Hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l’armée d’occupation nazie le 11 nov. 1940

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, la maire de Paris, Anne Hidalgo, le Contrôleur général des Armées, Serge Barcellini, président du Souvenir français ont rendu hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l’armée d’occupation nazie, le 11 novembre 1940, au péril de leur vie.

Considéré comme l’un des premiers actes de résistance publique à l’occupant, la manifestation du 11 novembre 1940 qui réunit plusieurs milliers de lycées et d’étudiants place de l’Étoile, fut durement réprimée. L’engagement et le courage de ces jeunes sont une leçon d’attachement à la République et ses valeurs : nous nous devons de poursuivre la transmission de leur mémoire aux nouvelles générations.

 

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4 commentaires sur Hommage aux lycéens et étudiants de France qui défièrent l’armée d’occupation nazie le 11 nov. 1940

  1. Frédéric Auria

    Bravo Adèle et vos collègues, c’est cela aussi résister. En ces périodes où l’extrême droite monte en flèche, il faut savoir dire NON !
    Notre conscience professionnelle d’enseignants ne peut que nous faire rejeter cette “réforme” néolibérale qui va à l’encontre de l’intérêt général.

  2. BECHEREL

    Madame La ministre,
    Je ne peux que vous féliciter pour cet hommage.
    En ce 11 novembre, j’aurais voulu partager avec mon fils collégien un moment de discussion autour d’un documentaire pour lui expliquer que la haine, le fanatisme, la peur de l’autre ont conduit l’Europe à la catastrophe, que des jeunes courageux ont défendu un pays même s’ils ne possédaient pas grand chose même pas la terre qui leur permettait de se nourrir.
    J’aurais voulu parcourir les chemins du village de son trisaïeul.
    J’aurais voulu lui rappeler qu’il ne savait pas lire et tout juste écrire et qu’en dépit de cela, il est parti quatre ans et de mémoire il a dicté un carnet de souvenir.
    J’aurais voulu lui dire que la nation lui a offert…. un cheval pour ces quatre années et que d’autres ont bâti des fortunes sur le sang des victimes.
    J’aurais voulu ….
    Mais des enseignants de collège ont sans doute oublié que parfois les parents désirent partager autre chose que les devoirs, car, pour demain, au lendemain de ce jour de mémoire, il faut faire: 5 exercices de Français.
    Réviser pour un devoir de Math et lire une nouvelle,faire un travail en physique.. Le tout donné hier pour demain…..
    Mon fils doit aussi réviser pour un devoir d’art plastique et enfin
    Apprendre une fiche en allemand, sans oublier l’expression orale évaluée en anglais et je vous fais grâce du travail pour vendredi (latin… d’autres exercices de français)
    Remarquez, Madame La Ministre, ces enseignants ont certainement la volonté de bien faire, mais le dogme de la progression/ bouclage de programme et l’inspection sanction, l’image véhiculée du fonctionnaire paresseux conduisent certains à charger « la mule »: c’est un bon prof car il donne beaucoup de travail…..
    J’aurai voulu que plus souvent dans la classe, même s’il oublie la progression et le bouclage du programme, ils apprennent à faire « France », à partager autre chose, notamment le devoir de mémoire qui, en ces moments troublés, est plus que nécessaire et fondamental même pendant le cours mathématiques(sanctum sanctorum) et encore plus en cours d’allemand.
    Salutations républicaines.
    V BECHEREL.

    PS: oui au décloisonnement des disciplines, les cloisons bouchent la vue.

  3. Adèle

    Pour vous faire comprendre qu’on ne veut pas de votre réforme …

    Nous avons eu notre première formation formatage au collège Pablo Picasso cet après-midi*. Trois heures de prévues, sur les heures de cours des collègues (à quelques exceptions près). Nous sommes divisés en deux groupes, l’autre groupe aura sa formation vendredi. Nous avons décidé d’y aller mais de rien faire.

    Nous sommes rentrés dans la salle de formation avec des cartons que nous avons posé devant nous : « non aux formations formatages », « la réforme on n’en veut pas », « des formations oui mais pas imposées… ». Je suis intervenue pour expliquer pourquoi nous ne participerions en rien à cette formation, que nous refusons de discuter des EPI etc. et pourquoi à partir de maintenant nous resterions silencieux.

    Il y avait deux formatrices, deux collègues, une de portugais, l’autre enseignante de FLE à Mounier. Une collègue a rompu le silence (elle n’est que 3 heures dans l’établissement et ne comprenait pas notre action). Du coup de nombreux collègues sont intervenus pour dire leur ras le bol et leur refus de la réforme. Les formatrices ont affirmé des contre-vérités (les EPI ne sont pas financés par des heures de cours matières etc.). Elles ont voulu nous faire remplir des petits post-it jaunes, roses et bleus… où nous devions mettre nos projets d’EPI. Les post-it ont fait le tour de la salle st sent revenus tels quels à leur bureau… Nous avons fait un bruit d’enfer, discuté entre nous, colorié, corrigé des copies, commandé du vin pour Noël etc. On a tenu 3 heures, on n’a rien fait, refusé de mettre en place les EPI.

    A noter qu’à la fin on a perdu la feuille d’émargement, ce qui a mis les formatrices en colère… Une feuille déchirée a circulé, des collègues ont mis leur nom sans signer, d’autres ont refusé, d’autres ont signé « toto l’escargot » etc.

    A noter la présence de six stagiaires qui n’en revenaient pas, qui ont bien ri et sont même parfois intervenus pour exprimer leur inquiétude de démarrer leur carrière dans ces conditions…

    Les formatrices nous ont annoncé une nouvelle formation dans quinze jours !!

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