Ce jeudi 9 juillet 2015 à la Sorbonne, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a ouvert la cérémonie de remise des prix du Concours général 2015. Ce concours distingue les meilleurs élèves des lycées d’enseignement général, technologique et professionnel. Il valorise des travaux qui peuvent servir de référence à l’ensemble des classes, tout en suivant l’évolution de l’éducation nationale. Les candidats composent sur des sujets conformes aux programmes officiels mais dans le cadre d’épreuves plus exigeantes et plus longues que celles du baccalauréat.
Découvrant les œuvres crées par les lauréats, Najat Vallaud-Belkacem a dit son “admiration pour le talent & l’excellence des lauréats qui s’exposent magnifiquement à la Sorbonne“.
Retrouvez ici le discours de la ministre en ouverture de la cérémonie, entamé en félicitant les lycéens qui par “leur talent et leur efforts se sont inscrits dans la plus prestigieuse des lignées“.
Et découvrez quelques des réactions des lauréats du Concours général des lycées et des métiers.
Photo © Philippe Devernay / MENESR
Tags : Concours général
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L’importance cruciale de cet enseignement pour notre société est clairement soulignée par les Inspecteurs Généraux de l’Éducation Nationale dans le rapport de 2011 précédemment cité : l’idée même d’ “une décision de suppression radicale des enseignements de langues et cultures de l’Antiquité” leur paraît “impensable” :
” Une décision de suppression [de l’enseignement des Langues Anciennes] paraît encore plus impensable : pareille mesure, surtout dans la période actuelle, ne resterait pas sans effets sur le pays. Les conséquences prévisibles en seraient à la fois culturelles à long terme (ce serait consommer la rupture avec nos origines culturelles) et à court terme, politiques. Le coût social, politique et budgétaire d’une mesure de suppression programmée serait assurément important, puisqu’elle impliquerait tant dans l’enseignement secondaire qu’à l’université des mises à la retraite anticipée, des plans de reconversion, un repositionnement institutionnel de l’ENS Ulm, de l’École des Chartes, de l’Institut français d’Athènes et de l’École française de Rome. La nécessité d’accompagner pareille décision d’un discours politique ne pourrait que rallumer des guerres de religion.”
“Comment l’école pourrait-elle prétendre enseigner les valeurs humanistes si dans le même temps elle renonce à pratiquer les disciplines fondatrices de l’humanisme ? Le rôle de l’école n’est-il pas d’apprendre aux élèves à se situer par rapport aux évolutions sociales autant que de les y adapter ? La crise des humanités met en évidence les limites des stratégies adoptées depuis 1968 et celles des modèles successivement retenus pour réformer notre système éducatif.” (Source : L’enseignement des langues et cultures de l’antiquité dans le second degré – Rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale ” n° 2011-098 août 2011)
Belles Victoires ! Mais ne perdez pas de vue Najat,que pendant ce temps là,notre chère et coûteuse TV Publique ne cesse d’ignorer les événements Positifs.Préférant inonder le pays de mauvaises nouvelles,afin de maintenir tout un Peuple dans un état de pessimisme destructeur.