Communiqué de Najat Vallaud-Belkacem
Adjointe au Maire de Lyon
Conseillère Générale du Rhône
Secrétaire Nationale du Partis Socialiste aux questions de société
Le 13 novembre 2009.
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« La France, c’est moi ! »
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« Plutôt que de livrer le fond de sa pensée, Nicolas Sarkozy en a touché le fond, hier, à la Chapelle-en-Vercors : la France, c’est lui.
Aux écrivains, le droit de se taire ; à l’opposition, le droit de se coucher ; à Nicolas Sarkozy, le pouvoir absolu de dire ce qu’est la France, et ce qu’elle n’est pas, y compris en réécrivant son histoire.
A tous les autres, le devoir de l’écouter, de l’acquiescer, de l’applaudir, et de se rendre en Préfecture pour se faire délivrer un certificat de conformité de bon citoyen.
Les chômeurs, les malades, les bénéficiaires de l’instruction publique ou les intellectuels suspects de détestation de leur propre pays ont du souci à se faire.
Je fais le triste constat que Marie N’Diaye, loin d’être excessive dans ses propos, était encore en-dessous de la réalité en dénonçant la détestable atmosphère de vulgarité qui règne en France, ainsi que le caractère monstrueux de la France de Nicolas Sarkozy.
L’entreprise d’intimidation idéologique menée par le gouvernement franchit une nouvelle étape en déniant à ceux qui n’aiment pas Nicolas Sarkozy le droit d’aimer la France.
Nicolas Sarkozy s’arroge un droit qu’il n’a pas : il a été élu pour garantir l’unité de la nation et faire vivre ses valeurs, pas pour trier le bon grain de l’ivraie, et moins encore pour redéfinir à lui tout seul l’identité de la France.
La France, ce n’est pas lui, c’est nous. »
Tags : débat, identité nationale, immigration, parti socialiste
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