L’Aide financière à la recherche du premier emploi (ARPE) vue par Le Parisien

Retrouvez ici l’article consacré par Le Parisien – Aujourd’hui en France au lancement de l’Aide à la recherche du premier emploi (ARPE).

L’offre d’emploi, « étude et conseil en stratégie dans le secteur des jeux vidéo », avait de quoi faire rêver Bryan. Mais quelle galère pour le Lyonnais de 24 ans de débourser 150 € en billets de train afin de passer à Paris l’entretien d’embauche ! Aussitôt son master obtenu en mai, la bourse d’étude de Bryan s’est arrêtée net, laissant le jeune homme sans ressources pour aborder la recherche de son tout premier travail. Pour mettre fin à ce « sas de précarité », la ministre de l’Éducation nationale vient de lancer l’Arpe, l’aide à la recherche du premier emploi.

Brochures, pages Internet, communication sur les réseaux sociaux déferlent depuis vendredi pour inciter les 126 000 jeunes éligibles au dispositif à se renseigner et à réunir les pièces nécessaires au dépôt de leur dossier d’ici au 22 août*.

Dès septembre, ces jeunes boursiers de CAP, bac pro, BTS, licence, master… fraîchement diplômés et cherchant à entrer sur le marché du travail pourront percevoir pendant encore quatre mois leur bourse sociale.

Pour Bryan, elle s’élève à 100 €. Pour d’autres, elle peut atteindre 550 €.

« Passer du statut d’étudiant à celui de chercheur de travail est un rite initiatique particulièrement difficile. Dans cet entre-deux, il faut bien se nourrir, prendre les transports, payer son loyer, garder un lien avec la culture, assurer le quotidien », note Fabienne Schrempp, directrice d’une mission locale dans le nord de l’Essonne qui accompagne chaque année 150 à 200 jeunes boursiers dans cette situation.

« Les mois de galère à rechercher un premier travail sont évidemment plus difficiles à vivre quand on n’a aucune rentrée d’argent, enchérit la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Des étudiants qui étaient jusqu’alors aidés ne le sont plus du tout. Le risque est un plus faible investissement dans la recherche de l ’emploi le plus adapté aux qualifications. L’Arpe est une réponse à cela. »

« L’absence de revenus est un frein direct à l’insertion dans lemonde du travail. D’autant plus que l’accès au RSA (NDLR  : revenu

de  solidarité  active) ne se fait pas avant 25 ans », décrypte Lilâ Le Bas, déléguée générale à l’Union nationale des étudiants de France (Unef), qui réclamait la mesure depuis des années. « Il faudrait rallonger l’aide d’au moins deux mois, estime Fabienne Schrempp, pour coller au temps objectif nécessaire pour trouver son premier vrai job. »

par Florence Méréo pour Le Parisien – Aujourd’hui en France.

 

* Tous  les critères à remplir et  les démarches à accomplir sont consultables sur  le site http://www.education.gouv.fr/

20160731-LeParisien-ARPE-article

5 commentaires sur L’Aide financière à la recherche du premier emploi (ARPE) vue par Le Parisien

  1. David BLUTEL

    j’ignorai que vous aimiez la pige de cet articles qui lors d’une voie de recours permets à la fois de conjuguer scepticisme et lucidité, c’est remarquable quel oeil madame la ministre, vous êtes donc des notres, vive la france t vive la république.

    Vous partez en vacances peut on assurer l’intérim au ministère en lisant le parisien de Odile ou doit on attendre la rentrée pour vous lire ;)

    Bien à vous,

    David BLUTEL

  2. David BLUTEL

    Super article très bien selectionné parmis une longue listes d’articles qui n’en finissent pas avec le négativisme envers l’éducation nationale et vous mme la ministre. Les enfants de ma famille vous etre content il y a un qui fais ces études a boulogne, vous partez deja dommage !!! seront ils suivient avec une telle assiduité, du prochain ministre ???? esperons le !!! Ne partez pas ;)

    Cordialement,

    David BLUTEL

  3. BERGAMO

    Et les non boursiers, dont les parents payent des impôts sur le revenu ? Ils n’ont droit à rien eux. Dans certains cas on appelle cela de la discrimination.
    On travaille tous les deux avec mon épouse, on ne gagne pas des fortunes, 2 salires d’ouvriers à plein temps, on payes des imôts sur le revenu, la taxe d’habitation, la taxe foncière, je suppose qu l’on va aussi avoir droit à la nouvelle taxe régionale que votre gouvernement à voté en catimini pendant que les gens étaient devant leurs télé à regarde l’Euro. Par conntre je n’ai droit à aucune aide que ce soit. J’ai un fils titulaire d’un DUT qui cherche du travail, mais n’étant pas boursier, il n’aura pas droit à cet avantage. Ce seront papa et mamn qui paye déjà les divers impôts et taxes dqui dervront payer les frais de déplacement pour un entretien d’embauche. Je ne trouve que c’est une inégalité.
    Merci Najat, encore un peu plus de gaspillage de notre argent si cela était vraiment efficace, ça se saurait. Continuez comme ça mais dépêchez vous car 2017 arrive et vous ne serez plus ministre.

  4. Kum

    Bonjour
    Mais Pole Emploi, le fait déjà et depuis tres longtemps. Si le jeune diplômé est en recherche d’emploi et qu’il utilise l’aide du bon service public Pole Emploi il aura une aide au déplacement pour son entretien partout en France. En plus la demande ce fait directement depuis son espace pole emploi sur internet.
    Il faudrait que ces étudiants soient mieux informés par leur université, école, mission locale…
    Pôle Emploi rend des services aux personnes en recherche d’Emploi.

  5. Breye

    « Les jeunes diplômés pourront demander une aide financière en attendant leur premier emploi. »ce n’est pas bon je pense !!!!???? :::: à mon avis c’est l’entrepreneur qui prends le risque de casse machine ou mal façon ou erreur grave !!!! ::::je pense que pour le jeune diplômé ou non c’est son permis de conduire (auto ou moto) qu’il lui faut absolument !!!! Ensuite ce jeune diplômé ou non, fera le maximum pour trouver un emploi uniquement presque pour acheter une automobile ou une moto pour aller travailler et promener titine le weekend

Commentaires fermés.