Najat Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Patrick Werner, Président de l’Académie des Sports, ont remis ce jour, en présence des recteurs des académies concernées, le « Prix national de l’éducation » aux quatre lauréates et lauréats des éditions 2014 et 2015 sélectionnés par un jury national.
Le prix d’une valeur de 1000 euros récompense ces lycéens qui se distinguent de façon remarquable par l’excellence de leurs résultats scolaires, leurs valeurs sportives et leur engagement social dans et en dehors de l’établissement scolaire.
Créé en 1975 à l’initiative de l’Académie des Sports et placé sous le patronage du ministère de l’Éducation nationale depuis 1987, le « Prix national de l’éducation » permet de valoriser des profils d’élèves exemplaires auprès de la communauté éducative.
Mellie Soulier et Théo Dupont, lauréats de l’édition 2014, scolarisés dans les académies de Clermont-Ferrand et d’Amiens, Roxanne Frank et Vivianne Sanchez-Martinez, lauréates de l’édition 2015, scolarisées dans les académies de Strasbourg et Besançon, ont été sélectionnés parmi plus de 200 candidats pour chacune de ces éditions.
La ministre de l’Éducation nationale se réjouit de cette distinction qui, en plus d’honorer les qualités personnelles des élèves, a aussi valeur d’exemple et d’entraînement. Ce Prix démontre combien la recherche d’un équilibre dans l’excellence est un des objectifs essentiel de l’École.
Photos © Philippe Devernay / MENESR
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On sait maintenant d’où vient la réforme
https://www.youtube.com/watch?v=FtPEeMWmUIg
Pour vous faire comprendre qu’on ne veut pas de votre réforme …
Nous avons eu notre première formation formatage au collège Pablo Picasso cet après-midi*. Trois heures de prévues, sur les heures de cours des collègues (à quelques exceptions près). Nous sommes divisés en deux groupes, l’autre groupe aura sa formation vendredi. Nous avons décidé d’y aller mais de rien faire.
Nous sommes rentrés dans la salle de formation avec des cartons que nous avons posé devant nous : « non aux formations formatages », « la réforme on n’en veut pas », « des formations oui mais pas imposées… ». Je suis intervenue pour expliquer pourquoi nous ne participerions en rien à cette formation, que nous refusons de discuter des EPI etc. et pourquoi à partir de maintenant nous resterions silencieux.
Il y avait deux formatrices, deux collègues, une de portugais, l’autre enseignante de FLE à Mounier. Une collègue a rompu le silence (elle n’est que 3 heures dans l’établissement et ne comprenait pas notre action). Du coup de nombreux collègues sont intervenus pour dire leur ras le bol et leur refus de la réforme. Les formatrices ont affirmé des contre-vérités (les EPI ne sont pas financés par des heures de cours matières etc.). Elles ont voulu nous faire remplir des petits post-it jaunes, roses et bleus… où nous devions mettre nos projets d’EPI. Les post-it ont fait le tour de la salle st sent revenus tels quels à leur bureau… Nous avons fait un bruit d’enfer, discuté entre nous, colorié, corrigé des copies, commandé du vin pour Noël etc. On a tenu 3 heures, on n’a rien fait, refusé de mettre en place les EPI.
A noter qu’à la fin on a perdu la feuille d’émargement, ce qui a mis les formatrices en colère… Une feuille déchirée a circulé, des collègues ont mis leur nom sans signer, d’autres ont refusé, d’autres ont signé « toto l’escargot » etc.
A noter la présence de six stagiaires qui n’en revenaient pas, qui ont bien ri et sont même parfois intervenus pour exprimer leur inquiétude de démarrer leur carrière dans ces conditions…
Les formatrices nous ont annoncé une nouvelle formation dans quinze jours !!