Les savoirs fondamentaux au cœur de nouveaux programmes progressifs et cohérents

À la une Éducation nationale Publié le 18 septembre 2015

Retrouvez ici la tribune de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, publiée par le journal Le Monde.
Et retrouvez ici le projet de nouveaux programmes remis à la ministre par le président du Conseil Supérieur des Programmes, Michel Lussault, ce vendredi 18 septembre 2015.

Clé de la réussite scolaire et de l’émancipation individuelle, les savoirs fondamentaux sont le cœur de la refondation de l’école. Une refondation dont l’objet même est une école de l’exigence pour tous les élèves, à rebours du grand bond en arrière que constitueraient la sélection à l’entrée au collège, l’orientation précoce ou l’apprentissage à 14 ans.

Non, en dépit des caricatures et des outrances polémiques, l’avenir de notre école n’est ni le déclin ni la médiocrité promise par ceux-là mêmes qui, pendant dix années, l’ont condamnée à l’abandon, aux baisses de résultat, au nivellement par le bas de notre jeunesse. Le choix d’une école exigeante pour que tous les élèves maîtrisent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, c’est la garantie d’une capacité d’insertion professionnelle dans la nouvelle économie de la connaissance. C’est aussi le ferment d’une citoyenneté éclairée, fondée sur l’appartenance commune à la République et à ses valeurs laïques.

Rétablir une école de l’exigence a d’abord nécessité des moyens – 60 000 postes, formation initiale et continue des enseignants –, mais aussi un engagement contre le déterminisme social illustré par le renforcement de l’éducation prioritaire et le retour aux cinq matinées de classe. Mais l’enjeu est par nature pédagogique. Dès lors, sans refonte des programmes, sans progressivité repensée des apprentissages, la refondation d’une école de l’exigence sonnerait comme un slogan creux. Le temps est venu de sortir enfin de l’exhortation permanente au « lire, écrire, compter » pour la traduire de façon opérationnelle dans les classes.

La lourdeur et l’incohérence des programmes actuels – dénoncés dès leur publication en 2008 par Luc Ferry et Jack Lang comme du « populisme scolaire » – sont largement reconnues. Les enseignants regrettent de devoir courir après le temps et de survoler les notions. Les études se succèdent pour démontrer les difficultés des élèves à fixer durablement leurs connaissances et à entretenir régulièrement leurs acquis.

Les scientifiques déplorent une approche privilégiant la description du système linguistique à la pratique et la maîtrise effective de la langue. Les parents d’élèves mesurent l’incongruité de prévoir l’apprentissage de la division en CE2 ou d’une longue liste d’homophones en CM2 avec pour unique conséquence d’ôter du temps aux activités de lecture, d’écriture et de calcul.

Cohérence

Pouvions-nous, sciemment, laisser prospérer des programmes qui, trop souvent, construisent les apprentissages sur du sable ? Fallait-il se résigner aux faiblesses en lecture et en calcul mental de trop d’élèves à la fin du collège ? Les nouveaux programmes répondent à ces défis, à la nécessité absolue de donner à tous les élèves, dès les premières années de la scolarité obligatoire, les bases solides qui fonderont leurs connaissances ultérieures, grâce à une refonte globale et cohérente inédite depuis des décennies.

Cette cohérence, c’est d’abord celle du parcours de l’élève. Finie, la traditionnelle division par années, et place à une organisation par cycles de trois ans ! En unissant la fin de l’école élémentaire et l’entrée au collège, les nouveaux programmes mettent un terme aux ruptures qui jalonnaient la scolarité. Ils garantissent un parcours d’apprentissage progressif en répartissant les connaissances aux moments où les élèves peuvent les maîtriser solidement, sans allers-retours inutiles.

Cohérence, ensuite, de pratiques pédagogiques organisées autour d’une colonne vertébrale claire : maîtrise des fondamentaux, consolidation des apprentissages, pédagogie de l’entraînement quotidien et de la répétition. Nombreuses sont les recherches démontrant l’impact des exercices fréquents pour fixer les fondamentaux, qui consolident les savoirs les plus simples avant de développer les plus complexes. C’est le sens des nouveaux outils d’évaluation mis en place dès le CE2 en mathématiques et en français. C’est aussi la raison des entraînements quotidiens à l’écriture, à la lecture, au calcul mental, que les nouveaux programmes rendent obligatoires.

La cohérence, c’est enfin celle du contenu des programmes eux-mêmes, élaborés comme une déclinaison du socle commun.

Travail sur le langage oral

La maîtrise de la langue, condition de la réussite scolaire et de l’insertion sociale, doit mobiliser toutes les matières. J’ai ainsi souhaité qu’à l’école élémentaire, en plus des dix heures hebdomadaires de français, dix autres heures lui soient consacrées, réparties dans les autres matières. Car, oui, la pratique répétée de la lecture et de l’écriture, la discipline exigée par des dictées quotidiennes sont indispensables, comme dorénavant le travail sur le langage oral, essentiel pour la compréhension de la lecture et la capacité à présenter de façon claire et ordonnée une pensée. Au collège, l’apport des langues de l’Antiquité à la compréhension du français est valorisé, ainsi que l’appropriation de notre patrimoine littéraire. Alors, laissons derrière nous les querelles de méthodes datées, qui ont montré leur vacuité ! Dorénavant, la maîtrise du langage oral, de la lecture et de l’écriture repose sur des pratiques éprouvées.

C’est cette même lucidité, loin des nostalgies et des idéologies, qui nous a conduit à mettre les nouveaux programmes en phase avec la société et les apprentissages d’aujourd’hui. L’accent mis sur les croisements entre enseignements dès les premières années de la scolarité est une chance ! Ces liens explicites entre les disciplines participeront de la consolidation des apprentissages par leur mise en résonance. Ils répondent à la nécessité d’appréhender et de comprendre la complexité de notre monde, comme la nouvelle dimension numérique des programmes. Présent en français, en mathématiques et en technologie, l’enseignement par et au numérique constituera en outre un appui important pour l’acquisition, par l’ensemble des élèves, des langues vivantes. Cette maîtrise, aujourd’hui primordiale, est améliorée par un apprentissage plus précoce et plus soutenu. De la 5e à la 3e, c’est ainsi 25 % de temps supplémentaire que chaque élève consacrera à sa deuxième langue vivante.

Enfin, les programmes d’histoire ont été retravaillés pour n’éluder aucun sujet fondamental, en faisant de l’histoire de France le cœur des enseignements de l’école élémentaire, et en explicitant au collège ce que la France a apporté à l’Europe et au monde, ce qu’elle en a reçu, ses pages glorieuses comme ses pages plus sombres. Les nouveaux programmes chronologiques renforcent aussi l’enseignement laïque du fait religieux, ainsi que je m’y étais engagée.

Fruit de vingt mois de travail du conseil supérieur des programmes, dont je tiens à saluer l’implication des membres, ces nouveaux programmes ont suscité les passions, comme par le passé. Leur rédaction finale prend pleinement en considération les améliorations demandées, particulièrement par les enseignants, tout en concrétisant l’ambition fondamentale de la refondation de l’école : conduire tous les élèves, à la fin de la scolarité obligatoire, au socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Nos enseignants sauront se montrer à la hauteur de cette ambition. Gageons que les républicains qui refusent le déclin de notre école et de nos valeurs sauront se rassembler autour d’eux pour que leur réussite soit celle des prochaines générations.

Najat Vallaud-Belkacem,
Ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche


Retrouvez ici le projet de nouveaux programmes remis à la ministre par le président du Conseil Supérieur des Programmes, Michel Lussault, ce vendredi 18 septembre 2015.

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24 commentaires sur Les savoirs fondamentaux au cœur de nouveaux programmes progressifs et cohérents

  1. Frédéric AURIA

    Trop de mensonges tuent les mensonges… Ah non, ça ne marche pas. Personne n’est dupe de vos économies sur le dos des plus défavorisés, dont les parents ne pourront pas payer cours du soir et séjours linguistiques pour rattraper ce que le service public ne leur permettra plus d’apprendre !
    Vous trahissez les idéaux de gauche en transformant l’éducation en machine à fric, vous devriez avoir honte avec votre cohérence des programmes et de la réforme.

  2. Pimprenelle continue sa com

    Madame la Ministre,
    Vous faites via une vidéo de la réclame pour les concours de l’enseignement. Soit, mais quand on essaie d’attirer des candidats en leur rappelant la date-butoir du 15 octobre 2015, on leur dit au moins le nombre de postes mis au(x) concours.
    Or, sur siac 2, actuellement, on n’a que ceci : “Le nombre de postes offerts aux concours de recrutement d’enseignements du second degré, etc. de la session 2016 n’est pas encore connu.”
    Quel respect pour les futur(e)s enseignant(e)s ! C’est évidemment une antiphrase…

  3. Major René

    Cette réforme est stupide et les gens qui la mettent en oeuvre sont bornés.
    Arrêtez de massacrer nos enfants : les EPI sont une usine à gaz. Même les chefs d’établissement n’en veulent pas.
    Alors STOP !!!!
    Et samedi tous dans la rue pour dire NON à cette réforme :
    Samedi 10 octobre 2015

    à Paris, 13h30

    devant l’hôpital Saint-Vincent de Paul

    82 avenue Denfert-Rochereau NOUVEAU !

    Métro : Port Royal, Denfert Rochereau, Raspail

  4. Hassan

    Cher David…

    “à chaque heure suffit sa classe… comme à tout volume ou à tout cœur sa place “…

    Le 25ème commentaire n’aura donc rien à vous apprendre si de lire vous essayer seulement…

    Ne peu)ven)t méditer que les raisons trouvant leur sens, car vous devez savoir quand tout autrement…, ainsi toutes causes incitent fondamentalement chaque éveil et toutes conséquences réfléchissent sagement chaque activité, apprendre pour apprendre est-ce encore à la base jamais tout comprendre…

    Au fait les “()” se desTinaienT à “Fifine…

    En général, les “politiques” éducatives contribuent généreusement à tous progrès, à certaines lucidités, se plaindre quant “elles” les accompagnent ce n’est même pas tenter de résoudre la petite ou la grande perspective, et quant “elles” les évincent impossible de confondre la moindre la valeur…

    Ce qui se pourvoit mal s’enfonce aveuglément et les mots pour le faire tiennent abjectement…

    Assez bien à vous…

  5. LAFFONT

    Enseignante et parent d’un futur 6ème, je suis décidément vraiment très inquiète…Les mots me paraissent si pauvres pour exprimer ce que je ressens! Les enfants vont essuyer cette réforme et ça me rend malade.
    Les professeurs doivent se débrouiller pour préparer la réforme (non souhaitée!) sur le temps non scolaire (c’est vrai que l’on ne fait rien en dehors de ce temps pour l’école!) dans le flou le plus total…Les élèves vont arriver en 6ème pour cette réforme bancale…Que répondre à mon fils de CM2 qui me dit, le sourire aux lèvres, qu’au collège, il veut faire bilangue et latin???

  6. Vincent

    http://comptoir.org/2015/10/01/garance-branca-on-cree-une-education-a-deux-vitesses/

    ” Pensez-vous qu’au lieu de supprimer ces classes bi-langues, il aurait mieux valu faire l’inverse, en ouvrir plus, quitte à supprimer la LV2 ?
    Oui, clairement. La ministre pense qu’elle a inventé l’eau chaude en mettant la LV2 en 5e, alors qu’évidemment, les élèves qui sortent des classes bi-langues sont bien plus compétents en langues que ceux qui vont avoir fait moins de LV2, même si elle commence plus tôt. Il faut savoir que pour pouvoir la démarrer en classe de 5e, la ministre ne fait que baisser les heures de LV2 par niveau, mais aucune heure n’a été rajoutée. Toutes ces heures “ajoutées” dans la réforme ont été prises au latin, aux classes bi-langues et aux classes européennes. Quand la ministre dit qu’elle crée des postes, c’est la même chose. Elle n’a créé aucun poste, elle a récupéré ceux qu’elle a supprimés par ailleurs.”

    Cordialement

  7. Hassan

    Nul)le ne s’élève ni n’évolue de sa base sans savoir ni regard d’où elle porte, du nord au sud comme de l’est à l’ouest quelques différences essentielles et cardinales sont tout aussi figées que vivantes…

    Bien à vous…

  8. championne de la com

    Eh oui ! encore de la com !!! La dictée ? Tous les jours !!! Le calcul mental ? Tous les jours !!! Mais expliquez-moi pourquoi on n’en parle pas dans les programmes du primaire ????

  9. Gérard Eloi

    # Blümchen,

    “Non seulement les pauvres 6è avec réforme 2016 auront moins de français mais en plus ils devront découvrir l’entreprise…”

    Mais dans les entreprises non encore délocalisées, on parle français !

    Donc, peut-être bien d’une pierre, deux coups.

    ————————————————–

    @ PF

    “… la dictée n’améliore pas le résultat des élèves en orthographe mais qu’elle est une façon de l’évaluer…”

    La dictée n’améliore pas l’orthographe, d’accord.
    Mais elle permet de l’évaluer. Toujours d’accord.

    Mais, à ma connaissance, pour corriger/améliorer, il faut d’abord avoir évalué.
    Donc, très bonne initiative de rétablir dictées, calculs,…

  10. Blümchen

    “C’est pourquoi, grâce à la réforme du collège, plutôt que d’attendre la fin de la troisième pour découvrir l’entreprise, l’élève le fera dès la sixième avec des journées dédiées et des visites de chefs d’entreprises dans les classes. ” NVB (interview Directmatin du 22/O9)
    Sacré retour aux fondamentaux…Non seulement les pauvres 6è avec réforme 2016 auront moins de français mais en plus ils devront découvrir l’entreprise….on nage en plein délire !!!

  11. PF

    Etes-vous au courant que la dictée n’améliore pas le résultat des élèves en orthographe mais qu’elle est une façon de l’évaluer ??? Pour progresser en orthographe, il faut davantage se confronter à la langue, apprendre et appliquer des règles et LIRE !

  12. Hassan



    La lourdeur et l’incohérence des programmes actuels – dénoncés dès leur publication en 2008 par Luc Ferry et Jack Lang comme du « populisme scolaire » – sont largement reconnues. Les enseignants regrettent de devoir courir après le temps et de survoler les notions. Les études se succèdent pour démontrer les difficultés des élèves à fixer durablement leurs connaissances et à entretenir régulièrement leurs acquis.


    Breye

    “A mon avis il manque l’analyse DES avancées de votre programme :::: analyses de la progression de l’élève ::::analyses de la progression des enseignants ::::

    L’important c’est la cause…autant le manque de bienveillance ne situe ni le sens ni la raison d’une malveillance, faire mieux c’est bien et faire bien c’est mieux, comme ça peu ou pas ou moins de surprise incohérente au fil des analyses…

    Bien à vous…

  13. Hassan

    “…, loin des nostalgies et des idéologies,…”

    Sans doute que la pédagogie est une voie bien vivante bien nécessaire et non moins efficace lorsque pertinente et évolutive, l’ancre des bateaux ne trace aucune ligne, aucun mot…

    (Augmenter le temps d’apprentissage et donc celui du nouveau programme d’une matière en l’avançant seulement d’une année impacte forcément le rythme hebdomadaire, mensuel, annuel,…amplifier le nombre d’heure sur une “nouvelle plage” d’étude, permet et détermine, sans juger de l’erreur, de cette possibilité…)

    Bien à vous

  14. Professeur d'allemand lucide

    Madame la Ministre, Je viens de lire le volet langues vivantes de votre programme p. 15:
    “Langues vivantes: l’accent mis sur l’oral et la communication en langues étrangères. Les élèves doivent acquérir, à l’oral et à l’écrit, les compétences leur permettant de comprendre,
    de s’exprimer, d’interagir, de parler, d’échanger dans les deux langues vivantes étudiées.” Nous le faisons déjà depuis des années mais cela vous a échappé. Seulement, avec le saupoudrage de 2,5 h/semaine, moins de temps pour faire ces activités. Par ailleurs, moins d’horaire hebdomadaire pour les élèves signifient plus de classes pour un même professeur –> moins de suivi individuel des élèves. Le numérique que vous préconisez fait aussi partie intégrante de notre enseignement depuis des années pourvu que nous ayons l’équipement nécessaire ce qui n’est pas toujours le cas. Enfin, les futurs germanistes auront moins d’heures que leurs aînés, donc seront moins bien formés. A cela s’ajoute que les échanges scolaires, un des socles de l’amitié franco-allemande, vont fortement chuter. Ce sont les professeurs d’allemand qui s’en sont toujours occupés, ni votre ministère, ni Madame Kott, avec tout le respect que l’on lui doit, ne pourront les remplacer. Rendez-vous le 10 octobre dans la rue!

  15. Breye

    A mon avis il manque l’analyse DES avancées de votre programme :::: analyses de la progression de l’élève ::::analyses de la progression des enseignants :::: je pense que c’est très important étant donné l’évolution fulgurante de cette société , ce qui n’était pas le cas en mon temps (c’était école>>> travail >>> retraite) nous ne pouvons plus dire la même chose ,(si vous n’y prenez pas garde , vous-même pouvez être dépassée)

  16. Ricercar

    Comme on se fait censurer quand on critique, j’imagine qu’il faut dire bravo et applaudir très fort ? Alors bravo, bravo, BRAVO ! J’applaudirai encore plus fort en décembre le soir des élections.

  17. Rachma86

    Un très grand bravo NAJAT VALLAUD-BELKACEM. Vous avez toute à fait raison de vouloir réformer l’école pour la rentrée 2016. Il y a beaucoup trop d’élèves qui malheureusement ne maîtrise pas l’écrit à leur arrivé au collège et sens parler de ceux qui ne connaissent pas également les bases du calcul. Donc oui c’est une très bonne idée d’instaurer une Dictée quotidienne et du calcul mental quotidien. Vraiment vous êtes la première personne à la tête du ministère de l’Education Nationale à vouloir que les élèves de toutes les écoles primaires puisse avoir une chance de réussir. Encore une foie bravo Madame La Ministre.

  18. PF

    Logique de #réforme2016:
    plus de bilangue si pas d’allemand en primaire et…pas d’allemand en primaire si pas de bilangue !!!!

  19. Fifine

    “De la 5e à la 3e, c’est ainsi 25 % de temps supplémentaire que chaque élève consacrera à sa deuxième langue vivante.”

    Les élèves en section bilangue passeront de 12 h hebdomadaires à 7h30 de LV2. Cherchez l’erreur…..

  20. Martine et André RECH

    Avec mon mari (63 et 69 ans nous avons apprécié vos dernières mesures sur les programmes (dictée et calcul..)
    Nous ne sommes pas enseignants MAIS anciens parents d’élèves et futurs grands parents d’élèves , c’est pour cette raison que nous vous écrivons-
    Nous voulons seulement apporter ‘notre pierre’ à l’édifice (suggestion:
    – il faudrait INTERDIRE la méthode globale au CP ( certes , cette méthode est à priori ‘rejetée’ mais tant qu’elle n’est pas ‘interdite’ certains enseignants l’utilisent encore (notamment sous couvert de mixité : ‘semi-globale’) or ce fut un désastre car la langue française est complexe MAIS quand on la maÎtrise on se rend compte de sa richesse, de sa finesse…
    À l’école primaire il faudrait peut-être ne pas mettre le nombre heures d’informatique dans les programmes car pour nous cela doit être seulement considéré comme un outil
    (le temps pourrait ainsi être utilisé par les enseignants sur les matières fondamentales
    (car selon les classes il y a toujours des points sur lesquels il faut revenir et insister pour pouvoir bien acquérir les fondamentaux)

    En fin dernière suggestion ??? l’école obligatoire à 5 ans Mais CP à 7 ANS cr pendant deux ans de maternelle, cela permettrait de bien préparer nos enfants à des apprentissages scolaires.

    De 2-3 ans à 5 ans créer des jardins d’enfants où l’enfant pourra développer son langage
    ses capacités motrices par des activités ludiques plus adaptées à cet âge…

    Un enseignant BAC +5 serait plus adapté dans ces classes maternelles de 5 à 7 ans

    Alors que du personnel territorial (ATSEM- éducatrice jeunes enfants et/ou puéricultrice
    se chargerait de ces jardins d’enfants (à créer, organiser et gérer par les communes ou inter-communalités)

    Cordialement,
    Martine et André RECH

  21. Sophie Latour

    Bravo. Merci pour votre travail. Fille de directeurs d’écoles primaires , j’ai eu la chance de connaître l’époque des dictées et des temps d’instruction civique. La bonne vraie méthode pour apprendre de manière simple. J’ai 54 ans. Mon enfant à connu l’époque de l’apprentissage avec la phonétique. J’ai trouvé cela moins simple. Bravo

  22. PF

    Toujours aussi sourde…
    Un EPI en langue cible pour tous au collège? Trop hâte de voir ce que ça va donner…
    Du grand n’importe quoi…Programmes par cycles ? Aux enseignants de se débrouiller, ils se consulteront pour ne pas aborder deux fois la même chose..pensez donc, ils n’ont que ça à faire: se consulter…
    Et les élèves qui déménagent lors d’un même cycle ? Peuvent pas attendre la fin du cycle ? ça arrangerait tout le monde…
    On n’a pas les gouvernants qu’on mérite…

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