La France prête à aider le Nigeria à retrouver les victimes des “viols”

Droits des femmes Publié le 9 mai 2014

La France est prête à “tout faire” pour aider à “retrouver” les jeunes filles enlevées mi-avril au Nigeria, victimes de “viols et de pédophilie”, a déclaré la ministre des droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, vendredi sur RTL.

L’humanité toute entière est touchée au coeur par cet enlèvement, ces rapts“, a souligné Najat Vallaud-Belkacem. Mi-avril, plus de 200 lycéennes ont été enlevées dans le nord-est du Nigeria par les islamistes de Boko Haram.

 

Ces jeunes filles sont traitées en “esclaves“, “vendues” et “mariées” de force, avait déclaré le chef du groupe islamiste Boko Haram dans une vidéo obtenue lundi dernier par l’AFP.

Le terme de mariage forcé ne convient pas”, a affirmé la ministre des droits des Femmes. “Lorsqu’on marie une enfant avec un adulte, ça s’appelle un viol, et même des viols répétés, et parce qu’il s’agit d’enfants ça s’appelle même de la pédophilie“, a-t-elle déclaré.

Réduire des individus en esclavage c’est un crime contre l’humanité qui doit être condamné comme tel“, a-t-elle ajouté, à la veille de la journée de lutte contre l’esclavage.

Paris a proposé cette semaine au Nigeria le concours d’une équipe spécialisée pour aider à retrouver les quelque 200 lycéennes enlevées.

Depuis quelques jours, la communauté internationale se mobilise pour ces jeunes filles. Une campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #BringBackOurGirls a été relayée par des centaines de milliers d’anonymes, des célébrités et des femmes politiques à l’instar de Michelle Obama.


Source AFP.
Photo © Fanny Bonjean / RTL.fr

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Un commentaire sur La France prête à aider le Nigeria à retrouver les victimes des “viols”

  1. vi-tong rosset géraldine

    ” qui ne tente rien, n’a rien” mais il ne faut pas oublier que si ces filles sont encore vivantes elles espèrent être sauvées car leur cas est désespéré. Ces filles auraient pu être les nôtres et je ne me fais pas d’illusions; beaucoup d’entre elles risquent d’être violées à de nombreuses reprises avant d’être sauvées (éventuellement) et rien que l’idée que cela aurait pu être MA fille, me met hors de moi
    Ne pas intervenir, c’est les condamner, ne pas intervenir, c’est les tuer par d’autres mains
    Ceux qui ne veulent pas que la France intervienne, commettent de manière indirecte une non-assistance à personne en danger

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