Le 2 avril dernier une attaque terroriste frappait les étudiants pendant leur sommeil à l’université de Garissa, faisant 150 morts et 78 blessés.
Ces jeunes étaient la sève, la lumière et l’espoir de leur pays.
C’est une tuerie sans précédent. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’une école, une université, des étudiants sont visés. Le savoir est une arme contre le fanatisme et l’intolérance et les terroristes l’ont parfaitement compris, eux qui exècrent l’idée même qu’on puisse s’émanciper, s’exprimer, penser par soi-même.
La violence pure a frappé et face à elle nous devons nous élever comme un seul homme pour affirmer plus fort que ce drame concerne l’humanité toute entière.
Tout comme celui de Malala. Tout comme celui des 130 victimes de l’école de Peshawar en décembre dernier.
Si l’écho de leurs voix faiblit, alors nous périrons. Redoublons de mobilisation pour que notre émotion transforme l’apathie en sursaut pour plus d’éducation, plus de liberté d’expression, plus d’émancipation.
Merci à la Conférence des Présidents d’Université qui a demandé à ce que soit observée une minute de silence dans chaque établissement d’enseignement supérieur à 12h.
Merci au réseau des CROUS d’avoir accepté à ma demande de mettre en place des cahiers de condoléances en ligne sur le site internet du CNOUS pour que chaque étudiant français puisse exprimer sa solidarité dans ce moment tragique.
Ces messages seront transmis aux autorités kenyanes et aux étudiants de Garissa.
Leur université est aujourd’hui fermée pour une durée indéterminée. 300 étudiants devront être prochainement accueillis en urgence dans les campus alentours, avec les difficultés que l’on imagine. Alors j’ai écrit à mon homologue kenyan pour lui faire part de la disponibilité de la France à aider matériellement les étudiants blessés lors de l’assaut à reprendre les études après leur convalescence.
C’est un soutien modeste, mais que je crois indispensable pour marquer notre solidarité.
A la mémoire de chacune des victimes.
Najat Vallaud‐Belkacem
Ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Tags : Garissa, Kenya, Terrorisme, solidarité internationale
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Bonjour,
Pourquoi les jeunes innocents sont-ils la cible du terrorisme ?
Permettons à toute notre jeunesse de vivre en paix, d’être scolarisée, que chacun puisse réaliser ce pour quoi il est fait !