Journées de la Refondation de l’École : le Magazine

Éducation nationale Publié le 2 mai 2016

Les Journées de la refondation de l’École de la République se déroulent les lundi 2 et mardi 3 mai au Palais Brongniart, à Paris. Au programme de ces deux journées de travail, qui réunissent près de 2000 acteurs de l’Éducation et 70 intervenants au cours de 24 débats, ateliers et interventions autour de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 et de ses quatre piliers : la réussite scolaire pour tous, un système éducatif juste et efficace, les élèves au cœur de la refondation, des personnels formés et reconnus.

Les journées de la refondation de l’École de la République sont ouvertes lundi 2 mai par Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem et clôturées mardi 3 mai par le Premier ministre Manuel Valls.

Retrouvez ici le magazine créé à l’occasion de ces journées et téléchargez le document ici.

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4 commentaires sur Journées de la Refondation de l’École : le Magazine

  1. FUN (formateur au numérique)

    Je suis “animateur Tice” (rien que cette dénomination…), et je souffre de voir cette “refondation” de l’école se faire sans moi, sans nous, alors que le numérique éducatif est sensé revêtir une grande importance. Réussir, par exemple, à évoquer “un plan de formation inédit dans son ampleur” sans parler des principaux acteurs de la formation au numérique des enseignants du 1er degré, c’est très fort.
    Nous souffrons quand nous nous rendons compte que, année après année, nous sommes devenus les plus mal payés des enseignants de France… Mal équipés, mal remboursés des nos frais de déplacement, mal considérés de notre administration… nous avons pourtant réussi à nous rendre nécessaires, voir indispensables. Forfanterie ? Demandez aux professeurs des écoles, aux directeurs, aux inspecteurs !

  2. HOCMERT

    Animateur informatique (c’est à dire un enseignant du premier degré qui a été sélectionné par un jury pour figurer sur une liste d’aptitude à un poste de formateur au numérique, a passé des entretiens pour obtenir un poste à profil, a passé le C2i2e et a obtenu le cafipemf) je resterai, malgré la priorité donnée au numérique, un enseignant parmi les moins bien payés. En effet, mes collègues seront augmentés mais pas moi !

  3. F CERNUTA

    Madame la ministre
    Votre magazine nous dit : “le plan numérique pour l’éducation entame sa première phase de déploiement général à la rentrée 2016. Formation, ressources, équipement et innovation en sont les quatre piliers.”
    Et pourtant, dans le premier degré, toujours pas de reconnaissance pour les formateurs numériques qui sont nommés avec des fonctionnements et missions différents selon les départements et qui accompagnent le plan numérique auprès des écoles et des communes.
    Ces enseignants n’étant pas en classe ne bénéficieront des mesures financières annoncées ces derniers jours même s’ils contribuent au fait que les enseignants devant élèves sont en mesure d’accompagner les élèves en utilisant de façon efficiente les outils numériques.
    Personnellement je suis Atice sur deux circonscriptions avec 62 écoles.J’accompagne 500 enseignants, 4 conseillers pédagogiques et deux inspecteurs.
    J’aimerai pouvoir accompagner de manière encore plus efficace les enseignants en ayant plus de temps ( pourquoi ne pas imposer nationalement 1 Formateur au numérique par circonscription ?), j’aimerai voir mon investissement récompensé et ne pas avoir l’impression d’être oubliée des différentes revalorisations financières ( pas de NBI, pas de Primes, pas de suivi de stagiaires, pas d’ISAE mais augmentation du point d’indice de 0,6% en juin ?)
    Respectueusement
    F Cernuta
    FTice 1D

  4. Ricercar

    Vous avez fait expulser les représentants de l’un des plus importants syndicats de professeurs, pour ne pas à avoir à écouter leurs arguments. Mais vous savez, on est à l’heure du numérique (vous nous bassinez assez avec ça !) et vous ne pouvez pas empêcher les gens de s’exprimer. De voter non plus, d’ailleurs, jusqu’à nouvel ordre. Aux présidentielles, il n’y aura pas de 49.3, et il faudra bien que vous entendiez la COLÈRE des enseignants, du primaire à l’université.

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