Félicitations aux lauréats du brevet 2015 et mes remerciements aux enseignants qui les ont accompagnés !

Éducation nationale Publié le 15 juillet 2015

Lors de la session 2015 du diplôme national du brevet (DNB), 705 300 candidats ont été admis, soit un taux de réussite de 86,3 %, en hausse de 1 point par rapport à 2014. 817 700 candidats se sont présentés à l’examen (97,7% des inscrits).

À la session 2015 :

  • 12,4 % des candidats ont obtenu le DNB avec une note moyenne d’au moins 16/20 (mention très bien)
  • 19,2 % des candidats l’ont eu avec une note comprise entre 14 et 16 (mention bien)
  • 24,9 % des candidats reçus avec une note comprise entre 12 et 14 (mention assez bien)
  • 29,8 % des candidats reçus avec une note comprise entre 10 et 12
  • 13,7 % des candidats ont échoué avec une note moyenne inférieure à 10

Depuis la session 2013, le diplôme national du brevet comporte deux séries :

  • la série générale, qui concerne 90 % des inscrits, détient le taux de réussite le plus élevé avec 87,1 % de lauréats, en hausse de 1,2 point par rapport à 2014
  • la série professionnelle présente un taux de réussite moins élevé (77,3 %), en baisse de 1,1 point par rapport à la session précédente

Toutes séries confondues, les filles réussissent toujours mieux que les garçons. 89,3 % des filles obtiennent leur diplôme tandis que les garçons sont 83,3 % dans ce cas, soit un écart de 6 points en faveur des filles.

Le taux de réussite des candidats varie de 20 points selon leur académie : 90,1 % des candidats obtiennent leur diplôme dans les académies de Corse et de Rennes, tandis qu’à Mayotte, le taux de réussite atteint 70,4 %. C’est en Guadeloupe et dans l’académie de Reims que le taux de réussite progresse le plus entre 2014 et 2015 (respectivement + 7,2 et + 5,4 points).

 
Session 2015
Rappel
Session 2014
Inscrits Présents Admis Taux de réussite Taux de réussite
Série générale 755 900 745 800 649 700 87,1 % 85,9 %
Série professionnelle 80 900 71 900 55 600 77,3 % 78,4 %
France métro + DOM 836 800 817 700 705 300 86,3 % 85,2 %

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche félicite l’ensemble des lauréats du diplôme national du brevet et remercie les enseignants qui les ont accompagnés jusqu’à l’obtention de ce diplôme.

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11 commentaires sur Félicitations aux lauréats du brevet 2015 et mes remerciements aux enseignants qui les ont accompagnés !

  1. Supprimez le Dnb!

    Vu le niveau des épreuves , un conseil : supprimez les épreuves du DNB ! Le contrôle continu est amplement suffisant. Une année de travail en histoire-géographie pour demander ( dans les repères historiques et géographiques le nom de deux capitales ( au choix) de la mégalopole européenne ainsi que le nom d’une mer et d’ un océan sur la même carte. N’importe quel élève sérieux de fin de primaire aurait été capable de le faire. De qui se moque-t-on? Des professeurs qui passent du temps à expliquer qu’il faut apprendre de manière assidue, qui forment les élèves à la rigueur. Mais aussi des élèves qui ont suivi les conseils et ont révisé consciencieusement. Même sans travailler, il était facile d’avoir une bonne note. Alors beaucoup de bruit pour rien.
    Supprimez le DNB et vous ferez des économies !

  2. Formation au rabais

    Les élèves de la réforme désastreuse (collège 2016: catastrophe annoncée) ne devront plus valider que 2 compétences sur 5 en langue étrangère! Arrêtez de vous auto-célébrer!… Le niveau est ridiculement faible!… De quoi auront l’air ces jeunes sur le marché du travail dans un monde globalisé?… A moins bien sûr qu’ils ne puissent se faire payer des cours privés en dehors du collège public qui ne dispensera plus d’enseignement digne de ce nom! Collège discount!

  3. 100 %

    Vous visez 100 % de réussite au DNB dans quelques années après votre réforme ??
    Ils auront une dictée à trous (parce que leur niveau de français aura encore baissé vu que les heures de français auront été diminuées), une épreuve d’histoire-géo où il suffira de ré-écrire les infos des documents sans faire de phrases et l’orthographe ne comptera pas, une épreuve de mathématiques où …. !
    Je vous suggère quelque chose de simple et qui vous ferait faire de sérieuses économies (puisque c’est quand même l’objectif de votre réforme) : SUPPRIMEZ le DNB ! Les collégiens valideront le niveau 3ème grâce aux contrôles continus … Le ministère n’y a pas encore pensé ? cela m’étonne !

  4. Grill Martine

    Bonjour Madame la Ministre
    Je trouve très bien d’accueillir à l’Elysée des lauréats du brevet du collège, pour certains enfants c’est un symbole et un honneur car tous gestes venant du haut pouvoir de l’état est des plus valorisants et ne peut qu’être encourageant pour une suite très difficile. De temps en temps il est bien de montrer à ces futurs électeurs qu’ils sont reconnus pour ce qu’ils font de bien. Il faut valoriser cela et en parler dans les médias, ces derniers qui ne citent que les méfaits de certains de ces jeunes. En France il y aussi des jeunes qui excellent par leur comportement ! Les mettre à l’honneur ainsi pour ce qu’ils font de bien ne peut que les encourager à poursuivre. Mais bien évidemment il y a les oubliés, ceux qui pensent qu’ils ne comptent pas. Si j’avais 15 ans et que je venais d’avoir mon brevet, et si je recevais un courrier de Madame la Ministre pour me féliciter je serais vraiment très honorée, mes parents seraient également très fière. Je sais que financièrement cela coûterait très cher à l’état 705 300 lettres à ces chers enfants méritants. Mais pourquoi pas ? L’impact d’un tel courrier pourrait être un véritable placement pour le futur des ces adultes en devenir et un bel hommage. Alors pourquoi pas ? Merci Madame la Ministre pour tout ce que vous faites en faveur de nos enfants ainsi que pour le sport scolaire je cite l’USEP en particulier car j’en suis militante bénévole depuis 35 ans.

  5. Frédéric AURIA

    Les enseignants et les futurs collégiens ne vous disent pas merci, eux, ils attendent la suppression de votre projet de réforme et un(e) ministre plus compétent(e) et moins arrogant(e)… Et le changement est de plus en plus urgent !

  6. Arrêt de mort de la rigueur

    « C’est incroyable que l’on ne puisse pas exiger d’élèves qui manipulent les théorèmes de Pythagore depuis des années et de Thalès depuis des mois qu’ils en citent au moins les noms dans leur examen », s’exclame-t-il. « Les exigences vis-à-vis des élèves baissent davantage chaque année. La majorité des questions relèvent du niveau de 5e.

  7. Honteux

    « Le doute qui profite à l’élève »

    Les mots d’ordre de ces consignes : « valoriser » (pas moins de 15 occurrences dans le document) et son cousin « ne pas pénaliser ». Ainsi, dans un exercice faisant appel au théorème de Pythagore (exercice 3, question 1), « on ne pénalise pas un élève qui ne précise pas que le triangle est rectangle » ; et en cas d’erreur, on « valorise dans la limite de 1,5 point sur 2 l’idée d’utiliser l’égalité de Pythagore (nom ou égalité avec des carrés, même si elle est fausse) ». Plus loin, le document stipule qu’une « réponse exacte sans justification rapporte un point (sur 2) », ou qu’on « ne pénalisera pas une erreur d’arrondi ». En somme, il faut extirper du plus profond subconscient de l’élève le meilleur de ce qu’il aurait pu fournir.
    Oralement, les professeurs-correcteurs ont été priés d’appliquer la règle du « doute qui profite à l’élève ». Et bien sûr, les correcteurs ne doivent apposer sur la copie aucun jugement de valeur en cas de commentaire indispensable, et ne surtout pas inscrire le détail des points obtenus dans un exercice : seul le total des points obtenus doit apparaître. « Le Diplôme national du brevet (DNB) n’a pas le côté grand-messe que l’on confère au bac, alors on se permet de faire n’importe quoi », s’insurge François.

  8. anormal

    87% de réussite au brevet… Cela laisse songeur !
    Est-ce à dire que tous ces élèves qui ont obtenu ce fameux brevet n’auraient aucune difficulté de lecture, écriture, compréhension, voire de graphie ?

  9. anormal

    Pour le prof de maths, ce barème délétère est le signe annonciateur d’un changement de notation, où le raisonnement ne sera plus valorisé. « Avec des notes gonflées de la sorte, le ministère a raison de vouloir abandonner le système de notation actuel : il n’a déjà absolument plus aucun sens ! Mais quel dommage : sans le système de notation actuel, on signe l’arrêt de mort de la rigueur. »

  10. anormal

    Les mots d’ordre de ces consignes : « valoriser » (pas moins de 15 occurrences dans le document) et son cousin « ne pas pénaliser ». Ainsi, dans un exercice faisant appel au théorème de Pythagore (exercice 3, question 1), « on ne pénalise pas un élève qui ne précise pas que le triangle est rectangle » ; et en cas d’erreur, on « valorise dans la limite de 1,5 point sur 2 l’idée d’utiliser l’égalité de Pythagore (nom ou égalité avec des carrés, même si elle est fausse) ». Plus loin, le document stipule qu’une « réponse exacte sans justification rapporte un point (sur 2) », ou qu’on « ne pénalisera pas une erreur d’arrondi ». En somme, il faut extirper du plus profond subconscient de l’élève le meilleur de ce qu’il aurait pu fournir.
    Oralement, les professeurs-correcteurs ont été priés d’appliquer la règle du « doute qui profite à l’élève ». Et bien sûr, les correcteurs ne doivent apposer sur la copie aucun jugement de valeur en cas de commentaire indispensable, et ne surtout pas inscrire le détail des points obtenus dans un exercice : seul le total des points obtenus doit apparaître. « Le Diplôme national du brevet (DNB) n’a pas le côté grand-messe que l’on confère au bac, alors on se permet de faire n’importe quoi », s’insurge François.

  11. anormal

    Ce qui surprend en premier lieu François, c’est l’avertissement – qui n’existe que depuis deux ou trois ans – brandi en guise de préambule au document : « Il est rappelé que ce document est confidentiel et à la seule destination des correcteurs », prévient-on en première page. Une phrase d’autant plus surprenante que ses collègues d’histoire et de français n’ont pas la même mention sur leurs documents. Une confidentialité qui s’impose sans doute pour éviter que le public ne se rende compte que « la notation est absolument anormale », selon François.

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