Rythmes éducatifs : point d’étape

Presse Éducation nationale Publié le 22 juin 2015

Avec la fin de l’année scolaire s’achève la première année de généralisation des rythmes éducatifs: depuis septembre 2014, les nouveaux rythmes scolaires sont en place dans toutes les écoles publiques et dans 800 écoles privées. Des activités périscolaires ont été mises en place grâce à la mobilisation des élus locaux.

L’ampleur de la réforme a induit des adaptations importantes de la part des équipes enseignantes, des collectivités mais aussi des familles. Ces évolutions et adaptations – dont nous n’ignorons pas qu’elles ont été parfois source d’interrogations – sont à la hauteur des enjeux, partagés par tous : contribuer, en complément des réformes pédagogiques mises en place depuis 2012 à améliorer la maîtrise des savoirs fondamentaux et à lutter contre des inégalités sociales.

Pour la rentrée 2015, les organisations du temps scolaires sont caractérisées par une très grande stabilité : 86 % relèvent du décret du 24 janvier 2013 (décret dit Peillon) contre 14 % qui relèvent des organisations expérimentales autorisées par le décret du 7 mai 2014 (dit décret Hamon). Parmi ces dernières, celles qui libéraient le vendredi après-midi connaissent une baisse sensible.

Pour assurer la bonne information des parents, à partir du 26 juin, chacun d’entre eux pourra consulter les horaires de classes de son/ses enfant(s) sur le site education.gouv.fr/5matinees.

S’il est encore trop tôt pour mesurer scientifiquement le bénéfice des nouveaux rythmes sur les apprentissages scolaires, des protocoles d’évaluation seront mis en place dès la rentrée prochaine à cette fin. Par ailleurs, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a donné des instructions pour renforcer à la rentrée l’accompagnement pédagogique et le soutien aux équipes qui, sur le terrain, redéfinissent l’organisation des enseignements et des temps d’apprentissage en profitant de la cinquième matinée. Dans la perspective de la mise en œuvre du nouveau programme de maternelle, elle a rappelé aux recteurs les recommandations produites pour qu’une attention particulière soit apportée, en maternelle, au risque de fatigue des enfants et aux conditions dans lesquelles est organisée la sieste, afin que les besoins de repos des enfants soient pris en compte tout en préservant le temps d’apprentissage.

Au-delà du temps scolaire, Najat Vallaud-Belkacem et Patrick Kanner, ministre de la ville de la jeunesse et des sports, ont promu depuis le début de l’année 2015 la mise en place par les communes de projets éducatifs territoriaux qui assurent la continuité, la cohérence et la complémentarité des temps éducatifs pour éviter la simple juxtaposition des activités scolaires et périscolaires. Grâce à l’accompagnement important mis en place par les services de l’État et avec la collaboration des associations d’élus locaux, l’objectif de généralisation des PEDT devrait être atteint avant la fin de l’année : près de14 000 communes sont déjà couvertes aujourd’hui et à la rentrée 2015, le seuil de 80 % des communes couvertes par un PEDT aura été dépassé.

Les données enregistrées montrent également qu’avec le soutien financier pérennisé de l’État – 463 M€ versés depuis 2013 – et de la branche famille – 430 M€ versés en 2014 – les communes ont cette année largement développé les accueils périscolaires : le nombre d’accueils progresse sur 2014-2015 de 26,4 % tandis que le nombre de places offertes progresse quant à lui de 76,5 %. Avec l’appui du fonds « publics et territoires » de la CNAF et la mise à disposition facilitée des accompagnants d’élèves en situation de handicap employés par le ministère de l’éducation nationale, les collectivités sont soutenues pour améliorer l’accès de leurs activités périscolaires aux enfants en situation de handicap.

Comme le rapporte l’enquête publiée par la CNAF en décembre 2014, ces activités sont d’ailleurs bien fréquentées par les enfants et donnent satisfaction aux parents.

Pour l’année scolaire prochaine, les ministres poursuivront leur politique d’accompagnement aux communes de manière à faciliter la qualification et l’emploi des animateurs mais aussi pour enrichir les activités périscolaires, notamment d’actions favorisant l’apprentissage de la laïcité, de la citoyenneté et du vivre ensemble.

>> Téléchargez le dossier Rythmes éducatifs : point d’étape.

Tags : , ,

3 commentaires sur Rythmes éducatifs : point d’étape

  1. Honteux et mensonger

    Dites plutôt que c’est une catastrophe! Les enfants s’endorment pendant le repas du soir, les soirées sont tendues, merci Madame! L’école n’est pas le lieu pour apprendre à faire du skate ou des tartes au citron EN LIEU ET PLACE DES APPRENTISSAGES DE BASE! C’est vraiment la faillite totale! Votre incompétence laisse sans voix!D’une violence inouïe! EGALITE, vous dites????

  2. Mon point d'étape à moi

    Un an de rythme scolaire modifié c’est une école plus fatigante pour les enfants, plus chère pour les parents (90 euros par trimestre pour nous) et offensante pour les instit’ qui voient leur espace ravagé par des animateurs hirsutes et contents d’eux. Moralité : la petite sera inscrite dans le privé l’an prochain et dans sa classe ils sont quatre à faire la même démarche. Les rythmes scolaires est ce qui a achevé le Primaire.

  3. Pollet

    je trouve scandaleux de lire un tel brouillon sur ce brouillon de réforme !!!! tout ceci n’est réel que chez les bisounours !!! revenez sur terre et faites face à votre inefficacité, et mieux encore , démissionnez vous rendrez service aux enfants !!! Honte à vous de mentir aussi ouvertement !!! vous devriez être punie pour ça !! un jour viendra ou vos conneries se paieront sur les résultats des enfants ! Laisser nos enfants, n’y touchez pas vous n’êtes pas en mesure de le faire. Vous les détruisez, vous détruisez l’éducation Française ! Honte à vous !

Commentaires fermés.