Deux nouvelles conventions “ruralité” au service de l’attractivité de l’école rurale et de montagne

Éducation nationale Publié le 28 novembre 2016

Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue ce lundi 28 novembre dans des écoles situées en zone de montagne à l’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes)  puis au Castellet (Alpes-de-Haute-Provence) pour signer deux nouvelles conventions “ruralité”. Ces conventions sont un outil de lutte contre inégalités territoriales, et permettent de garantir la réussite de tous les élèves.

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a, à l’occasion de son déplacement dans l’académie d’Aix-Marseille, signé deux nouvelles conventions “ruralité” avec les élus des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Depuis 2012, l’encadrement des élèves dans ces départements a été amélioré avec la création respectivement de 21 postes supplémentaires et 13 postes supplémentaires. Ces conventions permettront de maintenir cet effort et d’en faire bénéficier les territoires ruraux et de montagne en cas de baisse d’effectifs.

Élaborées à la suite d’un diagnostic partagé, ces deux conventions prennent ainsi en compte les spécificités de l’école de montagne, dans l’esprit des dispositions qui ont été insérées, à l’initiative des députés et avec l’accord de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, dans le cadre du projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, en cours d’examen au Parlement.

 

À la suite du rapport du sénateur Alain Duran, remis au Premier ministre lors du 3ème comité interministériel aux ruralités, le 20 mai 2016, le développement et la pérennisation des conventions ruralité ont donné lieu à une instruction ministérielle, largement concertée avec les associations d’élus locaux (AMF, AMRF, APVF) et les élus des territoires ruraux et de montagne, et publiée le 13 octobre 2016.

 

Avec déjà 25 conventions signées et une trentaine d’autres en cours d’élaboration, ce dispositif contractuel permet de créer les conditions d’un dialogue durable et de confiance avec les élus locaux pour renforcer la qualité et l’attractivité de l’école rurale, et garantir la réussite scolaire de tous les élèves. Parce que ces conventions sont un outil de lutte contre les inégalités territoriales, depuis la rentrée 2015, des emplois ont été spécifiquement consacrés au soutien de ces démarches partenariales et l’impact des baisses d’effectifs dans les territoires ruraux et de montagne a été neutralisé en tout ou partie ; l’intégration de ces démarches dans les procédures d’allocation de moyens sera poursuivie pour la prochaine rentrée.

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