Au Salon du Bourget “L’enseignement professionnel, symbole de la relation école-entreprise”



Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est rendue au Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris au Bourget (Seine-Saint-Denis), ce mardi 16 juin 2015.

La ministre a visité l’Avion des Métiers du Salon qui présente, aux jeunes et à leurs parents et professeurs, quinze métiers liés à la production aéronautique et spatiale. Métiers qui sont présentés par des salariés des entreprises avec pour objectif de renforcer leur attractivité.

Le domaine de l’aéronautique illustre les efforts de l’Éducation nationale pour adapter au mieux ses diplômes aux besoins d’un secteur économique, puisque l’ensemble des diplômes de la filière aéronautique viennent d’être rénovés. La ministre a rappelé l’intérêt des formations délivrées par l’Éducation nationale dans ce secteur et de leurs débouchés professionnels : 2300 élèves préparent l’un des diplômes proposés par l’éducation nationale pour obtenir un diplôme de l’aéronautique.

Ainsi, 4 nouveaux diplômes ont été créés dans le champ de l’aéronautique pour adapter la formation initiale aux besoins de la filière, et donneront lieu à de premières sessions d’examen en 2016 :
–  le nouveau baccalauréat professionnel « aéronautique » (qui remplace deux anciens bacs pro);
– le nouveau baccalauréat professionnel « aviation générale » (qui s’adapte aux nouvelles exigences européennes);
– le CAP « aéronautique » (qui remplace 3 CAP) ;
– la nouvelle mention complémentaire « aéronautique », qui vient également d’être rénovée (la précédente datait d’il y a 10 ans).

La ministre a rappelé que depuis 2013, l’Éducation nationale a créé 5 campus des métiers et des qualifications consacrés à l’aéronautique. Un campus des métiers permet de la mise en réseau d’établissements alliant enseignement professionnel, apprentissage, universités, laboratoires de recherche, à tous les niveaux de diplôme, pour répondre spécifiquement aux besoins de recrutement d’une filière. Ces 5 campus sont actuellement répartis en Aquitaine, Auvergne, Poitou-Charentes, Pays de la Loire et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 Et voici quelques images de la visite de l’Avion des Métiers :

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY

Déplacement de la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, au 51e salon international de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris, au Bourget, le mardi 16 juin 2015 - © Philippe DEVERNAY


Photos © Philippe Devernay / MENESR

Éducation nationale Publié le 16 juin 2015

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Un commentaire sur Au Salon du Bourget “L’enseignement professionnel, symbole de la relation école-entreprise”

  1. Philou

    Vous avez déclaré

    “… En d’autres termes, si 89 % des élèves qui apprennent l’allemand en sixième sont aujourd’hui dans un dispositif bilangue, cela ne signifie pas que la survie de l’allemand est liée au maintien du dispositif bilangue, mais cela traduit un dévoiement du dispositif bilangue, le plus souvent au détriment de l’offre d’allemand en langue vivante 2. Car dans le collège actuel, dans les établissements où des classes bilangues se sont ouvertes, lorsqu’un élève cherche à prendre l’allemand en classe de quatrième, il arrive souvent qu’on lui dise que ce n’est pas possible. En effet, ces enseignants qu’il est difficile de recruter – vous le dites vous-même – sont concentrés sur les classes bilangues qui concernent 16 % des élèves. Ils ne peuvent donc pas répondre à la demande de ceux qui voudraient faire allemand en seconde langue en quatrième.”

    Ceux d’entre nous dont la classe de 4ème a été fermée parce que justement l’Inspection académique jugeait la demande en LV2 insuffisante apprécieront. Avec la suppression des bilangues, on ne manquera effectivement pas d’enseignants en LV2. Nous allons pouvoir enfin satisfaire tous les élèves qui se pressaient devant la salle d’allemand, mais n’y avaient pas accès. C’est sans doute ainsi que vous entendez justifier vos prévisions d’une augmentation de 40 000 (de mémoire de 475 000 à 515 000) du nombre des germanistes … Quelle ignorance des réalités. C’est pitoyable.

    Que faire face à tant de mauvaise foi et d’hypocrisie?

    Mépris, mépris, mépris, mépris … nous n’oublierons pas et ne lâcherons rien. Votre réforme se fera sans nous!

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