Réforme du collège : de quoi parle-t-on?

À la une Éducation nationale Publié le 14 mai 2015
Pourquoi réformer le collège ?

Créé il y 40 ans, à l’issue d’un débat qui n’a rien à envier en matière d’excès à ceux qui nous occupent aujourd’hui, le collège unique a réussi la massification de l’enseignement du second degré, mais il a échoué à démocratiser la réussite.

En clair, dans notre système éducatif qui est le plus marqué par le déterminisme social de l’OCDE, le collège actuel reste le maillon faible. Il échoue ainsi à transmettre les fondamentaux : un élève sur 8 ne les maitrise pas en entrant au collège, 1 élève sur 4 à la sortie. Cette réalité sévère explique que nous continuions à avoir 140 000 décrocheurs chaque année.

Depuis 15 ans, le niveau scolaire a baissé, comme le démontrent 3 chiffres issus des enquêtes internationales PISA : en Français, les élèves qui ne maitrisent pas la compréhension en lecture sont passés de 15 à 19% entre 2000 et 2012 ; en mathématiques, depuis 2003, nous sommes passés de 17 à 22% d’élèves en difficultés, de 15 à 21 % en histoire géographie depuis 2006. Une faillite éducative d’autant plus grave, que dans les mêmes périodes, la moyenne des élèves de l’OCDE progressait.

Comme il fonctionne à deux vitesses, certains élèves échappant à cette « trappe à médiocrité » grâce à des options ou à des filières de contournement, le collège actuel incarne pour beaucoup d’élèves et de familles l’impossibilité d’échapper au destin que leur réserve leur origine sociale. La promesse républicaine de récompenser l’effort et le mérite par des chances égales de réussite n’est plus assurée.

Dans l’impulsion donnée par la refondation de l’école, la réforme du collège est donc indispensable, avec une orientation simple : permettre à tous les élèves de progresser dans l’apprentissage des matières fondamentales, y compris les meilleurs, en élevant le niveau d’ensemble. Ma conviction, c’est que l’égalité n’est pas l’ennemie de l’excellence, elle est la condition pour que chacun puisse y accéder. Voici l’enjeu.

Que contient la réforme du collège réellement ?

Il faut d’abord distinguer deux démarches qui sont cohérentes mais qui suivent des processus différents :
La refonte des programmes de la scolarité obligatoire (déjà faite pour la maternelle), liée au nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture que nous avons adopté. C’est un chantier considérable qui concerne tous les programmes dans toutes les disciplines du CP à la 3ème. Concrètement, une instance indépendante, le Conseil supérieur des programmes, composée de représentants de la société dont 6 parlementaires de droite comme de gauche a élaboré des projets. Ces projets sont soumis depuis lundi et jusqu’au 12 juin à une consultation auprès des 800 000 enseignants du pays. Ensuite, le CSP retravaillera les programmes en fonction du retour de la consultation et de mes recommandations, et je les arrêterai définitivement. Il y a donc encore plusieurs mois de travail pour améliorer les premières propositions qui ont fait polémique, soit du fait de leur caractère jargonnant, soit sur le contenu du programme d’histoire, qui enflamme toujours les esprits.

La réforme du collège, c’est-à-dire la nouvelle organisation des enseignements (« la grille horaire ») a, elle, déjà été approuvée par le conseil supérieur de l’éducation (51 pour, 25 contre, 1 abst), et sera officialisée par décret prochainement.

Construite à partir des réalités de terrain, elle facilitera l’apprentissage des savoirs fondamentaux par les élèves grâce à de nouvelles pratiques pédagogiques et une autonomie accrue des équipes éducatives.

L’autonomie pédagogique, c’est une marge horaire que nous dégageons à l’intérieur des horaires disciplinaires pour développer des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et l’accompagnement personnalisé.

Les EPI sont organisés autour de 8 thèmes (Développement durable – Sciences et société –Corps, santé et sécurité – Information,communication, citoyenneté – Culture et création artistiques – Monde économique et professionnel -Langues et cultures de l’Antiquité – Langues et cultures régionales et étrangères), dont nous définirons le contenu pédagogique avec le conseil superieur des programmes. Ils permettront d’améliorer la capacité des élèves à travailler en équipe, par petits groupes, à apprendre la conduite de  projets, à prendre la parole, et répondront ainsi aux exigences contemporaines de formation. L’enjeu pour les élèves c’est d’apprendre autrement, en mobilisant d’autres compétences, toujours autour des savoirs fondamentaux (la « maîtrise active des savoirs »). D’une certaine manière, nous desserrons la stricte logique disciplinaire qui est une tradition française.

Cette marge de 20% d’autonomie laissée aux établissements et aux équipes pédagogiques permettra en outre de renforcer l’accompagnement personnalisé, à hauteur de 3h hebdomadaires en 6ème, parce que la transition entre le primaire et le collège est cruciale, et d’au moins une heure à partir de la 5ème. C’est l’occasion de réassurer les apprentissages pour les élèves fragiles et de les approfondir pour les meilleurs. L’occasion aussi de leur expliciter précisément ce qu’on attend d’eux et de leur apprendre à bien travailler.

C’est un changement important, parce que ce sont les équipes éducatives qui décideront ensemble, à l’intérieur des établissements, les EPI qu’elles proposent et l’équilibre qu’elles trouvent avec l’accompagnement personnalisé, en fonction des besoins de leurs élèves. Le collège restera donc unique, mais il ne sera plus uniforme, c’est une évolution souhaitée par de nombreux acteurs éducatifs depuis de longues années. C’est aussi une marque de confiance dans les enseignants.

L’autre élément important, c’est la place que nous ferons dans les programmes au numérique, mais aussi le renforcement des langues vivantes. Nous généralisons ainsi l’apprentissage d’une première langue au CP, et nous avançons en 5èmel’apprentissage d’une deuxième langue, pour tous les élèves. Cela représente 25% (54h) de plus d’apprentissage sur le cycle 4. Cette évolution me semble fondamentale pour répondre aux exigences du monde contemporain, je suis convaincue que l’apprentissage précoce de deux langues vivantes ne peut plus être réservé à 16% des élèves dans des filières spécifiques.

En définitive, la réforme du collège améliore d’abord les apprentissages pour tous les élèves, et cherche à redonner accès au plus grand nombre à l’excellence avec des EPI qui pourront aussi éveiller leur goût et leur curiosité, par exemple pour les langues anciennes. Nous créons 4000 postes pour la mettre en œuvre, soit un effort budgétaire de 200 millions d’euros.

Mais pourquoi ces polémiques ?

Sans m’attarder sur les outrances et les caricatures, chacun aura bien compris ce qui se joue derrière l’enjeu de la démocratisation : la résistance de ceux qui considèrent que le fonctionnement à deux vitesses protège leurs enfants de la médiocrité du collège actuel. Je peux les comprendre, mais ma responsabilité de ministre, c’est d’abord de renouer avec la mission égalitaire de l’école dans le contexte que je vous ai décrit.

Pour répondre concrètement aux points qui ont fait polémique :

– Sur l’allemand : indéniablement, la réforme améliore son apprentissage et son attractivité, puisque les expérimentations conduites à Rennes et à Toulouse ont montré qu’avancer en 5ème l’apprentissage de la deuxième langue améliore la situation de l’allemand. Par ailleurs il est prévu que les élèves qui choisiront une autre langue que l’anglais au primaire pourront commencer l’anglais dès la 6ème. Enfin les langues étrangères seront renforcées dans les enseignements pratiques interdisciplinaires comme décrit plus haut. En fait, nous faisons bénéficier à tous les collégiens des vertus avérées de dispositifs jusqu’à présent dérogatoires, comme les classes bi-langues et les classes européennes, qui ne concernaient que quelques-uns (16% des élèves de 6e et de 5e pour les classes bi-langues, mois de 11% des élèves de 3e pour les sections européennes).
Pour répondre aux inquiétudes concernant l’allemand j’ai rappelé que nous augmentons considérablement le nombre de postes de professeurs d’allemand : 515 à la rentrée 2015 contre 200 en 2010. Et j’ai annoncé des objectifs chiffrés, ainsi que la nomination d’un délégué ministériel dédié à la promotion de l’allemand. Ainsi, je souhaite que nous dépassions la barre des 200 000 germanistes à l’école élémentaire (178000 actuellement )  et des 500 000 germanistes au collège (187000 aujourd’hui) à la rentrée 2016. Pour y parvenir, nous allons mettre en œuvre une carte académique des langues, avec un fléchage adapté de professeurs d’école susceptibles de l’enseigner dès le primaire, formés pour cela et appuyés par le rétablissement d’intervenants extérieurs que la majorité précédente avait supprimés.

– Sur les langues anciennes : la réforme du collège préserve l’enseignement du latin et du grec. Le nouvel enseignement pratique interdisciplinaire Langues et cultures de l’Antiquité permettra à la grande majorité des collégiens d’avoir accès à l’étude de la culture et de la civilisation antique quand, à l’heure actuelle, à peine 20 % d’entre eux y ont accès en suivant les options latin et grec. Les élèves qui, en plus grand nombre, auront ainsi été éveillés au latin et au grec et qui le souhaitent pourront bénéficier d’un enseignement complémentaire de langue latine dès la 5ème et de grec en 3ème, comme aujourd’hui. La seule différence est donc bien dans le nombre plus important d’élèves que cet enseignement concernera.

– Sur le programme d’histoire, je veux simplement rappeler que nous rétablissons leur logique chronologique et nous renforçons l’enseignement laïque des faits religieux. Ainsi, l’enseignement du judaïsme et des débuts du christianisme (en 6ème), de l’islam et de la chrétienté médiévale (en 5ème), de la société des Lumières (en 4ème) seront assurés comme ils l’étaient jusqu’alors, ainsi que l’étude de l’esclavage, des génocides, de la colonisation et de la décolonisation.

Jaurès dans son célèbre discours sur l’éducation qu’il fit à Castres, le 30 juillet 1904 disait :
« L’éducation est liée à toute l‘éducation politique et sociale, et il faut qu’elle se renouvelle et s’élargisse à mesure que s’élargissent et se renouvellent les problèmes ». C’est bien tout l’enjeu actuel : refuser le statut quo éducatif qui condamne des enfants à l’échec, sortir notre pays et nos concitoyens de cette culture de la défiance qui abîme l’école et la République.

 


 

Retrouvez aussi la page de questions-réponses sur le Collège 2016 ici sur le site Eduscol.

Et consultez & partager l’infographie de présentation du Collège 2016 ici.

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151 commentaires sur Réforme du collège : de quoi parle-t-on?

  1. Muller Vincent

    Je suis tellement déçu de votre attitude Madame la ministre, vous dites écouter les gens, mais vous passez en force.. Vous perdez beaucoup de crédibilité et d’électeurs, ainsi que votre gouvernement pendant ce combat de la réforme. Ecouter les gens, c’est les recevoir et discuter.. Certains ont applaudi à votre arrivée et avaient confiance en vous, mais cela disparaît…
    Les enseignants qui vous soutenaient désertent le navire petit à petit.

  2. zahn

    Madame,

    Vous et votre gouvernement (car un gouvernement qui sursoit au débat démocratique ne peut être le mien)vous avez donné une belle preuve du sens du débat et du vote démocratique. Je compte sur les collègues de l’enseignement de l’éducation civique de le prendre comme exemple. Quelle contradiction avec les valeurs que vous souhaitez, soit-disant, que nous transmettions à la France de l’avenir, nos élèves. Preuve – s’il en fallait – qu’il faut se méfier des paroles de ce gouvernement.

    Je vous cite un extrait du chant des communards de Brecht (pour ce qui est de la Commune de Paris, il y a certainement des Historiens autour de vous qui sauront vous expliquer, nos élèves l’ignore depuis longtemps grâce aux programmes libéraux d’Histoire).

    In Gedanken unsrer Schwäche machtet Ihr Gesetze, die uns Knechten solln.
    Die Gesetze seien künftig nicht beachtet, da wir nicht mehr Knecht sein wolln!

    Ne comptez pas sur la bonne volonté des enseignants de la mise en oeuvre de votre réforme (heures non payées pour coordination etc etc. )

    Ma carte d’électeur sera déchirée pour que je ne sois plus jamais tentée, même dans les pires configurations du scrutin, de voter “utile”.

  3. Anne C.

    Ouverts au dialogue et à l’écoute… Aber natürlich, c’est pour cela que la réforme passe en force cette nuit, après une deuxième journée d’action anti-réforme du corps enseignant! Ce n’est pas ainsi que je comprends le mot dialogue.

    J’étais une prof d’allemand dynamique, passionnée, active et motivée. Aujourd’hui je suis dépitée, écoeurée et je songe à une reconversion! …
    Passer d’un service de 18 heures d’enseignement hebdomadaire (avant réforme) dans un seul et même établissement, et après réforme ne plus enseigner que 7.5 h / semaine par établissement, c’est ça la réussite pour tous!!…. Vive l’excellence!.. Juste une petite question: mais qu’allez-vous faire de tous ces profs d’allemand sacrifiés sur l’autel de votre réfome?? Y avez-vous songé?Et pourquoi vouloir en embaucher d’autres, alors que nous serons déjà trop nombreux!

    Anne C., future ex-prof d’allemand, sacrifiée sur l’autel de la réforme

  4. aliceanca@gmail.com

    Manifestation des profs contre la réforme du collège le 19 mai, passage en force du décret sur la réforme du collège le 20 mai (et signé du 19 mai !) :

    SOMMES-NOUS TOUJOURS EN DEMOCRATIE ?

  5. JJacques vs Najat (et son liberticide décret)

    “Il n’est, dans l’Etat de droit, aucune loi fondamentale qui ne se puisse abroger”.
    JJ Rousseau, Contrat social.

  6. Laborde

    Madame la Ministre,
    Ce matin, rdv avec des parents d’élèves (6 enfants – les 3 premiers dans les écoles, collèges et lycées publics) qui me disent clairement qu’ils ne comptent pas mettre les derniers dans le public car ils veulent avoir la possibilité pour leurs enfants d’apprendre PLUS de langues, ils ont bien vécu que les bilangues et EURO marchaient et…que ça serait désormais le privé qui proposeraient cela à leurs enfants. Que leur répondre????
    Nous sommes consternés…

  7. Professeur indignée

    Cette réforme qui témoigne d’un mépris abyssal à l’égard des professeurs et des élèves ne sera pas mise en oeuvre par nombre de collègues attachés à leur métier et soucieux de l’avenir des élèves. Soyez-en sûre !

  8. AJ

    Et nous serions dans une démocratie ? Les enseignants sont majoritairement contre cette réforme, la majorité des parents soutiennent les enseignants et le gouvernement publie un décret le lendemain matin de la grève et des manifestations ? On tend vers la dictature là, non ?

  9. Axelle Laffont

    Quelle belle preuve de courage et de dialogue que de passer un décret le lendemain d’une journée de manifestations…

  10. Solo

    Et j’apprends ce jour que la réforme va être imposée par décret. Nous sommes bien dans la tyrannie législative.

  11. Royer

    Quid des collégiens qui feront leur rentrée en 4e en septembre 2016?

    Qu’est-il prévu pour ces enfants, qui, comme mon fils, n’auront ni la possibilité de commencer une deuxième langue en 5e, ni, à priori, celle de choisir une section européenne? Seront-ils sacrifiés au nom de la sacro-sainte “égalité” dont vous nous rebattez les oreilles? Pourquoi empêcher les enfants qui le souhaitent et le peuvent d’aller un peu plus loin, un peu plus vite que d’autre?
    Il faut lutter contre l’ennui au collège, paraît-il…cela passe-t-il nécessairement par ce nivellement par le bas qui semble être la règle dans notre pays maintenant? Mon fils s’ennuie au collège, il faut dire qu’il en a le loisir, il a moins d’heures de cours qu’en CM2! Il avait pour projet de débuter l’apprentissage du latin en 5e, d’opter pour une section européenne anglais en 4e, et il aurait aimer passer son brevet d’aéronautique…Las, le cumul des options est interdit, trop élitiste! La section européenne lui sera également refusée grace à votre réforme..
    Comment pouvez-vous trouver logique de pénaliser les bons éléments au profit des moins bons? Auraient-ils moins de droits? Pourquoi vouloir à tout prix maintenir des enfants qui n’en ont pas le niveau dans le cursus scolaire jusqu’au bac, qui, au passage, en perd toute valeur?
    Pourquoi ne pas réhabiliter l’apprentissage, qui peut conduire à de nombreux métiers très honorables? Dans le collège de mon fils existe une section SECPA, les élèves de cette classe suivent certains cours généraux avec d’autres classes, et bénéficient par ailleurs de la découverte de certains métiers, ce qui leur donne un avantage s’ils souhaitent s’orienter vers un apprentissage en sortant du collège, voilà une initiative qui me semble positive.
    Les questions sont nombreuses et vos réponses simplistes…La réussite, qu’elle soit scolaire ou professionnelle, serait-elle honteuse dans notre pays? C’est, en tous cas, l’amer sentiment que me laisse votre réforme.
    Aurez-vous le courage de répondre aux questions que se posent tous les gens qui, comme moi, pensent que l’école devrait offrir la possibilité de sortir du lot aux enfants doués et travailleurs?

  12. Anne Delposen

    Madame la ministre,
    Vous vous intéressez à tous les élèves, et cela vous honore. Vous vous intéressez donc aussi aux germanistes. Petit rappel donc, juste au cas où, concernant les élèves germanistes (dont 80% sont en classe bilangue) :
    classe bilangue = 3h en 6ème + 3h en 5ème + 3h en 4ème + 3h en 3ème = 12h
    LV2 nouvelle formule = 2h30 en 5ème + 2h30 en 4ème + 2h30 en 3ème = 7h30
    Vous avez prévu de réformer les maths aussi ?

  13. Aurore

    @Jean-Paul merciiiii mais vraiment merci pour ce lien vers le blog de cette gabrielle cluzel qui pue l’extrême droite. Au moins comme cela on voit qui tire les ficelles de votre pitoyable grogne conservatrice. Quant à Oyi qui est fier(e?) de manifester aux côtés de l’Uni je pense que tout est dit !

  14. oiy

    J’ai été dans un cortège aujourd’hui. Droite et gauche ont manifesté contre vous, Madame. L’UNI qui fraternise avec SUD : du jamais vu dans l’histoire de la Vème.

  15. Marcel Reich-Ranicki

    @ Pour la réforme : Vous êtes d’une nullité affligeante. Stressée, frustrée ?

    Il faut changer de métier au lieu d’insulter les collègues germanistes.

  16. Jean Paul

    A découvrir absolument http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/najat-vallaud-belkacem-nest-quun-debut,177444

    Extrait : “Elle ne s’arrêtera pas là. Après l’allemand et le latin, elle réglera leur compte à d’autres matières aussi rébarbatives, qui vous ont l’art d’enquiquiner le monde. Comme le français au lycée. La façon de l’enseigner, de vous à moi, n’est-elle pas un tantinet archaïque ? Et discriminante pour tous ceux dont ce n’est pas la langue maternelle ? Ces figures de style, ces allégories, ces litotes, comme elles vous toisent ! Si on clouait le bec de ces pimbêches compliquées ? ”

    Nous parlons bien évidemment de notre sinistre en poste dont la volonté est bel et bien – n’en déplaise aux quelques naifs de service ou démagogiques qui disent le contraire – de niveler par le bas le collège.

  17. Jean Paul

    @ Mélisse: Pourquoi ne faites-vous partie du staff de cette incompétente de ministre ? Vous êtes d’une NAIVETE DECONCERTANTE !

  18. Mélisse

    @ prof d’italien

    Lisez cet article de terrain ! « Où se situent aujourd’hui les classes bilangues et européennes en italien ? Il y en a une à Villon, porte de Vanves, un des établissements les plus difficiles de Paris, une à Pantin, une à Choisy, une à Saint-Ouen, trois à Montreuil… Qu’on arrête de dire que ce sont des classes de privilégiés ! »

    Le fait que ces classes soient situées en zone sensible ne prouve rien, si ce n’est que ces établissement essaient désespérément d’attirer les bobos du quartier et vous le savez aussi bien que moi. Il faut une vraie réforme pour plus d’égalité dans les collèges et non pas bricoler avec quelques classe bilangues pour créer un semblant de de mixité sociale. Désolée mais pour moi vous prenez le problème à l’envers. Je pense que cette réforme est une bonne chose pour l’italien 7h30 au lieu de 6h c’est un progrès. Les bilangues et les euros ne concernent que quelques professeurs d’italien, alors que la plupart des autres sont sur trois établissements parce qu’ils n’ont que 6h par collège. Je sais de quoi je parle, j’en fais partie et je suis pour cette réforme !!

  19. Pixi

    Il est temps de prendre en compte les réactions qui fusent de partout ! Comment est-il encore possible de vouloir IMPOSER une réforme alors que tant de voix s’élèvent pour dire NON ! Il est en particulier urgent de revenir sur ce qui est envisagé pour les langues vivantes. Il faut absolument maintenir les classes bilangues et les sections euro.

  20. Professeur d'italien

    http://www.lepoint.fr/societe/classes-europeennes-qu-on-arrete-de-dire-que-ce-sont-des-classes-de-privilegies-18-05-2015-1929164_23.php

    Madame la Ministre,

    Lisez cet article de terrain ! « Où se situent aujourd’hui les classes bilangues et européennes en italien ? Il y en a une à Villon, porte de Vanves, un des établissements les plus difficiles de Paris, une à Pantin, une à Choisy, une à Saint-Ouen, trois à Montreuil… Qu’on arrête de dire que ce sont des classes de privilégiés ! » «

  21. Schvartz Christian

    Je tiens à signifier à Najat Vallaud-Belkacem mon soutien pour sa réforme du collège. Je lui fais entièrement confiance. Certes le latin et le grec, que j’ai appris dans les années 1956 à 1962 m’ont aidé dans une meilleure compréhension du français, mais n’ont pas été déterminants dans la conduite de mes études supérieures, et les nouveaux programmes que leurs transformations optionnelles permettent me paraissent tout à fait aptes à démocratiser l’enseignement. Rien n’empêche les élèves désireux d’étudier les langues anciennes de faire ça plus tard une fois adultes – ce que j’ai d’ailleurs fait moi-même dans les années 90 dans le cadre d’une licence et d’une maîtrise de lettres modernes ainsi que dans les années 2012-2013-2014 dans le cadre d’une licence de philosophie.
    Il y a d’autres problèmes à régler, non seulement au collège, mais encore en primaire et sans doute également au lycée, ils ont trait à l’hygiène. Les toilettes sont souvent mal tenues et pas assez surveillées par les équipes chargées de la propreté dans ces établissements. C’est ainsi que l’on voit des fillettes se retenir toute la journée d’aller aux toilettes parce qu’elles sont trop sales ; idem pour les garçons. Inconvénients : les contraintes imposées aux sphincters des élèves peuvent déterminer plus tard, à l’âge adulte, des incontinences urinaires précoces préjudiciables à leur vie familiale et sociale.

    Voilà ce que je tenais à dire à notre jeune et courageuse ministre de l’Éducation nationale. Surtout qu’elle ne baisse pas les bras et qu’elle fasse savoir à notre président de la République, qu’il y a en France des citoyens qui respectent l’État , le suffrage universel, et tous ceux qui servent politiquement la nation, au lieu de se servir eux-mêmes.

    Que Najat Vallaud-Belkacem soit assurée de mon profond respect pour sa personne et pour sa mission,

    Christian Schvartz.

  22. Agora

    Arrogance envers les enseignants, mépris de la culture et donc de l’intérêt réel des élèves, méconnaissance des programmes et du système éducatif, refus du dialogue et trahison de l’idéal républicain de la vraie gauche… L’école de la République mérite une réforme ambitieuse, mais pas celle que vous souhaitez imposer. En toute chose, il faut mesurer le gain et la perte. Le gain n’est pas démontré par les expérimentations sur le terrain, la perte est culturelle dans l’immédiat et sera sociale demain. Oui, nous avons beaucoup à perdre ici, et nous avons déjà beaucoup perdu à cause des caricatures désastreuses que vous diffusez par des moyens de communication sans précédents !

  23. Ave Magister

    J’ai tracté entre deux cours toute la journée : des parents, des élèves, des collègues en retraite, des enseignants m’ont dit qu’ils viendraient demain : tremble, NVB, tremble : le peuple est contre toi.

  24. Emmanuel Pichard

    Madame, prenez le temps de lire cet article du monde…

    Education : favoriser la réussite du plus grand nombre, sans renoncer à l’excellence.

    Professeur agrégé d’allemand, ancien inspecteur d’académie à la retraite, Jean-Pierre Bernardy, Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne) reste impliqué dans des actions de formation et très attentif au débat engagé autour de la réforme du collège et en particulier sur la question des langues étrangères et de l’allemand. Dans le texte ci-dessous, il fait part de ses réflexions à la lecture des différents articles et de la tribune de Madame Vallaud-Belkacem, publiée dans Le Monde daté du 5 mai.

    Moi, professeur d’allemand, je ne souhaite pas que notre pays se prive d’une réforme du collège qui vise à mieux accompagner les élèves, à renforcer leur maîtrise des savoirs fondamentaux, à acquérir les compétences indispensables dans le monde actuel, à s’approprier de nouvelles démarches d’apprentissage, moins cloisonnées et plus adaptées à la société. Je ne peux me satisfaire de la façon dont fonctionne le collège français aujourd’hui, ni des résultats obtenus. Je souhaite qu’il soit un lieu d’épanouissement et de construction de la citoyenneté et partage l’ambition de notre Ministre de « donner au plus grand nombre de nos élèves des chances supplémentaires de réussir sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite » (Le Monde du 5 mai 2015). Mais pour que cette volonté et cette ambition ne soient pas anéanties, la ministre et le président de la République ne doivent pas renoncer au soutien de ceux qui sont prêts à s’engager pour la refondation de l’école, mais qui ne peuvent légitimement accepter pour autant que leur discipline en devienne en quelque sorte une victime collatérale. Très tôt, la question des langues anciennes a été soulevée. Les germanistes ont eu un peu plus de mal à se faire entendre, c’est chose faite désormais, et ils ont reçu le soutien des 59 députés du groupe d’amitié France-Allemagne de l’Assemblée Nationale, toutes tendances politiques confondues, mais aussi de plusieurs responsables politiques allemands et autrichiens. Et pourtant, les prises de position contradictoires, les amalgames, les propos qui se veulent rassurants sur la volonté du ministère de renforcer l’apprentissage des langues étrangères et d’encourager, entre autres, celui de l’allemand n’aident guère à percevoir les réels enjeux de ce débat.

    De façon générale d’abord, en ce qui concerne les langues vivantes : si l’objectif est bien d’atteindre à terme la maîtrise de deux langues vivantes, on ne peut que s’étonner et être déçu des moyens extrêmement réduits qui sont consacrés à l’apprentissage de la seconde langue à partir de la classe de 5e – 2 h 30 hebdomadaires. Pourquoi une telle différence entre les deux langues étudiées ? Ne serait-il pas plus naturel de mettre l’accent à ce niveau sur la langue que l’on découvre, afin de donner efficacité et impulsion à ce nouvel apprentissage et de ne pas le dévaloriser d’emblée par rapport à celui de la première langue ? Et d’ailleurs, ne faudrait-il pas s’interroger sur l’efficacité de l’enseignement de cette première langue qui s’étendra sur les 12 années qui vont du cours préparatoire au baccalauréat. Si l’on veut éviter qu’il ne s’enlise dans un rabâchage fastidieux, qu’il ne se délite dans un saupoudrage stérile, il faudra bien le faire évoluer, tant dans sa forme que dans ses contenus. De ce point de vue, les sections européennes, créées par le ministre Jack Lang en 1992, apportent sans doute une réponse, même si, il est vrai, leur objectif a pu parfois être détourné à d’autres fins, tant par les familles que par les établissements. Mais faut-il dans ce cas jeter le bébé avec l’eau du bain ? Sur ce point précis, la ministre assure que la pratique des langues étrangères aura toute sa place dans les nouveaux Enseignements Pratiques Interdisciplinaires et que ceux-ci pourront avantageusement se substituer aux sections européennes. Ce sera sans doute possible, dans une certaine mesure, pour la première langue, mais on ne voit guère comment l’élève qui commencerait si modestement l’apprentissage de sa seconde langue en 5e pourrait réellement « pratiquer » cette langue dans ce dispositif. Il pourra tout au plus parler de la langue, du ou des pays où on la parle, de son environnement culturel, mais il n’aura certainement pas les moyens de la parler. C’est bien pour cela que l’enseignement de section européenne prévoit d’abord deux années de renforcement de la pratique de la langue en 4e et 3e, avant de permettre son utilisation dans l’étude d’autres matières au lycée.

    Vient ensuite la question cruciale des sections bi-langues autour desquelles se cristallise le débat. La réforme prévoit leur suppression dès lors qu’elles n’ont pas vocation à assurer la continuité de l’apprentissage d’une langue commencé à l’école élémentaire, ce qui, sauf situations locales très particulières, notamment dans les départements frontaliers, devrait entraîner la disparition de la quasi-totalité des sections anglais-allemand, puisque l’allemand n’est plus que très rarement enseigné en primaire. Près de 95 % des élèves y apprennent l’anglais, chiffre qui prend en compte les zones frontalières. Les professeurs d’allemand ne peuvent se satisfaire de l’annonce faite par la ministre d’une révision de la carte des langues en primaire, de la création de postes fléchés pour des professeurs des écoles, de l’intervention d’assistants étrangers, autant de mesures qui devraient permettre aux élèves, selon elle, d’apprendre une autre langue que l’anglais au cours préparatoire et d’en poursuivre l’apprentissage en 6e. Ces mesures, en effet, sont exactement celles que le ministre Jack Lang et le Directeur de l’enseignement scolaire de l’époque, Jean-Paul de Gaudemar, conseillés par Claude Hagège, ont réellement essayé de promouvoir il y a une quinzaine d’années. Ce projet a échoué, malgré l’engagement et la conviction de ses initiateurs, et nous savons tous qu’un changement des pratiques en ce domaine est illusoire. Tout est désormais organisé dans les écoles pour qu’une seule langue puisse être enseignée par le maître dans sa classe, en continuité du CP au CM2, et, sauf dans les situations très particulières déjà citées, c’est bien évidemment l’anglais. Cela correspond en outre à la demande massive des familles, qui ne voudront jamais attendre la 6e pour que leur enfant ait accès à cette langue, que tous considèrent aujourd’hui comme indispensable. Comment la ministre réussirait-elle à modifier cette réalité solidement installée et que restera-il de cette promesse d’ici quelques années ?

    C’est précisément pour remédier à cette situation qu’est née l’idée des sections bi-langues, dans la foulée des recommandations du conseil des ministres franco-allemand de 2003, inquiet de la réduction du nombre de germanistes en France. Assurés – et rassurés – d’apprendre l’anglais le plus tôt possible, les élèves, et leurs parents, ont alors accepté de jouer le jeu de la diversité, en commençant parallèlement une autre langue en 6e. L’allemand a été le grand bénéficiaire de ce dispositif, qui a permis d’enrayer la baisse régulière des effectifs et de les stabiliser à environ 15 % du nombre total d’élèves. Mais ces sections ont également profité à d’autres langues, à l’italien, au russe, et aussi au portugais, à l’arabe et au chinois, permettant ainsi, entre autres, à des élèves issus de familles d’origine étrangère d’apprendre ou d’approfondir la langue de leurs parents et grands-parents, tout en continuant à bénéficier de l’apprentissage de l’anglais. Si le ministère ne revient pas sur la suppression de ce type de sections, ces élèves perdront au total 162 heures d’apprentissage de la langue 2 sur les 4 années du collège. Et encore faudrait-il qu’ils choisissent cette langue en 5e, ce qui est loin d’être certain, tant est forte à ce niveau l’attractivité de l’espagnol, accentuée par sa réputation de langue facile et par l’effet de groupe et d’habitude qui en fait le choix naturel de la grande majorité des élèves. Ce sera donc un retour à la situation de la fin des années quatre-vingt-dix, à une sorte d’uniformisation par le couplage majoritaire anglais LV1 – espagnol LV2, lorsque les autres langues se sont trouvées plus ou moins fragilisées ou marginalisées, perdant leur statut de LV1 en 6e et se bousculant sur l’espace réduit que leur laissait l’espagnol en 4e LV2. Or il n’est pas souhaitable, pour des raisons économiques, politiques et culturelles, que près de 8 élèves sur dix quittent le système éducatif avec le même profil linguistique, anglais-espagnol. Tous en conviennent.

    On reproche par ailleurs aux sections bi-langues d’être un dispositif élitiste réservé à quelques privilégiés. Présentes sur l’ensemble du territoire, elles existent pourtant dans tous les types d’établissements, et sont un élément valorisant pour les collèges de l’éducation prioritaire et les établissements de zones rurales excentrées. Elles donnent la possibilité aujourd’hui à des enfants issus de milieux défavorisés de pratiquer une langue à laquelle ils n’avaient souvent pas accès, de diversifier leurs compétences, d’élargir leur horizon culturel, de bénéficier des actions de découverte que les professeurs, dans leur immense majorité, ont à cœur de proposer à leurs élèves, pour les encourager précisément dans l’apprentissage de la langue. Soulignons également que les élèves qui suivent cet enseignement sont généralement issus de plusieurs classes différentes et regroupés uniquement pour le cours de langue. On ne peut donc pas parler de classes-refuges élitistes. Le maintien de ces sections pourrait d’ailleurs être lié à un engagement très fort des chefs d’établissement et des enseignants de refuser d’en faire un dispositif sélectif et discriminant.

    Pour ce qui est de l’allemand, il faut être conscient enfin qu’en asséchant le vivier d’élèves germanistes, on compromet l’avenir des nombreux dispositifs destinés à promouvoir la langue la plus parlée en tant que langue maternelle dans l’Union Européenne, celle de notre premier partenaire économique, commercial, politique et culturel : les sections Abibac, l’Université franco-allemande, les échanges de classes, les échanges individuels de longue durée (programmes Sauzay et Voltaire), les actions du Secrétariat franco-allemand pour l’enseignement professionnel et de l’Office franco-allemand pour la jeunesse, le partenariat avec l’Allemagne pour la mise en place d’une certification dans les classes de 3e et seconde, etc. Comment dans ces conditions former les germanistes dont on a grand besoin sur le marché du travail et comment respecter les engagements du Traité de l’Elysée, régulièrement réaffirmés chaque 22 janvier par les responsables politiques de nos deux pays ?

    Le risque de marginalisation des langues autres que l’anglais et l’espagnol apparaît donc comme bien réel. Il ne s’agit nullement de manifester un quelconque corporatisme ou passéisme. Les politiques et les médias allemands partagent cette inquiétude. Le gouvernement et tous ceux qui soutiennent cette réforme doivent avoir conscience de ces risques et nous dire clairement s’ils sont prêts à les assumer. L’insistance avec laquelle le ministère rappelle l’augmentation régulière des postes d’allemand aux concours de recrutement de 2012 à 2015 ne nous rassure en rien. Cette augmentation répond aux besoins constatés depuis plusieurs années dans les académies et compense en partie les départs en retraite et les innombrables fermetures de postes opérées dans la décennie précédente. La situation actuelle en matière de recrutement ne préjuge en rien des futurs effectifs d’élèves germanistes et des besoins à venir.

    Ajoutons enfin que quand bien même la relance du plurilinguisme à l’école élémentaire que préconise la ministre deviendrait effective, les élèves concernés n’arriveraient au mieux qu’en 2021 au collège. Il serait donc naturel de maintenir les sections bi-langues au moins jusqu’à ce que les effets de ce New Deal se fassent sentir.

    Voilà pourquoi les professeurs d’allemand et d’autres langues continuent à se mobiliser avec autant d’énergie pour défendre l’existence de leur discipline, sans toutefois se reconnaître dans la coalition des approximations, des postures, des immobilismes et des conservatismes que dénonce leur ministre. Ils méritent d’être écoutés et la ministre doit accepter de revenir sur certains points de son projet. Elle peut le faire, sans renoncer à l’essentiel de son ambition de faire évoluer le collège et de favoriser la réussite du plus grand nombre, sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite.

  25. Pour la réforme

    Et sinon les profs d’allemand, ça ne vous dérange pas de répéter toujours les mêmes mensonges vous aussi ? Vous dites que 7,5h c’est moins bien que 12h mais vous oubliez de préciser que ces 12h ne concernent que 16% des élèves alors que les 7h30 concerneront TOUS LES ÉLÈVES !!! En fait le problème est bien là : vous n’avez pas envie d’avoir TOUS LES ÉLÈVES ! En tout cas ce n’est pas grâce à vous que l’école va changer, tout ce qui va à l’encontre de vos classes Camif vous dérange !!
    Bravo Najat ! Continuez !

  26. Reich-Ranicki

    « Pourquoi la réforme du collège doit se faire ? »

    De quoi parle-t-ton ? Mais d’insulter les prof à l’instar de Peillon ce matin.

    « C’est pour garder les vaches ? », ironise-t-il, avant d’ajouter que, « si l’on embauche plus, c’est pour faire de l’allemand ».

    Je vous laisse apprécier la comparaison de M. Peillon.

    C’est inouï. C’est du jamais vu.

  27. Emm.Font

    L’histoire du serpent qui se mord la queue :
    Les élèves sont devenus depuis 30 ans de plus en plus mauvais, ne “maîtrisent plus les fondamentaux” en francais, en maths, etc….et ce, “grâce”, si je puis dire, aux méthodes des pédagogistes qui phagocytent le pouvoir à l’Education Nationale ; leur échec et celui de leurs méthodes est PATENT. Il est chiffré, acté par des études nationales et internationales. Les instits et les profs le DISENT et ils sont en 1re ligne !!!!
    Et que fait-on ? Oh ben on continue !!!! On ne change pas les équipes qui “gagnent”…….

  28. Boris de RUNZ

    Madame la ministre,

    Je viens d’apprendre, et cela n’est pas étonnant avec les réformes passées, qu’en mathématiques le pourcentage des élèves de très faible ou de faible niveau passe de 15 % à 19,5 % en six ans.
    Je vous annonce, sans être un devin spécialement doué, qu’avec votre réforme cela va passer à 25 ou 30 % aux horizons 2020.
    Sachez que vous serez responsable de ce “massacre”…

    Pourquoi méprisez-vous autant les classes populaires ?
    Plutôt que de réinstaurer une valeur comme l’effort qui permet à tout le monde de croire en ses chances et de trouver une place qui lui convient, pourquoi désirez-vous autant créer un élitisme de naissance ?

    Les classes aisées feront suivre leurs enfants (comme maintenant) et leurs enfants seront préparées pour les meilleures études en France ou à l’étranger.
    Il n’y aura plus qu’une seule possibilité sociale, passer des pauvres à la classe moyenne ou de la classe moyenne aux pauvres.
    Vive la sclérose.

    Ce n’est plus un plafond de verre, mais un plafond en béton armé que vous allez créer.

    J’aimerais que mes enfants puissent intégrer Polytechnique ou les ENS ou d’autres écoles prestigieuses…
    Avec votre réforme, ce sera un voeu pieu car je n’ai pas les moyens de les mettre dans un privé de qualité… (et dire que je ne jurai que par le public)

  29. Keller Rodolphe

    Encore et toujours de la bonne parole ministérielle, qui cache mal tous les problèmes engendrés par cette réforme. Quelques rappels:
    – les heures d’AP et les EPI seront pris sur les horaires disciplinaires, qui seront donc réduit d’autant, quoi qu’en dise le ministère, et en dépit des beaux tableaux visant à faire croire, fallacieusement, que cela n’est pas le cas. C’est d’autant plus gonflé que par ailleurs, les horaires des établissements sont amputés de l’Accompagnement éducatif qui existait jusqu’à maintenant et qui permettait de faire de l’aide au devoir ou autres formes de soutien. Or, on ne renforce par les fondamentaux en réduisant les horaires disciplinaires.
    – l’utilité des EPI – censés prétendument résoudre comme par miracle les difficultés des élèves plus fragile, demeure totalement à démontrer. Rien ne permet de dire que cela va les aider et même, beaucoup de considérations plaident pour une totale inefficacité. Seul les meilleurs élèves pourront en profiter, ceux qui ont déjà intégré les méthodes fondamentales.
    – les EPI ont déjà existé sous forme d’IDD. Totalement inefficaces, ils ont logiquement été abandonnés.
    – cette réforme a été menée – contrairement à ce qu’on essaye de faire croire – sans la moindre concertation préalable. Encore un ministre qui veut marquer son passage au ministère sans faire les choses correctement, sans, éventuellement, écouter ce que les uns et les autres ont à dire (je mets à part les quelques caciques qui depuis longtemps déjà tentent de pousser dans le sens d’une déconstruction totale des disciplines). Et lorsqu’on consulte, on évite soigneusement de consulter les principaux intéressés, les professeurs, qui sont les seuls à avoir une vision claire des problèmes des élèves. C’est quand même extraordinaire. Cette logique pyramidale – tout vient d’en haut, la base est priée d’appliquer et fermer sa gueule – témoigne de tout le mépris dont nous faisons l’objet.

  30. Insanus credit ceteros insanos

    “Comment enseigner quand tout le monde ment ?”
    C. Péguy

  31. JE SUIS PROFESSEUR EN REP+...

    .. et je veux y poursuivre ma mission auprès de mes 90 élèves de bilangue! Je serai dans la rue le 19 Mai pour le réaffirmer et me ferai leur porte-parole!

  32. Frédéric Auria

    Tous dans la rue le 19 mai pour dire non au sacrifice des langues vivantes au collège ! Et ce n’est pas la seule raison de s’opposer à cette réforme, 20 % d’horaire à répartir au sein du collège pour réduire les inégalités ? Des horaires disciplinaires réduits pour de l’enseignement pratique interdisciplinaire… et plus rien pour permettre à des collèges en zone difficile de rester attractifs.
    Bientôt 41 000 signataires pour demander la généralisation des bilangues et des sections euros. http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=rcADEAF

  33. Prof de collège

    Madame la ministre, quel bilan avez-vous tiré des IDD pour refaire la même chose en plus complexe et en plus lourd ?

  34. Lügen

    FAUX, tout est FAUX dans votre argumentaire sur l’allemand et vous n’avez toujours pas le courage de répondre en direct à un représentant des professeurs d’allemand à la radio ou à la télévision.

    FAUX l’expérience des Académies de Rennes et de Toulouse ne prouve rien : 0,2 % d’augmentation en LV2 : quelle augmentation !!! vous vous moquez du monde ! Quand 8 candidats postulent à l’allemand LV2 dans mon établissement, on leur répond de choisir une autre langue car un cours pour 8 élèves n’est pas “rentable” ! Voilà la réalité !

    FAUX vous ne ferez pas augmenter le nombre de germanistes en primaire : d’autres ont essayé avant vous et se sont cassé les dents ! Parents et IA plébiscitent le “tout anglais” . Les bilangues disparaitront donc ! C’est d’ailleurs ce que vous attendez, pour pouvoir faire des économies, n’est-ce pas ?

    FAUX les langues ne seront pas renforcées par les EPI puisque ceux-ci seront pris sur les horaires de langues : résultat nul ! Avant de songer à faire faire des exposés en LV aux collégiens, il faut d’abord leur enseigner les bases de ces LV ! Il est clair que vous n’avez rien d’une pédagogue !

    FAUX vous ne créez pas de classe bilangue pour tous puisque vous ne consacrez que 2,5 à la LV2 et 3 h à la LV1 et, de plus, vous détruisez les bilangues anglais-allemand qui commencent en 6ème et donnent de si bons résultats : mais ça, ça vous est complètement égal !

    FAUX vous ne recruterez pas 515 professeurs d’allemand cette année pour la bonne raison que les épreuves écrites du CAPES ont réuni à peine suffisamment de candidats pour pourvoir tous les postes : à moins que ayez donné la consigne de recruter tous les candidats, quelle que soit leur moyenne (ce qui serait un affront à la profession)…

    FAUX votre conseiller ministériel, qui a tout d’une Arlésienne, ne réussira pas à multiplier les germanistes comme jadis furent multipliés les petits pains : nous ne sommes pas au royaume des miracles, mais au pays des réalités concrètes ! A moins que vous n’ayez prévu de lui confier votre “baguette magique” de la règle de trois…

    Quant aux intervenants extérieurs que vous prévoyez pour les écoles primaires, j’ose espérer que vous pensez à de vrais professeurs d’allemand. Ce n’est parce qu’on enseigne à de jeunes enfants, qu’on peut se contenter d’un niveau modeste en langue, mais ce n’est pas non plus parce qu’on est germanophone qu’on sait enseigner sa propre langue. Prenez au moins conseil auprès de vrais pédagogues des langues puisque vous n’en êtes pas une.

    Etes-vous naïve ou cynique ? Dans les deux cas, c’est très grave pour un Ministre de l’Education Nationale !

  35. Falsch

    Comment pouvez-vous continuer à proférer de telles contre-vérités en ce qui concerne l’avenir que votre réforme réserve à l’allemand : NON, vous ne renforcez rien du tout, au contraire, vous démolissez tout. Vous faites semblant de ne pas comprendre que vous ne pouvez pas mettre toutes les LV2 dans le même panier : si les collégiens qui apprendront l’italien ou l’espagnol gagneront 54 heures, les germanistes (qui, faut-il vous le répéter, apprennent majoritairement l’allemand en 6ème en LV1 ou en classe bilangue) vont perdre 162 heures !!! Vous qui savez si bien manipuler les nombres, vous devriez comprendre ce que nous vous expliquons depuis des semaines.
    Vous prétendez vouloir élever le niveau en langues de nos collégiens, vous allez diminuer celui des germanistes. Et vous en êtes fière, au point de répondre par un rire méprisant à une élue qui vous demandait en allemand le rétablissement des classes bilangues et européennes. Quel que soit l’avenir de votre réforme, vous laissez aux enseignants, notamment aux professeurs d’allemand, une image déplorable du Ministre de l’Education Nationale.

  36. Tint

    Vous accusez sans cesse les détracteurs de la réforme de mensonge.
    Avez-vous vérifié les chiffres que vous annoncez ? 85% d’élèves sans options dites-vous. Ce qui signifierait 15% d’élèves qui cumuleraient les options bilangue, euro, latin, grec, découverte professionnelle, langue régionale, section sportive, classe CHAM, et j’en oublie sans doute : les pauvres, ils doivent avoir un emploi du temps de ministre !
    Quand vous parlez d’accompagnement personnalisé, pourquoi ne pas préciser que ça ne veut pas forcément dire en petit groupe ?
    Quand vous parlez d’enseignement en petits groupes grâce aux 4000 postes dont vous parlez beaucoup, pourquoi ne dites-vous pas que les élèves seront plusieurs centaines dans chaque établissement à se partager un demi-prof en plus ?
    Quand vous convoquez si souvent les heures de marge pour permettre l’organisation d’enseignements en petits groupes, pourquoi omettre de préciser qu’avec moins de 3h par classe, il n’y aura même pas assez pour que toutes les heures d’AP soient dédoublées en 6e, ou les heures d’EPI à partir de la 5e, alors le latin…
    Quand vous parlez de recruter 515 professeurs d’allemand, pourquoi ne pas ajouter “Si on les trouve !” et préciser aussi que dans le même temps, 300 partent à la retraite.
    Cessez donc de dire que les personnes qui s’opposent à votre projet de réforme ne l’ont pas lue ou pas comprise, c’est insultant.

  37. Verena Kast

    Bonjour Madame,

    Ayant été moi-même professeure de langues en Allemagne, Espagne et en France pendant plus de 15 ans, cette réforme me choque. Par rapport à l’Allemagne le nombre d’heures consacrées aux langues est déjà nettement plus faible en France.

    Le niveau en anglais, allemand et dans d’autres langues étrangères me paraît souvent catastrophique par rapport à ce que j’ai pu connaître en Bavière où en LV1 on a 6 heures par semaine à disposition, en LV2 cinq au lycée général.

    Le système scolaire a besoin de réformes mais pas de celle-là. A mon avis il faut repenser tout le système et carrément procéder à un abandon du collège unique. Un même enseignement pour tout le monde est à mon avis une mauvaise interprétation de l’égalité. Chaque élève a besoin d’avoir un enseignement qui corresponde à ses capacités. Essayer d’obtenir une différenciation au sein d’un même cours ne suffit pas. Ainsi le professeur ne peut ni s’occuper des meilleurs élèves ni de ceux qui ont des difficultés. Dans la théorie c’est bien beau tout ca, mais alors en classe…

    Le véritable problème de la France c’est le collège unique. Votre réforme entraîne pour moi un nivellement vers le bas et démotive les meilleurs élèves. L’économie francaise a besoin de personnes qui parlent couramment plusieurs langues, mon activité professionnelle (je me suis réconvertie dans la formation pour adultes, la traduction, l’interprétariat et le marketing) me le montre tous les jous. Comment la France veut-elle être compétitive si l’on n’accorde pas un meilleur statut à l’apprentissage des langues? Pourquoi supprimer les classes bilangues et européennes alors que l’Allemagne est votre partenaire économique le plus important?

    Je suis germanophone. Le francais est ma troisième langue vivante. Pensez-vous que beaucoup de Francais arriveraient à avoir mon niveau de langue en allemand avec l’enseignement qu’on leur propose ici? Moi non. Pourtant il faudrait!

    J’aimerais aussi que vous arrêtiez de faire croire aux Francais que leurs enfants pourront désormais apprendre l’allemand dès le primaire. Il n’y a presque pas d’instituteurs sachant enseigner l’allemand. Comptez-vous fonctionner avec des intervenants germanophones dont vous espérez qu’ils s’en chargeront quasi gratuitement comme c’est déjà le cas pour les initiations en allemand dans certaines écoles primaires? Comptez-vous y muter les professeurs d’allemand dont on n’aura plus besoin au collège? Comptez-vous enfin reconnaître les diplômes de mes compatriotes qui ne peuvent enseigner à des tarifs corrects en France car ils n’ont qu’un diplôme allemand? Je suis curieuse de savoir comment vous comptez faire si vraiment les Francais aimeraient que leurs enfants apprennent l’allemand dès le primaire…

    Je suis de gauche comme vous et en tant qu’enseignante diplômée d’un CAPES bavarois en FLE et allemand très décue par le système scolaire que vous proposez à vos enfants à compter du collège… Jetez un coup d’oeil Outre-Rhin, cela ne fera pas de mal!

  38. Fanny Föttinger

    Leelou, l’article que vous mentionnez montre justement toute l’importance des bilangues dans les établisseemnt en zone sensible, car ces sections favorisent la mixité sociale!!
    “Pourtant, les sections bilangues des établissements difficiles « rééquilibrent la hiérarchie entre établissements », estime François Baluteau. La politique de « requalification de l’éducation prioritaire (corrige) une image négative de ces établissements avec l’implantation de voies d’excellence », affirmait l’enseignant-chercheur dans son étude. « Je ne comprends pas cette décision, dit-il. Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de les supprimer. »

  39. un français pas convaincu

    Madame,

    A la lecture de votre communiqué, j’ai l’impression que vous insinuez que c’est la structure actuelle du collège qui nous mène à un taux d’échec si élevé. Cependant, on remarquera que depuis quelques années, le niveau global de l’enseignement a diminué : les exigences imposées sont moindres comme en témoigne la chute des exigences du brevet et les programmes contiennent de moins en moins de connaissances si on les compare à ceux des années 2000. En outre, on s’aperçoit aussi que la discipline ne prime plus à l’école. Par conséquent, on est en droit de se demander si le problème est l’école ou les réformes successives qui ont amoindri son niveau.

    Ma deuxième incompréhension se situe au niveau de votre assertion “La promesse républicaine de récompenser l’effort et le mérite par des chances égales de réussite n’est plus assurée”. Pourquoi pensez-vous que cette promesse n’est plus assurée ? En effet, le collège obligatoire entraîne une équité des chances et c’est alors l’assiduité, la discipline et l’effort qui permettent aux jeunes de réussir. Le rôle de l’école a toujours été d’être un ascenseur social et c’est encore le cas aujourd’hui mais l’enseignement dispensé est devenu tellement médiocre que l’ascenseur ne fonctionne plus. La réalité, c’est qu’on s’impose des cotas et pour les respecter, on nivelle par le bas.

    Pour ma part, je pense qu’il faudrait arrêter de se leurrer en disant : “il n’y a pas d’égalité des chances” et aider ceux qui veulent réussir à réussir. J’ai un lycée à côté de chez moi où le taux d’absentéisme avoisine les 50%, l’égalité pour vous, c’est que même avec ce taux d’absentéisme ils aient 100% de réussite ou que la moitié qui est présente réussisse ?

    Relevons le niveau de notre enseignement, privilégions ceux qui travaillent et retrouvons une école qui a du sens.

  40. Therese Oudet

    de répétitions en répétitions, obstinations et entêtements, à quoi bon monopoliser les antennes puisque vous ne voulez ni discuter, ni écouter et encore moins voir les choses en face.
    Les réponses ce sera dans la rue mardi et un peu plus tard dans les urnes.

  41. Mme la CULOTTÉE

    Vous excellez dans un domaine bien particulier : le culot et l’extrait suivant le montre parfaitement :

    «Si j’avais entendu qu’il s’agissait de supprimer le latin, de réduire la place de l’allemand, je serais contre» cette réforme, assure par ailleurs Najat Vallaud-Belkacem. Mais «c’est le résultat d’un matraquage, d’un enfumage et de la manipulation de l’opinion publique. Je regrette la tournure des débats», explique-t-elle.

    NOUS REGRETTONS QUE VOUS SOYEZ Là OÙ VOUS ÊTES CAR VOUS REPRÉSENTEZ UN RÉEL DANGER POUR LES JEUNES GÉNÉRATIONS.

  42. MP

    74 % des Français pensent que vous n’êtes pas à leur écoute. Quand allez-vous enfin répondre aux questions qui vous sont posées ? Cessez SVP
    de répéter les mêmes choses qui ne correspondent pas aux réalités du terrain !

  43. Aliona

    Madame la Ministre,
    Par votre égalitarisme de façade vous priver d’options porteuses les enfants issus de milieux modestes mais motivés et travailleurs, ceux qui ont le courage et le mérite de vouloir s’en sortir pour mener une vie meilleure que leurs parents. Et par cet égalitarisme de façade vous favoriser en réalité les vraies élites du pays, celles qui peuvent se permettre de scolariser leurs enfants dans le privé, de leur payer des cours de soutien ou d’approfondissements ainsi des stages de vacances.
    Quel cynisme!
    Si vous ne voulez pas écouter les arguments fondés mettant en cause à juste titre, entre autres, la suppression des options “bilangue” (sauf pour les 2% d’élèves qui ont le privilège d’apprendre l’allemand dès l’école primaire) et des “sections européennes” ayant joué jusqu’ici le rôle d’ascenseur social dans les collèges défavorisés, peut-être des sondages montrant que 60% des Français sont opposés à votre réforme du collège vous feront-ils réfléchir:
    http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/02171115565-plus-de-six-francais-sur-dix-opposes-a-la-reforme-du-college-1119812.php
    Par votre réforme vous aurez au moins le mérite de contribuer largement à la défaite de votre gouvernement en 2017.

  44. SG

    Vous vendez du vent en parlant du nombre de postes! vous enfumez les personnes qui ne connaissent pas la réalité:

    il n’ y a pas assez de candidats! il est impossible de recruter 500 professeurs.
    L’an dernier il y avait 300 postes et non 200 comme vous le signalez. Or seulement 193 ont eu le concours.
    En quoi recruter plus de professeurs règlent le problème de l’apprentissage de l’allemand? vous mélangez tout madame Vallaud-Bekacem.
    Mais bon ce n’est qu’un autre mensonge parmi d’autre…

  45. SG

    Mais pourquoi écrire tous les jours des nouveaux communiqués pour dire la même chose?
    Vos chères petites plumes feraient mieux de s’affairer à la réécriture d’une réforme plutôt que de faire chaque jour de tels communiqués qui ne sont que mensonges.
    Je suis professeur et considère ces communiqués comme des insultes: ils montrent que vous ne voulez pas entendre ce que nous disons, vous foncez sans écouter des professionnels dans le domaine, des professeurs en REP ou REP +…

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