
C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris ce soir la disparition de Michel Rocard.
La France vient de perdre l’un de ses plus grands serviteurs, un géant de cette seconde moitié du XXe siècle qui a donné tout leur sens aux mots égalité et solidarité.
Michel Rocard a porté avec une volonté inlassable la réforme de l’État pour plus de justice sociale. Je n’oublierai jamais qu’il a permis la création d’un revenu minimum d’insertion (RMI) financé par l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qu’il a mis en place la contribution sociale généralisée (CSG), qu’il a été l’artisan des accords de paix pour la Nouvelle-Calédonie.
Sa dernière interview m’avait encore marquée, l’ancien Premier ministre avait donné à voir encore toute la finesse de son esprit, vif, critique, constructif et la vision qu’il avait pour notre pays.
Michel Rocard manquera à la France, à la gauche, aux socialistes. J’adresse à ses proches mes plus sincères condoléances.
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