Mon sentiment sur l’utilisation outrancière que fait Nicolas Sarkozy, ces jours-ci, de l’héritage politique de Jean Jaurès et de Léon Blum est celui d’un grand malaise, et d’une grande tristesse.
Il ne s’agit pas, croyez-moi, de me plaindre parce que la gauche se serait fait volé la flamme éternelle du socialisme par le camp d’en face … si seulement le sens des paroles du Président de l’UMP pouvait être celui-là !
Mon sentiment sur l’utilisation outrancière que fait Nicolas Sarkozy, ces jours-ci, de l’héritage politique de Jean Jaurès et de Léon Blum est celui d’un grand malaise, et d’une grande tristesse.
Il ne s’agit pas, croyez-moi, de me plaindre parce que la gauche se serait fait volé la flamme éternelle du socialisme par le camp d’en face … si seulement le sens des paroles du Président de l’UMP pouvait être celui-là !
Non, le malaise que je ressens est celui qu’on éprouve devant la démagogie la plus grossière, celle qui fait le pari de l’ignorance de ceux à qui on s’adresse, celle qui en méprisant les électeurs fait le pari de la confusion, de la dissimulation et de la tromperie.
Car Nicolas Sarkozy n’ignore pas que Jaurès et Blum, tant par leur action que par leurs écrits, leurs doctrines politiques et leur situation dans l’histoire des idées, ne sont pas solubles dans le corpus idéologique qui est le sien.
Il n’hésite d’ailleurs pas à dire, avec la même verve démagogique, que cet héritage complexe du socialisme français nourri de l’idéal marxiste révolutionnaire d’une part, de l’idéal républicain et de l’exercice du pouvoir d’autre part, est responsable de toutes les tragédies du 20e siècle.
Je sais bien qu’en matière de confusion idéologique et d’approximations historiques, plus c’est gros, plus ça passe, mais là, je crois que l’élève a dépassé tous ses maîtres.
Pour revenir à mon sujet, je veux souligner que le Parti Socialiste, lui-même, fait le plus souvent preuve d’une noble délicatesse dans l’utilisation de cet héritage entré au Panthéon de la Nation, par exigence de vérité, par souci moral de montrer son vrai visage, et d’assumer pleinement ses idées d’aujourd’hui.
C’est là, dans cette attitude honnête, responsable et courageuse d’un discours politique qui respecte celles et ceux à qui il s’adresse, que se trouve la part d’héritage de Jaurès et de Blum dont nous pourrions tous nous réclamer aujourd’hui, que l’on soit de gauche ou de droite.
Je vous propose donc d’écouter Léon Blum un instant, avec un extrait de son discours de 1946 au Congrès de la SFIO :
« Vous avez peur des électeurs, peur des camarades, peur de l’opinion, peur de l’échec. Et s’il y a eu altération de la doctrine, déviation, affaissement, ils sont là, ils sont dans la façon timorée, hésitante dont notre doctrine a été présentée dans les programmes électoraux, dans la propagande électorale.
Il y a un an, ici, je vous suppliais de vous montrer aux élections avec votre vrai visage. Je vous disais : « Je vous en supplie, effrayez plutôt que de duper. Ne dissimulez pas le véritable visage du socialisme. Exagérez-le encore, plutôt que de le masquer. »
C’est bien à cela que j’appellerais volontiers Nicolas Sarkozy : « Je vous en supplie, montrez-vous aux élections avec votre vrai visage, ne dissimulez pas le véritable visage de la droite française que vous incarnez. »
Sinon, ce ne sont pas quelques femmes et hommes de gauche pris au piège de la démagogie qui auront été trompés, mais tous les électeurs français. Ceux, par exemple, qui excédés par tant de duplicité, auront perdu toute foi dans le discours politique, et ne seront pas allés voter.
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@ Hamza, le parti socialiste a pris ses responsabilités en décidant lors du Congrès du Mans à l’unanimité de ses courants, c’est à dire à l’époque de ses 130.000 militants de réserver des circonscriptions à des candidats issus de la diversité. On peut estimer, en cas de victoire de Ségolène Royal qu’il y aura entre 8 et 12 candidats de la diversité élus à l’Assemblée nationale, plus 3 à 5 suppléants si nous avons un gouvernement de gauche.
Quant à ma nomination comme porte parole, je crois qu’elle correspond au souhait de Ségolène Royal d’avoir une équipe représentative de la France dans sa diversité. Elle m’a nommée porte parole au même titre qu’Arnaud Montebourg et Vincent Peillon. Elle ne m’a demandé ni de faire de la figuration, ni de me cantonner aux questions d’intégration.
@ Marianne, drôle de façon de dire les choses, Achraf a raison de vous inviter à ne pas faire d’amalgames. Si vous m’interrogez sur l’action de Ni putes Ni soumises, je trouve courageux et nécessaire leur combat en faveur de la laïcité, de l’égalité, et de l’émancipation.
bonjour,
juste un petit commentaire sur les propos de "Marianne".
Je dis ATTENTION les amalgames entre violeurs, tueurs et Arabes. A mon avis il faut preciser qu’il s’agit de certaines personnes qui sement les troubles dans certains quartiers, et ça ne se limite pas qu’à des arabes. et je pense que la justice est là pour faire son travail et tous les citoyens en sont conscients.
je salut le courage de Najat Vallaud-Belkacem, qui est un exemple de reussite, surtout que maintenant elle porte une tache très lourde au coté de Ségolène Royale.
enfin, j’ai une question concernant les 35 h. à votre avis faut il pas evoluer vers une souplesse du temps du travail, vu les effets et degats de la mondialisation et la libre circulation des capitaux?
bien à vous.
Bonjour,
Que pensez vous des arabes qui tuent et violent dans les banlieues et du noble combat de fadela amara et des ni putes ni soumises?
Bonjour Najat Vallaud-Belkacem,
J ai des questions qui n ont pas de lien avec ce post précisément .
On n’entend rien de la part de ségolène Royal concernant sa volonté et son plan pour assurer une représentation des citoyens issus de la diversité aux prochaines législatives .
Mis à part votre nomination ( peut être un peu tardive ) en tant que porte parole , serons nous représentés au parlement par des citoyens et citoyennes issues de l émigration maghrébine ou africaine ? Que compte-t-elle faire concrétement pour être plus Juste et que pour la représentation nationale reflète la vraie société française ?
Le fait de vous promouvoir comme porte-parole est-il une vraie volonté de changer les choses en france ou bien est-ce seulement une stratégie temporaire à but électoral et éphémère?
Cette question est trés présente au seins des électeurs qui comme moi sont originaires du maghreb.
Merci de nous donner des réponses .
Bien à vous .
Il est venu le temps de laisser ces personnages de gauche reposer dans leur tombe, oublions les, arrêtons toujours de regarder en arrière, de se tourner avec nostalgie sur les combats d’hier
Au PS de se créer une nouvelle histoire, de se trouver de nouveaux jaurès dans la mondialisation d’aujourd’hui.
il n’ya plus aujourd’hui en Françe les travailleurs d’un côté et les patrons de l’autre!Nous ne sommes plus dans une société de classe! Les industries délocalisent ou ferment année après année, la Françe devient de moins en moins un pays industriel!
Il n’aurait pu y avoir aujourd’hui, de jaurès ou de blum ailleurs que dans les parties d’extrême gauche, toujours enclin à raviver cette vieille histoire qu’est la lutte des classes
Inscrivons aujourd’hui l’avenir du socialisme du coté de la mondialisation, de l’Europe, des classes moyennes, des PME…Gardons simplement cette seule valeur, intemporelle, qui identifie la gauche et autour de laquelle la gauche nouvelle doit se construire, qui est celle de la solidarité!
Laissons Sarkozy s’emparer de ces personnages qui étaient de gauche mais qui sont devenus de Françe! Ne ravivons pas les clivages passé
Merci robespierre pour toutes ces lumières!!! C’est vraiment merveilleux ce qu’il dit!! Et ce parallèle avec la période prérévolutionniaire, quel brio!!!
@Juju. La "stasi française", les RG? Dieu que la gauche (une gauche) est suicidaire quand elle se gargarise de ses mots, de sa vertu, et de la malignité de l’adversaire… La Stasi, les RG? Mais savez-vous de quoi vous parlez? C’est aussi con dans l’indécence que le CRS-SS ou la fascisation à la mode de Sarkozy.. A force de ne rien avoir à dire sur soi-même -le socialisme, la gauche, ce qu’lle offre- on se ratrappe en diabolisant l’adversaire…
@Najat. En 46, Blum adjurait ses camarades de cesser d’avoir peur du qu’en dira-t-on communiste, pour assumer leur identité et leur projet (ou le construire). S’il revenait, le grand homme, il leur dirait, hélas, la même chose… il se moquerait bien des habiletés de Sarkozy, qui refait le coup de Chirac 95 (le jeu des masques de gauche, imaginés par Henri Guaino, son fabriquant attitré de fausse monnaie idéologique) mais serait dévasté par la vacuité (actuelle) de ses propres héritiers!
J’approuve, thimele, c’est effectivement LA question de l’identité socialiste que tu poses avec la laïcité, de même que Jaurès doit se retourner dans sa tombe à chaque fois que des "socialistes" du PS ont foulé aux pieds les valeurs du socialisme quand ils sont intervenus à l’étranger (sous Mitterrand, interventions en Afrique, dont au Rwanda, procès de la France en cours), quand ils ont massivement préparé les privatisations de services publics sous Jospin, mais aussi réussi le tour de force de la flexibilisation des conditions de travail et des 10 milliards de suventions supplémentaires annuels aux entreprises qui sont allées de pair avec le passage aux 35 heures, avec les cadeaux fiscaux en nette augmentation… le 21 avril 2002, les socialistes ont osé reprocher à l’extrême-gauche de les avoir fait perdre alors que les Français n’ont fait que sanctionner un parti qui une fois au pouvoir, les a encore déçu en appliquant une politique de droite, et ce dans tous les domaines, y compris les questions de "sécurité" (Chevènement).
Même sur le TEC, les socialistes n’ont pas su se joindre à l’opinion des Français, qui n’en peuvent plus. Ils ont dit OUI à un traité ultralibéral !
A travers les déclarations et non-déclarations de Ségolène Royal, les socialistes se gardent bien, une fois de plus, de contrer Sarkozy sur le point le plus important pour un vrai socialiste de coeur: le fonctionnement capitaliste de notre société. Ils l’approuvent même: on le voit sur les questions d’Isf (que payent Ségo, Fabius et DSK aussi bien que Sarko !), d’immigration, de service public etc…
Ils ne font que proposer des mesurettes, sensées apaiser la grogne. La démogagie n’est pas absente, quand on propose un smic à 1500 euros en 2012, c’est-à-dire moins que s’il progresse au même rythme que les années qui nous précèdent !
On ne peut pas dire : "acceptons le capitalisme pour le réformer, tout en compensant ses excès par quelques mesures sociales": c’est peut-être pire encore que la droite, car c’est canaliser, juguler la révolte pour mieux la briser, et ainsi mieux installer encore l’horreur capitaliste. Les socialistes ont une responsabilité historique dans l’exaspération des Français, ils en répondent déjà à travers la baisse des sondages pour Ségolène, qui amène le PS vers une position de plus en plus clairement libérale.
Tout se passe actuellement comme en 1794. La bourgeoisie soit-disant "révolutionnaire" de l’époque détruit la convention, prépare le directoire et prépare le terrain au bonapartisme. Aujourd’hui encore, c’est cette bourgeoisie soi-disant sociale qui ruine les espoirs sociaux.
Sarkozy est un démagogue et il dira tout et son contraire pour se faire élire. Cela n’est guère une surprise…
Mais s’il peut aisément se revendiquer de Jaurès et de Blum, c’est peut-être parce que vous le PS avait trop souvent manqué de vous référer à ces grands personnages. Trop souvent le PS a oublié leurs (ses !) valeurs.
On ne peut pas brader ses valeurs et râler quand d’autres, par opportunisme, vous les "vole" !
Par exemple, amis socialistes, redevenez pleinement laïques ! Que direz Jaurès de Martine Aubry, de Jean Glavany ou de Bertrand Delanoe qui baffouent les principes laïques qui lui étaient si chers ?!
Nicolas Sarkozy ne nous a pas pris la flamme, il n’a pris que la cendre et essaye d’en faire de la poudre de perlin pin pin.
Son côté social, c’est une histoire pour enfant. Mais je crois que pour les législatives et sur le terrain, beaucoup de candidats et de militants Ump doivent avoir du mal à incarner ce message social…
Sur TF1 ça peut passer, mais aux abords des Restaus du Coeur, là où on fait les rafles, je ne crois pas que les gens sont dupes !
je crois que la citation de robespierre est plutot de Blum à son dernier congrès : "le parti a peur" etc…
quant à Sarko, il a apparemment des références diverses puisqu’il a fait préfacer son bouquin par le fasciste italien Gianfranco Fini, comme nous l’apprend Libé:
desmotsetdebats.blogs.lib…
L’UMP qui se revendique de l’héritage de ces deux hommes, c’est si grotesque que cela n’est finalement… que bien peu digne d’intérêt !
J’ai une autre question à soulever, LA question qui demeure et gêne, dans un coin de la tête de tous les socialistes honnêtes.
A savoir: et le PS ? Ose-t-il encore, aujourd’hui, se revendiquer du socialisme SFIO (section française de l’internationale ouvrière) de Jaurès, c’est-à-dire du seul vrai, qu’il faudrait plutôt traduire aujourd’hui par "communisme révolutionnaire" ?
Blum, je ne dis pas, il est bien un père spirituel du PS : sa politique de front populaire a consisté à désamorcer l’espoir profond d’un peuple qui s’exprimait alors dans les grèves totales, en chantant l’Internationale; ce, à travers des mesures et des décisions bien décevantes comparées aux revendications de l’époque. Les exploiteurs avaient une frousse de tous les diables, et Blum a joué son rôle en les rassurant, en concédant quelques compensations. Rappelons qu’il a fait obstruction à toute intervention en Espagne.
Najat le dit elle-même, "je veux souligner que le Parti Socialiste, lui-même, fait le plus souvent preuve d’une noble délicatesse dans l’utilisation de cet héritage entré au Panthéon de la Nation, par exigence de vérité, par souci moral de montrer son vrai visage, et d’assumer pleinement ses idées d’aujourd’hui."
Je ne contesterais que les mots "noble délicatesse", que je prends pour un euphémisme lorsque je parlerais pour ma part de "pudeur bien comprise". Le véritable socialisme ne peut être progressiste, et tous les socialistes ayant lu les socialistes fondateurs ne peuvent que le savoir. D’où la disparition de ces nobles références de leurs discours, afin d’afficher leur "vrai visage". Leur idéologie est peut-être un capitalisme social, mais elle est désormais capitaliste, et ne peut se targuer du mot "socialisme".
Je dis tout cela sans volonté de blesser, même si, comme le disait Jaurès, -merci Najat : « Vous avez peur des électeurs, peur des camarades, peur de l’opinion, peur de l’échec. Et s’il y a eu altération de la doctrine, déviation, affaissement, ils sont là, ils sont dans la façon timorée, hésitante dont notre doctrine a été présentée dans les programmes électoraux, dans la propagande électorale.
Il y a un an, ici, je vous suppliais de vous montrer aux élections avec votre vrai visage. Je vous disais : « Je vous en supplie, effrayez plutôt que de duper. Ne dissimulez pas le véritable visage du socialisme. Exagérez-le encore, plutôt que de le masquer. »
Jaurès a toujours raison, en 2007.
Pour répondre à Whynot (pourquoi pas voter Najat Vallaud-Belkacem je présume ?), rappelons tout de même que le dogme politique seul ne suffit pas ! On a vu par le passé ce que les régimes totalitaires pouvaient engendrer avec des discours ultra dogmatiques, mais totalement désincarnés. Sarkozy, lui, a décidé de jouer avec des doctrines politiques dont on sait bien qu’elles n’inspireront jamais son action. C’est curieux cette propension de la droite à toujours mener des campagnes à gauche. Puis une fois aux affaires…
Je ne sais pas si je dénote ou si vous trouverez mon intervention inopportune (elle peut rester sans réponse) mais même si ces sujets sont importants et intéressants, il me semble que nous avons glissé de celui de départ à partir des cours Florent. Le débat s’annonçait pourtant très bien après les deux premières interventions. J’aurais voulu savoir si Braviel pense vraiment que les idéologies ont des frontières si fragiles (pourriez-vous préciser le recours à l’oeuvre d’Edgar Morin, que je connais mal? ou m’orienter dans cette référence?) et comment alors le choix électoral peut prendre son sens? Je suis par ailleurs tout à fait d’accord avec lui sur le niveau du débat et la trop grande place d’ambitions personnelles qui paraissent surtout pleines d’elle-même. Cependant je ne suis pas non plus en désaccord avec les propos de Madame Vallaud-Belkacem et du premier intervenant, que signifie ce revirement de Sarkosy, est-ce selon vous une simple manoeuvre? est-ce la marque d’un manque de courage politique quant à ses idées (et n’est-ce alors pas effectivement une volonté artificielle d’effacer la distinction droite gauche que vous semblez nier?)? ou est-ce vraiment le signe que les idéologies battent de l’aile et que finalement faute de courage politique nous n’avons plus la possibilité de faire des choix clairs ou de mener de vrais débats politiques même et surtout en période électorale? Est-ce un défaut structurel de la République actuelle?
Je voulais juste souligner qu’il serait bien de mettre en accord les paroles avec les actes … c’est tout.
Et puis, si qqn est assujetti à l’ISF, cela ne me pose pas de problème tant que la source de l’enrichissement est le travail et le risque d’entreprise.
Malheureusement, certains candidats sont concernés par l’ISF alors que ce sont des serviteurs de l’Etat et qu’ils profitent de la spéculation immobilière qu’ils dénoncent par ailleurs …
Pour les RG, je ne connais pas la structure effective de cet outil nécessaire à la démocratie. Que la police puisse avoir un certain nombre d’information et que le pouvoir politique puisse en disposer, j’espère qu’il y a des barrières … Le seul intérêt des RG, de la DGSE ou de la DST devrait être de contribuer à la bonne marche de la démocratie …
ressortir cette histoire du cours Florent qui ne démontre rien, c’est quand même curieux alors qu’il y auraii tant à dire sur l’utilisation de notre stasi (RG) française dans la campagne à des fins personnelles…
On aurait aussi pu souligner les très nombreuses allusions au fait que N.S. ait changé faite dans son discours de candidat. Je préfère une posture qui consiste à écouter les électeurs putôt qu’à parler de soi. C’est l’une des différences entre Ségo et Sarko… ;=)
La candidate du PS épinglée par le directeur du cours Florent
Le fondateur et directeur général du cours Florent, François Florent, a épinglé, lundi 8 janvier, Ségolène Royal en affirmant qu’elle avait renoncé à inscrire son fils dans l’école de théâtre car l’enseignement se déroulait avenue Jean-Jaurès, dans le 19e arrondissement de Paris, et non dans le centre de la capitale comme elle le pensait. C’est lors de la cérémonie de célébration du 40e anniversaire de l’école que M. Florent a raconté une anecdote concernant la candidate socialiste. "Un samedi après-midi, une voiture avec chauffeur s’arrête devant nos locaux (…). Une maman accompagnée de son enfant en descend, demande à l’inscrire en cycle préparatoire à notre secrétaire : "Vos premières années du cycle préparatoire sont bien quai d’Anjou ?
– Non, Madame, nous n’avons plus le quai d’Anjou. Les cours sont ici…
– Alors, je ne peux pas inscrire mon fils." L’enfant et la maman s’engouffrent dans la berline, direction le soleil couchant. La maman est candidate à la présidence de la République le 22 avril", a raconté le directeur. Garantissant l’authenticité de son récit, François Florent a déclaré "qu’il avait été choqué par cette réaction". – (AFP.)
http://www.lemonde.fr/web/articl...
Je ne ferai que vous renvoyer vers l’oeuvre d’Edgar Morin qui complexifie quelque peu les clivages qui sont si rassurants et si éloignées de la réalité.
Faut-il vraiment se raccrocher à des idéaux qui ne sont plus de notre temps?
Je désespère de la pauvreté du débat et de la médiocrité des principaux intervenants dans la course pour l’Elysée. Il n’a que conflit d’ambitions là où il devrait y avoir la définition d’un projet de société qui offre une chance à chacun de s’épanouir …
D’accord avec vous. J’ajouterai qu’en semant la confusion dans l’esprit des électeurs entre la doctrine des grands maîtres à penser du socialisme et la sienne, bien différente dans l’exercice du pouvoir, Sarkozy démontre une fois encore son goût de la provocation. Une provocation qui a déjà eu des effets catastrophiques lors des émeutes de novembre 2005 et la fameuse "kärchérisation des banlieues" (formule pas vraiment socialiste, au demeurant.) Cette fois Sarkozy va plus loin et n’hésite pas jouer avec les convictions les plus profondes des Français. Celles qui se transmettent dans les familles, entre les générations et que certains n’ont pas hésité à défendre au prix de leur vie. Il en fut ainsi de Jaurès assassiné; de Blum déporté; de Moquet fusillé. Puisque la mode est de faire parler les morts, alors oui, M. Sarkozy, ces Hommes-là ne vous soutiendraient pas, ils vous combattraient même.