La France accueille du 12 au 14 septembre la 9ème Conférence européenne sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche

Les conférences européennes sur l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur rassemblent depuis 1998 chercheur.e.s, enseignant.e.s chercheur.e.s spécialistes de ces questions, responsables administratif.ve.s et politiques, praticien.ne.s et étudiant.e.s travaillant sur les politiques d’égalité femmes-hommes en Europe et ailleurs. Ces conférences permettent de partager les résultats de la recherche scientifique sur les changements et défis liés à l’égalité femmes-hommes dans le milieu académique, ainsi que la promotion et la mise en œuvre des politiques d’égalité dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Pour la première fois, la France accueille cette conférence, dont la 9ème édition se déroulera du 12 au 14 septembre 2016 à Paris. Cette conférence scientifique associant plus de 300 représentant.e.s de 26 pays, sera conclue par une conférence de clôture associant des ministres, des personnalités internationales de référence sur ce sujet et des représentant.e.s du monde l’enseignement supérieur, de la recherche et du monde économique.

Les 12, 13 et 14 septembre 2016 à Paris sur les sites de l’Université Paris Diderot (75013) et du Collège de France (75005)

La conférence scientifique est organisée conjointement par le CNRS, l’université Paris Diderot, l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 et l’université Sorbonne Paris Cité, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de la Fondation L’Oréal. Une centaine de communications est prévue autour des thématiques suivantes : obstacles aux carrières des femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche ; politiques publiques et initiatives pour l’égalité femmes-hommes ; recherches sur le genre et formations à l’égalité.

La conférence scientifique sur l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche se prolongera le 14 septembre après-midi par une conférence de clôture « Regards croisés sur l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche », organisée par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, associant des ministres, des personnalités internationales de référence sur ce sujet et des représentant.e.s du monde l’enseignement supérieur, de la recherche et du monde économique. Elle s’inscrit dans le prolongement de la conférence sur l’état de l’union organisée par l’institut universitaire européen (IUE) de Florence et du G7 Sciences & Technologie qui s’est tenu à Tsukuba au Japon. Elle intervient également à mi-chemin de l’organisation par la France en 2018 de la conférence ministérielle du processus du Bologne.

Au cours de cette conférence de clôture sera décerné le Prix Irène Joliot-Curie 2016, qui récompense des femmes scientifiques d’exception dans 3 catégories : Femme scientifique de l’année ; Jeune femme scientifique ; Femme, recherche et entreprise. Créé en 2001 par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et soutenu depuis 2004 par Airbus Group, le Prix Irène Joliot-Curie est destiné à promouvoir les femmes scientifiques dans le domaine de la recherche et de la technologie.

Le programme complet de la conférence est consultable sur https://9euconfgender.sciencesconf.org/

Voici le programme prévisionnel de la conférence de clôture au Collège de France :

14 :30-14 :40 Introduction par Laura Lee Downs, Professeure à l’Institut universitaire européen de Florence : Principaux résultats de la conférence scientifique en résonance avec les politiques publiques
14 :40-14 :45 Message de Carlos Moedas, commissaire européen pour la Recherche, la Science et l’Innovation
14 :45 – 16 :25 Conférence de clôture : « Regards croisés sur l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche en Europe » et remise du Prix Irène Joliot-Curie
En présence de ministres, de représentant.e.s du monde socio-économique et de la recherche, notamment:

– Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
– Stefania Giannini, ministre italienne de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
– Carmen Vela, secrétaire d’état espagnole pour la recherche, le développement et l’innovation
– Susanne Baer, juge à la Cour constitutionnelle fédérale allemande
– Christine Clerici, présidente de l’Université Paris Diderot
– Alain Fuchs, président du CNRS
– Brigitte Plateau, administratrice générale du groupe Grenoble INP, présidente de l’association des femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
– Frédéric Mion, directeur de Sciences Po
– Bertrand Monthubert, président du conseil d’administration de Campus France
– Florence Poivey, cheffe d’entreprise, Présidente de la fédération professionnelle de la Plasturgie, membre du conseil exécutif et Présidente de la commission Education formation insertion du MEDEF.

14 :45-15 :25  Table ronde «  L’enseignement supérieur et la recherche, lieu de pouvoir et d’exercice des responsabilités »
15 :25- 15 :45 Remise du Prix Irène Joliot-Curie 2016
15 :45-16 :25 Table ronde « L’enseignement supérieur et la recherche, lieu de production et de diffusion des connaissances »
16h25  Clôture de la 9e conférence européenne par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

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5 commentaires sur La France accueille du 12 au 14 septembre la 9ème Conférence européenne sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche

  1. INES B

    Bonjour , seulement pour entrer il faut une invitation donc des collégiens comme moi , je peuvent meme pas y accèder !

  2. David

    Voici quelques extraits de cet excellent entretien :
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/09/31001-20160909ARTFIG00147-la-veritable-domination-masculine-se-trouve-dans-les-territoires-perdus-de-la-republique.php

    « Nous avons perdu le sens de la gratitude pour nos mœurs, on nous a tympanisé les oreilles avec l’idée que la différence des sexes n’avait été pensée, conçue qu’en termes de domination. Le paradigme des rapports de force hérité de Michel Foucault s’est imposé comme grille de lecture exclusive, nous rendant inaccessibles au moindre sentiment de dette.
    Dans l’esprit de ce féminisme converti à la radicalité anglo-saxonne et acquis aux thèses du Genre, le premier des préjugés est de croire en la différence des sexes. Ces néo-féministes aspirent à vivre dans un monde où il n’y aurait plus ni homme ni femme, seulement des individus neutres, délestés de toute enveloppe charnelle. »

    « La croisade des féministes est tournée contre l’hétérosexualité. La rédemption, à leurs yeux, est dans l’homosexualité : le désir du même pour le même mettrait à l’abri du rapport de domination qui sature la relation homme/femme. »

  3. Hassan

    Le temps de l’Égalité…, …, …, même au pluriel, …, quelle lettre ne démesure chaque valeurs, autant nombreux sont les silences quant ils se perdent en l’existence et/ou prédominent en apparence…

    Sans chercher les différences, ou les sommes, composantes et déterminantes d’un produit “recomplémentarisé”, tout le monde n’est pas “nouveau”, d’ailleurs rien ne le laisse croire, mais tout et rien de chaque présent, de chaque sujet, de chaque étude n’ont ni l’air ni l’âge immobileS…

    Sans résoudre les mois, ou les siècles, imagées et nuancées d’un ordinaire “décomplémentarisé”, toute l’histoire n’est pas scellée, rien ne la condamne, mais tout et rien de chaque principe, de chaque harmonie, de chaque vitalité n’ont ni le sens ni la raison moins subtileS…

    Un peu beaucoup tellement comme, en général, la vie, la nature, l’oeuvre des unions ne peuvent avoir plus de 36 valeurs ou mille et un reproches à leur grand élémentaire, à leur simple nécessaires, à leur réelle humanité…

    D’une politique, d’une culture, d’un partage, d’un ensemble, des pays, des états, des valeurs, des merveilles, les consciences semblent toujours correspondre à leurs sciences…

    Bien à Vous…

    Merci…

  4. Une citoyenne

    Madame La Ministre,

    C’est une excellente initiative. Il est vrai que statistiquement, c’est nous, les femmes qui sommes le plus victimes de précarité salariale. J’ai un haut niveau d’études universitaire et une certaine ancienneté dans le monde du travail. Mais voilà, les opportunités de carrière ne sont pas là, ni l’accès à des formations en interne assez valorisantes pour évoluer. Du coup, le salaire ne suit pas. Et je vous avoue que dès le 10 du mois c’est difficile en termes de pouvoir d’achat.

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