Le Progrès
dimanche 13 février 2011
Lyon et ses quartiers
L’Oasis sans souci a fêté ses 25 ans à l’hôtel de ville
Vendredi soir, dans le salon rouge de l’hôtel de ville, une cinquantaine d’invités de l’Oasis sans souci s’était réunie. Il s’agissait de fêter un anniversaire qui compte les 25 ans de l’association.Sous les lambris dorés, les conversations allaient bon train. Il est vrai que tous ceux qui étaient là avaient le même credo le bon fonctionnement de l’Oasis sans souci.Lorsque les discours ont commencé, Jean-Michel Daclin, adjoint au maire, s’est félicité de la mobilisation de l’ensemble des membres présents, ce qu’a approuvé le maire du 3 e , Thierry Philip.Najat Vallaud-Belkacem, adjointe à la Vie associative, s’est adressée à la nouvelle présidente, Hanta Barreau, en la congratulant « Vous répondez à un besoin social. » Cette dernière a alors pris la parole pour expliquer quelques-unes de ses priorités et de ses difficultés. « Nous avons le souci de rajeunir pour trouver de nouveaux adhérents. Il faudra organiser des activités, le soir. Pour cela, il faut trouver des animateurs bénévoles, ce n’est pas facile. Difficile aussi de boucler les fins de mois car les locaux sont chers » L’auditoire a acquiescé lorsqu’elle a déploré la faible représentation masculine.Fondée par Claudine Forasté en 1985 pour empêcher les pré-ados, parfois livrés à eux-mêmes le week-end, de ne pas tomber dans la délinquance, celle qui en fut la présidente pendant 20 ans explique l’évolution de l’association. « Dès qu’on a eu une subvention, on a embauché un éducateur, puis on nous a prêté une salle à la Maison des Italiens, rue du Dauphiné. Pour étoffer l’association, on a créé en parallèle des cours de cuisine, de couture et de solfège. En 1987, nous nous sommes installés dans les locaux actuels, au 8 de la rue Saint-Théodore, tout près du métro Sans-Souci. » Elle évoque aussi la création de la salle informatique en 2005 et les nombreuses activités que l’on peut y faire aujourd’hui bridge, encadrement, patchwork, couture, broderie, gymnastique, anglais. Mais elle déplore le manque de subventions qui n’a pas permis de conserver l’emploi de l’éducateur. L’Oasis sans souci continue, malgré tout, à œuvrer pour les jeunes puisqu’elle propose du soutien scolaire assuré par des bénévoles, dont Elodie Terrier.
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