Ce mardi 11 juin, j’ai participé au Grand Forum Marie Claire 2013 « Ensemble, mobilisons-nous pour une contraception sans peur et une meilleure information ». Ce titre résume à lui seul les besoins immenses des femmes de notre pays mais il correspond aussi à l’état d’esprit et aux actions engagées par le gouvernement.
La prise en compte des effets secondaires des pilules de 3ème et 4ème générations, nous amène à réinterroger notre modèle contraceptif et à mettre en place les premières mesures visant à le rééquilibrer. Face aux doutes, aux interrogations, aux angoisses, nous avons, avec Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires Sociales, mis en place des outils d’information publique : une plateforme d’accueil téléphonique d’urgence et une campagne nationale d’information. Le numéro vert (0 800 63 66 36) a ainsi reçu plus de 16 000 appels en un mois et demi, c’est dire le besoin d’information auquel il répondait.
Au cours des derniers mois, j’ai reçu un nombre très importants de témoignages de femmes, de parents, touchés par les conséquences douloureuses voire dramatiques de certaines pilules. J’ai eu la chance de rencontrer Marion Larat au mois de février. Je dis la chance car cette jeune femme, victime d’un AVC alors qu’elle prenait depuis 4 mois une pilule de 3ème génération, m’a impressionnée par son courage et sa combativité. Nous avons partagé la même conviction: chaque femme doit pouvoir choisir sa contraception.
Le message de sécurité sanitaire a été bien reçu. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations est aujourd’hui à nouveau l’exception, et non pas la règle. Cependant nous possédons en France un modèle contraceptif trop figé, laissant une place trop importante à la pilule, sans lien avec les besoins des femmes. C’est avec la volonté de le voir évoluer que le gouvernement a saisi la Haute Autorité de Santé pour qu’elle nous propose les éléments d’une évolution en profondeur de notre modèle contraceptif.
Le gouvernement prendra les décisions permettant de garantir le droit des femmes à disposer de leur corps. C’est-à-dire le droit à une contraception optimale pour une personne donnée à un moment donné. La contraception optimale est celle qui prend en compte ses besoins et ses désirs. Nous avons commencé à lever les freins financiers (gratuité de la pilule pour les mineures), économiques et les freins en matière de formation des professionnels et d’information du public.
Au-delà de ces actions présentées, j’ai pu, au cours du Forum, échanger avec les familles plongées dans la douleur de la perte d’un être cher liée à la prise de la pilule. Elles m’ont dit, elles nous ont dit, qu’au-delà de cette douleur, elles avaient parfois dû affronter un certain déni, difficile à soutenir. Cette attitude est pour tout dire inacceptable. Familles et parents peuvent compter sur notre soutien dans cette épreuve.
Mon intervention en vidéo :
Tags : contraception, droits des femmes, pilule, santé
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Ha ha… I was just online around and took a glance at these comments. I can’t believe there’s still this much attention. Thanks for writing about this.
Qu’en est-il des méthodes par auto-observation du cycle ?
Les techniques les plus récentes, bien apprises auprès d’un autre couple, sont fiables.
Ne nécessitant aucune prise ou délivrance de substances actives dans l’organisme, ni d’introduction de corps étranger, elles ne présentent pas les risques des traitements hormonaux.
En plus de cela, et c’est loin d’être négligeable, ces techniques amènent une bonne connaissance de son corps, et une responsabilisation des hommes.
Et elles sont gratuites.
Bien sûr, elles sont surtout adaptées aux couples stables, donc pas à toutes les sexualités.
Cependant elles apporteraient beaucoup à nombre de femmes et de couples.
Or, les centres de planning familial n’en parlent jamais, les intervenantes se montrent toujours très mal renseignées voire totalement ignorantes à ce sujet – pour beaucoup d’entre elles, “auto observation” n’évoque que de vagues souvenirs des techniques des années 50 -,
et on n’en voit jamais mention dans les campagnes d’affichage ou de sensibilisation sur ce thème.
(alors même que plusieurs campagnes ont fait état du désengagement des hommes sur la question du contrôle des naissances !)
Pourquoi ? Quelle est votre point de vue sur la question ?
L’aide au choix contraceptif devrait se déployer dans les centres de planification et d’éducation familiale grâce au travail du trio médecin, conseillère conjugale et familiale et infirmière. Que l’amplitude horaire des CPEF soit plus adaptée au public reçu! Avec la présence de l’équipe au complet !que les généralistes s’appuient aussi sur ce réseau !
La contraception pour les mineurs est pris en charge par les Conseils généraux depuis la création des CPEF dans les années 70…..ainsi que le dépistage et traitement de nombre d’IST.
Il serait deja temps de secouer les gyneco Français qui refusent trop souvent de poser des sterilets sans AUCUNBE RAISON VALABLE
(autre peut etre que faire revenir les bonnes clientes plusieurs fois par an?)