Éditos

Vers une nouvelle République des jeunes ?

Bonsoir à toutes et à tous,

60e anniversaire des MJC ll y a quelques jours à peine dans le cadre de mes fonctions d'adjointe en charge de la Jeunesse et de la vie associatice, j'ai eu l'honneur de célébrer de bien belle manière le 60e anniversaire des MJC en France à l'occasion d’une longue journée placée sous le triple signe de la réflexion, du dialogue et de l’émotion. Je souhaite vous en faire partager quelques réflexions.

500 personnes ont répondu présentes à l’invitation de la Ville et de la Fédération des MJC Rhône-Alpes : élus, responsables associatifs issus de toutes les structures actives sur le territoire régional et professionnels du secteur jeunesse. .

Une première pour une telle initiative qui est revenue sur l’histoire des mouvements d’éducation populaire dans un contexte de crise particulièrement aigüe pour les associations, et qui marque le début d’une nouvelle relation entre la Ville et les différents acteurs concernés pour la politique jeunesse, au premier rang desquelles les MJC et les Centres Sociaux de Lyon. Une manifestation qui a permis d’étendre le débat bien au-delà du cas Lyonnais avec une vingtaine d’élus à la jeunesse et à la vie associative et des intervenants venus de toute la France (Olivier Ihl, Majo Hansotte, Maurice Chevreton ou Jean-Claude Richez).

Pas de quoi avoir la banane !

Bonjour à toutes et à tous, Quinzaine très politique que celle que nous venons de traverser : Propos accablants et irresponsables du pape sur le préservatif, poursuite de la mobilisation étudiante contre la réforme Pécresse, allégations abjectes et consternantes d’un Le Pen qui se complet dans la récidive négationniste, explications poussives et peu convaincantes de François […]

La campagne démarre

Les militants qui sont allés voter auront donc finalement approuvé les listes proposées à l’exception de la Région Centre ; nombre d’entre eux ont cependant fait le choix de l’abstention, pas toujours très à l’aise, il faudra plus tard en analyser les raisons. Quoi qu’en disent certains, le débat avait sa légitimité avant le vote des […]

Fraternité ?

Bonjour à toutes et à tous,

Heureuse de vous retrouver pour commenter la riche actualité de ces derniers jours, jugez-en :

  • Polémique autour de la nomination de François Pérol qui pose non seulement un problème déontologique et même pénal comme le faisait justement remarquer « amidelajustice » dans un commentaire récent sur ce blog en nous renvoyant à l'article L. 432-13 du code pénal et à une jurisprudence du Conseil d'Etat (6 décembre 1996, Société Lambda), mais également un problème (curieusement soulevé par personne) au regard du droit de la concurrence en organisant de fait une entente entre deux banques qui ont un seul PDG avant même que leur fusion ne soit effective.

  • Signature (enfin) en Guadeloupe d'un accord historique obtenu à force de ténacité par le mouvement social guadeloupéen, mais qui souligne aussi l'obscurantisme du Medef local qui refuse toujours d'étendre l'accord salarial, et qui souligne le chemin qui reste à parcourir en Martinique ou à la Réunion.
  • Inculpation d'Omar El-Béchir par la Cour pénale internationale, initiative inédite, juste, mais qui expose terriblement la population déjà en grande souffrance, mais comment faire ?
  • Réforme des collectivités locales proposée par la Commission Balladur qui comporte des éléments intéressants notamment concernant la création des Métropoles, mais qui pourrait servir de prétexte à la conquête déloyale par le gouvernement des Régions et des Départements acquis à la gauche.
  • Réintégration du commandement intégré de l'OTAN qui pose la question de l'influence et de l'indépendance de la France sur la scène internationale et de son rapport aux Etats Unis, mais qui signe aussi l'échec ou l'abandon d'une ambition européenne, celle d'une défense commune...

Que de sujets donc...

Sous la cendre couve encore la braise

Bonjour à toutes et à tous,

Un peu absente ces derniers temps, mais pas pour cause de ski ; ) je vous retrouve avec plaisir pour revenir sur l’actualité dense de ces derniers jours. Les sujets ont été nombreux, de l’annonce par le Président de la République du retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN qui sonne comme un renoncement à toute ambition de défense commune européenne, en passant par l’annonce burlesque des 1000 projets soutenus dans le cadre du plan de relance, projets qui font figure de recyclage et renvoient les collectivités locales à leur solitude face à un Etat qui n’en finit pas de se désengager.

Guadeloupe : amour sans doute, respect, équité, égalité, solidarité, justice sociale sûrement

Il y a eu aussi et surtout cet incroyable et honteux silence présidentiel et gouvernemental sur la situation en Guadeloupe.

Il aura fallu attendre près de six semaines pour que l’Exécutif se préoccupe enfin sérieusement de la situation sociale devenue explosive ! Un mouvement social violent, désespéré, mais légitime, qui n’est que l’exacerbation d’une crise latente vécue dans l’indifférence quasi générale des pouvoirs publics depuis des années. L’attitude même du gouvernement qui a tant tardé à réagir alors que 10% de la population des Antilles était dans la rue (c’est comme si 6 millions de métropolitains manifestaient ensemble sans que le gouvernement ne s’en émeuve !), préférant la matraque au dialogue, est symptomatique de la façon dont la droite considère les départements ultramarins qui sont les premières victimes de la crise économique, de la baisse du pouvoir d’achat et de la vie chère. Face à la dureté de ces inégalités sociales (la vie est 40 % plus chère que dans l'Hexagone quand les revenus sont plus faibles de 30 %), n’aurait-il pas fallu convoquer, manu militari, les dirigeants de la grande distribution et les pétroliers (comme la Société anonyme de la raffinerie des Antilles) qui vivent grassement depuis des lustres sur le dos des Guadeloupéens, des Martiniquais ou des Réunionnais et engager des négociations sérieuses sur les salaires et l’emploi ? L’attitude de Laurence Parisot est à cet égard socialement irresponsable et politiquement anachronique.

Ségolène Royal, qui assiste aujourd'hui aux obsèques du syndicaliste Jacques Bino, a raison de dire que la paix peut revenir si la justice est là ! nos compatriotes d’Outre mer ne réclament pas autre chose, leurs concitoyens de métropole les soutiennent sans faille dans leur combat ! Que le gouvernement prenne ses responsabilités, la lâcheté ne saurait tenir lieu de programme pour les Antilles.

Il n’est que les petits hommes pour craindre les petits cris

L'espoir à gauche Ce samedi 31 janvier, à l'Assemblée nationale, et devant 350 militants se tenait la première réunion du courant "l'Espoir à gauche". L'occasion d'évoquer l'organisation de notre force mais aussi de faire le point sur l'état du pays aprés 18 mois de sarkozysme et au lendemain d'une mobilisation sociale qui a peut-être rendu l'audition au président de la république. Au titre des intervenants, Vincent Peillon, François Rebsamen, Gérard Collomb, Manuel Valls, Aurélie Filipetti ou encore Jean louis Bianco. Vous pourrez bientôt retrouver l'intégralité de cette aprés midi sur le site de l'Espoir à gauche.

J'ai pour ma part, decidé d'adresser une lettre ouverte une lettre à M. Jean Charbonniaud, l’ex-Préfet de la Manche, cette victime expiatoire de ce qu’il reste en France de liberté, celle de siffler.

Tristes tropiques

Bonjour à toutes et à tous, Petit billet entre Noël et le jour de l’an, pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année. Pas de répit pourtant sur le front des mauvaises nouvelles. Le chômage continue d’augmenter et 2009 s’annonce comme une année noire sur le plan économique et social. Face à la situation, […]

Le temps des chataignes

Bonjour à toutes et à tous, merci de votre fidélité et de vos commentaires toujours nombreux et intéressants. Je reprends donc le fil des commentaires de l’actualité. « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » Le Conseil national, qui a entériné la constitution de la nouvelle Direction du parti socialiste aurait été bien inspiré […]

Les royalistes occupent l’aéroport de Bangkok !

En entendant cette annonce mercredi matin à la radio au lendemain du Conseil national qui a entériné l'élection de Martine Aubry au poste de secrétaire générale et après ces jours de grande confusion et de doutes pas vraiment levés, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, mais aussi de me demander si nous étions allé assez loin dans notre contestation des résultats du scrutin. Beaucoup d'entre vous m'ont d'ailleurs interpellé sur ce sujet.

Je comprends et je partage la déception et même la tristesse de beaucoup, mais je crois aussi à la nécessité du rassemblement, ce rassemblement que quelques caciques ont refusé à Ségolène Royal, c'est a elle, forte du soutien de 50% des militants, qu'on le réclame aujourd'hui. Et c'est en responsabilité et sans renoncement aucun que Ségolène ouvre aujourd'hui la porte à l'unité et à la rénovation. Personne ne peut aujourd'hui contester sérieusement que la rénovation et l'espoir sont du côté de Ségolène Royal, il n'est qu'à lire les commentaires des analystes politiques pour en prendre la mesure. Le ton a changé, c'est heureux, mais il était temps !

Lettre à un(e) camarade

Cher(e) camarade,

Le grand jour approche. Demain, tu auras à choisir non pas seulement entre trois candidats, mais surtout entre trois conceptions, trois projections de ce parti auquel tu appartiens, et dont tu es tout autant que ses 230 000 militants, un peu responsable.

Chacun essaiera de te convaincre de la pertinence et de la modernité de sa candidature, de son programme et de sa gouvernance, je ne resisterai sans doute pas moi même à t'en dire quelques mots plus bas, mais auparavant permets moi de t'adresser une simple requête: parce que l'enjeu, l'avenir du Parti socialiste, de la gauche, et donc de la France, est si fondamental, ne laisse personne te dicter ni te confisquer ton vote. Et surtout surtout, n'écoute personne t'expliquer que les jeux sont faits. Ils ne le sont pas parce que dans ce parti, soyons en fiers, un homme egale une voix, c'est dire combien ta voix, quelque soit ton age, ton ancienneté, ton sexe ou ton origine, comptera.

Et si on parlait des choses qui comptent

Bonjour à toutes et à tous, un peu immobilisée en ce moment, j’ai plus que jamais l’occasion de parcourir la presse, et de juger du traitement politique et médiatique des sujets qui font l’actualité. Ne vous étonnez pas alors que ce billet soit, plus encore que les précédents, un long « coup de gueule » et commence par une petite pub virale primée au "Viral Film Festival" qui s’est tenu au cinéma Max Linder dans le 9e à Paris.

Coup de gueule contre le traitement des sifflets entendus pendant la marseillaise au stade de France, qui a donné lieu à un débat tout aussi ridicule que celui qui agite régulièrement les Etats-Unis à propos de l’outrage au drapeau. Il eut été dix fois plus intéressant de se demander pourquoi ce sont deux Français d’origine tunisienne qui se sont fait siffler, pourquoi il semble si difficile à nombre de jeunes de vivre leur double culture. Une lecture sociologique et proprement politique de l’événement aurait été plus éclairante que la surenchère de commentaires gouvernementaux passant à côté de l’essentiel.

Coup de gueule contre la lecture médiatique de la fronde des magistrats et personnels pénitentiaires : lecture simplificatrice qui laisse croire que la personnalité de Rachida Dati, ses sautes d’humeur, ses rendez vous manqués et ses robes sont au centre du sujet, quand les préoccupations des juges, des surveillants et de tout observateur un peu informé et soucieux de justice sont tellement plus graves : justice automatique, surpopulation carcérale, atteintes à l’indépendance de la justice, remise en cause de l’excuse de minorité et de l’ordonnance de 1945, remise en question de l’irresponsabilité pénale des malades mentaux…j’ai souvent tiré la sonnette d’alarme sur ce blog et je me réjouis de la mobilisation des professionnels.

Derrière le miroir de la crise financière

Bonjour à toutes et à tous,

Heureuse de vous retrouver pour évoquer avec vous quelques uns des faits marquants de ces derniers jours particulièrement agités, encore et toujours, pour les marchés financiers malgré les plans de sauvetage des Etats, malgré les gestes convergents des banques centrales destinés à rassurer les marchés. Et certains, dont nombre d’entre vous sur ce blog, de s’interroger légitimement sur cette capacité inédite des gouvernements à mobiliser des sommes considérables qu’on ne pensait pas disponibles, ou qui ne l’ont en tous les cas pas été pour d’autres politiques, pour d’autres sauvetages plus nécessaires encore, en Afrique par exemple. Des explications seront nécessaires…

La crise financière se propage désormais à l’économie réelle, le BTP ayant annoncé 180.000 suppressions d’emplois en France dans les années qui viennent. Quand le bâtiment ne va pas… Car il faut bien le dire, ni l'Etat, ni les collectivités locales aujourd’hui étranglées par les transferts de charges, par le rétrécissement et le renchérissement du crédit comme par le repli inédit des recettes fiscales, n’ont la possibilité de conduire une politique contra-cyclique. Les lendemains qui chantent ne sont pas à l’ordre du jour, sauf peut être pour les banques et pour le système financiers auquel les Etats offrent aujourd’hui un super parachute doré ! la proposition de Bernard Accoyer d’amnistier ceux des fraudeurs qui rapatrieraient leurs capitaux en France n’en est que plus grotesque…

700 billions dollars baby

Je n’ai pas pu être parmi vous hier soir au Zénith, mais les échos nombreux que vous m’avez fait parvenir me laissent imaginer combien ce moment de convivialité et de fraternité a été exceptionnel. J’ai évidemment entendu aussi l’antienne sur la politique spectacle, mais à dire vrai, entre le spectacle de la désunion et des […]

Des fiches et des êtres

Les jours écoulés depuis mon dernier billet n’ont pas manqué d’intérêt et de curiosité. Il y a d’abord eu cette rocambolesque enquête corse et le limogeage d’un haut fonctionnaire de la police, loyal et compétent, flic débarqué manu militari pour cause de lèse ami du Président, alors même que l’ordre public a été préservé. Il […]

C’est la rentrée

C'est la rentrée ! rentrée politique avec la fin des universités d'été, celle du parti socialiste à La rochelle était bondée avec près de 4000 militants venus débattre autours d'une série de tables rondes ; rentrée des classes aussi avec son cortège de réformes plus ou moins heureuses et un gouvernement toujours aussi cacophonique dans son expression. Les socialistes seraient-ils vraiment les seuls à avoir besoin d'unité ?

Le financement du RSA

L’annonce du financement du RSA par la création d’une nouvelle taxe sur les revenus du capital pourrait passer pour une bonne nouvelle. Taxer le capital plutôt que le travail, une mesure que la gauche aurait pu prendre, pensez-vous !

Plusieurs motifs nous invitent à modérer notre satisfaction.

Le premier tient au fait que le gouvernement crée une nouvelle taxe alors que la réforme de notre système fiscal appelle une simplification drastique de l’architecture de nos prélèvements obligatoires, devenus coûteux, illisibles et anti-redistributifs, et en particulier des niches fiscales dont on estime le montant à 72 milliards d’euros !

La seconde tient au fait que cette taxe est un aveu d’échec du gouvernement qui prend l’exact contrepied du paquet fiscal qui avait largement bénéficié aux revenus du capital. Cela me fait dire qu’il eu été plus pertinent de revenir sur certains des cadeaux accordés aux plus riches pour financer le RSA, cadeaux fiscaux qui ont prouvé leur inefficacité économique en creusant un peu plus encore les déficits publics. Loin d’en tirer les conclusions pertinentes, la Ministre de l’économie, préfère enfoncer le clou de l’incurie gouvernementale en suggérant une réforme de l’ISF. On croit rêver !

Troisième motif, enfin, il tient aux revenus du capital affectés par cette nouvelle taxe. Les hauts revenus en seront vraisemblable exonérés dans la mesure où la taxe pourrait être incluse dans le bouclier fiscal, contre l’avis, il faut d’ailleurs le dire de Martin Hirsch. Ce sont donc les petits épargnants, les titulaires d’assurance vie notamment qui paieront la facture.

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