Ce mardi 26 avril 2016, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a répondu à une question au Gouvernement posée par Dominique Nachuri, députée du Rhône.
Retrouvez ici sa réponse.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
Je vous remercie, madame la députée, d’avoir évoqué Marseille. C’est en effet une très belle illustration de ce que nous sommes capables de faire lorsque nous prenons les sujets au sérieux, pour changer, notamment celui de l’école.
Non, il n’était pas acceptable que, dans une ville de cette taille, autant d’enfants aillent dans des écoles délabrées. Nous avons décidé d’intervenir avec fermeté mais dans le dialogue avec la ville de Marseille, et nous réalisons enfin les travaux qui auraient dû être faits depuis des années, parce que la ville de Marseille, certes, a accepté de mettre quelques moyens, mais aussi parce que l’État, avec sa politique de la ville – et je remercie Patrick Kanner – a accepté d’en mettre aussi. C’est au fond l’illustration de tout ce que nous faisons en matière d’éducation.
Je pourrais prendre les deux minutes qui me sont accordées pour vous expliquer à nouveau en quoi va consister la réforme du collège mais, honnêtement, cette question, vous me l’avez posée souvent, et je crois vous avoir apporté toutes les réponses. (Protestations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Vous verrez à la rentrée prochaine, lorsqu’elle entrera en vigueur, ce à quoi tous les établissements se préparent, qu’elle est faite dans l’intérêt des enfants.
Je vais vous répondre plus généralement, madame la députée, puisque la réussite scolaire de nos élèves partout sur le territoire semble vous intéresser.
Qu’avons-nous trouvé en matière éducative lorsque nous sommes arrivés en 2012, et où en sommes-nous aujourd’hui ?
En 2012, il y avait 140 000 décrocheurs par an, nous en sommes à 110 000 aujourd’hui.
En 2012, les professeurs n’étaient plus formés, ils le sont enfin aujourd’hui, en formation initiale et en formation continue.
En 2012, l’éducation prioritaire n’avait pas été réformée depuis trente ans, avec des injustices flagrantes et du saupoudrage inefficace. Nous l’avons réformée, les établissements sont enfin accompagnés.
En 2012, vous supprimiez un poste de professeur à chaque fois qu’il y avait huit élèves de plus. Aujourd’hui, nous en créons un pour cinq élèves de plus.
Madame la députée, vous n’avez pas de leçons à nous donner.
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Dommage de ne pas retranscrire la question, pourtant beaucoup plus pertinente que vos réponses à côté de la plaque, pour noyer le poisson (une fois de plus). Vous n’écoutez rien ni personne, ni les syndicats, ni les députés, ni les enseignants ulcérés par votre réforme absurde du collège. Fort bien ! Mais toute cette arrogance se paiera au prix fort en 2017, j’ai hâte de voir votre mine déconfite sur les plateaux télé !
Dans un sens comme dans l autre du 1 au 5 et du 5 au 8 du 8 au 1 et du 1 au 5 du 5 au 1 et du 1 au 5 comme 2 et 2 font 4 lol.
C’est une honte! Vous nous devez des comptes et vous êtes TENUE de répondre aux députés qui vous posent des questions (assemblée nationale cette semaine, pas de réponse à Madame Nachury, quelle honte! Quel dédain pour nos représentants !!!). Comme d’habitude, vous êtes dans la posture, vous accusez les ministres précédents alors que VOTRE ministère prépare avec un autoritarisme et une SURDITE INEDITS le naufrage complet du collège. Il suffit d’aller voir la catastrophe au Québec pour mesurer l’abrutissement que vous orchestrez au collège! Pourquoi garder les classes bilangue à Paris et les supprimer ailleurs?!! C’est absolument scandaleux!!