Pour booster une scolarisation des enfants de moins de trois ans qui progresse moins vite que prévu dans les zones en difficulté, Najat Vallaud-Belkacem et Laurence Rossignol ont annoncé, lundi 4 avril 2016, une campagne d’information destinée aux familles.
“Nous progressons” mais “le rythme est trop lent, en deçà des objectifs et des besoins“, a indiqué la ministre de l’Éducation nationale lors d’une rencontre avec des acteurs de la politique familiale, sociale, et de l’éducation populaire.
“Toutes les études nous démontrent à quel point la scolarisation précoce est gage à la fois d’une meilleure acquisition du langage, d’une meilleure sociabilité pour les enfants, d’un meilleur développement psychomoteur, notamment” lorsqu’ils “viennent de milieux sociaux défavorisés“, a-t-elle souligné.
La scolarisation des tout-petits a été divisée par trois sous le précédent quinquennat pour tomber à 11%, a-t-elle rappelé. Le gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre 30% en éducation prioritaire et 50% en REP+, dans les zones les plus en difficulté.
“Beaucoup de familles rechignent à envoyer leurs enfants si tôt à l’école“, “il faut pouvoir les convaincre du bien-fondé“, a-t-elle expliqué.
“Nous avons décidé de nous allier aux Caisses d’allocation familiale“, qui sont “l’acteur le plus en prise avec les familles“, mais aussi aux associations sociales, familiales, d’éducation populaire, “pour qu’elles aillent à la rencontre des familles“, avec une campagne d’information qui sera déclinée en plusieurs langues, a-t-elle expliqué.
Les CAF seront informées des disponibilités dans les écoles par les directeurs académiques de l’Education nationale, et contacteront à leur tour les familles avec des enfants de moins de trois ans, pour les informer de la possibilité de les préscolariser.
“On espère que l’information va arriver jusqu’aux familles“, a déclaré Laurence Rossignol, ministre des Familles et de l’enfance.
Pour développer la préscolarisation, le ministère a créé 1.100 postes de professeurs des écoles. La scolarisation des enfants de deux ans suppose aussi des investissements de la part des mairies pour accueillir ces très jeunes enfants dans des locaux adaptés, par exemple à la sieste, ainsi que l’embauche d’Atsem, des agents territoriaux qui aident les instits dans les classes.
“L’État va financer aux côtés d’un certain nombre de communes en difficulté financière de nouveaux équipements pour accueillir plus facilement des classes de très petite section“, a indiqué Najat Vallaud-Belkacem, promettant des annonces pour la semaine prochaine.
Retrouvez ici la déclaration des ministres et le dossier de présentation de la campagne d’information et de mobilisation :
>> Télécharger ici le dossier de présentation de cette mobilisation
Source AFP.
Tags : Priorité au primaire, Éducation prioritaire
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Pour, peut être, éviter le type d’équation rudimentaire, récurrente, “plumitive”, …, et dont l’inconnu)e pourtant légitimé)e parmi ses rythmes fondamentaux et ses choix démocratiques, reste variable et débattu)e au cours et au gré d’une liberté et d’une égalité pré)définie et ré)appropriée au progrès et à chacun)e, surtout lorsqu’elle s’ajoute, ou s’interpose, dans l’exemple (assez couramment du reste) à ces trois principales formules civiles et sociétales, toujours face ou complémentaire à celle incomparable et naturelle, la mise en perspective demeure-t-elle, temporellement ou in fine, ou une affaire complexe ou un complexe d’affaire…
Le monde et le Peuple, L’Europe et l’Etat, l’Ecole et la République, l’Etre et la Vie …quelle histoire, quelle mesure, quel ingrédient, aussi commun)e que réfléchissant)e, (quant il/elle ne joue/prête à produire ses inverses) dessert ou conjugue en l’espèce, plusieurs réalités à réunir, à réussir, et à venir, of course…
A force de raisons quasi secondaires, parmi chaque évidence culturelle et singulière, et entre toute tolérance substantielle et nécessaire, l’essentiel et l’existentiel ne sont guère, n’ont jamais été, ni les partages différents ou contradictoires du réel, ni les audaces ultimes ou forcées de l’universel, what for…
Selon ses sources, selon ses terrains, quant elle prédomine, même dans l’usage ordinaire et prévoyant des larges communs, des hautes harmonies, du petit et du grand âge, la nécessité est sans doute et toujours le pire besoin, le mal humain… l’audace et le partage auraient donc encore de véritables sens à développer, d’insoupçonnables raisons à émerger, au fil des jours…
Bien à Vous…
Merci…
Pour booster une scolarisation des enfants de moins de trois ans qui progresse moins vite que prévu dans les zones en difficulté :::: Les Croissants pauvres Français sont au nombre de 751 voir Atlas des Zones urbaines sensibles :::: Les zones urbaines sensibles : 4,4 millions d’habitants (en 2006) :::: La part des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté (949 euros mensuels) était de 28,8 % en 2008 dans les zones urbaines sensibles contre 12 % dans le reste du territoire. Le revenu moyen des habitants des zus est inférieur d’environ 40 % au revenu moyen des agglomérations concernées. La proportion de bénéficiaires du revenu minimum d’insertion (Rmi) est deux fois plus importante dans les Zus que sur l’ensemble du territoire métropolitain, soit 18 % contre 9,3 %.
Les difficultés d’accès à l’emploi, le cumul des facteurs aggravants (notamment la proportion plus élevée de familles nombreuses ou de familles mono-parentales) conduisent à un risque d’exclusion accru. Bien que la fréquence de la pauvreté dans les Zus n’ait pas progressé (depuis 2006), son intensité a progressé ces dernières années.
Cette concentration de précarités dans un environnement parfois défavorisé peut amener à parler de ségrégation à l’échelle des quartiers concernés. Ce risque deségrégation, sociale, démographique, exprime aussi un risque de ségrégation suivant l’origine nationale ou géographique. Parmi les immigrés et leurs enfants, ceux originaires du Maghreb, d’Afrique Noire et de Turquie, qui connaissent le plus fort risque de ségrégation quant à leur résidence, constituent plus du tiers de la population des quartiers Zus.
Progresse moins vite que prévu dans les zones en difficulté !!!!! COMPRENEZ VOUS POURQUOI ?????:::: personnellement je tiens beaucoup à ce gouvernement tel qu’il est ,il reste beaucoup de vaisselle à faire ,il faut absolument une continuité au-delà de l’année restante et vraiment ,je ne vois pas qui d’autre peut faire :::: à mon avis il faut arrêter de donner le bâton pour se faire battre (la loi sur le travail c’est suffisant il ne faut pas être masochiste jusqu’au bout)
la scolarisation des enfants de moins de 3 ans ::::à mon avis ,ce sont les parents ,grands- parents , garderies à être formés sur l’instruction à donner aux enfants :::: en effet l’éducation doit être donnée le plus tôt possible
Beaucoup de familles rechignent à envoyer leurs enfants si tôt à l’école :::: cela s’appelle le sevrage chez les animaux !!!!!!!Pourquoi ne pas les retirer de leur mère à la naissance pour commencer leur formation avec des robots par exemple ????
A mon avis même avec une simple information vous allez faire peur à tout le monde, surtout avec les médias que nous avons, ils vont faire mousser comme la loi sur le travail et bien entendu salir jusqu’à outrance