Ce lundi 10 octobre 2016, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a appelé en Alsace les personnes ayant bénéficié du programme Erasmus+ à aller raconter leur expérience dans les établissements scolaires, afin d’accroître la notoriété hors des universités du dispositif, qui fêtera ses 30 ans en 2017.
“Il faudrait organiser un système dans lequel des élèves comme vous qui ont eu la chance d’en bénéficier puissent revenir dans les établissements scolaires français et raconter (leur expérience)“, a expliqué la ministre lors d’une rencontre avec des jeunes dans un lycée hôtelier d’Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin).
“On constate que même si depuis 2014 on dit qu’Erasmus+ est ouvert aux apprentis, aux lycées pro, il y a des publics qui viennent plus facilement que d’autres”, a déploré la ministre, soulignant l’intérêt pour les bacheliers professionnels de “se confronter à des pratiques différentes d’un métier“.
Lancé en 2014, Erasmus+ réunit en effet les anciens programmes Erasmus (destiné aux étudiants), Comenius (collégiens et lycéens), Leonardo da Vinci (apprentis), et Grundtvig (adultes en formation). Il est doté d’un budget de 14,7 milliards d’euros pour 2014-2020, en hausse de 40% par rapport aux dispositifs antérieurs.
“Quand je vous entends, je perçois le sens qu’il y a eu à se battre pour qu’Erasmus+ ne soit pas uniquement destiné aux étudiants de l’enseignement supérieur mais aussi aux collégiens, aux lycéens, aux enseignants: c’est absolument essentiel si l’on veut que se construise très tôt cette conscience européenne“, a insisté la ministre, saluant avec le dispositif Erasmus “l’une des plus belles réussites de l’Europe“.
La ministre a également annoncé le lancement du concours “Erasmus+ et moi”, invitant les jeunes gens à raconter leur expérience d’Erasmus à travers des photos et vidéos. Cinq lauréats seront récompenses lors d’une cérémonie au théâtre de l’Europe à Paris le 9 janvier, lors de la célébration des 30 ans d’Erasmus, et gagneront des séjours dans des capitales européennes.
Parmi les jeunes gens inscrits en lycée général ou professionnel, en BTS ou à l’université, qui ont brièvement raconté leur expérience d’Erasmus, Lilia Benharrats, qui prépare un bac pro dans la restauration, a évoqué le stage qu’elle a effectué en Irlande. “Le stage m’a appris à être seule et à m’ouvrir aux autres, j’ai beaucoup appris sur moi-même, j’ai appris à être autonome”, a dit la jeune fille, tout en reconnaissant que “parfois, c’est dur, parce qu’on est loin de sa famille“.
Mohamed Chbab, jeune Espagnol en 2e année de BTS tourisme à Illkirch, qui souhaite à l’avenir travailler en France, a quant à lui souligné que “le meilleur moyen d’apprendre une langue, c’est le contact avec les natifs“.
Source AFP et France3 Alsace.
Photos © Philippe Devernay / MENESR
Tags : Apprentis, Bac pro, Erasmus, Europe
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Comme c’est beau….
En attendant la réforme du collège entraine une baisse significative du nombre d’élèves apprenant l’allemand.
Elle entraine aussi une baisse de niveau en fin de cycle.
Elle entraine un éclatement des services des professeurs d’allemand qui ne peuvent plus organiser d’échanges avec l’Allemagne.
Elle entraine une diminution importante du nombre d’étudiant se présentant au C.A.P.E.S. d’allemand.
Elle entraine dans certaines régions un sous emploi des professeurs d’allemand au point que dans l’académie de Lyon il a été demandé au professeurs T.Z.R. de se reconvertir…
Pour participer à un programme Erasmus il vaut mieux avoir appris la langue.
La réforme du collège en ce qui concerne l’allemand ne va pas dans ce sens.
Il faut remettre en place les classes bi langues et européennes.