CIJ à Besançon : la vie étudiante au cœur de notre Priorité Jeunesse

Portail d’informations vie étudiante et droits des jeunes, carte étudiante européenne, listes électorales, accès au logement … le gouvernement, réuni ce vendredi 3 juillet 2015 en comité interministériel sur la jeunesse (CIJ), a détaillé les mesures prises ou en cours de mise en place sur ces sujets.

Huit ministres – Najat Vallaud-Belkacem (Éducation et enseignement supérieur), Christiane Taubira (Justice) François Rebsamen (Travail), Patrick Kanner (Jeunesse) notamment – participaient, autour de Manuel Valls, à ce 3ème CIJ, délocalisé à Besançon, alors que le candidat François Hollande avait fait de la jeunesse la “priorité de son quinquennat”.

Plusieurs mesures, dont la plupart avaient déjà été annoncées, ont été discutées, d’abord à huis clos puis lors d’un échange réunissant des jeunes autour des ministres.

Parmi elles, une “boussole des droits”, sorte de “web service offrant une information personnalisée, des fonctions d’orientation et d’accompagnement adaptées à chaque jeune“, va être mise en place, sur les thèmes du logement, de la santé et de l’emploi, une réponse à une demande forte des associations de jeunesse.

A la rentrée, un portail de la vie étudiante (accessible depuis etudiant.gouv.fr) permettra de simplifier les démarches administratives. Une carte d’étudiant européenne pour faire valoir ses droits dans les pays de l’Union européenne, et la possibilité de faire une année de césure dans le parcours universitaire sont aussi annoncées, sans date de mise en œuvre, selon le dossier de presse.


Avec AFP.

4 commentaires sur CIJ à Besançon : la vie étudiante au cœur de notre Priorité Jeunesse

  1. Catastrophe !

    ÉDUCATION – Après la suppression incompréhensible des classes européennes au collège, le gouvernement s’attaque aux programmes de ce même collège avec une proposition de réforme dont la lecture est saisissante.

    On y découvre, dans un prétentieux jargon digne des Précieuses ridicules, une ahurissante entreprise de démolition, d’abêtissement et d’auto-dénigrement.

    Ce qui frappe d’abord à la lecture du projet de programme, c’est la langue. Ses rédacteurs ne parlent manifestement pas la même que nous. En français, l’élève devra « travailler intensément l’oral et l’écriture comme entrées majeures pour mobiliser lectures et ressources de la langue ». Traduction: il devra apprendre à lire et écrire…

    En langues étrangères, il devra « recourir à divers moyens langagiers pour interagir et apprendre ». En éducation physique, l’élève devra « s’inscrire dans un projet de transformation motrice ou corporelle » et « construire des codes pour évaluer ». En histoire et géographie, il devra « produire des messages à l’oral et à l’écrit en respectant les conventions des deux modes, en montrant un raisonnement construit »…

    Comment ne pas se frotter les yeux devant ce jargon ridicule. Comment ne pas plaindre les pauvres professeurs qui recevront ces instructions. « Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement… »

    Mais il y a plus.

    Ce programme signe le retour de la vieille théorie démagogique selon laquelle l’élève n’aurait pas besoin d’apprendre, car il serait l’égal du professeur. Il est ainsi écrit que l’élève devra « imaginer une stratégie de sélection des informations reçues en classe ». Autrement dit, il choisira lui-même ce qu’il est important d’apprendre. Comme le programme n’exige plus que 3 lectures d’œuvres par an mais insiste sur la maîtrise des réseaux sociaux, on se demande à partir de quelles bases se développera l’esprit critique des élèves. Wikipédia? La dispute intellectuelle est donc officiellement remplacée par le café du commerce. La culture est remplacée par le « moi je pense que ». La lecture du programme d’Histoire-Géographie est encore plus affligeante.
    http://www.huffingtonpost.fr/philippe-juvin/la-catastrophique-reforme-du-college_b_7734806.html

    Passons sur le but clairement affiché selon lequel l’élève devra « développer sa sensibilité aux questions socialement vives ». Derrière ce style prétentieux (qu’est-ce qu’une « question socialement vive »? y en aurait-il des mortes?), doit-on comprendre que l’Histoire va devenir un outil de justification a posteriori de revendications sociales contemporaines. Les risques de dérives idéologiques sont immenses. Où est la prudence de l’historien, surtout face à un enfant?

  2. Philou

    Plus d’étudiants attirés par l’enseignement? mais bien sûr et que de dire de tous les postes non pourvus dans les différentes matières enseignées au collège. Tout ce que vous avez réussi à faire avec votre réforme, c’est retourner les enseignants contre vous, je comprends la haine qui peut s’exprimer dans certains propos postés dans les commentaires, elle ne peut s’expliquer que par le mépris que vous avez témoigné jusqu’à présent au monde enseignant. Quand les avez-vous entendus? écoutés? Certainement pas lors de la pseudo-négociation de votre réforme en mars. Ne vous étonnez donc pas des résultats de votre enquête sur les nouveaux programmes. 8 profs de collège sur 10 contre la réforme. Sur les 25000 qui ont participé à votre enquête, 80% sont mécontents, cela laisse peut de professeurs contents, professeurs, parents, principaux, inspecteurs qui se mobilisent pour nous éviter d’aller droit dans le mur. Où sont les 515 professeurs d’allemand censés être recrutés, on arrive tout juste à 350. Pourquoi, parce que vous dégoûtez de ce métier formidable toutes celles et tous ceux qui auraient aimé se mettre au service de la réussite de nos élèves, pas comme vous … je passerai outre sur la propagande que vous souhaitez faire passer lors des formations que vous avez programmées pour l’an prochain. Ne vous attendez pas à ce que nous adhérions à vos projets, nous ferons tout pour les contourner, les détourner. Non à la suppression de fait de l’allemand! Non à la suppression des bilangues et sections européennes! Non au collège 2016!

  3. Breye

    accès au logement :::: à mon avis chez l’habitant , cela donnerait beaucoup plus de perspective aux jeunes déboussolés et aux anciens en mal de solitude

  4. Bitoune

    j’aimerais savoir si les entreprises publiques sont exonérées de la gratification aux stagiaires conventionnés. Et signaler que le fait de verser ces gratifications entraîne le fait de ne pas prendre de stagiaires. Donc c’est un cercle vicieux. C’est ce qu’il se passe en Alsace . J’aimerais savoir ce que vous en pensez. Cordialement, Monique

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