« Combattre et proposer »

Éditos Publié le 4 juillet 2008

Bonjour à toutes et à tous,

Je regarde ce matin les images de la libération d’Ingrid Betancourt, son visage est fatigué mais il est radieux ! Quel bonheur pour ses enfants, pour sa famille et pour nous tous qui depuis plus de 6 ans attendions ce moment, parce que nous ne pouvions pas être totalement libres tant qu’elle ne le serait pas elle-même. Notre joie est immense, mais elle ne doit pas nous faire oublier le sort de tous ceux qui demeurent, de par le monde, otages et en particulier encore dans la jungle colombienne.

avec SR Je souhaitais aussi vous dire un mot du Conseil national qui s’est tenu le 2 juillet à l’occasion duquel je présentais à la demande de Ségolène Royal, la contribution à laquelle des milliers d’entre vous avez contribué à ses côtés, notamment au travers du site pour un Congrès utile et serein. Je veux vous en remercier sincèrement. 21 contributions générales de qualité ont été présentées mercredi, apportant un premier témoignage à ceux qui en doutaient : les socialistes travaillent ! Nous sommes donc désormais en route pour le prochain congrès, à Reims, les 14, 15 et 16 novembre prochain

Je vous livre la trame de mon intervention et je vous invite pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait à lire la contribution « Combattre et proposer »

Bonjour à toutes et à tous,

Je regarde ce matin les images de la libération d’Ingrid Betancourt, son visage est fatigué mais il est radieux ! Quel bonheur pour ses enfants, pour sa famille et pour nous tous qui depuis plus de 6 ans attendions ce moment, parce que nous ne pouvions pas être totalement libres tant qu’elle ne le serait pas elle-même. Notre joie est immense, mais elle ne doit pas nous faire oublier le sort de tous ceux qui demeurent, de par le monde, otages et en particulier encore dans la jungle colombienne.

avec SR Je souhaitais aussi vous dire un mot du Conseil national qui s’est tenu le 2 juillet à l’occasion duquel je présentais à la demande de Ségolène Royal, la contribution à laquelle des milliers d’entre vous avez contribué à ses côtés, notamment au travers du site pour un Congrès utile et serein. Je veux vous en remercier sincèrement. 21 contributions générales de qualité ont été présentées mercredi, apportant un premier témoignage à ceux qui en doutaient : les socialistes travaillent ! Nous sommes donc désormais en route pour le prochain congrès, à Reims, les 14, 15 et 16 novembre prochain

Je vous livre la trame de mon intervention et je vous invite pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait à lire la contribution « Combattre et proposer »

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Chers Camarades, Chers Amis,

Avant d’en venir à la contribution « Combattre et proposer » que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui au nom de Ségolène Royal, de ses signataires et des milliers de Français qui ont pris part à sa conception, vous me permettrez de vous adresser un très court message d’introduction.

D’abord pour vous dire, à quel point je vis comme une chance pour notre Parti et toute la gauche, cette période intense de débats, d’échanges et d’idées nouvelles dans un travail collectif qui finira, j’en suis sûre, par faire émerger une alternative offensive, crédible et collective à la droite sarkozyste.

La période que nous vivons est une chance, et en même temps, un risque.

C’est pourquoi j’aimerais vous exhorter une nouvelle fois, avec la plus grande sincérité, à maintenir une vraie cohésion, et une vraie amitié entre nous dans les semaines et les mois qui nous séparent du Congrès.

Nos adversaires politiques ont fait le pari que nous n’y parviendrions pas : préserver et renforcer notre unité à l’issue du Congrès est donc le premier combat que nous avons à remporter face à eux.

Un mot, aussi, de l’esprit et de la méthode qui ont présidé à la rédaction de la contribution que nous présentons ce soir : cette fameuse démocratie pparticipative qui a pu être décriée ici ou là.

Je veux simplement rappeler ici que derrière l’expression, il y a tout simplement une forme de gouvernance démocratique que nous utilisons tous dans nos responsabilités d’élus locaux.

Tous les jours, nous faisons comme Monsieur Jourdain, de la démocratie participative sans le savoir. C’est en procédant ainsi, d’ailleurs, que nous avons pu remporter au cours de ces dernières années une série d’élections importantes.

Je ne comprendrais pas que nous nous privions de cette relation de proximité et de respect avec nos concitoyens quand s’agit de réfléchir à l’avenir du socialisme.

C’est ce que nous avons voulu faire avec notre contribution, qui est une contribution de combat, non pas entre nous, mais contre le gouvernement et ses mesures.

Alors que disons-nous ?

Que la situation de notre pays est catastrophique, que la France est déchirée, que nos concitoyens sont au bord du desespoir et de l’acceptation résignée du « chacun pour soi ».

Catégories populaires et moyennes, toutes sont logées à la même enseigne : chacun sait qu’il peut désormais devenir travailleur pauvre demain!

Que le capitalisme des rentiers et des héritiers, en revanche, se porte à merveille tandis que pour les PME toutes les portes sont verrouillées.

Et que pendant ce temps là, c’est le démantèlement qui devient le mot d’ordre, démantèlement de l’État, qu’on veut démettre de ses plus fondamentales missions de service public, démantèlement de la Sécurité sociale, du droit à la retraite, de la durée légale du travail, du Code du Travail, de l’Éducation, des médias et de l’audiovisuel public, de la justice, de la laïcité…la liste est interminable.

Que pendant ce temps là, c’est une stratégie brutale d’affrontement de classes et de division au sein même de chaque catégoriequi s’installe. C’est une politique archaïque qui repose sur la concentration et la fusion des intérêts politiques, financiers et médiatiques d’une nouvelle aristocratie.

Celle du nouveau capitalisme, ce capitalisme de la corruption généralisée, des cadeaux entre soi et des paradis fiscaux.

Ce capitalisme devenu fou qui menace nos valeurs républicaines les plus essentielles.

C’est pourquoi nous appelons à une lucidité radicale.

Oui, il y a besoin de radicalité, car ce ne sont plus simplement les effets du système qu’il faut dénoncer, mais ses fondements et ses présupposés.

Mettre l’économie au service de l’homme sans détruire les trésors de sa planète c’est-à-dire sans détruire le patrimoine de nos enfants, c’est cela le socialisme pour le 21e siècle.

Nos valeurs nous permettront de mener ce combat. Nos valeurs, pas nos vieilles recettes, car nous devrons inventer un nouveau modèle de développement et de société.

Contre l’économie de la rente, la dégradation de la condition salariale et le mépris des ressources rares, nous voulons une économie de l’innovation, du risque, mais aussi de la solidarité et du développement durable.

Nous voulons que les trois piliers de la croissance que sont le social, l’écologique et l’économique se renforcent mutuellement dans un cercle vertueux. Tout cela évidemment doit s’accompagner d’une réforme en profondeur de la redistribution et des modes d’action de l’État : la justice fiscale, la conditionnalité des aides aux entreprises, la réforme de l’État providence, le dialogue social qui sont autant d’instruments de la compétitivité. Mais aussi un État providence moderne, qui prévient plutôt qu’il ne répare, capable d’accompagner les individus dans tous les moments de leur vie.

Nous devons avant tout retrouver l’idéal d’une République profondément sociale, à la fois ambitieuse dans son projet collectif, et émancipatrice pour les individus.

Notre mission première, en tant que socialistes est de garantir à chacun, d’où qu’il vienne, l’émancipation individuelle d’un bout à l’autre de son existence.

Tout cela ne restera qu’un vague discours tant qu’on n’aura pas rééquilibré le rapport de force entre le capital et le travail et bâti, enfin, les conditions d’un vrai dialogue social dans ce pays, avec des syndicats plus représentatifs, plus présents dans les entreprises et disposant d’un nombre plus élevé de membres, avec aussi une négociation collective respectée, dans le cadre fixé par la loi.

L’émancipation restera encore un vain mot tant que nous n’agirons pas concrètement contre la vie chère avec, au centre de nos propositions, le prix des énergies, des produits de consommation courante, les contrats d’abonnements qui emprisonnent les familles, ou encore la grande question du logement.

Mais rien de tout cela ne se fera sans une révolution fiscale dans notre pays.

Notre fiscalité est criblée d’injustices. Les contribuables aisés s’offrent les services de conseillers pour payer moins d’impôts. Grâce aux 500 niches fiscales, qui représentent un coût de 73 milliards d’euros par an, certains parviennent même à ne plus payer d’impôt du tout.

À l’inverse, les contribuables modestes, même s’ils ne paient pas d’impôt sur le revenu, consacrent plusieurs mois de salaire à la CSG, à la TVA, aux impôts locaux, à la redevance et aux diverses taxes sur la consommation.

Les impôts indirects (notamment TVA et TIPP) représentent moins de 10 % du revenu d’un cadre, mais près du tiers de celui d’un chômeur en fin de droits.

Vérité fiscale pour l’ensemble des contribuables, fusion de l’impôt sur le revenu et la CSG en un seul impôt juste et progressif, équité et transparence, prélèvement à la source pour simplifier la vie des contribuables, calcul au niveau de l’individu et non plus du couple, suppression des niches fiscales, dont celles créées par le paquet fiscal, rééquilibrage enfin des prélèvements entre travail et capital en faisant peser les cotisations patronales, maladie et famille sur l’ensemble des richesses produites et non sur les seuls salaires, voila quelques unes des propositions que nous avançons sur le sujet.

C’est ainsi que nous serons capables de bâtir un état préventif qui attaque les inégalités à la racine.

Avec une priorité : l’éducation, encore l’éducation, toujours l’éducation. D’un véritable service public de la petite enfance, à une université revalorisée, en passant par une école des parents tellement plebiscitée pendant la campagne presidentielle ou encore une veritable formation continue pour les salariés: Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, il faut que chacun puisse trouver dans l’Etat un allié et non, un ennemi, un obstacle comme c’est le cas aujourd’hui.

Autre priorité et non des moindres: les retraites: Nous savons, nous, qu’il est possible de mettre en place un système fondé sur l’equité et la transparence, un système par répartition, mais dans lequel un lien clair et direct serait établi entre contributions des travailleurs et droits à pension, et dans lequel la penibilité des taches et la longévité des carrières seraient prises en compte pour le calcul des pensions. Un système dans lequel la retraite deviendrait enfin le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine.

Voila chers amis, brièvement énoncés, quelques uns des axes de la contribution. Je terminerai, si vous le permettez, et parce que je sais l’espoir qu’elle a suscité pendant la campagne presidentielle, par une notion qui nous est chère: celle d’une France métissée, telle qu’elle est aujourd’hui et telle s’ignore encore largement, avec des conséquences dramatiques pour la jeunesse.

La France métissée a d’abord besoin de se reconnaître comme telle.

L’honneur de la République, la fidélité de la France à ses idéaux, c’est aussi la lucidité d’une histoire partagée, dans une France respectueuse de toutes les mémoires, et accueillante à tous les siens, nés ici ou ailleurs.

Une série de propositions sont faites pour renforcer le sentiment d’appartenance des jeunes à la nation, je ne les détaille pas, mais les symboles ne serviraient à rien si, dans le même temps, nous n’engagions pas enfin une vaste plan pour lutter contre les discriminations partout, pour tous.

Nous voulons partout des pouvoirs publics qui attaquent les inégalités à la racine, qui ne font pas de l’assistanat mais de l’accompagnement de la jeunesse.

Au fond, il faut se convaincre à nouveau que la République ne se résume pas à des institutions et des procédures. C’est un esprit public, aujourd’hui en crise. Et en France, l’esprit public, c’est la laïcité. La laïcité, ce n’est ni seulement la tolérance, ni seulement la neutralité. C’est un corps de valeurs et une morale publique, une conception de la nation et de la citoyenneté, une exigence de justice et d’émancipation.

Eh bien, ce corps de valeurs, cette morale, cette exigence, avant de les ambitionner pour la France, appliquons les à nous même, dès maintenant, pour que le congrés de Reims soit définitivement UTILE ET SEREIN.

Je vous remercie.

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130 commentaires sur « Combattre et proposer »

  1. Hamza

    Sarkozy à encore marqué des points avec sa réforme des institutions: félicitation jack Lang .
    Et dire que Lang , kouchner et d autre "tenors" socialistes étaient des mercenaires à l affut de portefeuilles ministériels à tout prix et prêts à retourner leur veste à la vitesse de la lumière sans que ça dérange personne . Ils nous ont bien pris pour des imbéciles , les masques tombes .
    Allez on ouvre les paris : Lang futur ministre de sarkozy .

  2. Prof

    Pourquoi S . royal a-t-elle attaquée les profs pendant les dernières élections ? Les profs s usent au travail , c est pas 35 heures mais 50 heures de travail hebdomadaires qu ils effectuent en moyenne par semaine . Connait-elle notre métier ? je ne pense pas , car c est un métier qui demande de la foi et de la passion ainsi que des nerfs solides …. .Les profs sont les defenseurs de la laicité et de l égalité républicaine par l école, le meilleur des ascenceurs social . Bravo Segolène tu nous auras bien déçu .

    Je ne voterais pas pour elle si elle se représente , qu elle laisse la place aux autres .

  3. Chris(ancien chris...)

    Bonjour à tous et à toutes,
    @Adonis
    Il n’est pas question de croire à qui que ce soit, ce n’est pas parce que quelq1 est «  caller à quelque chose que tu vas le faire confiance aveuglement… » . Il n’y a que la connaissance qui protège…

    La puissance de ce système est profondément enracinée de même que le silence de l’éducation et des médias à ce sujet. Il y a quelques années, le premier ministre canadien a fait mener un sondage chez les non-économistes: à la fois auprès de professionnels hautement qualifiés et de "monsieur tout le monde". L’enquête a conclu qu’aucun d’entre eux n’avait une idée précise de la façon dont l’argent est fabriqué. En fait, il est probablement sûr de dire que la plupart des gens, y compris les employés de banques en première ligne ne se sont jamais donné le temps de considérer la question. Et vous?

    Cite moi un Media officiel, ou la politique en générale, qui posent les débats sur les questions suivantes:

    Donc la première question est : Pourquoi les gouvernements choisissent-ils d’emprunter de l’argent avec intérêts alors qu’un gouvernement pourrait créer lui-même, sans intérêts, l’argent dont il a besoin ?
    Pourquoi créer l’argent comme dette ? Pourquoi ne pas créer de
    l’argent circulant en permanence sans qu’il ait besoin d’être perpétuellement ré-emprunté – avec
    intérêts- pour exister ?
    Comment un système monétaire qui ne peut seulement fonctionner qu’avec
    une croissance en accélération permanente peut-il être employé pour bâtir une économie durable ?
    N’est-il pas logique qu’une accélération permanente de la croissance et la durabilité ne sont pas
    compatibles ?
    Si nous étions capables de sortir un jour de la situation actuelle, nous pourrions imaginer un
    système bancaire fonctionner comme service non-lucratif pour la société, répartissant les intérêts
    gagnés comme un dividende universel pour les citoyens, ou prêtant sans facturer aucun intérêt.

    AUCUNS…

    Pas de dette, pas d’argent :

    N’est-il pas stupéfiant que malgré l’incroyable richesse des ressources de l’innovation, et de la
    productivité qui nous entourent, nous soyons presque tous, gouvernements, entreprises, individus,
    lourdement endettés envers les banquiers ? Si seulement les gens s’arrêtaient et pensaient :
    Comment cela est-il possible ? Comment se fait-il que les gens qui produisent les vraies richesses
    du monde soient endettés envers ceux qui ne font que prêter l’argent qui représente la richesse ?
    Encore plus étonnant, une fois que nous réalisons que l’argent est de la dette, nous réalisons que s’il
    n’y avait pas de dette, il n’y aurait pas d’argent.
    C’est ainsi qu’est notre système monétaire. S’il n’y avait pas de dette dans le système, il n’y aurait aucun argent.

    Si tout cela est une découverte, vous n’êtes pas les seuls. La plupart des gens imaginent que si toutes
    les dettes étaient payées, l’état de l’économie s’améliorerait. C’est certainement vrai à l’échelle
    individuelle. De même que nous avons plus d’argent à dépenser lorsque nous avons remboursé nos
    prêts, nous pensons que si tout le monde était dans le vert, il y aurait plus d’argent à dépenser en
    général.
    Mais en vérité, c’est exactement le contraire. Il n’y aurait pas d’argent du tout. C’est ainsi, nous
    sommes complètement dépendants de crédits bancaires continuellement renouvelés pour qu’il y ait
    existence de l’argent. Pas de prêts, pas d’argent. C’est ce qui est arrivé pendant la Grande
    Dépression. La masse monétaire s’est effondrée au fur et à mesure que les prêts s’asséchaient.

    C’est une pensée déconcertante. Nous sommes totalement dépendants des banques commerciales. Au départ, il faut toujours quelqu’un qui emprunte chaque dollar que nous avons en circulation, en espèces ou en crédit.
    Si les banques créent assez d’argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous
    sombrons dans la misère.
    Nous sommes, définitivement, sans système monétaire permanent. Quand on a une vision complète de l’ensemble, l’absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable, mais il en est ainsi.

    Une dette perpétuelle jusqu’à la mort…

    Ce n’est pas tout. Les banques ne créent que le montant du principal. Elles ne créent pas l’argent
    pour payer les intérêts. D’où celui-ci est-il censé provenir ? Le seul endroit où les emprunteurs.

    peuvent aller pour obtenir l’argent pour payer les intérêts est dans la masse monétaire globale de
    l’économie, mais presque toute -cette masse monétaire a été créée exactement de la même façon, il
    s’agit de crédit bancaire devant être remboursé avec plus que ce qui a été créé. Donc partout il y a
    d’autres emprunteurs dans la même situation essayant frénétiquement d’obtenir de l’argent dont ils
    ont besoin pour payer à la fois le principal et les intérêts à partir d’un réservoir d’argent qui ne
    contient que les principaux.
    Il est clairement impossible que tout le monde rembourse le principal et les intérêts, car l’argent des
    intérêts n’existe pas. Cela peut même être exprimé par une simple formule mathématique. P/(P+I)
    honoreront leur contrat. I/(P+I) seront saisis.
    Le grand problème est que pour les prêts à long terme, tels les hypothèques et les dettes
    gouvernementales, le total des intérêts excède de loin le principal, donc à moins que beaucoup
    d’argent supplémentaire ne soit créé pour payer les intérêts, cela engendre une grande proportion de
    faillites, et donc une économie non fonctionnelle. Pour maintenir une société fonctionnelle, le taux
    de faillites doit être bas. Et donc, pour accomplir cela, de plus en plus de nouvel argent-dette doit
    être créé pour satisfaire la demande actuelle d’argent pour payer les dettes précédentes. Mais bien
    sûr, ça rend juste la dette totale plus grande et donc encore plus d’intérêts doivent être payés
    résultant en une grandissante et inexorable spirale d’endettements.
    C’est uniquement le délai temporel entre la création de l’argent des nouveaux prêts et les
    remboursements qui empêchent le manque global d’argent d’émerger et de mettre ainsi le système
    total en banqueroute. Cependant, comme le monstre insatiable du crédit grandit et grandit, le besoin
    de créer de plus en plus d’argent pour le nourrir se fait sentir de plus en plus urgemment.
    Pourquoi les taux d’intérêt sont-ils si bas ? Pourquoi recevons-nous des cartes de crédit non
    sollicitées ? Pourquoi le gouvernement dépense-t-il plus que jamais ? Cela serait-il pour
    empêcher l’effondrement complet du système ?

    Alors moi, les projets politiques qui nous montrent sans remettre en cause réellement ce problème si FONDAMENTAL , je le considère comme un perte de temps ou nième manipulation…Pas vous? Démontre moi le contraire, je peux écouter et respecter les opinions des autres…

  4. Comme des fossiles

    Gérad Eloi, au lieu d’utiliser des mots que tu ne comprends pas, ouvre un dictionnaire.

    Pragmatisme: Doctrine selon laquelle la valeur pratique est le principe du vrai. Attitude de quelqu’un qui a l’esprit pratique.

    Autrement dit, doctrine qui se base sur la mise en pratique, l’expérimentation.

    T’es surpris toi de la crise de l’immobilier, des famines en Afrique et des attentats terrorismes qui en découlent ? (Twin Towers = Principal centre financier mondial de l’époque).

    Moa pô:

    Pearl Harbor: Attaque surprise perpétuée par des kamikazes au nom de la lutte contre ce qu’ils appelaient, à tord ou à raison, impérialiste américain. Tout comme les attaques du 11septembre…

    Eh ! reveil, cette doctrine à déja étée mise en pratique:

    Guerre entre Serbes et Croates signe le début du déchirement de l’Europe.

    Puis Crise financiére.
    Puis Grande dépréssion.
    Puis L’Europe se déchirent encore un peu plus.

    Question à 1 euro: Pourquoi la France souffre-t-elle encore et toujours d’un trop de centralisation.

    "Etudiant en que dalle,
    Tu glandes dans les facultés,
    T’as jamais lus l’capital
    Mais y’a longtemps t’as pigés,
    […]
    Qu’leur culture nous fait gerbée.
    Qu’on veut pas finir loufiats,
    Au service de cet état,
    De cette société ruinée,
    Qu’des étudiants respectables,
    Espérent un jour dirigés,
    En trainnant dans leurs cartables,
    La connerie de leur ainés…"

    1980.

  5. Gérard ELOI

    @ Adonis,

    A l’ UMP, des personnes dangereuses pour la France ?
    Sans doute…
    Mais sur la video de leur congrès, quand je les ai vus applaudir un petit mec haut d’à peu près un mètre cinquante d’arrogance qui vomissait : " L’ Europe nous a débarassé des socialistes…", j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’une colonie de limaces avachies.

    C’est une impression : chacun ses goûts…et ses dégoûts.

    Bonne soirée

    GE

  6. adonis

    @ Chris (ancien chris): Bonjour.. À propos de la dette publique, comme tu as l’air calé sur le sujet, j’aimerais te poser stp une question: est-ce que la dette publique n’est pas "un moyen déguisé" pour l’État de culpabiliser les Français et justifier une politique mettant à sac les acquis sociaux (comme en ce moment)?.. Merci d’avance pour ta réponse

  7. adonis

    @ Gérard ELOI: En ce qui me concerne, je dirais que l’UMP est définitivement un parti où il y as beaucoup de personnes dangereuses pour la France.. Je pointe évidemment du doigt les sarkozystes.. et les fachos du FN, n’en parlons pas!.. Espérons que ce parti faciste ne refera pas "surface" .. Bon Dimanche à vous

  8. Chris(ancien chris...)

    @GE
    Je n’ai rien à cacher, masque?.trool , Bush, Sarkozy and Co … etc.Je ne perds pas mon temps à ce genre de stupidité pour acquérir, conserver ou soutenir un pouvoir. Je ne crois pas non plus que sur ce blog de Najat est un lieu approprié pour attaquer Ségolène…

  9. adonis

    @ Gérard ELOI: En tout cas, Frederic Lebfevre m’as l’air d’être un gros mégalo.. Pour aller sur son Blog, c’est simple, tapez "blog de Frédéric Lebfevre" sur Google…. et surtout Gérard, ne postez pas de comm sur son Blog car 1) il ne seras publié.. 2) Ce type m’as l’air procèdurié et doit sûrement archiver toutes les adresses ip et e-mail, laissées lorsqu’on poste un commentaire.. Bref ce type est apparement dangereux.. Bonne fin d’après-midi à vous N.B: Aurélie Filippetti l’as bien mouché sur son Blog

  10. Gérard ELOI

    @ Adonis,

    Lefebvre, on le méprise.
    Et ses dérapages nous serviront à démontrer la veulerie de l ‘ UMP.

    UMP, FN : un rassemblement grouillant qui me fait penser à une colonie de limaces avachies…

    Bon dimanche quand même.

    GE

  11. adonis

    @ Gérard ELOI: Bonjour.. À propos de Frederic Lebfevre, j’ai été sur son Blog pour savoir qui c’était réellement (J’avoue qu’avant de l’avoir vu chez Laurent Delahousse, je ne le connaissais pas).. En effet, ce type est un véritable lobbyste…. On se croirait sur le Blog de la Word Compagny! ^^…. Non mais blague à part, Frederic Lebfevre, c’est "du lourd",.. "du très lourd".. Je ne serais pas étonné que ce droitier connaisse tous les patrons du CAC 40

  12. Gérard ELOI

    @ Chris ( ancien…),

    Arrête ton char,

    Si tu veux arriver un jour à rembourser, ou du moins à amortir progressivement, le poids de cette dette, comment oser contester la formule, pragmatique s’il en est : " Un euro dépensé sera un euro utile ".

    A remarquer : " un euro utile" ne signifie nullement absence d’investissement intelligent pour le long terme. Au contraire pour Ségolène, puisqu’elle lie économie avec écologie en voulant investir durablement dans une préparation accélérée de l’après pétrole.

    C’est çà qui te dérange ?
    Tu roules pour Sarkozy ?
    C’est vrai, étant donné la valeur de ses engagements, Ségolène est la " Femme à abattre" pour le merdier mondial qui nous étouffe sous la puanteur de ses derricks.

    T’as pensé à tes enfants, petits-enfants,…( si t’en as) quand t’as écrit ton comm, ou bien tu fais comme Bush, Sarkozy and Co ?
    Je crois que soit t’es beurré, soit t’as laissé tomber ton masque : t’es un troll. Et de la pire écurie. Celle des Lefebvre et autres collabos de Sarkozy.

  13. Chris(ancien chris...)

    Bonjour à tous et à toutes,
    Ce que Ségolène royal écrit sur la dette
    « Dernier exemple, celui de la dette, sujet macroéconomique par excellence, que l’on a tendance à ne traiter que sous l’angle comptable et qui paraîtra le plus éloigné des sujets de ce chapitre. Ce n’est pourtant pas le cas. La réduction de la dette, ce n’est pas une priorité parmi d’autres, c’est une obligation. [c’est nous qui soulignons] La dette n’est pas un prétexte pour faire moins, c’est une obligation pour faire autrement. (…) Notre dette est le produit d’un système qui fonctionne mal, d’un Etat rigide ou de groupes de pression puissants.

    « Si on ne remet pas en cause les règles du jeu, on ne réussira pas à faire baisser la dette. Il faut rompre avec une mauvaise habitude française : ne jamais remettre en cause les anciennes dépenses, et venir y empiler les nouvelles. La nouvelle règle du jeu, en ce domaine, est simple : 1 euro dépensé doit être 1 euro utile. Cela signifie très concrètement : ne pas engager de dépenses nouvelles sans économies sur les dépenses anciennes ; reconduire des dépenses anciennes seulement après évaluation de leurs résultats avec les usagers. Et surtout, un Etat efficace grâce à une nouvelle étape de décentralisation. »

    Extrait de Si la gauche veut des idées, de Ségolène Royal et Alain Touraine, Grasset, 336 p., 20euros
    ____________

    Il y beaucoup de point qui manque à mon avis, soit elle ne dit pas la vérité, soit elle l’ignore…

    Ci-joint un extrait d’un débat:

    La question de l’endettement et du remboursement des dettes se pose depuis très longtemps. Aujourd’hui, force est de constater qu’en acceptant le principe du remboursement de la dette existante, sans examiner ce qui en a été la cause, tout en prônant la réduction de l’endettement à venir sans définir aucun objectif réel, Ségolène Royal se place dans le camp de tous ceux qui ont spéculé sur la dette, c’est-à-dire de ceux qui ont dépouillé les Etats. Elle n’est pas la seule, hélas, et loin de là, mais le fait qu’elle le fasse est malheureusement significatif.

    La réalité est que l’endettement de la France est passé de 229 milliards en 1980 à 1142 milliards en 2006, puis environ 1250 milliards actuellement.

    On nous fait croire que cette augmentation (multiplication par cinq en 26 ans) serait due à l’incurie de l’Etat ou à la consommation excessive de certaines catégories de Français. Ce raisonnement, de type vichyste, est fait pour masquer la vérité, et ceux qui le font, consciemment ou non, deviennent les complices d’une oligarchie financière dont la ponction sur l’économie réelle produit aujourd’hui la pire crise de l’époque contemporaine.

    La hausse de notre endettement, comme celle d’autres Etats, est en effet essentiellement due à un racket des réseaux financiers privés sur la richesse publique. Il s’est agi, en privant l’Etat de ses moyens de se financer (cf. encadrés ci-contre), de créer une accumulation de liquidités sans précédent, à travers le paiements des intérêts de la dette, entre les mains des établissements financiers privés prêteurs. Le bout de la chaîne est aujourd’hui atteint avec les partenariats public-privé (PPP, actuellement votés par l’Assemblée nationale), qui contraignent l’Etat à payer un loyer à ceux auxquels il a confié le service public : le monde à l’envers.
    En fait, dans ces conditions, comme le soulignent André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder dans La dette publique, affaire rentable : « Au total, entre le début de 1980 et la fin de 2006, nous avons payé 1142 milliards d’euros d’intérêts. La dette, quant à elle, a augmenté de 913 milliards d’euros. Pendant ces vingt-six ans, si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, si nous n’avions pas abandonné au profit des banques notre droit de seigneuriage, c’est-à-dire le bénéfice, sous forme d’intérêts, de la création monétaire, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait inexistante aujourd’hui. »

    Qui plus est, le rapport de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) nous révèle qu’« en terme de dette nette, i.e. la dette brute moins les actifs financiers détenus par les administrations, la France est à 44% du PIB, nettement en dessous de la zone euro (58%), un peu en dessous de l’ensemble de l’OCDE (48%) et des Etats-Unis (47%). Il n’y a donc pas de singularité française. La hausse de longue période se retrouve dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE, bien q’un peu plus accentuée dans le cas de la France, qui part de plus bas. Les administrations publiques possèdent aussi des actifs physiques (des infrastructures). Globalement, la richesse nette des administrations publiques représentait 20% du PIB en 2003. Certes le nouveau-né français hérite d’une dette publique, mais il hérite aussi d’actifs publics : routes, écoles, maternités, équipements sportifs (…) Si l’on considère l’ensemble des agents, publics et privés, la richesse nationale se compose du stock de capital physique et des avoirs nets accumulés sur l’étranger. Les actifs physiques représentaient quatre fois le PIB de la France en 1993, 5,2 fois en 2003 ; les avoirs nets de la France sur l’étranger sont faiblement positifs, de l’ordre de 9% du PIB en 2005. Le nouveau-né français est donc riche en moyenne, à sa naissance, de 166000 euros », bien qu’endetté par ailleurs de 18500 euros, à population égale.

    Pour conclure, disons à Ségolène Royal que rien, rien n’impose, économiquement, que les acteurs privés maîtrisent la création monétaire. Au contraire, toute politique progressiste doit avoir pour objet de la leur reprendre, au moins pour financer l’équipement des hommes et de la nature, c’est-à-dire les investissements infrastructurels à long terme.

    Alors, faut-il croire Panurge et s’endetter sans limites ? Bien sûr que non, la sagesse est dans le camp de Pantagruel. Il ne faut pas laisser les prêteurs mettre les pays en coupe réglée, et il faut immédiatement abroger toute disposition européenne allant en ce sens, qu’elle se trouve dans les traités de Maastricht ou de Lisbonne, de même que toute disposition française. La limite à l’émission de capital productif public, car il y en a une, tient au potentiel que l’on peut, et doit mobiliser. C’est toute la question de l’économie physique : si la monnaie créée se dirige vers l’équipement de la nature et de l’homme, et que les ressources pour le faire soient réunies, tant en termes de capacité humaine que de capacité technologiques, l’inflation ne pourra se manifester, car les crédits-monnaie susciteront un surplus qui ira au-delà des sommes introduites, au moins à terme. Les projets à financer doivent donc être soigneusement préparés, avec une évaluation des capacités humaines et physiques. Il est aujourd’hui souhaitable que cet impact soit mesuré à l’échelle de plusieurs pays, coordonnant leurs politiques pour mieux produire et non pour engendrer une valeur ajoutée monétaire sans contrepartie.

    C’est ce que voulait dire Pantagruel, c’est ce qu’ont pratiqué le New Deal de Roosevelt et les premiers Plans français des Trente Glorieuses, en relevant l’économie au profit du plus grand nombre et des générations à naître. C’est ce que les amis et adversaires de Ségolène Royal ont cessé de faire depuis quarante ans.

    Ségolène Royal, « socialiste » (premier paradoxe) et probablement ignorante (deuxième paradoxe) joue ici doublement le rôle d’idiot utile en clamant à tous vents que nous devons limiter les dépenses publiques et rembourser la dette sans en contester l’origine ni la fonction. Rembourser, mais au profit de qui ? Les intérêts anglo-saxons que servent, sans d’ailleurs s’en cacher, les Matthieu Pigasse (Lazard) et autres Harvard boys (Philippe Aghion), parlent d’eux-mêmes.

  14. Comme des connards

    Valls vient de se souvenir que le libéralisme était de gauche, bien.
    Il pretendait que le socialisme était archaïque, parce que datant du 19 iéme, et qu’il opposait au "modernisme du libéralisme".

    Bon, dorénavent semble enfin revenir à sa mémoire le fait que le socialisme est postérieur au libéralisme.

    Néanmoins, il faudrait lui rappeler que le libéralisme ne date pas du 18 iéme, mais du 17iéme.

    En effet, Adam Smith ne saurai être considéré comme le père du libéralisme, auxquels les néolibéraux se référent justifiant leur politique par son fameux adage de la main invisible régulant le marché, qu’ils caricaturent d’ailleurs allégrement avec le profond soucis du conservatisme qui les caractérisent tant.

    En effet, cet économiste n’a jamais prétendue que par là s’exprimait la prétendue sagesse du marché (En tout cas, comme on l’entends aujourd’hui). De plus il convient tout de même de replacer cette pensée dans le contexte historique ou elle fût formulée. C’est-à-dire que cette main était à lors effectivement invisible, contenue de l’absence, par l’intermédiaire des places boursières informatisées, de la connaissances en temps réel de l’état des marchés financiers de l’époque. On peut donc légitimement s’interroger : A savoir, en cette période étions nous en capacités de constater la crise financière qui révèle effectivement l’autorégulation (catastrophique) du marché ?

    Savions nous en déduire les drames qui en découlent ?

    Avions nous compris que les mouvements insurrectionnels produis par les famines (On veut du pain !) participaient de cette régulation du marché ?

    Aujourd’hui (Hormis les Sarkozistes) qui pourrait encore mettre en avant les biens faits de l’asservissement, de l’esclavagisme, ou bien même de la colonisation, alors que la crise de l’immobilier n’est effectivement pas de l’ampleur de 29, pour le moment du moins, car l’économie mondiale est soutenue par les pays émergeants, c’est-à-dire, entres autres, L’Afrique et L’Inde, ex-colonies ?

    Avions nous compris, également, que le libéralisme induisait la libre concurrence du débat d’idée, donc l’action positive de la notion d’intelligibilité à peine formulée d’ailleurs en ces temps -manifestement et malheureusement- immémoriaux, ainsi que la démocratisation du savoir, notamment par cet intermédiaire, tout comme par l’enrichissement des classes les plus pauvres ?

    Ce qui d’ailleurs, en réactions aux imperfections du libéralisme ou tout autre système, participe de cette main, encore invisible parce qu’à lors trop partiellement compris, et chargée de réguler le marché.

    Bref, en somme, le libéralisme induit, sans même l’avoir envisagé, l’élévation du niveau de conscience, et c’est d’ailleurs sa seule et unique raison d’être. (Et non rendre la balance du commerce extérieur excédentaire)

    D’ailleurs Adam Smith en fût le fruit et l’illustration, car, contrairement aux néolibéraux, il ne fît pas de la main invisible un concept parfait et donc immuable qui ne devrait souffrir d’aucune contestation, mais il s’agissait d’une étape supplémentaire dans l’approfondissement de la compréhension des phénomènes économiques.

    Jusqu’à la crise de l’immobilier et bien plus encore aujourd’hui, cette main n’était invisible que pour les inconscients, ou, autrement dit de façon plus triviale, les fous. Leur échec est non seulement manifeste, mais pire encore leur jusqu’auboutisme aveugle et forcené face à la réalité des résultats escomptés révèle l’étendue du gouffre abyssal qui sépare le 21 iéme siècle de cette pensée du 17 iéme siècle. D’ailleurs, ils prennent bien soin, dorénavant, de nous expliquer qu’ils n’ont jamais crus à cet adage. (Si l’économie, effectivement, ne ment pas ; les économistes, eux, mentent comme des arracheurs d’emplois, de logements, de pains, de libertés, de savoirs, de droits et de devoirs.)

    De même, dans la pensée libérale, à la quelle le libéralisme est dédiée, et ce dés le 17 iéme, l’insurrection est vécue comme étant légitime, mais, plus important encore, comme étant d’utilité publique. (Il convient évidemment de remettre cette pensée dans le contexte de l’époque).

    Alors que ce socialiste là, a pris une posture autoritariste à l’encontre des phénoménes insurrectionels induis par le libéralisme et ses echecs flagrants, aujourd’hui enfin indéniable.

    De plus, il est également bon de rappeler qu’au 18 ieme, libéralisme et universalisme, étaient encore dissocieés. Certes les lumières étaient sans nuls doutes aucuns libéraux, voir libéralistes.

    Bref, Valls c’est l’impasse de la gauche, quant à la modernisation de la gauche, elle à déja été formulée : "Domaines d’extension de la lutte".

    ONU, FMI, OMC, etc… sont des organisations à echelle internationale.

  15. adonis

    @ Cécile: Remarquez, j’ai choisi "Marche à l’ombre" de Renaud, mais j’aurais également pu choisir "l’opportuniste" de Jacques Dutronc ou "antisocial" du groupe Trust, ça définis très bien la personnalité de Manuel Valls ^^…. Bon week-end à vous

  16. adonis

    @ Cécile: De plus, il as flingué François Hollande quand il as été l’invité de 100% EURO, et cela ne m’as pas plus, car j’aime bien François Hollande, comme beaucoup dans l’électorat de Gauche.. Au moins, François Hollande est un vrai socialiste et pas un droitier comme Manuel Valls.. Je pense comme beaucoup dans l’électorat de Gauche, que Manuel Valls devrait rejoindre l’UMP, il seras dans "son élément"

  17. adonis

    @ Cécile: Bonjour…. Je n’ai pas de haine envers Manuel Valls, mais du mépris.. car il n’est pas socialiste, c’est un mégalo pathétique doublé d’un opportuniste qui as bien ciré les pompes à N.S quand il était haut dans les sondages.. De plus, il donne une très mauvaise image du PS.. J’espère qu’un jour, il quitteras le PS…. maintenant heureusement que le sarko du PS est très impopulaire au PS.. Maintenant, mon commentaire était à lire sur le ton de l’humour et de la "subvertion" ^^

  18. Gérard ELOI

    @ Cécile,

    Tu débutes peut-être, mais tes citations sont TB.

    En lisant le texte de Y. Noah que tu remets en évidence, j’ai eu l’impression d’entendre aussi la musique…
    Et j’ai trouvé " quelque chose" qui rappelait aussi la seule chanson de Najat connue à ce jour !

    Merci

    GE

  19. Cécile

    Ok, je viens de lire quelques trucs qu’aurait dit Mr VALLS. Apparemment il serait le plus à droite des Socialistes s’il l’est encore ? ??(lol)
    Pardon pour mes lacunes, mais je débute …

  20. Cécile

    Pourquoi tant de haine envers Manuel Valls ? Désolée mais j’ai
    dû "râter" des épisodes…

    Je suis pour la critique pourvu qu’elle soit constructive.
    Essayons de rester "sereins" , c’est ce que souhaite certainement Mme Najat Belkacem.
    Et puisqu’on est dans les chansons :

    "Alors… Ose, (ose) ose (Oooose)
    Redonne à ta vie
    Sa vraie valeur

    Ose, ose

    Redonne à ce monde

    Toutes ses couleurs.

    Presque rien, un silence
    Qu’il faut écouter
    Un chemin, une chance
    Qu’on peut partager
    Pas de doute, pas de peur
    Tu peux avancer
    Fais ta route
    Il est l’heure
    Tu dois essayer
    Tu dois tout changer…"

    Yannick Noah..

  21. adonis

    Eh bien puisqu’on est dans la chanson Française ^^, pour ma part je dédierais cette chanson de Renaud à Manuel Valls, le sarko du PS: "Toi, tu m’fous les glandes.. et pis t’as rien à faire dans mon monde.. Arrache toi de là, t’es pas de ma bande.. Casse-toi, tu pue.. et marche à l’ombre!" ^^…. Tin! Tin! Tin!…. de Renaud ^^

  22. Comme ton portable

    Comme ton portable.

    J’suis acha’table,
    Parce que j’suis un j’table.

    Et qu’ j’en ai marre
    D’cette vie d’instable.

    Et même si au final,
    C’est là l’ but,

    D’ cet équilibre précaire,

    "Nos nerfs et l’effet d’ serre les auront à l’usure"

    "On avance,
    On avance, on avance…

    C’est une évidence,
    Qu’on pas assez d’essence,
    Pour faire la route dans l’ote sens.

    On avance…"

    Souchon 1983.

  23. adonis

    Madame Belkacem, si ce n’est pas du cirage de pompe ça, je veux bien dire du bien de Hafrit la science ^^…. Je plaisante! :-)…. Non mais sérieusement, c’est sincère, on ne pense jamais à vous remercier pour la liberté totale de parole sur votre Blog, donc j’avais envie de vous remercier.. Je trouve cela normal

  24. adonis

    En ce qui me concerne, je tiens à remercier Madame Belkacem qui nous laisse nous exprimez sans aucune censure.. Même Hafrit la science ^^ est bien content de pouvoir avoir la liberté de "vomir sa haine et son mépris" sur ce Blog…. C’est quand même un des seuls blogs avec celui de Jean-Luc Mélenchon, où les commentaires ne sont pas modérés…. Merci encore à Madame Belkacem pour ce véritable lieu de libre expression qu’est son Blog.. On ne pense jamais à la remercier alors voilà je le fais

  25. Gérard ELOI

    @ Cécile,

    Ah, les collabos de Sarkozy se permettent d’ "analyser" l’attitude de Ségolène.

    Je vais donc analyser celle de leur leader.
    Pendant l’intervention énergique de Daniel Cohn-Bendit au Parlement européen (sujet de l’inauguration des JO), en le voyant vautré dans son fauteuil, j’ai trouvé qu’il avait l’attitude d’une limace avachie.

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une injure, mais simplement de la métaphore qui décrit le mieux ce que j’ai ressenti en devant subir cette attitude. On voit, pendant que Daniel s’emporte. On regrette d’avoir des yeux. Puis on l’entend, et on regrette d’avoir des oreilles. Mais que nous laisseront-ils ?
    Dire qu’on cause sous un billet intitulé " Combattre et proposer", et que les dérives UMPistes arrivent même ici à nous déconcentrer dans notre travail.
    Ce sera donc dur…

    Bon courage

    GE

  26. adonis

    @ Cécile: Bonsoir.. Oui en effet, les attaques de l’UMP vis à vis de Ségolène Royal, ne sont pas d’un haut niveau intellectuel…. La palme revenant à François Fillon et Frédéric Lebfevre…. De toute façon, il ne restera rien
    de ces attaques puisque l’opinion publique s’en fout.. Bonne soirée à vous

  27. Cécile

    En effet, tout ce qui s’est dit est tellement ridicule (quand on voit les réactions diverses et variées de l’UMP , (PMU PMU….) on tombe très bas .)
    l’autre, là le porte-parole de NS , se permet d’enfoncer le clou en se permettant "d’analyser" l’attitude de Mme ROYAL :
    attitude que lui a certainement conseillé à NS d’avoir
    (pour faire plaisir aux électeurs d’extrême droite et les "rameuter"). Ils sont très forts…. la différence entre eux et nous c’est la sincérité et l’honnêteté.
    be careful.
    A +

  28. adonis

    @ asse42: Bonjour.. Je vais encore me répèter mais j’ai trouvé que Madame Belkacem as été très bien face à Frederic Lefebvre chez Laurent Delahousse.. C’est vrai que Frederic Lefebvre, c’est la droite dure…. mais Madame Belkacem s’est comporté intelligemment.. Bon après-midi à toi

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