouté votre seul entourage, aussi intellectuellement et humainement indigent que couard au point de vous suggérer de laisser les chefs d’établissement endosser la responsabilité de votre incurie ? …
    Pensez-vous à votre avenir politique ? Il passe, c’est certain, par un geste de responsabilité et de courage : prenez du recul, méditez et reconsidérez vos décisions …

  17. Notre objectif : Remonter en flèche

    Dans une interview sur itélé, 21/04/2015, la ministre Vallaud-Belkacem constate l’échec du collège.
    “Vous le savez: Le constat en la matière n’est pas terrible. Nos collégiens sont de moins en moins bons à la sortie du collège. (…)
    S’agissant des langues vivantes: On n’est [hésitation] vraiment pas bon, les petits français. Dans les classements internationaux, on apparaît généralement tout en bas de la liste.”

    Heureusement que la ministre et “eux” sont là: “On reprend le sujet du collège, et on y apporte des réponses.” Ouf, grand soulagement.

    Un instant, svp ? Mais c’est quoi, les réponses ?

    La réponse contre les mauvais résultats en apprentissage linguistique, c’est … On supprimera les classes bi-langues et les sections euro.

    C’est donc cela, le moyen infaillible pour obtenir de meilleurs résultats ?

    Citoyen, n’ayez aucune inquiétude, faites confiance à notre ministre.

    Ces voies d’excellences où les enfants ont une réelle chance d’apprendre correctement une langue étrangère, cela ne vaut pas du tout ce que l'”on” a concocté au ministère : la LV 2 commencera en classe de 5°.

    Il fallait y penser.

    Voici le gain en nombre d’heures de nos élèves avec la nouvelle organisation : 18H pour la LV2 pendant la scolarité 5°/4°/3.
    Voici la perte d’un élève qui ne pourra plus faire bi-langue / euro : 342H.

    Il est clair que les élèves français vont remonter en flèche dans les comparatifs internationaux. Merci Madame la Ministre !

  18. LANCIEN Dominique

    Vous avez raison d’être furieuse Najat ! Cette opposition est totalement incohérente lorsqu’elle n’est pas tout simplement mensongère !!! Ne lâchez rien,les Gens de “Bon Sens” Vous suivent.

  19. das auch noch!

    @ Raphael:
    Sachez, avant de vous contenter de rabâcher les propos de Mme La Ministre ressassés dans les médias, que ces 500 postes mis aux concours seront, comme ceux des autres années, loin, très loin d’être tous pourvus! Renseignez-vous!
    Bien cordialemment
    das auch noch!

  20. Klimt

    Madame la Ministre,
    Plus de 32000 personnes ont signé la pétition de l’ADEAF, association pour la défense de la langue allemande. Ne soyez pas “élitiste”, écoutez nous, ne supprimez pas les classes bilangues !

  21. ACS

    Madame la Ministre,

    Je suis très inquiète : vous ne semblez pas mesurer les conséquences de votre réforme et vous n’écoutez pas les arguments que l’on vous adresse.
    Rien dans votre réforme me convainc que les élèves réussiront mieux. Au contraire !
    J’ai deux enfants (aujourd’hui 21 et 18 ans) qui sont passés par le collège public qui ne correspondait malheureusement à aucun des deux : le premier s’ennuyait terriblement car le niveau des élèves de sa classe était tellement hétérogène (il était pourtant dans une “classe” bilangue – votre argument de classe élitiste ne tient pas) que les cours n’avançaient que péniblement. Et le deuxième avait des problèmes de dyslexie et de dyscalculie dès l’école primaire et ne pouvait suivre correctement les cours du collège (pourtant, il appréciait les cours de latin et d’allemand en bilangue où il se rattrapait un peu avec l’oral). Alors, pourquoi vouloir absolument donner la même chose à tout le monde ???
    Je suis entièrement d’accord avec le commentaire de “Pipi Langstrumpf” : “les élèves n’arrivent pas en 6° avec les mêmes acquis et les mêmes désirs”. Nous aurions enfin des enfants/des élèves heureux si le parcours qui leur était proposé correspondait à leurs besoins et leurs envies. A quand la possibilité de faire des groupes de compétences/de besoin au collège surtout pour les matières fondamentaux (maths, français, histoire-géo, première langue) où les élèves se retrouvent avec des camarades ayant les mêmes difficultés et/ou les mêmes besoins/envies qu’eux ? Et puis pourquoi ne pas permettre à ceux qui le souhaitent d’approfondir ou de diversifier par une langue commencée plutôt (comme la bilangue), le latin, une “classe” euro, ou autre ? Cela évitera l’ennui des uns (un élève qui a des “possibilités” non exploitées et dont la curiosité n’est pas nourrie peut devenir un enfant frustré voire perturbateur)et le sentiment d’échec des autres.
    A chaque fois que l’on supprime les parcours diversifiés, c’est un désastre pour les enfants. Je pense aux 4° et 3° technologiques que l’on a supprimées il y a quelques années et qui offraient pourtant à des élèves qui avaient toujours été en difficulté scolairement une possibilité de réussir à leur niveau. D’ailleurs, mon fils (le deuxième) avait fait une quatrième “classique” désastreuse mais était très content de bien réussir en 3°DP6 – dispositif qui manquait déjà cruellement de places et que vous allez aussi supprimer avec votre réforme “égalitaire”.
    Alors, je vous en prie : retirez cette réforme ! Elle n’est pas la réponse aux besoins de nos enfants ! Et arrêtez de parler d’élitisme ! Chaque élève – quelque soit son niveau – a le droit de recevoir l’enseignement qui lui correspond. En allemand, quand on utilise le mot “fördern” au sujet des élèves il s’applique à TOUS les élèves selon leur niveau, leurs compétences, leurs besoins. Le français livre plusieurs traductions : stimuler, encourager, favoriser, soutenir… Et nos enfants en ont tous besoin mais ils sont TOUS différents !!! Arrêtez de les lancer tous dans le même pot arrosés avec les mêmes ingrédients (ingrédients pauvres en nutriments de surplus : 2h30 de cours de langue, un peu de mythologie et langues anciennes, un peu de ci et de ça en EPI…)! Les quelques possibilités de diversification qui existaient au collège (bilangue, latin, européenne, DP3, DP6…) vont être supprimées ! Bravo ! L’ennui ne sera que plus grand encore ! Et le niveau des élèves plus bas !

    Je vous remercie de la lecture attentive de mon commentaire et vous prie de considérer les nombreux arguments de tout part qui alertent sur le danger de cette désastreuse réforme prévue pour 2016.

    ACS

  22. jean

    #Collège2016

    dégrader les conditions de travail des profs pendant que les salaires baissent et baissent…

  23. Lucie

    Désolée de faire ma cafteuse….. mais ……

    Madame la Ministre, vous avez oublié d’abolir le dispositif des Classes à Horaires Aménagés, art, sport, musique et autre…. dispositif AVEC recrutement !!!

    Ben alors, elle est où l’égalité pour tous :-)

  24. Alexandrine Laurent

    Mentir à TOUS les citoyens, prendre TOUS les enseignants pour des idiots, les mépriser à grand coups (et coûts) de communication grotesque, supprimer TOUS les dispositifs qui permettent aux élitistes dynastiques, ces fameux 15 % d’élèves motivés d’apprendre plus que les autres! LE chiffre qui devrait plutôt vous inquiéter, c’est le 85 % d’élèves qui apprennent une LV2 par la force des choses, sans réelle motivation, car obligatoire dans l’emploi du temps et sans perspective d’avenir, avec en outre, un niveau A2 plutôt dérisoire pour aller sur le marché du travail… et les 40 000 emplois annuels non pourvus en France, faute de trouver des gens suffisamment compétents pour parler allemand. Alors, parmi ces 15 % d’élèves germanistes, nous avons 100 % d’élèves qui font le choix de mettre TOUTES les chances de leur côté pour réussir. En quoi cela est-il mal? Revoyez TOUS les niveaux de votre réforme et avec des projets TOUS plus réfléchis! Car l’élève qui ne sait pas lire ni écrire en entrant au collège ne saura pas mieux lire et écrire en apprenant une LV2 en 5ème. Et l’AP en groupe de 15 ou 20 n’y changera pas grand chose!

  25. Sophie de Chalon

    Bonjour Madame la Ministre,

    je reçois à l’instant un article de l’OFAJ (office franco-allemand pour la jeunesse) :

    Journée Découverte franco-allemande 2015 au Ministère de l’Intérieur allemand en présence de Thomas de Maizière

    Voici le contenu de cet article sur cette journée, fruit de tant d’années de travail avec nos amis allemands, qui sera peut être la dernière ?

    Bundesministerium des Innern, Berlin

    A l’occasion de la Journée Découverte franco-allemande et en présence de Béatrice Angrand, Secrétaire générale de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), 25 élèves du Schiller-Gymnasium de Potsdam et une dizaine d’étudiants – en cursus bilingue de droit allemand et français à la faculté de droit à Potsdam – ont eu l’honneur de s’entretenir avec le ministre de l’intérieur allemand Thomas de Maizière. Celui-ci a reçu le même jour son homologue français Bernard Cazeneuve dans le cadre du conseil des ministres franco-allemand, qui s’est tenu à Berlin le 31 mars 2015.

    Plusieurs personnes sont intervenues au cours de cette journée pour expliquer le fonctionnement et le rôle du ministère, notamment en matière de relations franco-allemandes. Ainsi, Annegret Korff, fonctionnaire de liaison allemande au ministère de l’Intérieur à Paris, a donné aux participants une vue d’ensemble sur son travail et a rassuré tout le monde en démentant les rumeurs d’un émiettement de l’amitié franco-allemande. « Ce qui a été construit entre l’Allemagne et la France est phénoménal ! ».

    Après la visite de la salle de rencontre des ministres et une courte discussion avec Thomas de Maizière, portant notamment sur la montée de l’extrême droite en France et la politique européenne face à l’immigration, étudiants et élèves repartent ravis. Il semble bien que cette visite leur ait insufflé l’envie d’œuvrer à l’avenir pour l’amitié franco-allemande.

  26. Leo

    Madame la Ministre,
    Vous évoquez dans cet extrait « l’envie de vivre ensemble avec les Allemands qui est évidente ». Mais comment donner aux futurs élèves l’envie de partager un avenir commun avec leur voisin s’ils n’apprennent pas en nombre suffisant leur langue?
    En cela, vous avez raison de faire remarquer plus loin dans l’interview qu’il faut encourager l’apprentissage de l’allemand en France. Néanmoins, en l’absence d’un dispositif spécifique pour y parvenir, il sera indubitablement assez compliqué à l’avenir de traduire dans les faits cette louable ambition.
    Respectueusement et cordi’allemand

  27. Claire Lassiaille

    Comment pouvez-vous rester sourde aux cris d’alerte des personnels sur le terrain! Professeurs d’allemand, presse allemande, vous exhortent de ne pas supprimer les classes bilingues et européennes! Vous allez être responsable d’une catastrophe annoncée. Ne supprimez pas ce droit aux élèves de ZEP ou d’ailleurs d’accéder à l’allemand.
    Votre prétendu soutien de l’allemand ne fait pas illusion chez les professionnels. Avec quels moyens allez-vous développer l’allemand en primaire à hauteur des actuelles classes bilingues?

  28. PIPI LANGSTRUMPF

    Tirer tous les élèves vers le bas, TOUS! Non, les élèves n’arrivent pas en 6ème avec les mêmes acquis et les mêmes désirs! Certains élèves arrivent au collège sans savoir lire et écrire et d’autres ont déjà des acquis solides … à quand de vrais parcours diversifiés qui permettent à TOUS d’évoluer à leur rythme?? Oui à une vraie politique de renforcement des fondamentaux! Non à la suppression de dispositifs qui ont fait leur preuve!
    J’attendais tant de ce gouvernement! Et voilà votre programme: gaver des enfants qui n’ont pas encore tout digéré et affamer ceux qui ont faim …

  29. BAUBEAU

    Madame,

    Habitant une zone en REP (centre-ville de Saint-Etienne), nous avons fait le choix d’inscrire nos 3 enfants à l’Ecole Publique.
    L’ainé, en 5ème cette année a découvert l’allemand grâce à la classe bilingue et y a pris énormément de plaisir, grâce notamment à l’implication et à la qualité de sa professeur. Il n’est pas dans une classe d”élite, étant donné que les élèves sont mélangés le reste du temps.

    Mais voilà, j’apprends que pour des raisons idéologiques (pas de tête qui dépasse au collège), ce mode de fonctionnement sera supprimé à la rentrée 2016. On nous parle de valoriser les expérimentations , il me semble que les classes bilingues échappent à cette règle.

    Je ne veux plus que mes 3 enfants soient les cobayes de l’expérimentation délirante à grande échelle qu’est devenue l’Education Nationale, j’envisage maintenant de le transférer nos 3 enfants dans le privé.

    Quel gâchis

    Bien cordialement

  30. Heinrich Heine

    Vous pensez que votre réforme et celles entreprises par votre mentor auront des effets positifs perceptibles lorsque vous ne serez plus au pouvoir. M… encore deux ans, cela va être long, très long…
    À la différence d’un G. Schröder qui a allongé le nombre des heures de cours (Ganztagsschule, vous connaissez ?), vous réduisez les horaires, nivelez par le bas, diluer les matières dans des EPI. Merveilleux, ce sigle, qui restera bel et bien la marque de votre incompétence et des dégâts causés.

    Arrêtez donc cette mascarade ! Cessez de mépriser vos interlocuteurs ! Écoutez un peu les acteurs qui sont sur le terrain ! Et puis, au risque de voir mon message censuré, pensez à votre parcours : Faites tout pour que d’autres enfants puissent s’en sortir et non son contraire !

    Mais encore faut-il percevoir chez vous un peu d’humanité, tout ne transpire hélas que l’arrivisme, l’arrogance, pire encore la haine.

    Oui, vous avez la haine. Vous détestez ces enseignants qui osent se rebeller, vous contredire, attaquer les chiffres erronés de vos conseillers. Cela devient palpable. Irrésistible ascension qui se heurte à ses petits fonctionnaires, encore trop bien payés, qui ont néanmoins pour la plupart d’entre eux, plus de diplômes et surtout plus d’expérience que vous, chère Madame.

    Alors, écoutez-les un peu sauf bien sûr si votre arrogance menace de vous étouffer, vous vous comporteriez toutefois de manière – enfin – raisonnable.

    Un prof qui aimait faire progresser ses élèves mais que vous avez vraiment écoeuré.

  31. Meyer Nadine

    Madame, vous tirez les élèves vers le bas avec votre navrante réforme de l enseignement des langues et plus particulièrement de l allemand, niant les réalités économiques politiques et culturelles d aujourd’hui. Ouvrez les yeux et etudiez enfin le sujet avec sérieux et précision. Vous condamnez nos élèves à la médiocrité. Quel obscurantisme!

  32. Alain CHRISTOPHE

    Bonjour,

    Pour faire simple: UNIFORMISATION N’EST PAS EQUITÉ !
    Votre modèle de collège, expérimenté au Québec, a échoué et, contrairement à vos affirmations n’a pas porté ses fruits dans les académies où il a été testé. J’en veux pour preuve votre refus d’argumenter, notamment sur l’apprentissage des langues. Vos conseillers ne sont manifestement pas des enseignants de langue et vos “trouvailles” feront régresser nos élèves.

    Concernant l’allemand et les bilangues, vous faites totalement fausse route et l’ampleur des réactions devraient vous convaincre, au lieu de quoi, vous avez recours au dénigrement en traitant les professeurs de conservateurs… Jusqu’à preuve du contraire, vous n’avez pas le monopole de l’innovation pédagogique et de l’éthique républicaine! La grande majorité des enseignants a jusqu’à présent plus servi la République que vous!

    Ci-dessous, un petit rappel utile
    Pourquoi apprendre l’allemand
    10 bonnes raisons pour apprendre l’allemand
    1L’allemand – la langue la plus parlée dans l’Union européenne :
    L’allemand est la langue maternelle de 100 millions d’Européens, soit environ une personne sur cinq.

    2L’Allemagne – le premier partenaire économique de la France :
    Première économie de l’Union européenne, l’Allemagne est le premier partenaire économique de la France et vice-versa. 2 700 entreprises d’origine allemande sont implantées en France comme par exemple Mercedes-Benz, Lufthansa, Siemens, Bosch… 2 200 françaises le sont en Allemagne.

    3L’allemand – deuxième langue la plus utilisée en France pour l’exportation :
    En France, l’anglais est évidemment, avec 45 %, la langue la plus utilisée pour les affaires commerciales, mais contrairement à l’idée la plus répandue, elle est directement suivie de l’allemand qui sert de langue commerciale dans 30 % des cas.

    4A l’embauche, l’allemand fait la différence :
    Les liens économiques, politiques et culturels très denses représentent 550 000 emplois. L’allemand est la deuxième langue la plus demandée après l’anglais sur le marché du travail français.

    5L’allemand – la langue des sciences :
    Dans le domaine des publications scientifiques, l’allemand occupe la deuxième position mondiale. C’est aussi la deuxième langue la plus utilisée sur Internet.

    6L’Allemagne, le pays des écrivains et des penseurs :
    Parler la langue de Goethe permet l’accès à de grands auteurs, philosophes, scientifiques et musiciens ; c’est la découverte d’une culture d’une extrême richesse qui invente son avenir en puisant dans son histoire.

    7L’Allemagne – un pays d’une étonnante diversité
    L’Allemagne, une richesse au passé comme au présent, une invitation au voyage, un art vivre. L’Allemagne, c’est l’union de la nature et de la culture.

    8L’allemand – plus simple qu’on ne le pense
    Logique, l’allemand se prononce comme il s’écrit. Les mots et les phrases se construisent et s’emboîtent comme un jeu de cubes. Formateur, il facilite l’apprentissage des autres langues, notamment l’anglais dont il est proche. Avec des méthodes d’enseignement modernes, on arrive rapidement à communiquer.

    9L’enseignement de l’allemand – une offre riche et diversifiée
    Classes bilangues, sections européennes, sections internationales, classes AbiBac, cursus intégrés – de nombreuses possibilités sont proposées pour débuter ou intensifier l’apprentissage de l’allemand à différents moments de la scolarité.

    10De nombreuses possibilités d’échanges avec l’Allemagne
    200 000 jeunes participent chaque année à un échange scolaire franco-allemand, 2 200 jumelages franco-allemands de villes et de régions, 11 000 programmes annuels de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse – il n’y a pas deux pays au monde qui ont des échanges scolaires et culturels aussi intenses que la France et l’Allemagne.

  33. Vanessa RIVALLIN

    Madame,
    Votre ignorance des réalités de notre métier n’a d’égale que votre incapacité à vous remettre en question. Vous vous obstinez dans cette réforme surréaliste, contre laquelle s’insurgent non seulement les professeurs d’allemand que vous n’avez que trop méprisés mais également les parents, les élèves et désormais nos amis allemands qui vous ridiculisent dans les médias d’outre-Rhin, en pointant du doigt votre acharnement déraisonné à détruire ce qui fonctionne dans notre système éducatif. De plus en plus de personnes qui connaissent, elles, les enjeux politiques et économiques du Franco-Allemand vous mettent en garde mais vous vous entêtez, seule contre tous, persuadée de détenir la vérité. Mais, pour vous rendre compte de ce qui se dit côté allemand, encore faudrait-il que vous compreniez l’Allemand. Vous savez compter jusqu’à 5 en Allemand, vous en avez fait l’admirable démonstration récemment. Mais cela ne suffit malheureusement pas, vous le constatez vous-même! Pourtant, ce n’est bien qu’à un niveau aussi médiocre que le votre que pourront arriver nos élèves s’ils ont à subir les conséquences de votre catastrophique réforme !

  34. CHARVOLIN Maria

    Vous êtes encore montée d’un cran dans l’arrogance et le mépris que vous nous portez! Plus je vous lis et vous écoute (parce que je le fais, moi), plus je suis choquée, outrée, excédée … par tant de mépris, dédain, suffisance et méconnaissance des réalités du terrain.
    Je vous le dis encore une fois: vous êtes en train de vous fourvoyer, pour ne pas dire planter en beauté car vous ne connaissez rien au terrain, Madame la Ministre!
    Vous affirmez que l’allemand sera bien représenté, dans les écoles primaires grâce à votre remaniement de la carte des langues en primaire! Après les profs d’allemand, ce sont les parents d’élèves que vous aurez sur le dos car ils ne voudront pas de l’allemand en LV1. Je suis bien placée pour le savoir car je suis intervenue pendant des années en primaire et les remarques des parents concernant le choix de l’école en matière de LV ont souvent été très désobligeantes (et je vous prie de croire qu’ils ne s’en privent pas quand il s’agit de taper sur du prof)!
    Vous promettez que vous développerez les échanges en primaire!! Mais savez vous ce que représente l’organisation d’un échange?? C’est vraiment méprisé tout ce que font les collègues (et c’est la majorité) qui organisent un échange. Et si vous persistez dans cette idée, ce sont les profs des écoles que vous aurez sur le dos, car en plus de leur imposer des heures de LV pour lesquelles ils seront formés … on ne sait encore comment, vous leur imposerez l’organisation d’un échange!
    Pour finir vous aurez aussi sur le dos les 500 néo-recrutés auxquels vous n’aurez plus rien à proposer!
    Faites machine arrière, Madame la Ministre ou vous en aurez vite plein le dos!

  35. Raphaël

    A Madame “Das Auch Noch”, être énervée, dépitée, ne vous autorise pas à dire n’importe quoi. Notamment sur les créations de postes de professeurs d’Allemand qui passent de 200 en 2012 à 500 cette année.
    Ces 500 recrutements dépassent largement les départs à la retraite.

  36. das auch noch!

    Madame La Ministre,
    plus je vous écoute, plus je suis dépitée. Comment osez-vous prétendre que les échanges franco-allemands vont se développer désormais en primaire?? Vous ne connaissez visiblement RIEN à l’organisation d’un échange! Ne pensez-vous pas que les Professeurs des Ecoles auront d’autres priorités que celle de “s’amuser” à organiser des échanges? Vous n’êtes pas sérieuse! Questionnez-les et publiez les résultats de cette consultation avant d’entériner l’œuvre de votre vie! Quelle naïveté… C’est malheureusement aussi se moquer des élèves eux-mêmes et de leurs REELS BESOINS: lire, écrire, compter, s’exprimer.. en Français tout d’abord!
    Vous ne cessez de marteler dans les médias le nombre de postes qui seront crées en allemand: nombre juste suffisant pour compenser les départs à la retraite en fait; mais le problème ne sera pas de recruter des professeurs (quoique..) mais plutôt des ELEVES!
    Votre mauvaise foi et votre méconnaissance des réalités nous ulcèrent. Définitivement.

  37. SB

    Votre politique éducative est tout simplement criminelle et j’espère que vous aurez la décence de virer vos soi-disant conseillers qui vous conseillent apparemment très mal ! Il est encore temps de faire marche arrière !
    Entendons-nous bien, je ne suis pas contre une réforme du collège, il en faut une, mais pas comme ça.
    Si vous voulez la réussite de tous, créez des groupes de niveau au collège, avec un parcours différencié et à la fin de la 3ème, une vraie orientation professsionnelle via des apprentissages pour les élèves qui ne sont pas scolaires ! Mais cessez de niveler vers le bas, l’ensemble des élèves. Evidemment, ce que je propose coûte cher et il faut le soutien des employeurs. Mais on n’a rien sans rien ! 4000 postes pour 5000 collèges ! Je rigole, car ça fait moins de 18h (un poste c’est 18 heures) allouées pour votre réforme ambitieuse du collège ! On fait quoi avec 18 h par semaine pour 300 à 400 élèves (collège de taille moyenne) ? Quelle ambition !

    Gardez plutôt les classes bilangue en allemand, ça, ce serait avoir de l’ambition pour les élèves !

  38. Sudholt Emmanuelle

    Encore un nouveau post d’ouvert ? A quoi va-t-il servir puisque visiblement vous nous méprisez par votre silence…Vous avez décidé que vous aviez raison, contre le reste du monde…D’ailleurs, lisez-vous ces commentaires ?
    Je m’étonne du silence en France qui a entouré votre entretien avec Mme l’ambassadeur d’Allemagne…Bizarre, la presse allemande en a largement parlé…
    Retirez votre réforme et…retirez vous par la même occasion, cela vaut mieux pour tout le monde.

  39. Lügen

    La LV1 au CP, ce n’est pas une nouveauté, comme vous voulez le faire croire, cela figurait déjà dans les programmes de 2008 ! Vous voulez nous faire croire que le nombre de germanistes va augmenter en primaire, vous rêvez… mais peut-être avez vous l’intention de donner l’exemple en inscrivant vos jumeaux en allemand : deux au lieu d’un, c’est peut-être la solution pour avoir deux fois plus de germanistes !

    Vous voulez recruter plus de professeurs d’allemand, dites-nous plutôt ce que vous allez faire de tous ceux qui dès la rentrée 2016 vont perdre au moins la moitié de leur service ! Vous n’avez encore rien dit sur le sujet ! Un professeur d’allemand au lieu de deux ou trois, c’est ce qui se prépare…

  40. Tint

    Madame la Ministre,
    Vous dites que le renforcement de l’allemand se fera par un renforcement de l’allemand dès le primaire. Vous parlez d’une carte organisant l’enseignement de l’allemand en primaire : où peut-on la voir ? Qui sont tous ces professeurs des écoles soudainement germanistes qui vont pouvoir enseigner l’allemand dès le CP ?

    Vous prévoyez des jumelages d’école, des échanges dès l’école primaire : avez-vous idée du travail qu’implique un échange linguistique, de la complexité de sa mise en place ? Où trouverez-vous toutes ces écoles partenaires (en France comme en Allemagne) souhaitant envoyer des élèves d’à peine 10 ans dans une famille à l’étranger ? Et comment organiserez-vous l’accueil des correspondants dans les familles ? Dans toutes les familles, même les plus modestes ?
    Je vous demande comment VOUS ferez, parce que bien entendu, vous n’allez pas renvoyer cette responsabilité et ce travail colossal sur les seules épaules des enseignants. Ou peut-être avez-vous prévu de comptabiliser les heures passées à l’organisation de tous ces échanges dans leur temps de service…

    Encore une fois, vous parlez du recrutement en hausse, il ne signifie pas forcément une augmentation du nombre de professeurs d’allemand en exercice. Pourriez-vous nous transmettre également le nombre de départ à la retraite, que nous puissions prendre toute la mesure de l’augmentation du nombre de professeurs d’allemand en exercice ?

    Je ne doute pas que vous allez prendre le temps de répondre à nos questions et à nos inquiétudes…

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